Le labo de PVPBP

C'est une application d'adobe payante ;)

Dans l'application "Photos", le menu "Ajuster" a une option permettant de faire normalement pareil
Capture d’écran 2020-10-03 à 14.32.19.png

C'est le "Retoucher" :
Capture d’écran 2020-10-03 à 14.32.25.png

Il faudra cliquer sur le pinceau et sélectionner la zone contenant le défaut à effacer

Plus d'info :

Explication en vidéo (c'est mieux pour comprendre) :

A toi de jouer :up:
 
j'ai testé avec celle-ci Drôme provençale.JPG besoin encore ?
Comment fait-on, je l'ai mise en noir et blanc avec Photo, pour la glisser ici ?
 
Bonjour, je suis arrivé à recadrer pour enlever une tache de l'objectif, mais il m'en reste encore. Une personne serait s'il y a une possibilité de retouche, merci.
Tu peux enlever les taches avec "Photos" le logiciel fourni avec tous les mac. C'est certes moins puissant que photoshop mais c'est plus simple et on peut déjà faire plein de chose avec. Peronnellement, je n'utilise pratiquement que Photos que ce soit pour le catalogage ou la retouche mais je fais seulement des retouches très simples. En tous cas, Photos te permet d'enlever les taches.

Edit : Je n'avais pas vu la réponse de Ecatomb. Je ne viens plus que rarement et du coup, je ne lis pas les fils correctement. Veuillez m'excuser !
 
Cette photo récente de SirDeck dans PVPBP :
_DSF4265-Modifier.jpg
m'évoque d'abord un tableau impressionniste. Au sens où les impressionnistes peignaient des vibrations de la lumière, qui avaient le double effet d'abolir la perspective en profondeur héritée de la Renaissance en lui substituant un plan coloré ; et de résilier le privilège portraitiste d'une figure humaine ressortant prioritairement sur un arrière-plan décoratif. L'occupation du cadre de la photo par un plan d'herbes offrant des jeux d'ombres et de lumières induit cet effet pictural impressionniste. Le regard ne dispose d'aucune échappée belle vers des horizons lointains de ciel, de montagnes ou de mer. Au contraire, il se trouve en quelque sorte piégé dans un champ clos saturé d'une luxuriance de détails végétaux sans profondeur. Une anti-carte postale, la carte postale se voulant un résumé local de guide touristique, en étalant en réduction une perspective de voyage : de quoi faire itinérer le regard en le mettant en route dans un décor de théâtre vers quelque objet privilégié du désir campé en lointain d'espace.

Quelque chose pourtant fait faire retour d'une profondeur dans le tableau : le dispositif triangulaire d'un tronc de pommier et d'une échelle en bois. Le tronc fait relief en avant de la scène, et l'échelle qui s'appuie à son embranchure dessine une diagonale ouvrant une suggestion d'ascension. Car une échelle sert bien à monter quelque part, n'est-ce pas ? comme en haut d'un pommier cueillir les pommes vertes de l'arbre du Paradis...

L'obliquité de l'échelle appuyée au tronc d'arbre d'avant-plan a fait grimper mon regard en quelque sorte. Mais grimper où donc ? étant donné que le cadrage de la photo soustrait à la vue le débouché de l'ascension : le haut de l'arbre. Où donc ? sinon vers cette position même où SirDeck se situe pour capturer la scène : dans une stance visuelle élevée à la même hauteur que la première grappe de pommes qui pendent à l'arbre d'avant-plan. Hé oui ! SirDeck met-en-scène le point de vue obligé que doit avoir le spectateur de la photo : de se trouver en suspens ou suspendu, et de regarder en contre-plongée le spectacle du tableau.

Ainsi l'échelle appliquée obliquement au tronc de l'arbre n'invite-t-elle pas à une ascension, puisque le regard se trouve déjà placé dans une position de suspension élevée. L'échelle n'invite pas à prendre de la hauteur. Non : elle invite à descendre. Elle invite à descendre dans le champ du tableau. La vétusté de ses montants suggérant une patine antique : un concentré de temps ancien. Elle s'appuie là, cette échelle, au pommier, depuis un temps immémorial. Ce qui fait que, l'invitation diagonale à descendre l'échelle depuis la hauteur de départ du pojnt de vue, équivaut à descendre depuis un présent dans un passé de la mémoire. Cette descente au passé, c'est aussi bien une remontée de temps.

