Hadopi, c'est parti

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Au fil des commentaires, au-devant de toutes ces vérités, où est la vérité ?

Est qu'une chanson appartient vraiment à son auteur ?

Qui n'a déjà pas fredonné une chanson sans avoir acheté son original ?
Pourquoi ne partagerais-je pas un fichier vidéo avec un ami qui se trouve de l'autre côté de l'océan ?
À quoi ça sert l'Internet si ce n'est pour partager ?

Et puis ce qui veulent défendre ce qui est juste, laissez-moi bien rigoler !
Parce que la vie est tout, sauf juste Messieurs les Grands de ce monde ou si elle l'est, c'est juste pour vous !

Même un milliardaire, Warren Buffet a reconnu que ce n'était pas juste qu'il paye moins d'impôt que sa secrétaire !
Les paradis fiscaux sont toujours une activité juteuse, et les Américains laissent vivre.
Quand vous prenez un ticket sur la route et que vous devez payer, admettons 400*€ d'amende.
Est-ce que c'est juste que Benjamin de Rothschild paye le même tarif que vous pour un délit similaire ?
Les Américains sont capables d'intervenir pour bloquer toutes actions frauduleuses du particulier, mais semblent totalement inefficaces quand il s'agit de bloquer les Majors de ce beau monde !
On a bien échangé le travail manufacturier contre le chômage, qui s'en plaint si ce n'est nous, la population !

Et puis Megaupload, 50 millions de visiteurs par jour, YouTube basé à San Bruno, Californie, 4 milliards de visiteurs par jours et 3 milliards de vidéos monétisées par semaine.
Il est le piratage ?
Donnez-moi l'explication, Messieurs les JUSTES.

On est en pleine crise financière, voilà l'argument notoire justifier pour nous emmerder, nous les consommateurs, les payeurs de taxes.
On veut culpabiliser le prolétaire d'être coupable de la récession.
L'économie se porte si mal que le Crédit Suisse a récemment sorti une enquête où il évoque que la France compte 2,6 millions de millionnaires !

Et puis si les Megaproductions ont des problèmes de budget, qu'ils arrêtent de payer des millions de dollars les acteurs pour faire les zouaves devant une caméra.
Si la crise existe vraiment, revenons à des valeurs plus humaines, à moins qu'on ne veuille que l'effort ne se fasse que de notre côté...

Il faudrait monter un mouvement de contestataires en arrêtant de consommer pendant 24 heures, parce qu’à un moment donné ça pompe tout simplement.
 
Dernière édition:
Non, MégaUpload a eu le sort qu'il mérite... ce n'est pas une entreprise, c'est une association de malfaiteurs.
Bizarrement, Google garde une image respectable, alors que MU, qui n'en est pour l'instant qu'au stade des accusations, a déjà été matériellement condamné... et n'a, selon toi, même plus droit au qualificatif d'«entreprise» (là tu n'exprimes plus une critique, tu vomis carrément dessus).

Pourtant, si l'on en juge par ses nombreuses condamnations, c'est plutôt Google l'association de malfaiteurs... contrairement à MU qui aujourd'hui devrait toujours bénéficier de la présomption d'innocence.

Par soucis de justice ou simplement d'équité, et pour éviter ses nombreuses récidives, Google aurait déjà dû connaître un sort au moins égal à celui qu'on vient de réserver à MU. La firme californienne aurait dû être fermée depuis longtemps, dès ses premiers méfaits, et son patron (avec son prosélytisme puant - parce la légalité, il s'assied dessus, et il s'en vante) placé derrière les barreaux.

Je serais curieux de connaître ton point de vue sur Google, maintenant qu'on sait que MU te ressort par les yeux.
 
Dernière édition:
Les paradis fiscaux sont toujours une activité juteuse, et les Américains laissent vivre.
Quand vous prenez un ticket sur la route et que vous devez payer, admettons 400*€ d'amende.
Est-ce que c'est juste que Benjamin de Rothschild paye le même tarif que vous pour un délit similaire ?
Soit dit en passant, la Suisse fait payer des amendes calculées en fonction des revenus du contrevenant. Si c'est pas de la justice sociale, ça ! Comme quoi…
Quant à Google "association de malfaiteurs" c'était aussi l'opinion de Steve Jobs :D
 
Quant à Google "association de malfaiteurs" c'était aussi l'opinion de Steve Jobs :D

Si Steve l'a dit, ça doit être vrai :)

Sinon, je suis entièrement d'accord avec l'opinion de PA5CAL. Je ne pense pas que MegaUpload soit une entreprise vertueuse, mais il en existe d'autres et elles ne sont pas inquiétées. Étrange.

Je ne voudrais pas jouer la parano du complot, mais cela cache sûrement quelque chose de bien plus gros que nous ne soupçonnons pas.
 
:afraid: Pour ACTA, c'est fait !!!

