Petites questions dans les arts-graphiques... IMPORTANT!!!

noAr a dit:
Hallo !
Je suis surpris qu'il n'y ait pas plus de participants a ce post, et vous ? Non ?
noAr

C'est relatif : moi, par exemple, je poste rien parce que j'y connais/comprends quasiment rien (304,655845897 dpi ou lpi, etc., machin...
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) mais ça m'intéresse vachement !
 
hotclick a dit:
est ce valable uniquement pour les pantone ou dois je le faire egalement lorsque je vais ds couleur>nouvelle couleur> création d'une nouvelle couleur en CMJN?
Je sais je semble sortir de nulle part mais peux-tu me donner + de details.

Le système est assez simple en fait. Tu as le choix, pour la création de tes couleurs, de plusieurs options : CMJN, RVB, TSL (qui s'appelle HSB dans XP, imbéciles de programmeurs même pas capables de tout traduire), nuanciers divers, dont les Pantones.

Ces systèmes ne sont pas équivalents mais ton but est le même : imprimer en CMJN (il existe quelques imprimantes en RVB mais uniquement sur film transparent).

Si tu choisis une couleur en CMJN, tu ne rencontreras aucune difficulté (la couleur sera telle que tu auras choisi, bien sûr, il ne faut pas se fier à ton écran sauf s'il est correctement profilé).

Dans tous les autres cas, il faut que tu transformes la couleur obtenue par un système ou un autre en CMJN. Dans le cas d'un Pantone, on peut opter ou non pour une impression supplémentaire (les 4 CMJN + ton Pantone), cela coûte plus cher à imprimer mais c'est souvent plus joli quand c'est bien utilisé. Tu peux même imaginer une impression en 8 couleurs (les 4 CMJN + 4 Pantones), ce qui est souvent le cas en emballage.

Mais si tu n'imprimes qu'en CMJN (et uniquement avec ces 4 couleurs), tu dois cocher la case séparation, sinon les éléments (images ou textes) définis avec ton Pantone ne seront pas flashés/imprimés.

J'espère que c'est bien clair maintenant !
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))

Mais tout ça ne me dit pas si quelqu'un s'intéresse à ma question dpi versus lpi...
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Bonne soirée.

Valérie
 
Salut à tous
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Je vois que le sujet continue à passionner pas mal de monde, c'est sympa
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noAr a dit:
Il me semble que le rapport "dpi double de la lpi" a un intérêt majeur, celui de systématiquement couper mes points de trames en quatre, et par là de les assouplir, aec les conséquences bénéfiques que tout le monde connait sur le modelé etc. dans le rendu de l'image (sans doute me diras tu que ce n'est certaines fois pas souhaitable, je crois toutefois que ca doit rester assez rare…, question de secteur, et tout le toutim).
Ta remarque noAr est très intéressante !
En effet, le rapport "2" représente, sans doutes, le meilleur compromis entre définition et modélé (richesse des tons), mais j'ajouterais que, à partir du rapport "1,5" et au délà, les pixels de l'image sont coupés au moins en 2, ce qui assure, la plupat du temps, un rendu de très bonne facture (voici une excellente page qui donne des explications captivantes : Scanners : la bonne résolution).
Maintenant, j'insiste, il n'y a pas de règle universelle, et, selon un tas de critères technico-artistiques, certaines images auront besoin d'un rapport "2" pour réproduire au mieux leur qualité, et d'autres, un rapport "1,5" leur suffira amplement. Là aussi, c'est surtout l'expérience qui peut aider à faire les bons choix.

noAr a dit:
On pourrait également parler plus précisément de ces points de trame, de leur forme, des stochastiques, etc.
Oui, tout-à-fait, le type de trame utilisé joue aussi un rôle significatif dans le rendu final des images imprimées.
A l'époque où je faisais de la photogravure traditionnelle, on utilisait beaucoup les points de trame en forme de losange (je pense que c'était pour des simples question techniques). Aujourd'hui, avec les évolutions technologiques apportant plus de finesse et de précision (définition) aux flasheuses, on utilise principalement des points de trame ronds (qui s'avèrent plus polyvalents au niveau du rendu, au dire de certains spécialistes). D'autres formes existent et qui peuvent parfois être utilisées avec des procédés de reproduction particuliers, comme la flexographie ou la tampographie.

Pour ce qui est des trames stochastiques (ou aléatoires), je ne peut apporter qu'un furtif temoignage d'observateur, mais, hélàs, aucun en tant qu'utilisateur. J'ai pu, en effet, apprécier, lors d'une expo, une affichette imprimée avec une trame stochastique, le résultat était vraiment bluffant, tant au niveau des détails que du modélé et de la saturation des couleurs. Mais je n'ai encore jamais eu l'occasion de faire imprimer un document avec de telles trames (une fois j'en ai proposé à un client, qui avait un très beau poster à faire imprimer, mais, certainement pas très rassuré par cette nouveauté, de l'époque, il a préféré l'utilisation des techniques plus "sures").

Voilô
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Salut Valérie
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Valerie75 a dit:
Ce qui m'étonne ce que personne n'est génée par le rapport entre le ppi et le dpi... Bref, si vous pouvez éclairer ma lanterne.
Il se fait un peu tard pour moi (ou un peu trop tôt
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), et je n'ai plus les idées assez claires pour tenter une petite approche à ta question.

Cependant, je t'invite à découvrir un autre excellent topic (sur un autre forum, mais je n'ai pas fait de recherche sur celui-ci pour voir si le sujet avait déjà été traité, car je supose que tu l'as déjà fait) qui peut éventuellent "éclairer ta lanterne" (comme tu dis
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), le sujet était La photo numérique... (surtout, prète une attention particulière aux réponses données par "ddurandet").

