Les petites bulles

rezba

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20 Septembre 2000
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Naqoyqatsi
Très cher Monsieur machin dont je ne connais pas le nom, avez-vous d'ailleurs existé?

Peut-être que non. Peut-être êtes vous une entité collective, et dans ce cas c'est à plusieurs que je m'adresse. Peut-être faut-il que je remonte plus loin pour retrouver le père de cet objet pour l'existence duquel je m'en vais présentement vous féliciter.
De tous les modes de transport que l'homme s'est mis en devoir de mettre au point pour coloniser son espace, le train est certainement le plus civilisé. Ce n'est là pas seulement l'effet des rails et des planifications qu'ils imposent, c'est aussi fonction de temps et d'espaces.
J'aime bien les bulles du train. J'aime qu'elles m'englobent, m'enrobent.
Il y a des années de ça, je prenais fréquemment la même ligne, une ligne à grande vitesse, avec un enfant qui n'était pas le mien, mais que j'amenais de gare en gare. Nous ne nous connaissions pas, lui et moi. C'était un magnifique métisse, et je l'appelais "mon petit kiwi". Les plus jeunes ne peuvent pas comprendre.
Mon petit kiwi, avec qui s'était nouée une relation de confiance et de proximité, aimait bien le train. Je le récupérais sur le quai, où ses parents me l'amenaient, et je l'amenait à ses grands parents, sur le quai de destination. Je voyageais moitié prix, avec la carte Kiwi©, ses parents soufflaient un week-end, lui retrouvait le jardin de ses grands-parents.
Dans l'intervalle, on jouait un peu, on lisait, et rapidement mon petit kiwi s'endormait, la tête sur mes genoux, ou contre la vitre. Je lui mettais sa veste en coussin, il allongeait ses jambes sur les miennes, et il dormait comme un bienheureux, le temps que l'oiseau de fer traverse à 90 mètres par seconde la campagne bourguignonne.
Et là se créait une bulle de paix et de sérénité, autour de nos deux sièges. On s'abstrayait de la réalité du compartiment, moi dans mon livre, lui dans ses rêves. Le temps s'écoulait sans heurts dans un espace coutumier.
Parfois mon petit kiwi avait la bougeotte. Une petite kiwi, ou un autre petit kiwi croisait dans les parages.
Mon petit kiwi sortait du nid, allait jouer.

J'avais vingt-cinq ans, et il en avait cinq. J'étais toujours très fier que l'on puisse penser qu'il était à moi quand on jouait, ou qu'on se racontait des histoires. Non pas que j'ai voulu me l'accaparer, mais parce je compris auprès de lui quel père je souhaitais être pour mes enfants à venir.
Dans ces petites bulles de train à grande vitesse.

Pourtant, même si c'est pratique, j'aime pas trop le tégévé. Pas assez confortable. C'est un peu comme un bus, le tégévé.
Les innombrables fois où j'ai pris le tégévé sans mon petit kiwi, je me suis souvent retrouvé au Bar, à discuter, boire, fumer. Avec des inconnus, avec des connus qu'on est content de voir là, parce que pourquoi pas, hein.
Et c'est agréable, souvent. Et pas seulement parce que la discussion accélère la montre.

Mais ce que je préfère, c'est pouvoir prendre le temps de m'installer. Recréer mon bureau, travailler, lire, boire, manger. M'étaler dans un compartiment, ou un carré avec table centrale.
Là, je suis dans un de ces carrés en cuir crème et petits coussins en tissu écru, un wagon de première du Téoz, un corail aménagé qui joint pluisieurs fois par jour les rives sud de l'Atlantique à la Méditerranée.
Et on est bien.
Je dis on, parce qu'en face de moi, Joanes regarde le 140 ème épisode de Naruto en v.o. Il a baissé le store à hauteur de yeux. Il est dans le sens de la marche. Sinon, il a la nausée.
J'ai basculé mon siège au maximum, je tapote dans une position confortable, jambes croisées. Dans l'ipod avec James Holden au contrôle, y'a mon ami© Kalkbrenner qui monte son Gerbrünn Gerbrünn, et moi je monte le son.
Et le péké fumé sur l'esplanade ensoleillée de la gare fait bouger ma tête.
On a fait notre petite bulle. Pas besoin de se parler. On a parlé. Des phrases murement réfléchies, qui n'ont besoin que de peu de mots pour se former. Et puis, ça fait 24 heures qu'on ne se lache pas d'une semelle, sauf pour aller pisser et dormir. Et dix heures de train et trente heures. S'il reste des trucs à dire, elles attendront ce soir. Il mange à la maison. C'est un privilège de célibataire, de pouvoir se faire inviter souvent dans les cuisines de copains, surtout en semaine.
C'est con, si j'y avais pensé avant, j'aurais pu faire une compotée d'oignons pour accompagner le lapin. Un bon lapin fermier, roti avec de la ventreche, de la tapenade et des tomates confites. Juste une cuillère de compotée, tu la poses à coté des pâtes fraiches. Prochaine fois.

