Je te trouve bien dur envers des gens comme toi et moi qui n'ont aucune envie d'aller mourir pour rien.
Et sans doute aucune envie non plus de massacrer des civils ukrainiens ni sans doute même des militaires ukrainiens.
Mais
@patxito avait aussi posté un lien dans ce même post.
Un lien qui pointait vers un article qui donnait un aperçu bien plus complet sur la situation.
Oublions les rats, la formule était effectivement malheureuse.
Disons plutôt qu'actuellement, Poutine perd sur toute la ligne.
Échec moral et clairement guerre d'agression er de tentative d'annexion du point de vue des règles internationales de base depuis le début, multiples crimes de guerre, voire début de génocide (crime contre l'humanité).
Je ne retrouve pas la page du site de l'ONU qui définissait le génocide mais cette définition est reprise par wikipedia :
ONU citée par wikipedia a dit:
Définition juridique internationale
La définition juridique internationale du génocide, ou définition de 1948, est une définition importante, à la fois en soi (sous sa forme inchangée jusqu'à ce jour, elle sert d'
incrimination de génocide pour les tribunaux internationaux) et pour les spécialistes des génocides de toutes les disciplines, qui l'ont critiquée, expliquée, adaptée, adoptée dans une littérature abondante. On la trouve dans deux documents officiels fondamentaux : la
Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide[7] adoptée par l'assemblée générale des Nations unies le 9 décembre 1948, et le
Statut de Rome de la Cour pénale internationale[8] adopté en 1998. La Convention en son article 2 et le Statut en son article 6 entendent par (crime de) génocide
« l'un quelconque des actes ci-après commis dans l'intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel :
a) meurtre de membres du groupe ;b) atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe ;c) soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle ;d) mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe ;e) transfert forcé d'enfants du groupe à un autre groupe. »
Ici, donc.
Au échecs motaux, s'ajoutent de plus en plus d'échecs diplomatiques.
Condamnation immédiate des pays de l'OTAN, mais aussi de la grande majorité des pays représentés à l'ONU.
À contrario, il faut aussi reconnaître qu'à ce moment-là, fin fevier 2022, la minorité des pays s'étant abstenus ou, pour quelques-uns, ayant soutenu la Russie, représentaient un peu plus de la moitié de l'humanité.
Mais depuis les échecs militaires se sont multipliés sur le terrain pour l'armée de Poutine, qui peine de plus en plus à obtenir le soutien de la Chine et de l'Inde, ces deux pays plaidant pour un cessez le feu.
Poutine fait alors le choix de l'escalade avec ses ridicules "référendums" d'annexion, là encore condamnés par une large majorité de pays dans le monde.
Pire, les"référendums" d'annexion adossés à des menaces de recours à l'arme nucléaire et à une mobilisation partielle de la population incite la population russe à de moins en moins soutenir Poutine.
Les uns quittent la Russie, surtout dans la population mobilisable et leurs proches, certains utilisent le peu de liberté d'expression dont ils parviennent à se saisir pour critiquer ouvertement Poutine, parfois au risque de leur liberté, voire de leur vie.
Et que dire de l'armée russe et de ses très lourdes pertes, de la dislocation de celle qu'on présentait encore récemment comme la "deuxième armée du monde"... Bases ou postes de commandement abandonnés en Ukraine, parfois avec les armes de militaires... Soit, le plus souvent, les mêmes armes que celles de l'armée ukrainienne, qui peut donc ainsi les récupérer ou même récupérer des pièces détachées sur des tanks, etc... Longtemps, la Russie a été le premier fournisseur d'armes de l'Ukraine. Anciens stocks soviétiques essentiellement.
On pourrait ajouter les généraux russes tués en Ukraine pour certains, remplacés par Poutine par d'autres.
Pour Poutine, de plus en plus isolé dans le monde et de moins en moins soutenu dans son propre pays malgré la désinformation, la propagande, la répression et autres armes de sa dictature, la déroute semble se profiler.
Un fiasco militaire en Ukraine conduirait Poutine à perdre le pouvoir, voire à perdre la vie.
Quelles options lui reste-t-il?
L'escalade jusqu'au bout ?
Accepter une médiation, comme celle de la Chine ou celle de la Turquie?