Maffés, minis thés

Roberto Vendez a dit:
Pas forcément... Avec ton espérience zéculaire mon Loulou tu devrais avoir appris à te méfier des attaques trop évidentes !
:D :D :D

Sur des pages oranges et blanches, l'expérience séculaire n'est que de peu d'interêt (quoique certains styles sont parfaitement identifiables ;) ) : il y a des outils bien plus efficaces pour savoir à qui on a affaire. :)
 
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Réactions: rezba
J'ai toujours cru que l'intérêt du mariage, c'était le divorce. :D
 
Même certains masques ont du mal à cacher les tréfonds de l'âme, effectivement.
 
unizu carn a dit:
Mes maffés sont salés, ils exhalent le gingembre. Et mes thés trop sucrés humectent les entrejambes.
Il me semble que la recette est à revoir. Doit manquer des ingrédients pour ouvrir les volets de la perception. Difficile langage que celui des sens.
 
Certains voiles sont fait de cordes et d'autres de gaze. L'un comme l'autre il faut les laisser en place. Le bar est paravents et voilages dont il faut laisser la trame au risque de faire tomber le rideau. (L’ai-je bien filée ?)

Glissons donc nos mains entre ces matières et laissons nous alanguir par les mots… faisons preuve de subtilité et de violence. Apaisons nos souffles et soufflons sur les braises.

Asséchons des muqueuses et mouillons les moqueuses. Inversons les rôles ou plutôt renversons les… sur un lit ou une table, dans les prés ou de loin.

Il est des serrures où jeter un œil ; il est des brisures où glisser un doigt.

Accrochons nous à dessein.

Vivons !
 
Enfoncer des portes ouvertes c'est courrir le risque de se marcher sur les pieds.
Patatra... Tsoin tsoin.
Et il y a des labyrinthes où l'on aimerait se cacher.

Tourner en rond ou en spirale et risquer l'instable.
La révolution est finalement affaire personnelle.

Marcher, courir, s'arrêter net.
Repartir en arrière.

Sur la toile nous jouons, nous tissons, détissons.
Ne sommes nous pas de grands enfants ?

Cache-cache, impostures, tramboline, ne pas perdre le fil de la chanson.
Mettre un nez rouge et faire le clown.

Les bombes à eau c'est rigolo.
Les douches froides moins drôle.

Qu'importe riions !
 
Ça paraît vachement fort quand même c'que tu prends. C'est tentant, mais j'me sens frileux sur le coup, là... :heu:
 
Je n'ai même pas besoin d'en prendre, j'aurais été du genre à rester percher :heu:
J'essaie juste de retomber sur mes pattes.
 
Roberto Vendez a dit:
:up:
J'essaye le Perrier additionné de café froid


:sick: Tu ne veux pas un peu de bicabornate pour faire passer ? :affraid:
Enfin, si tu pouvais nous faire un petit cours sur le pétrissage de la pâte à muffins au chocolat, avec coulis de framboise et glace à la vanille pour accompagner ce serait bien ;) :D

Remarque périer/café sucré ça fait un peu salé/sucré, ça réveille des sensations exotiques dans le palais, non ?
 
Amok a dit:
Vu le premier post, je me suis dit : "voilà un sujet qui va partir comme une fusée". Force est de constater qu'il y a des ratées à l'allumage.
C'est bien une réaction de loup ça.
 
TibomonG4 a dit:
:sick: Tu ne veux pas un peu de bicabornate pour faire passer ? :affraid:
Enfin, si tu pouvais nous faire un petit cours sur le pétrissage de la pâte à muffins au chocolat, avec coulis de framboise et glace à la vanille pour accompagner ce serait bien ;) :D

Remarque périer/café sucré ça fait un peu salé/sucré, ça réveille des sensations exotiques dans le palais, non ?

Perso je m'en passerais bien.
Mais y'a sûrement des amateurs. Ailleurs.
 
Minis thé ?
Le thé se fait avec de l'eau brûlante. Elle doit être tout juste frémissante.
Les feuilles de thé sont déposées. Des mois dans leur sécheresse, elles sont restées recroquevillées, deshydratées, craquantes et ridées.
Puis l'eau est versée dessus. Certaines feuilles refusent son contact et essayent de s'échapper à sa surface. Vite elles sont rattrappées et suivent d'autres qui ont sombré bien avant, emportées dans les tourbillons brûlants.
Les premières volutes brunes apparaissent.
L'eau pénètre les entrelacs des feuilles. Imbibées elles gonflent et s'ouvrent, offrent leur jus à cette eau dévorante. D'insignifiantes brindilles ternes, elles deviennent bras, mains, qui s'entrelacent, grandissent, s'épanchent, luisantes. C'est l'eau maintenant qui ne peut plus leur échapper, toute entière engloutie dans leur suc entêtant.
Le thé bientôt est prêt, mais bien trop brûlant encore pour être bu. Il faut alors le laisser et se laisser errer, entourés des parfums qu'il nous offrira.
Peut-être quand nous serons revenus il sera froid. Tout sera à recommencer alors.
 

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