Je vais finir ma note sur les politiques culturelles sur le territoire de l'Hérault, et je vais me mater l'ultime épisode de la deuxième saison de Prison Break, juste pour voir comment ces petits malins posent les bases de la saison trois.
Non mais.






Il s'appelle Georges Stephenson, le "véritable inventeur de la locomotive". Merci Monsieur Stephenson.
 
La carte Kiwi :D :love: Avec la carte Kiwi on paye à moitié prix, c'est pas possible, mais si avec la sncf c'est possible. :D
Moi aussi quand j'étais petite j'avais la carte Kiwi, et je descendais toutes les vacances et week end prolongés de Paris à Figeac (dans le Lot) chez mes grand parents. En train corail, 6h de train, et dans un compartiment si possible.
Au retour, ma grand mére s'arrangeait toujours pour me trouver un "Rezba", c'était généralement une mémé... Ca inspire confiance une mémé... Mais j'avais jamais la même.

Je me suis faites plein de bulles différentes dans les trains.
Petite je ne manquais pas une seconde du voyage, toujours éveillée à regarder par la fenêtre ou lire. Et souvent toute seule et trés sage.
Je me souviens d'un voyage mémorable en famille.. Ma mére, mon frére, le chien le chat et moi . Le chien était un énorme Boxer baveux, au milieu du voyage j'ai eu la bonne idée de libérérer le chat de sa caisse... C'est un peu flou, mais je sais que par la suite on a jamais plus voyagé en train en famille.
Plus tard, en tant qu'animatrice, j'ai pris le train avec des colonies... La bulle prend la taille du wagon, chaque arrets est un grand moment de stress.... Le pire c'est l'arrivée.. 3 minutes pour faire débarquer entre 150 et 200 gosses de 6 à 14 ans et autant de bagages... Mais que de fous rires.
Maintenant quand je prend le train, je roupille tout le long. Toujours 6h de train corail pour aller voir mes grands parents à 500km, et juste 4h45 de TGV pour faire les 800km qui me séparent de mes parents. Moi j'aime le TGV! Le bleu, l'atlantique.
Mais c'est rare aujourd'hui que je croise des enfants voyageant seuls. En avion oui, mais en train... C'était bien la carte Kiwi :)
 
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Réactions: rezba
C'est vrai que c'est agréable, un voyage en train... surtout en ce moment, avec le soleil qui chauffe doux, le store un peu baissé, la pénombre, le baladeur... Une petite bulle de paix dans un monde de brutasses... :) :up:
 
[…]

Les bulles, c'était le bruit du train que j'entendais de ma chambre, le soir, quand j'étais enfant. Elles étaient comme les véhicules de mes rêves avant les rêves. Avec elles, l'espace se contractait en même temps que le réel se dilatait. J'étais ici et ailleurs. Là, à Lyon, et là-bas, vers l'océan.

J'écoutais passer ces gens sans visage. Et il me semblait pourtant les connaître. Comme des compagnons avec qui on fait un bout de chemin. Avec qui on parle de tout et et de rien pour laisser doucement le temps passer.

