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Membre supprimé 1060554
Invité
Le 1er Mai le travail est gratuit : c'est donc un jeu
Salut Guyllaume.
La grande capacité de mon SSD me permet actuellement d'avoir 5 versions d'OSX installées en parallèle sur autant de volumes : 10.6, 10.7, 10.8, 10.9 et 10.10. "Opulence" enviable? En théorie, seulement. C'est un peu comme si je m'étais fait bâtir, dans l'aile studieuse d'un château, pas moins de cinq "Librairies" à la suite (selon le terme du Français classique désignant le Bureau-Bibliothèque où l'on aime se tenir, à l'image d'un Montaigne). Eh bien! Un homme n'ayant jamais qu'un seul "cul", il ne peut jamais occuper qu'un siège unique à la fois.
Pouvoir, en effet, choisir entre de nombreuses options disponibles est certes avantageux à la liberté, d'un point de vue théorique. Mais la pratique a vite fait d'infliger un démenti à cette vue de l'esprit : s'il y a bien quelque chose d'insupportable, c'est la perspective réitérée d'avoir à re-choisir chaque jour parmi les mêmes options récurrentes, au risque de démentir demain l'option d'aujourd'hui qui reniait celle de la veille. Cette inconstance de la liberté équivaut à une frivolité des décisions. Se tenir, par contre, à un choix, ce n'est pas renoncer à la liberté, puisqu'elle a présidé naguère à la décision - c'est en confirmer la valeur par le serment d'y persévérer. Comme l'énonce bien l'adage populaire : "mon siège est fait : je m'y tiens".
Ce petit dérapage en guise de 1er Mai de l'esprit amène une conclusion simple : l'utilisateur "fait son siège" commodément dans un seul OS pour une période donnée. Je ne fais pas exception à cette règle : j'ai fait mon siège dans l'OS «Yosemite» et la récurrence de cet environnement logique, choisi une fois au départ, a pris le charme de l'habitude - cette ressemblance d'aujourd'hui avec hier qui fait la durée d'un présent. Les autres OS installés sur mon SSD - eh bien! je ne m'y loge jamais habituellement ; ils ne me servent qu'occasionnement, pour des expérimentations localisées, aussi vite refermées qu'ouvertes.
N'aie pas à regretter, donc, que la structure logique du Fusion Drive ne permette pas le parallélisme fonctionnel de 2 OS, pas plus que la petite taille de ton SSD ne supporte un découpage entre de multiples volumes installalables --> la pratique aurait vite fait de te faire privilégier un seul et unique environnement informatique. Si je n'utilise couramment que moins de 60 Go de SSD pour mon OS privilégié, qu'auras-tu à m'envier si tu consacres à un OS préférentiel les 120 Go de ton SSD (avec ou sans Fusion Drive)?
Pour reprendre ma verte référence : la largeur du "cul" de chaque homme étant à quelques détails près égale à celle d'un autre, le plus grand des monarques pourra bien se faire construire le plus riche des trônes - la largeur de son postérieur demeurée égale à celle d'un manant ne lui fera pas occuper un siège d'une surface supérieure...
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Pour ce qui est de l'installation de ta clé, ne te prends pas la tête : le volume de la clé n'a pas à être renommé a priori, car le programme d'installation utilisé par la commande du «Terminal» : le binaire createinstallmedia commence toujours par re-formater le volume de la clé qu'on lui a désigné comme destination en lui imposant par défaut l'intitulé : Install O S X Mavericks (le dernier nom variant selon la version d'OSX à installer). C'est une fois ta clé installée, que tu peux a posteriori renommer son volume (dont l'image-disque est affichée par le Finder sur le Bureau de session) par l'intitulé que tu préfères - donc Mavericks 10.9.5 si tu le souhaites pour ta gouverne ultérieure.
