Maffés, minis thés

odr&#233 a dit:
j'édite, c'est pratique
comment faîtes vous les ratures d'ailleurs moi j'y arrive pas

non mais tu poses de ces questions tss kof! kof! cette excellente question mérité une réponse tout aussi excellente : :siffle:
voir même ;)

edit : Quand roberto se laisse saler, il en oublie d’aplatir des calques qui alors se perdent.
 
PAUSE !!!!!



Vous ne respectez rien alors.
C'est là maintenant, c'est ça ?

Ben non. Pas envie.


Réfléchissez-y. Il se peut que nous rouvrions.




:) évidemment.

Et je précise aux gens qui se sentent à l'abri de ce que j'ai dit que ma remarque ne s'adresse pas qu'à Roberto. Sinon, je lui en aurais fait part de façon privée.
 
monsieur a besoin de finesse, tendresse et doigté ?! ;)

Un nouveau souffle chaud sur nos nuques ?! Ca peux nous faire du bien ! :love:
 
As tu bien lu
le message initial ?





:o







:siffle:

J'aime bien tes mouvements de bouche !

Je suis desolée de mettre des sous-entendus non entendus dans mes maux...gardons le troisième mot dans ce cas...ma cochonaille ! ;)
 
Minis thé ?
Le thé se fait avec de l'eau brûlante. Elle doit être tout juste frémissante.
Les feuilles de thé sont déposées. Des mois dans leur sécheresse, elles sont restées recroquevillées, deshydratées, craquantes et ridées.
Puis l'eau est versée dessus. Certaines feuilles refusent son contact et essayent de s'échapper à sa surface. Vite elles sont rattrappées et suivent d'autres qui ont sombré bien avant, emportées dans les tourbillons brûlants.
Les premières volutes brunes apparaissent.
L'eau pénètre les entrelacs des feuilles. Imbibées elles gonflent et s'ouvrent, offrent leur jus à cette eau dévorante. D'insignifiantes brindilles ternes, elles deviennent bras, mains, qui s'entrelacent, grandissent, s'épanchent, luisantes. C'est l'eau maintenant qui ne peut plus leur échapper, toute entière engloutie dans leur suc entêtant.
Le thé bientôt est prêt, mais bien trop brûlant encore pour être bu. Il faut alors le laisser et se laisser errer, entourés des parfums qu'il nous offrira.
Peut-être quand nous serons revenus il sera froid. Tout sera à recommencer alors.


Hmmm, c'est donc ça cette effluve enivrante. Unizu a rouvert son antre..
 
Hmmm, c'est donc ça cette effluve enivrante. Unizu a rouvert son antre..

Une antre, une échoppe, un salon, je ne sais pas trop ce qu'est cet endroit.

Je sais que c'est le début de l'hiver.
Je sais qu'il va faire froid dehors, et que mes stocks d'hormones reconstitués l'été vont se remettre à s'épancher.
Alors je cuisine.

J'ai besoin de changer de four. Le mien n'est pas bon, je ne sais jamais s'il est assez ou trop chaud.
Le four, dans la cuisine, c'est la cuisson femelle.
Les hommes aiment les poêles et les sauteuses, les cocottes et les grills.
Ils aiment les bains-marie, aussi.
Alors que le four, c'est là où se jouent les tendres gonflements des pâtes pétries, les cuissons en bouillottements des volailles aux chairs odorantes.
On enfourne, ce n'est pas pour rien.
On s'enfourne nous-même, on cuit en son sein.

Des petits gâteaux moelleux et à peine sucrés, qu'on tartinera en buvant le thé.
:love:
 
Parfums et effluves se dégagent de la vapeur de ces pâtes tendres. Ils imprègnent nos peaux, les cuirs et les velours. Leurs essences nous font fermer les yeux, chavirer un instant, se raccrocher en froissant l'étoffe qui se trouve sous nos mains.
Peut-être serait-il plus prudent de se redresser, de remettre un peu d'ordre dans ces mèches capricieuses.
Mais non l'humeur n'est pas là.
Elle incite à laisser venir ces parfums sucrés et leurs tiédeurs liquides. S'y plonger à les sentir nous envahir.
Les mèches caressantes resteront quelques instants encore capricieuses.
 
