Je regarde "Envoyé Spécial" avec un sujet sur une maison pour le jeune délinquant.
A 12, j'étais un "petit dure" ce qui a poussé mes parents à m'inscrire à un internat considéré comme "très sévère".
C'est le plus beau cadeau qu'il ne m'ai jamais fait.
La moindre incartade était lourdement sanctionnée ( j'en ai copié des pages du dictionnaire...
tant que le nombre de pages convenus n'étaient pas recopiée , il n'y avait aucun moment libre possible avec mes autres condisciples. )
Cette sévérité nous obligeait à redoublé d'inventivité pour arrivé à contourner les règles, par de petites actions dérisoires mais au combien réjouissantes.
Durant nos temps libres, c'était sport obligatoire. A 22H00, je vous assure que le petit dur que je croyais être dormait comme un bébé.
Après deux ans de ce régime, mes parents, rassuré par mes résultats scolaires très encourageants m'ont proposé de réintégrer une école plus proche et donc de quitter l'internat, ce que j'ai refusé tellement, au final, j'y avais trouvé un équilibre et des amis.
Ce qui est bizarre, c'est que mon opposition à toutes autorités de l'époque s'est transformé. Bourrage de crâne ? Lavage de cerveau? je ne crois pas.
Cette discipline à une époque trouble de ma vie ( de 12 à 14 ans) m'a permis, aidé à de passer un cap.
A 16 ans, j'étais déjà beaucoup plus serein, la boxe anglaise (ça aurait pu être du volley, du basket, du foot) que j'ai pratiqué à raison de 3x2 heures par semaine m'a permis de dépenser mon énergie excédentaire.
(les filles m'ont également beaucoup aidé
)
Quand je vois c'est petit gars, délinquant, je me dis que j'ai eu la chance d'avoir des parents "stricts". Dans une autre famille, en difficulté, je serais peut-être passé à "Envoyé Spécial"...
p.s. Sur l'Iran, no comment...
A 12, j'étais un "petit dure" ce qui a poussé mes parents à m'inscrire à un internat considéré comme "très sévère".
C'est le plus beau cadeau qu'il ne m'ai jamais fait.
La moindre incartade était lourdement sanctionnée ( j'en ai copié des pages du dictionnaire...

Cette sévérité nous obligeait à redoublé d'inventivité pour arrivé à contourner les règles, par de petites actions dérisoires mais au combien réjouissantes.

Durant nos temps libres, c'était sport obligatoire. A 22H00, je vous assure que le petit dur que je croyais être dormait comme un bébé.
Après deux ans de ce régime, mes parents, rassuré par mes résultats scolaires très encourageants m'ont proposé de réintégrer une école plus proche et donc de quitter l'internat, ce que j'ai refusé tellement, au final, j'y avais trouvé un équilibre et des amis.
Ce qui est bizarre, c'est que mon opposition à toutes autorités de l'époque s'est transformé. Bourrage de crâne ? Lavage de cerveau? je ne crois pas.
Cette discipline à une époque trouble de ma vie ( de 12 à 14 ans) m'a permis, aidé à de passer un cap.
A 16 ans, j'étais déjà beaucoup plus serein, la boxe anglaise (ça aurait pu être du volley, du basket, du foot) que j'ai pratiqué à raison de 3x2 heures par semaine m'a permis de dépenser mon énergie excédentaire.


Quand je vois c'est petit gars, délinquant, je me dis que j'ai eu la chance d'avoir des parents "stricts". Dans une autre famille, en difficulté, je serais peut-être passé à "Envoyé Spécial"...
p.s. Sur l'Iran, no comment...
