Clavier n, m, variable suivant les modèles
Terminaison nerveuse, surtout si, à l'aide de grands signes, vous l'appelez Christian, beaucoup moins dans les cas de bon caractère. Doté de l'être, son mécanisme pourtant primaire (taper) semble s'animer et déchiffre la pensée de l'utilisateur qui s'en saisit.
Les combinaisons de touches y sont autant de bottes secrètes. L'expression "botter en touche" y trouve d'ailleurs mais surtout ici, son origine. Las. Le lecteur, moi en l'occurence, au détour d'une ALT et sans aucun CTRL devant le verre (s'il est cathodique) et partout dans le bar, réfléchit en vain, part en thèse devant le produit des assemblages réalisés à l'aide de l'instrument de torture qui nous occupe.
Car en fin de cession et contact inopérant, la touche "à tes risques", positionnée sous le moins prend alors tout son sens : l'effet masse du clavier numérique pousse à ne rien "entraver" (syn. : piger, voir pigiste ou utilisateur de clavier), pas même la marche parallèle des auteurs ou coutumiers des fils ainsi connectés. On parle alors de "fait-sot" ou de "peine-ombre" si le témoin lumineux est hors service. Puis on pourra s'exclamer "Tiens, comme d'hab, je perds le fil"
Il convient ensuite de presser sur EJECT, jusqu'au prochain RETURN en ressassant cette pensée "Je suis bas de casse, il sont majuscules ; tous ces claviers, ces lignes à haute tension, c'est bien du mystère. " (Monoeil) ou cette alternative en vers et (tout)contre tous :
"L'être, son ombre,
Lettres sont nombre." (L'autre Oeil)