Ne te préoccupe pas non plus des différences apparentes qu'il pourrait y avoir entre le volume installé par la commande du «Terminal» et celui installé par le logiciel de Guillaume Gète : «DiskMaker X». Gète a tripatouillé les choses dans ses versions récentes de «DiskMaker» d'une manière parfaitement dispensable (tu trouveras dans ce fil une exploration byzantine de la question par le signataire : ☞comment-mettre-a-jour-son-os-de-lion-a-mavericks☜). À mon avis, les ingénieurs d'Apple fournissant dans chaque installateur d'OSX à partir de «Mavericks 10.9» un programme natif permettant de créer un média d'installation (le programme createinstallmedia), c'est ce dernier avec sa logique d'installation qui doit être considéré comme le paradigme, absolument pas le programme de Gète qui est devenu non fiable depuis «Mavericks» (voir les attestations de Renaud31 dont je salue l'acuité intellectuelle).
Et quel est-il ce paradigme du programme Apple natif createinstallmedia? Le voici résumé en une image (puisque, si j'en crois Bonaparte : «un petit croquis vaut mieux qu'une longue explication») -->
Le programme createinstallmedia, lorsqu'on l'invoque correctement, exécute 3 opérations successives :
Et quel est-il ce paradigme du programme Apple natif createinstallmedia? Le voici résumé en une image (puisque, si j'en crois Bonaparte : «un petit croquis vaut mieux qu'une longue explication») -->
Le programme createinstallmedia, lorsqu'on l'invoque correctement, exécute 3 opérations successives :
- a) un effacement/reformatage du volume de destination auquel est conféré le nom par défaut : Install OS X [Nom_de_l'OS]. Cette opération est commandée automatiquement par l'option finale de la commande : --nointeraction qui équivaut à : reformater le volume de destination sans intéractivité avec l'utilisateur mais en assumant a priori une réponse y = yes.
- b) une recopie de l'installateur tel qu'il a été téléchargé depuis l'AppStore (ce que n'importe qui ferait aussi bien en manuel via le Finder).
- c) la création finale du Système de boot qui va permettre seul à la clé d'être démarrable : comme montré dans mon image, il y a 2 sortes de composants : 2 fichiers "lanceurs" contenus dans le dossier .IABootFiles (soit comme dans n'importe quel OSX un boot_loader : boot.efi et un bloc_cache : kernelcache - solidarisant un clone du code du kernel ou "noyau" avec l'enveloppe globale des kexts ou "extensions du noyau") ; et un Système chargeable réduit aux stricts Essentials : ceux-ci, en réalité, ne constituent pas un Système démarrable intrinsèque, mais ne contiennent que des Préférences de pré-boot orientant le montage, dans l'installateur Install OS X Mavericks, du disque virtuel InstallESD.dmg recelant dans son volume monté OS X Install ESD un 2è disque virtuel : le BaseSystem.dmg qui monte un volume secondaire : OS X Base System qui est absolument identique au Volume-Système d'une «Recovery HD».
- b) une recopie de l'installateur tel qu'il a été téléchargé depuis l'AppStore (ce que n'importe qui ferait aussi bien en manuel via le Finder).
- c) la création finale du Système de boot qui va permettre seul à la clé d'être démarrable : comme montré dans mon image, il y a 2 sortes de composants : 2 fichiers "lanceurs" contenus dans le dossier .IABootFiles (soit comme dans n'importe quel OSX un boot_loader : boot.efi et un bloc_cache : kernelcache - solidarisant un clone du code du kernel ou "noyau" avec l'enveloppe globale des kexts ou "extensions du noyau") ; et un Système chargeable réduit aux stricts Essentials : ceux-ci, en réalité, ne constituent pas un Système démarrable intrinsèque, mais ne contiennent que des Préférences de pré-boot orientant le montage, dans l'installateur Install OS X Mavericks, du disque virtuel InstallESD.dmg recelant dans son volume monté OS X Install ESD un 2è disque virtuel : le BaseSystem.dmg qui monte un volume secondaire : OS X Base System qui est absolument identique au Volume-Système d'une «Recovery HD».
☞ par suite, lorsque la clé est choisie comme disque de démarrage, le Programme Interne du Mac (EFI) exécute le chargeur boot.efi qui lance le bloc kernelcache, en suite de quoi le Système de pré-boot oriente le montage successif des Disques/Volumes gigognes : InstallESD.dmg --> OS X Install ESD --> BaseSystem.dmg --> OS X Base System et l'utilisateur se retrouve dans un environnement strictement identique à celui d'une «Recovery HD» avec les mêmes utilitaires à disposition. La seule différence, est que la fonctionnalité d'install n'est pas un "Ré-Installer OS X" qui invoque du Programme d'Instalaltion le téléchargement en ligne de packages non recelés sur le volume de la «Recovery HD» ; mais un "Installer OS X» qui invoque du Programme d'Installation la copie directe des fichiers-Système de l'OS d'après les packages recelés dans l'Installateur.