On va pouvoir forcer les FAI à espionner les communications des abonnés, afin de fournir aux ayants droits les informations qu'ils demanderont, sous le seul prétexte que ces derniers soupçonneraient une contrefaçon. :sick:

En agissant ainsi, l'Europe s'assied sur nos libertés fondamentales, et offrent aux marchands de vent un pouvoir quasi-régalien. :(
 
Dernière édition:
Ménan ménan, je suis sur qu'on va parvenir à t'expliquer que c'est pour ton bien et celui des ayants-droit.
 
Dans une société où l'on considère que tu es un coupable potentiel [car il n'y a pas que dans la question des droits que tout un chacun est considéré comme un criminel en puissance... ça commence dès la maternelle apparemment], c'est normal qu'on te surveille. C'est pour le bien de tous et le tien en particulier.
L'idéal serait que nous soyons en prison avant que de commettre le crime, ce qui aurait deux avantages : le crime ne serait pas commis (avantage pour la société) et nous n'aurions pas commis le crime (avantage pour notre âme).

Il y a une certaine logique à tout ça ; disons que ça cadre bien avec la mentalité de l'époque. À vouloir à tout prix prévenir tout danger, tout risque, tout désagrément, on se construit benoîtement une société du contrôle. Cela ne semble pas bien efficace dans la réalité mais la peur permet d'éviter de penser à cette inefficacité.

On pourrait aussi bien revenir à du plus sérieux (on coupe la main du voleur et on lapide la femme adultère, entre autres pratiques envisageables) histoire de montrer qu'on ne rigole plus.

Et pour finir, histoire de bien montrer qu'on est équitable dans le traitement réservé aux citoyens, il faudrait renouer avec la pratique de l'ouverture à la vapeur du courrier traditionnel (le snail mail comme on dit en anglois), comme le pratiquaient assidûment les employés de la STASI. Comme ça, ceux n'ayant pas Internet seraient traités avec la même attention et le même soin que les internautes.
 
(...) il faudrait renouer avec la pratique de l'ouverture à la vapeur du courrier traditionnel (le snail mail comme on dit en anglois) (...)
En fait, on a déjà renoué avec cette pratique, même si ce n'est pas systématique. Par chez moi, on reçoit souvent par la poste des courriers ostensiblement ouverts et recollés, notamment lorsqu'ils contiennent des éléments d'épaisseurs inégales (comme les cartes de voeux en relief ou les cartes musicale).
 
Dans une société où l'on considère que tu es un coupable potentiel [car il n'y a pas que dans la question des droits que tout un chacun est considéré comme un criminel en puissance... ça commence dès la maternelle apparemment], c'est normal qu'on te surveille. C'est pour le bien de tous et le tien en particulier.
L'idéal serait que nous soyons en prison avant que de commettre le crime, ce qui aurait deux avantages : le crime ne serait pas commis (avantage pour la société) et nous n'aurions pas commis le crime (avantage pour notre âme).

Il y a une certaine logique à tout ça ; disons que ça cadre bien avec la mentalité de l'époque. À vouloir à tout prix prévenir tout danger, tout risque, tout désagrément, on se construit benoîtement une société du contrôle. Cela ne semble pas bien efficace dans la réalité mais la peur permet d'éviter de penser à cette inefficacité.

On pourrait aussi bien revenir à du plus sérieux (on coupe la main du voleur et on lapide la femme adultère, entre autres pratiques envisageables) histoire de montrer qu'on ne rigole plus.

Et pour finir, histoire de bien montrer qu'on est équitable dans le traitement réservé aux citoyens, il faudrait renouer avec la pratique de l'ouverture à la vapeur du courrier traditionnel (le snail mail comme on dit en anglois), comme le pratiquaient assidûment les employés de la STASI. Comme ça, ceux n'ayant pas Internet seraient traités avec la même attention et le même soin que les internautes.
oh, le synopsis de Minority Report ! :D
 
Je crois relever une certaine ironie dans ton propos. Me trompé-je ? :)
Tu ne te trompé-je point... ;)

De fait, tout ceci m'agace considérablement.

Ce qui résumerait assez bien le moment actuel, c'est cette belle idée de "fichier des gens honnêtes"... Ce n'est pas gênant d'être surveillé, si on est honnête, pas vrai ?
 
:affraid: Pour ACTA, c’est fait !!!
(...)


Vous me faites penser à ce type qui se tape sur les doigts avec un marteau et qui gueule :

- "Aïe, mais ça fait mal !"...

Et qui continue de taper…

Et qui continue de gueuler…

Sans comprendre la relation de cause à effet.

Les loi comme Hadopi, ou ACTA en Pologne, sont la conséquence directe du refus de la licence globale…

Encore, que nos élites préfèrent la non-licence globale est une chose que je peux parfaitement comprendre, puisqu’elle permet à l’establishment de fliquer le réseau à chaque fois un peu plus, mais de la part des internautes, alors là, c’est un mystère pour moi.

