La geste de Gribouille le Mal-Aimé

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A

Anonyme

Invité
Venez à moi jolies pucelles
Jeunes puceaux qui badinez
Car ma chanson pour vous est celle
Du Mal-Aimé

Il était beau comme le Diable
Comme lui mal intentionné
Mais son histoire véritable
Qui la connaît ?

Approchez-vous, faites silence,
Car la liste de ses forfaits
Est si longue quand on y pense
Qu’on pleurerait

S’il ne voulait qu’on rie, qu’on danse,
Qu’on jette aux orties ses regrets,
Qu’on pisse sur la bienséance
Et les curés.

On ne sait pas comment naquit
Gribouille aux tristes aventures.
Le secret en est bien enfoui,
Je vous le jure…

Jamais on ne sut davantage
D’où venait sa mélancolie,
Sa folie, ses accès de rage
Et son esprit.

On ne sait que la triste histoire
De ses exils et de sa fin
De ses bons mots jubilatoires
Et assassins

Ses victimes comme une couronne
Il les affichait fièrement
Et leurs cadavres au long du Rhône
Filaient gaiement

Approchez-vous, faites silence,
Car la liste de ses pêchés
Est si longue quand on y pense
Qu’on n’y croirait

Si l’on était trop raisonnable,
Comme il ne l’a jamais été.
Voici l’histoire véritable
Du Mal-Aimé.
 
En ces temps où le Mal-Aimé
Déchaînait ses folles ardeurs
Épouvantant les nouveaux-nés
Semant le trouble et la terreur

Le Roy, pour venger ses victimes,
Leva une armée de valeur
Et dit : Pour punir tous ses crimes,
Je vous envoie, modérateurs !

Amenez devant moi cette vile fripouille.
Je le veux bien vivant, entendez-vous manants ?
Je le veux bien à moi ! Amenez-moi gribouille !
Celui qui le prendra sera mon lieutenant.

Aussitôt dit, aussitôt fait :
Dans leur verte armure ils forcèrent
La Porte d’Or du Bar MacG
Rageant, remuant ciel et terre,

Saccageant tout sur leur passage
— La chaumière et le champ de blé —,
Tuant l’enfant, le fou, le sage
Et le pauvre con qui passait.

Brute ! Animal ! Ah, mortec.ouille !
Que l’on présente devant moi
Cet affreux pendard de Gribouille !
Hurlait dans son palais le Roy.

Mais les soldats à sa poursuite
Cherchaient et ne le trouvaient pas…
Gribouille avait-il pris la fuite ?
Untel ne le cachait-il pas ?

N’avait-il pas quelque accointance
Avec celui-ci ? Celui-là ?
Tuez-les tous ! Avec la chance
Nous frapperons au bon endroit !

Beaucoup en ce temps-là moururent,
L’innocent et le scélérat,
Mais de Gribouille, je le jure,
Pas la queue d’un on ne trouva…

Un jour pourtant on le tua.
Il instruisait un imbécile
Dans l’extinction des cancrelats :
« Par noyade, c’est plus habile… »

Promenant sa jolie figure
Sous les remparts du grand palais,
On fit une jolie blessure.
À l’insolent qui paradait

C’est ainsi qu’il mourût de sa première mort.
Il était pâle et beau dans l’herbe du jardin,
Et l’on eut dit un ange. « Dirait-on pas qu’il dort ? »
Laissa même tomber l’un de ses assassins.

Prince, demande à Dieu pardon !
Car le Mal-Aimé qu’il emporte
Reviendra frapper à ta porte,
Comme dit ma deuxième chanson.
 
La Mort ne voulut pas de lui.
« Ce garnement que l’on m’envoie,
Je vous le rends. Tenez pour dit
Que je le garde une autre fois ! »,

Menaça-t-elle. À cette annonce,
Le Roy devint fou de colère :
Mort, il s’en faut que je renonce !
J’irai jusque dans son repaire

Le débusquer, et de mes mains,
Le Ciel m’en est témoin, je jure
D’en finir avec lui. Demain,
Gribouille à la jolie figure

Grimacera sous mon épée.
Mon oriflamme dans le vent
Marchera devant mon armée
Et sera rouge de son sang !

Ainsi, contre le Mal-Aimé
Le Roy jeta ses escadrons.
Contre lui, pas moins n’en fallait :
Une armée contre un polisson…

À Lyon, où fut le scélérat,
On fêtait les première neiges
Quand arrivèrent les soldats
Et le Roy qu’amenaient un siège :

Fermez les portes et gardez bien !
Plus personne n’y entrera
Qu’on ne me vienne pour certain
Annoncer enfin son trépas.

Ainsi fut fait et sans clémence
Les Lyonnais on emprisonna.
Qui en causa la délivrance ?
J’avoue que je ne le sais pas.

Une lame anonyme et vile
Perça-t-elle Gribouille en plein cœur ?
Le Mal-Aimé préféra-t-il
Se laisser mourir de douleur ?