[Si tu t'étonnais de la prolixité de dossiers/fichiers de ma clé, c'est seulement parce que j'ai rendu visibles ces composants normalement porteurs de l'attribut d'invisibilité : le flag_hidden qui commande au Finder de ne pas les afficher graphiquement.]
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Pour ce qui est de la ligne de commande, elle n'est pas plus de mon invention que de celle des joueurs de pipeau (ou de flûte de Hamelin) qui pullulent sur le Net en agitant de petits fanions d'inventeurs : elle est d'origine_Apple, exactement comme le programme createinstallmedia qu'elle permet d'invoquer.
Sa prolixité apparente :
Bloc de code:
sudo /Applications/Install\ OS\ X\ Mavericks.app/Contents/Resources/createinstallmedia --volume /Volumes/"nom_du_volume_de_la_clé" --applicationpath /Applications/Install\ OS\ X\ YMavericks.app --nointeraction
Personnellement, quand j'ai à utiliser cette commande, j'ai mémorisé la séquence : createinstallmedia --> volume --> installateur --> formatage et voici comment je l'exécute concrètement. Je lance le «Terminal» où je n'écris que :
Bloc de code:
sudo
Bloc de code:
sudo /chemin_à_l'installateur/Install\ OS\ X\ Mavericks.app/Contents/Resources/createinstallmedia
Bloc de code:
sudo /chemin_à_l'instalallateur/Install\ OS\ X\ Mavericks.app/Contents/Resources/createinstallmedia --volume
Bloc de code:
sudo /chemin_à_l'installateur/Install\ OS\ X\ Mavericks.app/Contents/Resources/createinstallmedia --volume /Volumes/Nom\ du \ Volume\ de\ ma\ clé
J'ajoute à la main : --applicationpath et je saute un espace. Puis je vais dans le Finder à mon installateur d'OSX où qu'il soit et au pointeur j'en fais carrément un glisser-déposer dans la fenêtre du «Terminal» ce qui renseigne automatiquement le chemin à l'installateur et son nom à la fin - avec saut d'espace automatique en queue -->
Bloc de code:
sudo /chemin_à_l'installateur/Install\ OS\ X\ Mavericks.app/Contents/Resources/createinstallmedia --volume /Volumes/Nom\ du \ Volume\ de\ ma\ clé --applicationpath /chemin_à_l'installateur/Install\ OS\ X\ Mavericks.app
Je termine manuellement par : --nointeraction (qui veut dire : formater le volume de la clé sans demander l'autorisation préalable) et j'obtiens au total un :
Bloc de code:
sudo /chemin_à_l'installateur/Install\ OS\ X\ Mavericks.app/Contents/Resources/createinstallmedia --volume /Volumes/Nom\ du \ Volume\ de\ ma\ clé --applicationpath /chemin_à_l'installateur/Install\ OS\ X\ Mavericks.app -- nointeraction
--> je lance et, après authentification à l'aveugle par le mot-de-passe admin, ça s'exécute en un peu moins de 15'.
[J'entends s'exclaffer d'avance ceux qui s'imaginent qu'il est toujours plus facile de recopier bêtement des commandes sans les comprendre, à les recréer rationnellement par une contention de l'esprit. Je les mets au défi de lancer plus vite que moi le programme d'installation createinstallmedia --> le temps qu'ils renseignent dans Google "créer clé d'install OSX commande Terminal" et obtiennent une réponse recopiable, j'aurais déjà recréé la commande et lancé son exécution. Il est toujours plus facile d'agir à partir d'une compréhension de principe que d'appliquer mécaniquement des recettes qu'il faut toujours aller repêcher dans le grand livre de cuisine Google, parce que ne pas en avoir mémorisé la syntaxe faute d'une compréhension logique de son sens empêche de les garder formellement en tête et force toujours à aller les recopier dans un bréviaire.]
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