Hadopi est la conséquence directe de la non-licence globale…

Si vous voulez agir réellement contre Hadopi, alors faites comme moi : prônez la licence globale, et faites valoir votre opinion auprès de la classe dirigeante.

Ou alors demeurez dans votre délire schizophrène si vous préférez après tout ; je suis pas toubib !
 
Dernière édition:
Les loi comme Hadopi, ou ACTA en Pologne, sont la conséquence directe du refus de la licence globale…
Non, c'est la conséquence directe du refus de toute autre solution que celle qui a cours aujourd'hui, qui est une solution répressive dirigée contre les consommateurs.

Là, c'est toi qui passe ton temps à te taper sur les doigts avec la licence globale. Et je pense que tu peux continuer à gueuler longtemps...

Remarque que je ne suis foncièrement pas contre ce type de solution (la licence globale). Je rappelle seulement que ce n'est pas la seule possible, et qu'en l'état des lois (DADVSI, HADOPI, LOPPSI) et des rapports de force, aujourd'hui c'est une utopie totale, surtout après la signature d'ACTA qui nous engage maintenant sur le plan international.
 
Dernière édition:
La licence globale restera une utopie aussi longtemps que vous refuserez de la revendiquer.
« Vous », c'est qui ?

Tu la revendiques (du moins il me semble) et tu es loin d'être le seul, mais tu peux constater que ça ne suffit pas. Pourquoi ? Parce que ceux qui aujourd'hui exercent le pouvoir sont contre.

Le problème n'est pas de tenter de leur faire accepter cette solution, mais de les virer du pouvoir pour qu'une autre solution soit possible.


Et puis, comme solution alternative radicale, il n'y a pas que la « licence globale ». D'ailleurs, pourquoi une « licence », qui est synonyme de versement d'une rente, et la perpétuation du racket actuel en le globalisant ?

Pourquoi ne pas plutôt envisager une « subvention globale », qui instituerait un paiement unique des oeuvres produites ? Ce ne serait plus une licence qui serait accordée à la collectivité, mais carrément une cession de licence, comme celle qui a cours aujourd'hui entre les salariés et leurs entreprises.
 
(...)

Pourquoi ne pas plutôt envisager une « subvention globale », qui instituerait un paiement unique des oeuvres produites ? Ce ne serait plus une licence qui serait accordée à la collectivité, mais carrément une cession de licence, comme celle qui a cours aujourd’hui entre les salariés et leurs entreprises.

J’ai rien compris...

Une "licence accordée à la collectivité" ?

Mais de quoi parlez-vous ?

D’une licence payée par les ayant droit pour avoir le droit de mettre leurs œuvres à disposition de la collectivité ?

Peut-être suis-je utopiste, mais votre cas relève de la psychiatrie, je ne croyais pas si bien dire tout-à-l’heure.

Si vous n’avez pas envie de vous engager pour la licence globale, c’est votre droit le plus strict, mais ne jouez pas les faux-cul pour vous garder de le dire, et secondo, cesser de faire des gorges chaudes sur Hadopi, et ce qui suivra, puisque ces mesures sont la conséquence directe de votre position.

...

Au fait : quand je dis "vous", ça veut dire "vous"...
 
J'ai rien compris...

Une "licence accordée à la collectivité" ?

Mais de quoi parlez-vous ?

D'une licence payée par les ayant droit pour avoir le droit de mettre leurs œuvres à disposition de la collectivité ?

Peut-être suis-je utopiste, mais votre cas relève de la psychiatrie, je ne croyais pas si bien dire tout-à-l'heure.
Effectivement, tu ne comprends rien. Et c'est toi qui me traites de fou.

C'est plus pratique de balayer des arguments quand on les ré-interprète pour les rendre complètement débiles.

Je parle de rendre la collectivité propriétaire des droits, soit par une subvention aux créateurs en amont, soit par l'achat définitif des licences par la collectivité, et non plus d'un versement continu de droits en appliquant des tarifs incontrôlés et souvent prohibitifs comme le suggère la licence, même globale.

Mais ce n'était qu'une suggestion, simplement pour te rappeler que des alternatives, il en existe beaucoup d'autres à côté de la tienne.
Si vous n'avez pas envie de vous engager pour la licence globale, c'est votre droit le pous strict, mais ne jouez pas les faux-cul pour vous garder de le dire, et secondo, cesser de faire des gorges chaudes sur Hadopi, et ce qui suivra, puisque ces mesures sont la conséquence directe de votre position.
On l'aura compris, TA solution est la seule possible, et tous ceux qui n'y adhèrent pas sont des fous et sont responsables de la situation.

Or, c'est très certainement à cause d'ayatollahs de la licence globale comme toi qu'on a eu HADOPI, parce qu'ils considéraient que ce serait la licence globale ou rien... or, la licence globale, le pouvoir politique n'en voulait pas.
 
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