Et puis arrivait le sommeil.
 
moi les rails je ne les aimes pas trop , va savoir pourquoi :siffle:

c'est sur le train , celui que j'ai pris pendant 6 ans pour aller a la "grande ecole" que j'ai mis ma premiere cigarette a la bouche , histoire de "nouer contact" avec un gars qui fumait .......quelle idiote mais bon a 16 ans :rose: :rose:

2 ans avant j'avais fait un long voyage , sicilie-milan , quel enfer :mouais: :mouais:
en sicilie il avancait de 4 gares pour en reculer de 2 ......il n'y avait que un seul rail sois disant :D :D .....un voyage qui a durée 36 heures :rateau: :rateau:
merci alitalia de faire deja greve a l'epoque et merci a l'ecole privé qui n'acceptait aucune excuse d'absence (dur de faire croire que j'etais malade juste apres le fetes de noel )

et voilà que 4 ans apres , sur un coup de tete , je refais le chemin inverse milan-sicilie pour aller embrasser un beau garçon :p :p :p
au retour, pendant que je dormais , je me fera voler mon sac a main :mouais: :mouais:


depuis , va savoir pourquoi , je n'arrive plus a m'endormir dans un train :siffle: :D


je fera , plus tard , 3 ou 4 allée-retour france-milan en compagnie de ma fille encore petite et a chaque fois j'ai eu droit a des mesaventure multiples et diverses

la "meilleure" ?
retenue en garde a vue plusieurs heures a la douane suisse , fouille comprise et éventration des nounours de fifille : cette derniere avait commencée a faire causette avec avec une fille sympa assise a quelque metres de nous :
moi j'ammenais ma fille en italie, la fille sympa elle amenait de la drogue :rateau: :rateau: :rateau:


mes derniers voyages en ces 2 dernières années ont eté alsace-marseille et alsace-nord-paris-dijon pour cause boulot:
entre le guichetier qui se trompe de date sur mes billets , les retards sur marseille ( vrai, pas une seule fois il a eté a l'heure celui de aubagne :D :rateau: :mouais: ) qui donc me feront rater tous les suivant pour arriver chez moi et sans oublier ma "chance supreme" qui , comme joanes, j'ai la nausée si je ne suis pas dans le sens de la marche et où rarement j'ai pu voyager dans le bon sens je peux affirmer que decidement je n'aime pas beaucoup les rails et ne me laissent pas de tres bons souvenirs :rateau: :p :p :p :p
 
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Réactions: NightWalker
Nous avions décidé de rejoindre la méditerranée en partant de l'atlantique et de traverser à pied, en bus et en train les Pyrénées espagnoles. Nous nous sommes retrouvés au coeur du pays basque, pur et dur, sous un soleil de plomb. Je ne me souviens plus du nom de cette bourgade où nous nous sommes arrivés en train. Il y avait deux gares dans cette bourgade désolée, une pour les arrivées et une autre pour les départs. Nous avons donc traversés cette ville - étape à l'abandon, au mur criblé de balles, au fenêtres arborant des draps où était écrit des slogans en espagnol où nous ne comprenions pas grand chose à part que les étrangers n'étaient pas les bienvenus. C'était l'essentiel, et au fur et à mesure où nous cherchions cet improbable quai, nos gorges se serraient, nos yeux furetaient et rencontraient d'autres regards que notre esprit interprétaient comme hostiles. Je diraient avec le recul que ce fut simplement de la curiosité. Peu de touristes devaient visiter ces lieux ... D'un pas rapide, presque précipité, fébrile nous nous sommes hâtés de chercher des rails, qui seraient le signe que nous étions sauvés car plus les minutes passaient plus nous étions sûres d'une chose : il était hors de question que l'on passe la nuit ici. Rater le train n'était pas possible. Je crois me souvenir que l'on a finis par entrer en contact avec un autochtone pour poursuivre notre chemin. Il fallait prendre un escalier pour se retrouver près d'un batisse carrée et fermée, délabrée au bord d'un unique rail. Nous nous sommes collés au mur afin de profiter des 50 cm d'ombre, accroupis, essayant de reprendre notre souffle et notre sang froid. Il ne restait plus qu'à attendre une certaine heure un improbable train dans cette improbable gare sans pendule, sans chef de gare. Nous ne faisions pas les fiers, l'ambiance étaient tendue et un acte humain et banal comme pisser dans un coin devenait problématique car il était toujours hors de question de s'éloigner trop loin de peur de rater ce train. Nous avions la désgréable sensation d'être continuellement épiés, même la venue des enfants du village sur le quai de la gare devenait suspects. Ils sont restés quelques instants, je ne pourrait dire combien de temps, car il n'y avait plus de temps, c'était un village figé dans le hors temps, dans une dimension parallèle. Même nos pensées étaient figées. Impossible de continuer le roman commencé dans l'autre train, impossible de penser à la suite du voyage. Seuls les mégots qui s'amoncellaient à nos pieds nous permettaient de compter les instants passés. A un moment donné l'attente fut insupportable, je me suis retrouvée à marcher au soleil de long en large, à scruter les rails dans un sens et dans l'autre : par où allaient venir ce train ? Peut être devrons nous suivre ces rails à la tombée de la nuit, mais dans quel sens ? La perspective de l'incconu nous devenaient plus supportable dans le mouvement que dans l'immobilité.
Au moment où nous venions d'établir dans les moindre détails le plan B de cette étape, nous entendîmes avec un grand soulagement le bruit caractéristique d'un train au loin. Debout sur le quai, nous l'avons vu passé, c'était un train de marchandises. Notre esprit n'avait qu'une envie attraper ce train en route mais notre corps las, déshydratés n'a pus suivre cette pensée. Agards, nous sommes restés debout un peu plus rassurés quand un autre train est arrivé nous nous sommes empêchés de penser que c'était le bon jusqu'à ce qu'il s'arrête et que les portes s'ouvrent.