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Réactions: rezba
Rien ne sert de se recoiffer finalement. La cérémonie des sens ne fait que commencer. Recommencer. L'enchantement des papilles gustatives et olfactives suggère, appelle, réclame d'autres incursions sensorielles.
Faites fumer les encens. Préparez les huiles et onguents selon les recettes ancestrales. Faites murmurer les tambours. Que s'élève la voix de la conteuse des 1001 nuits et du Jardin Parfumé.


Convoque nous Alexandre Dumas, Unizu, pour notre prochaine table.
 
Alexandre Dumas ? Le Père ?
Je vois bien à quoi tu fais référence... A son goût immodéré pour la gastronomie, n'est-ce pas ?
J'ai bien cherché, mais cet orfevre de la bonne chère ne s'attardait guère sur les vertus aphrodisiaques des mets qui le faisait saliver.

Brillat-Savarin, son compère de table, était plus porté sur la chose. Comme c'est un peu la saison de les cuisiner, je peux le faire parler de la truffe. Il en disait ça, dans sa physiologie du goût :

"Qui dit truffe prononce un grand mot qui réveille des souvenirs érotiques et gourmands chez le sexe portant jupe, et des souvenirs gourmands et érotiques chez le sexe portant barbe.

Cette duplication honorable vient de ce que cet éminent tubercule passe non seulement pour délicieux au goût, mais encore parce qu'on croit qu'il élève une puissance dont l'exercice est accompagné des plus doux plaisirs.

L'origine de la truffe est inconnue; on la trouve, mais on ne sait ni comment elle naît, ni comment elle végète.Les hommes les plus habiles s'en sont occupés : on a cru en reconnaitre les graines, on a promis qu'on en sèmerait à volonté. Efforts inutiles ! promesses mensongères ! jamais la plantation n'a été suivie de la récolte, et ce n'est peut-être pas un grand malheur; car, comme le prix des truffes tient un peu au caprice, peut-être les estimerait-on moins si on les avait en quantité et à bon marché..."​

C'est un peu cher, comme aphrodisiaque, non ?

Vu qu'il est l'époque des cadeaux en tout genre, je te propose une autre source d'inspiration.
Figure-toi que André-Pierre de Mandiargues, un homme qui a eu le bon goût de traduire Unica Zurn en français, est un collectionneur un peu particulier... Un collectionneur de sex toys du XVII° siècle !

J'ai trouvé ça en fouinant. Ça émoustille, autant que ça titille la curiosité :
Une collection particulière.

:love:
 
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Réactions: mado
Jolie collection, le vieil homme... ;)

Effectivement, il n'était pas trop porté sur l'aphrodisiaque, Monsieur Alexandre Dumas père. Dans son Grand dictionnaire de cuisine, on ne trouve ce mot que 5 fois, en 1625 pages ! (oui, j'ai une version pdf de cet ouvrage sublime). Et pas pour des trucs inoubliables. Dumas considérait la bouffe comme un truc érotique dans son intégralité. ;)

En revanche, il a écrit une ou deux nouvelles érotiques, le vieil Alexandre. Dans l'enfer de la Bibliothèque Nationale de France, il y a un roman de lui, Le Roman de Violette. C'est pas immémorable, comme prose. Mais ceux qui iront fouiller dans le catalogue des rééditions de l'enfer de la BNF pourraient trouver des choses plus à leur gout.

Les "enfers" des bibliothèques, ce sont ces endroits où on rangeait les livres "interdits". Le premier inventaire de l'enfer de la BNF a été fait par Guillaume Appolinaire, un connaisseur...
 
Ouais, elle doit poster avec un PC, unizu. Parce que mon quicktime, il ne lit pas le codec. Mais en faisant "enregistrer la cible du lien sous...", j'ai chargé le film. 121 Mo, tout de même ! ;)
 
Je pensais que c'était une femme de goût, unizu, comme quoi les apparences..

Merci pour le sésame en attendant :zen:
 
Dis unizu ? Tu n'aurais pas dans tes coffres bien gardés une recette de breuvage propre à ouvrir les volets de la perception ? Ou à les fermer. C'est selon. Dehors, dedans, dedans, dehors. Qu'importe la posture, seule l'ivresse m'intéresse.
 

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