Je suis surpris de ne pas lire de critique unifiée relative au ratage monumental que représente la gestion des documents iCloud :
1. Le point de départ est l'application, et non le document. Or, comme tout le monde (?), je classe les documents relatifs à un même thème dans un même répertoire. Quand il s'agit d'ouvrir un document, c'est bien au thème et donc au répertoire que je pense, et non pas à l'application avec lequel je l'ai créé : iawriter, pages, numbers, aperçu... Que de temps perdu à le rechercher ! Il me semble d'ailleurs, contrairement à ce que j'ai pu lire ici ou là, qu'il s'agit d'un revirement par rapport aux premiers systèmes Mac, qui partaient bien du document (peu nous importait l'affichage de l'extension, ce qui surprenait tant nos amis pcistes) et non pas de l'outil qui avait servi à sa création. La machine se faisait oublier au profit de l'utilisateur... Quelle régression !
2. Un seul répertoire peut être créé. Ce doit être un service conçu pour ceux qui écrivent une lettre à leur grand-mère le jour du nouvel an... Apple sait-elle qu'il y a des gens qui travaillent avec les jolis outils qu'elle conçoit ? Et que quand il s'agit de travailler avec plusieurs centaines ou milliers de documents, les sous-répertoires ne sont pas superflus ?
3. Les documents trop complexes créés sous Mac ne peuvent être ouverts sans dommage sous iPad, qui propose alors d'en ouvrir une copie (c'est surtout vrai avec numbers chez moi). La synchronisation y perd bien évidemment tout son sens ! Apple semble consciente de cette tare qu'elle a commencé à corriger avec les dernières mises à jour de ses logiciels, mais le compte n'y est toujours pas.
4. Les documents créés avec Aperçu ne franchissent pas le nuage jusqu'au idevices. Impossible d'ouvrir son pdf sur son iPad !
Ce point 4 est sans doute l'une des critiques que j'ai le plus lues, surtout sur les sites américains (pourquoi ?), alors que s'il s'agit bien d'une tare incompréhensible, c'est aussi l'une de celle qui devrait être facilement corrigée à l'avenir. C'est d'ailleurs sûrement vrai également du point 2, tandis qu'une l'on voit bien que le point 1 est une véritable erreur originelle de conception, qui pourra difficilement être corrigée, sauf à reprendre tout le système iCloud... Où l'on aimerait bien parfois qu'Apple focalise un peu moins sur le culte du secret ou le goût de la différence et pense un peu plus à ceux qui travaillent avec ses outils...
On ressent d'autant plus cruellement ces défauts que l'on a goûté à Dropbox auparavant (et que du coup, on y revient !).
Pour faire bonne mesure, j'ajouterai que la synchro est souvent plus rapide sous iCloud que sous Dropbox (ce qui n'est pas rien), et que l'on peut ouvrir un même document sous deux appareils différents avec iCloud... mais le point 1, bon sang, Apple ! Comment s'en accommodent les autres travailleurs du Mac ?
1. Le point de départ est l'application, et non le document. Or, comme tout le monde (?), je classe les documents relatifs à un même thème dans un même répertoire. Quand il s'agit d'ouvrir un document, c'est bien au thème et donc au répertoire que je pense, et non pas à l'application avec lequel je l'ai créé : iawriter, pages, numbers, aperçu... Que de temps perdu à le rechercher ! Il me semble d'ailleurs, contrairement à ce que j'ai pu lire ici ou là, qu'il s'agit d'un revirement par rapport aux premiers systèmes Mac, qui partaient bien du document (peu nous importait l'affichage de l'extension, ce qui surprenait tant nos amis pcistes) et non pas de l'outil qui avait servi à sa création. La machine se faisait oublier au profit de l'utilisateur... Quelle régression !
2. Un seul répertoire peut être créé. Ce doit être un service conçu pour ceux qui écrivent une lettre à leur grand-mère le jour du nouvel an... Apple sait-elle qu'il y a des gens qui travaillent avec les jolis outils qu'elle conçoit ? Et que quand il s'agit de travailler avec plusieurs centaines ou milliers de documents, les sous-répertoires ne sont pas superflus ?
3. Les documents trop complexes créés sous Mac ne peuvent être ouverts sans dommage sous iPad, qui propose alors d'en ouvrir une copie (c'est surtout vrai avec numbers chez moi). La synchronisation y perd bien évidemment tout son sens ! Apple semble consciente de cette tare qu'elle a commencé à corriger avec les dernières mises à jour de ses logiciels, mais le compte n'y est toujours pas.
4. Les documents créés avec Aperçu ne franchissent pas le nuage jusqu'au idevices. Impossible d'ouvrir son pdf sur son iPad !
Ce point 4 est sans doute l'une des critiques que j'ai le plus lues, surtout sur les sites américains (pourquoi ?), alors que s'il s'agit bien d'une tare incompréhensible, c'est aussi l'une de celle qui devrait être facilement corrigée à l'avenir. C'est d'ailleurs sûrement vrai également du point 2, tandis qu'une l'on voit bien que le point 1 est une véritable erreur originelle de conception, qui pourra difficilement être corrigée, sauf à reprendre tout le système iCloud... Où l'on aimerait bien parfois qu'Apple focalise un peu moins sur le culte du secret ou le goût de la différence et pense un peu plus à ceux qui travaillent avec ses outils...
On ressent d'autant plus cruellement ces défauts que l'on a goûté à Dropbox auparavant (et que du coup, on y revient !).
Pour faire bonne mesure, j'ajouterai que la synchro est souvent plus rapide sous iCloud que sous Dropbox (ce qui n'est pas rien), et que l'on peut ouvrir un même document sous deux appareils différents avec iCloud... mais le point 1, bon sang, Apple ! Comment s'en accommodent les autres travailleurs du Mac ?