En entrant dans ce train, j'ai eut cette impression étrange de me retrouver en terrain connu, j'ai put reconstituer ma bulle, j'ai du m'assoupir, ou regarder défiler le paysage ou peut être lire, j'ai put surtout penser et souffler.
 
J'ai écrit çà un jour dans le TGV sur le trajet Lille-Paris.

TGV

Lumière dorée
Cinémascope
Long travelling
Dessus la plaine technicolor

Panoramique
La vitre
Feuilletée ; triple ou plus

Trajectoires calculées
Tangentielles inclinées
Fuyantes

Vitesse décuplée
Et les paysages passagers.
 
au mur criblé de balles

:affraid: :affraid: Tu y es allée sous Franco ou quoi :confused:




En parlant du Pays Basque, il y a un train à essayer absolument là bas. Celui qui relit Bayonne à St Jean pied de Port. :love:
Il est construit dans la vallée de la Nive (une rivière). En arrivant dans la montagne, la vallée se transforme en canyon et c'est de superbes paysages à voir. Enfin si on a pas trop le vertige.
Sinon l'animation dans le train est plutôt sympa aussi. Il n'y a jamais grand monde, alors les passagers se regroupent et discutent. Même si ils ne te connaissent pas. (qui a dit que les Basques ne sont pas très ouverts :mouais: ) Puis il y a toujours quelque chose de particulier à fêter, la retraite du conducteur, la victoire de Bayonne sur Biarritz... :D
Puis son petit nom, au train, c'est "la zezette" ;) :p
 
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Réactions: MacMadam
:affraid: :affraid: Tu y es allée sous Franco ou quoi :confused:

Non en 2001 mais c'est possible que les impacts de balles soient de l'époque de Franco, je suis pas allée vérifier de près. Par contre, je ne dis pas que les basques ne sont pas ouverts car je ne leur ai pas parlé mais l'ambiance dûe aux impacts de balle et au slogans et l'aspect délabré du bled ne nous ont pas incités à aller leur dire bonjour, pour briser la glace on aurait dût dormir sur place mais dans nos têtes s'étaient beyrouth.
 
:D :D :D :D
Encore un très joli thread de ta part, Rezba :) Mais n'étant pas française, je ne comprends rien à vos histoires de kiwi, orange et autres corail :rateau: Et puis c'est quoi cette histoire de bulles... (vous vous shootiez au perrier ou quoi ?) :mouais:

moi non plus suis française mais bon , vu que les français ne dignent pas repondre..... :siffle:

alors le kiwi etait une "carte famille" qui permettait de voyager a moitié prix :)

corail est un train qui parcurrait des longues distances et où le voyageur faisait ce long trajet en condition plus confortables ......aujourd'hui il est remplacée par le tgv :p

orange ? je ne pense pas que sa soit le portail d'internet de france telecom , alias wanadoo ( opss on me dit que maintenant internet , telephonie mobile ou fixe, bref tout le binz s'appelle orange :rateau: ) mais plutot les portes du train corail :D :D


est que il y a un francais dans la salle pour confirmer tout cela ? :rolleyes:


edit , j'oubliais les bulles :
sont immaginaires , il y a des tarées qui se croyent dans un cocon quand il se trouvent sur des rails ....a se demander de quels rails ils parlent :siffle: :D :D
 