Nul ne sait.

C’est ainsi qu’il mourut de sa dernière mort.
On ne le trouva pas parmi les affligés;
Il avait disparu. La Mort, l’ayant jugé,
Garda jalousement le plus beau des trésors.

Hélas, on ne le revit pas.
Mais quand le siège fut levé,
On dit que le Roy carressa
Le visage d’un condamné.

Car nul ne sait vraiment l’histoire
Du Mal-Aimé et de son Roy,
Mais nul ne pourrait encore croire
Que ces deux-là ne s’aimaient pas.
 
Faudrait la musique avec Doc'...pour pouvoir apprécier la juste mesure...:D:D:rateau:
 
Dans un baiser sur la paupière du Mal-Aimé
S'éteignent doucement les lueurs de l'été.

Ô Roi, entends-tu parmi le vent d'automne ?
Entends-tu la chanson monotone
Qui dit ma plainte et mon malheur ?
Cette poussière au bas des contreforts,
C'est lui là-bas que l'on emporte,
Ô Roi, c'est mon amant qui dort.

Ne faites pas de bruit, de grâce !
La route est longue encore
Qui mène aux Havres Gris.
Il dort, ne le réveillez pas.
Car je veux qu'il repose et qu'il n'entende pas,
Car je veux qu'il n'ait plus que mon sourire
Et le parfum des roses.
Il s'en va.
C'est mon amant qui part, ne le réveillez pas !
 
Ca me fait penser un peu à un vieux truc que mon père écoutait quand il était jeune..."Mona Lisé" que cela s'appelait....
Marrant...un thread qui me fasse pensé à ce truc des 70's...

le pire c'est qu'on retrouve facile sur google...ici
 
je ne sais plus que dire :rose:
 
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Réactions: teo
Je savais qu'elle existait cette mafia !!! Mais chuuuuutttttttttt !


Je suis un repentis, je suis un repentis... on m'as donné une nouvelle identité, un nouveau pays, un nouveau job... lol :D
 
Sindanárië;4136052 a dit:
Je suis un repentis, je suis un repentis... on m'as donné une nouvelle identité, un nouveau pays, un nouveau job... lol :D


ouais mais ce n'est qu'un blow up ton job… fais-moi briller cette petite boule bleue que les suppositoires boys ont astiqué au shampooing idéal… rappelle -toi tes virées nocturnes en compagnie de SuperPara et de GroundZero alors qu'Odile te frottait le manche et que tu gerbais partout dans le toubar… ah c'était la java que tu me faisais danser à cette époque… puis, tu as changé, ta premi!re mort et ce fauteuil croulant. Tu gémissais plus dans les couloirs qu'aricosex avec son fauteuil à lui mais ta morphine nous empêchait de dormir toi et moi avalant pleines gorgées de whiskey. Telle que tu étais il fallait toujours que tu susses si tu étais toujours ce beau marin russe exilé en suisse. Tu m'a promis Mons et Carte Vermeil et je me suis retrouvé pouic voire pouic-pouic •-° en décapsulant des schtroumpfs sur une piste de Curling. Ah tu as vomi, tu as vomi… mais qu'était-ce en comparaison des couleuvres que tu nous fis avaler…

je t'aime salaud.


 
[MGZ] alèm;4136150 a dit:
ouais mais ce n'est qu'un blow up ton job… fais-moi briller cette petite boule bleue que les suppositoires boys ont astiqué au shampooing idéal… rappelle -toi tes virées nocturnes en compagnie de SuperPara et de GroundZero alors qu'Odile te frottait le manche et que tu gerbais partout dans le toubar… ah c'était la java que tu me faisais danser à cette époque… puis, tu as changé, ta premi!re mort et ce fauteuil croulant. Tu gémissais plus dans les couloirs qu'aricosex avec son fauteuil à lui mais ta morphine nous empêchait de dormir toi et moi avalant pleines gorgées de whiskey. Telle que tu étais il fallait toujours que tu susses si tu étais toujours ce beau marin russe exilé en suisse. Tu m'a promis Mons et Carte Vermeil et je me suis retrouvé pouic voire pouic-pouic •-° en décapsulant des schtroumpfs sur une piste de Curling. Ah tu as vomi, tu as vomi… mais qu'était-ce en comparaison des couleuvres que tu nous fis avaler…

je t'aime salaud.


c'est toi qui joue judas iscariote ?
 
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Réactions: Modern__Thing
Gribouille va-t-il nous pondre quelques lyriques lyonaiseries pour répondre à ces basses basqueries ? :P
 
[MGZ] alèm;4136321 a dit:


oui mais j'ai aussi fait le bourreau qui le fouettait et celui qui l'a cloué sur la croix… par contre, je ne sais toujours pas de ce que j'ai fait du 4ème clou… :siffle: :D :D

Il est fiché dans un rocher, dans la forêt du côté de chez Jobichou. La légende dit qu'un chevalier un jour viendra et aura la force de l'extraire. Celui-là sera l'élu.