Au temps de l'enfance. Du jadis de l'enfance :

Mais le vert paradis des amours enfantines,​
Les courses, les chansons, les baisers, les bouquets,​
Les violons vibrant derrière les collines,​
Avec les brocs de vin, le soir, dans les bosquets,​
- Mais le vert paradis des amours enfantines​

L'innocent paradis, plein de plaisirs furtifs​

Me voici donc, cet adulte regardant à hauteur d'homme depuis mon présent, appelé à descendre l'échelle du souvenir, pour me retrouver dans un de ces jardins d'enfance où le temps s'abolit. Qui n'a ni demain ni plus loin. Qui est donc comme un tableau plan de détails colorés vibrant dans la lumière : un tableau impressionniste où règne le non-temps et le non-espacé de l'Eden. Plongée d'en haut à hauteur miniature d'enfance. Et cette suggestion de descente au passé qui périme l'histoire du spectateur, elle fait s'avancer le champ-clos herbagé d'un jardin d'enfance jusqu'au point d'absorption du spectateur dans le spectacle.

J'ai six ans à nouveau, et si j'avais perdu en route mon enfance, j'éprouverais le sentiment poignant d'avoir perdu mon temps. Mais je n'ai jamais perdu en route mon enfance : l'enfant que j'ai été, je le suis toujours. Je n'ai pas grimpé l'échelle de la connaissance, par laquelle on quitte un paradis d'enfance pour manger les fruits amers des bannis de l'innocence. J'habite toujours le paysage sans profondeur de l'origine.
 
kipenche© :hilarious:

Les couleurs, c'est du réel ou du photoshop™ ?
Non @Romuald ce n'est pas du Kipenche® c'est un cadrage particulier. Le Kipenche®, c'est quand il y a une ligne d'horizon ou des lignes verticales par définition, par ex immeubles. Cette photo en couleur à l'origine je l'ai passée en N&B pour donner plus de puissance au gris du béton. puis j'ai eu l'idée d'en coloriser quelques uns ainsi que l'eau pour faire comme les anciennes cartes postales colorisées. C'est pas une PVPBP, ni PVPBI alors j'ai mis cette image ici. :)
 
Cette photo postée par ScapO récemment dans PVPBP :
DSC02582 copie.jpg
m'incite à un exercice à la seconde personne du pluriel. Dans son roman : « La Modification », Michel Butor utilise le "vous" pour désigner son personnage principal en transit ferrovière entre la France et l'Italie. Un "vous" destiné à associer aussi bien le "lui" d'un personnage décrit à distance du lecteur, que le "moi" de ce même lecteur. En somme : à projeter le lecteur à mi-chemin du personnage de roman, tout en animant ce personnage de l'empathie du lecteur. Je vais faire de même à l'occasion de la photo de ScapO : je vais créer un "vous" narratif qui sera une sorte de mélange empathique fictif entre le "lui" de ScapO et le "moi" de macO. Je vais jouer le rôle de ScapO, sans chercher l'identité, mais en animant le personnage du photographe du "moi" de macO.

Vous vous promenez dans Rome un soir. À un moment donné, vous prenez une photo d'un acteur de la rue : un musicien. Chez vous plus tard vous observez la photo que vous avez prise en vous demandant : qu'est-ce qui vous a incité à capturer cette scène plutôt qu'une autre ?

Ce qui vous saute aux yeux en premier, c'est que le musicien que vous avez photographié ne se contente pas de jouer d'un instrument de musique, il joue un rôle théâtral en incarnant visuellement un personnage de manière tout à fait délibérée : la figure du Christ sur la croix. Il se tient les bras nus en croix à l'image du Christ, le visage barbu levé de côté vers le Ciel comme pour s'écrier : « Eli, Eli, lama sabachthani ? » (« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »), sa couronne d'épines trop grande ayant glissé de sa tête autour de son cou en un collier de pointes, les jambes fléchies comme on figure celles du Christ ne portant plus son poids de crucifié sur le support de pieds cloués au bois de la croix.