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Réactions: MacMadam
Le Corail était un type de train effectivement avec une couleur orange pour les portes (à l'intérieur), si mon souvenir est bon. Enfin quand je dis "était", j'enterre un peu vite le Corail. Il a d'ailleurs été "relooké" pour certaines lignes, prenant le nom de Teoz, où l'on a remplacé le décor intérieur.
Le premier de ces Corail nouveau style que j'ai découvert il y a plus de 10 ans maintenant s'appelle l'InterLoire qui fait la ligne Orléans-Tours-Blois-Angers-Nantes. C'est assez beau d'avoir nommé un train d'après ce lien fluvial ; un vraie géographie ferroviaire qui court au longs des paysages ligériens ("ligérien" : relatif à la Loire - je crois que le terme a été "officialisé" par Julien Gracq, originaire de la Loire Angevine).

A l'inverse du TGV qui a tendance à s'extérioriser des agglomérations, le Corail fait partie de ces trains qui nous permettent de voir l'envers des villes. La route/rue nous montre la part des villes qu'elles veulent bien montrer : les façades, cette sorte de quant-à-soi urbain. Le Corail et tous ces "tortillards" passent au contraire derrière les façades : on voit les jardinets derrière les maisons, les arrière-cours, les parties qu'on préfère cacher.

Je me souviens encore, étudiant pas heureux de ses premières études, empruntant un petit bout de la ligne Marseille-Quimper, la ligne la plus longue de la SNCF, sur la section Nantes-Redon. Dans l'humide hiver atlantique qui s'alanguissait derrière les vitres, on pouvait parfois y trouver des exemplaires du "Provençal" ou du "Midi Libre", achetés bien plus en amont du trajet. Cette ligne, plus tard, j'ai tenu à la faire par étape, depuis Marseille jusqu'à Nantes : Marseille-Montpellier-Toulouse, puis Toulouse-Nantes, longeant un moment le Canal du Midi. Je l'ai "vécue" autant que "vue".

Avec les Corail, on pouvait encore "voyager". Avec le TGV désormais, on se "déplace", même : on "translate".
 
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Réactions: MacMadam
Encore un très joli thread de ta part, Rezba :) Mais n'étant pas française, je ne comprends rien à vos histoires de kiwi, orange et autres corail :rateau: Et puis c'est quoi cette histoire de bulles... (vous vous shootiez au perrier ou quoi ?) :mouais:

Je vois pas trop où on a parlé de orange :D

Si tu me dis train et orange, moi je pense au TGV. Le premier TGV était orange, mais je sais pas si il y en a encore :nailbiting: :hein:

Sinon il y a aussi la carte orange, qui est la carte d'abonnement mensuel et hebdomadaire pour utiliser les transports en Ile de France, notamment les trains et les métros. ;)

Pour le train Corail, il roule encore!! C'est juste le train normal de longue distance, celui qui n'est pas un TGV.



Quand j'étais petite, j'avais trés peur de changer de wagon dans les trains Corail :affraid: (c'était trés bruyant) Pareil pour tirer la chasse aux wc, ça ouvre directement sur les rails... Pas trés rassurant. :mouais:
Par contre j'adorais me laver les mains avec le savon rapé :love: Je sais pas si vous souvenez de ça, on tournait une petite molette et de la poudre de savon nous tombait dans la main :) :love:
 
Oui c'est vrai cette couleur orange criarde des premiers TGV Paris-Lyon ! :D Genre orange DDE !
Je me souviens aussi de l'intérieur de ce TGV, au design très "futurisme années 80", du style des premiers Enki Bilal.
 
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Réactions: rezba
edit , j'oubliais les bulles :
sont immaginaires , il y a des tarées qui se croyent dans un cocon quand il se trouvent sur des rails ....a se demander de quels rails ils parlent :siffle: :D :D

Ma chérie et néanmoins transalpine.
Je ne peux que souhaiter qu'un jour, un train en partance de Strasbourg nous réunira pour une destination inconnue, on s'en fout, l'essentiel étant que l'on puisse trouver un compartiment suffisamment spacieux pour y créer une bulle rien que pour nous deux. :love: :rateau:

Ton tarée qui t'aime.
:p