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[ScapO - 14 novembre - PVPBP]​

Ce n'est pas vous seulement qui avez projeté sur ce musicien une assocation figurative avec le crucifié, c'est le musicien même qui s'est offert à votre vue en tant qu'acteur imitant de façon délibérée la posture du Christ sur la croix.

Étrange crucifié dont le bois de la croix ne se dresse pas derrière le buste, mais se trouve embrassé de lui par devant. Oui : votre musicien jouant le Christ embrasse le bois de sa croix portée devant lui, dans les espèces d'un violoncelle suspendu. C'est un Christ jouant de la musique.

Comme la culture italienne ne vous est pas étrangère, ce violoncelle avec ses effes apparents dont joue explicitement un acteur ne peut manquer de rappeler à votre souvenir le film : "Il Merlo Maschio" de Lando Buzzancha dont l'affiche était la suivante :
x-mafemmeestunviol72-jjv.jpg
Dans ce film tirant une inspiration de la photo célèbre de Man Ray "Ma femme est un violon" :
Man-Ray-Violon-1924.jpg
c'est l'actrice Laura Antonelli qui joue le rôle du violoncelle. Actrice destinée à des rôles d'érotisme photogénique dans une série de films italiens d'exploitation de sa plastique.

Ce musicien jouant un rôle de Christ sur la croix, joue de la musique en embrassant devant lui un violoncelle qui tient lieu explicitement de femme dénudée. C'est donc un Christ portant sa croix de chair, sa croix de femme, sa croix de sexe, que avez photographié dans la nuit romaine. Un acteur de la rue montrant visuellement d'où se lève la musique.

« Tu m'as donné ta boue, et j'en ai fait de l'or »​
 
Dernière édition par un modérateur:
Ce qui vous saute aux yeux en premier, c'est que le musicien que vous avez photographié ne se contente pas de jouer d'un instrument de musique, il joue un rôle théâtral en incarnant visuellement un personnage de manière tout à fait délibérée : la figure du Christ sur la croix. Il se tient les bras nus en croix à l'image du Christ, le visage barbu levé de côté vers le Ciel comme pour s'écrier : « Eli, Eli, lama sabachthani ? » (« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »), sa couronne d'épines trop grande ayant glissé de sa tête autour de son cou en un collier de pointes, les jambes fléchies comme on figure celles du Christ ne portant plus son poids de crucifié sur le support de pieds cloués au bois de la croix.
Vache, c'est de la bonne !
Sauf que ce n'est pas le musicien qui joue le Christ, mais le photographe qui a choisi de le shooter à ce moment la et donc de lui faire jouer ce rôle (volontairement ou pas, à lui de nous le dire).
Ce qui ne change rien au fait que chacun est libre de voir ce qu'il veut dans une œuvre et l'interpréter à sa façon, sous champignons ou pas icon_biggrin.gif
 
"1peudemaviepoint.com" Je vous présente la couverture de mon 1er livre (auto-édité) .... (Ça c'était quand j'étais petite!)

rrkQm.jpg

Bonjour @Unepause,
Où peut-on se le procurer ?
Merci.
 
Nann ! L'aslouka est un plat traditionnel algérien originaire de la ville d'Annaba. Il s'agit d'une sorte de ratatouille préparée pour l'hiver, à base d'oignons, d'aubergines, de fèves, de pois chiches, d'ail, de piment, de coriandre fraîche et de tomates ...
:p
 
Nann ! L'aslouka est un plat traditionnel algérien originaire de la ville d'Annaba. Il s'agit d'une sorte de ratatouille préparée pour l'hiver, à base d'oignons, d'aubergines, de fèves, de pois chiches, d'ail, de piment, de coriandre fraîche et de tomates ...
:p
Ah !?
Bon bah ! En click'n'collect alors @pouppinou ! :p
 
  • Haha
Réactions: Human-Fly