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Merci pour ton message sauf que le thread que tu cites n'apportes rien de bien nouveau. On y mélange d'ailleurs allègrement les ppi et les dpi. Une flasheuse ne flashe pas en dpi mais en ppi et qu'il y en a tout plein (au moins 1400 comme je l'ai déjà dit).

Bref, rien de nouveau.

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Valérie
 
Valerie75 a dit:
Merci pour ton message sauf que le thread que tu cites n'apportes rien de bien nouveau. On y mélange d'ailleurs allègrement les ppi et les dpi. Une flasheuse ne flashe pas en dpi mais en ppi et qu'il y en a tout plein (au moins 1400 comme je l'ai déjà dit).

Bref, rien de nouveau.

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Valérie

Bon, une tententative d'explication, mais je ne garantis rien.

Effectivement, une flasheuse (ou un CTP) ne se préoccupe pas des DPI qui définissent uniquement le nombre de pixels par lesquels sont définis une image. Sans entrer dans des calculs savants et compliqués, je suis d'accord avec ceux qui écrivent que la linéature de trame est la base de calcul de la résolution de l'image.
Si on souhaite imprimer avec une linéature de trame 150, on définit son image à 300 dpi (valable si on agrandit/réduit pas l'image dans le logiciel de mise en page). Si on souhaite un trame 200, on définit à 400 dpi, etc.
La flasheuse, de son côté, va "dessiner" des points de trame (150 par pouce en trame 150). Pour dessiner ces points de trame, elle va juxtaposer le plus finement possible des points plus petits. Si on flashe à 1400 ppi, chaque point d'écriture va représenter 1/1400e de pouce.
C'est à mon avis insuffisant pour donner du velouté et de la finesse à chaque point de trame. Il vaut mieux utiliser, pour une trame 150, une finesse d'écriture de 2400 ppi. Pour de la trame 200, une finesse de 3000 ppi me semble nécessaire.
Je ne sait pas si je suis clair, il faudrait faire un petit dessin, mais là, j'ai pas tout à fait le temps.
Bonne journée.
 
Hallo,

Bien content de voir que ce/ces sujets intéressent du monde.

Il y a bien evidemment une différence entre ppi et dpi, mais elle est subtile et pas nécessairement très importante, au point que pas mal de logiciels de traitement d'images utilisent allègrement l'un pour l'autre, ou ne s'attardent pas vraiment sur cette subtilité. Suivez mon regard… :)

Les ppi désigneront des pixels là ou les dpi désigneront des points. Jusque là rien d'affolant :) certes. A ceci près que l'un désigne une entité physique (le dpi) et l'autre non (le ppi). Ces derniers se réfèrent donc uniquement à l'image digitale et — surtout à sa représentation. Les deux parlent de dimensions et voila tout.
Changer les dpi d'une image ne changent pas sa taille (j'entends : ses dimensions linéaires), les ppi, si. Par contre ils vont faire varier la qualité de sa reproduction.
L'imprimante se chargera ensuite de convertir les pixels en points.

Pour rejoindre Valérie, une imprimante en 600 dpi imprimant une image en 300d/ppi cassera chaque pixel en 2 petits points (600/300), et ce dans les deux dimensions linéaires).

Je remarque au passage, sur ce qui nous occupait plus haut avec Benlabette, que du 304,8 dpi, cad 120dpc, nous permet de savoir exactement que nous avons 12 pixels par mm. Ce qui me laisse penser que, contrairement à ce qu'il disait, l'usage de ces résolutions d'image doit plus avoir à faire avec du matériel continental qu'anglo-saxon. A voir, je sens bien qu'il y a un truc qui se joue autour de ca, mais ce n'est pas clair pour moi.

A+

noAr
 
noAr a dit:
Hallo,

Bien content de voir que ce/ces sujets intéressent du monde.

Il y a bien evidemment une différence entre ppi et dpi, mais elle est subtile et pas nécessairement très importante, au point que pas mal de logiciels de traitement d'images utilisent allègrement l'un pour l'autre, ou ne s'attardent pas vraiment sur cette subtilité. Suivez mon regard… :)
noAr

Pas tout à fait d'accord, voir mon explication au-dessus. Essaies de flasher en trame 150 avec une résolution d'écriture de 300 ppi, tu pourras constater les dégats à l'œil nu.

noAr a dit:
Les ppi désigneront des pixels là ou les dpi désigneront des points. Jusque là rien d'affolant :) certes. A ceci près que l'un désigne une entité physique (le dpi) et l'autre non (le ppi). Ces derniers se réfèrent donc uniquement à l'image digitale et — surtout à sa représentation. Les deux parlent de dimensions et voila tout.noAr

Chez moi, je dis exactement l'inverse, mais ce n'est pas grave. DPI : Dot per Inch (c'est l'expression des pixels, une unité immatérielle), PPI : Point per inch (c'est une unité matérielle décrivant un point d'écriture, en tout cas sur une flasheuse). Mais bon, c'est juste une question de terminologie. On dit DPI quand on parle de la définition d'un périphérique d'acquisition, et PPI pour un périphérique d'écriture.

noAr a dit:
Changer les dpi d'une image ne changent pas sa taille (j'entends : ses dimensions linéaires), les ppi, si. Par contre ils vont faire varier la qualité de sa reproduction.noAr

Pas d'accord, ce n'est pas le choix entre PPI et DPI qui fait que ton image est redimentionnée ou non. Ou alors faut que je révise mon Photoshop. Les logiciels de traitement de l'image ne parlent que de DPI, ils n'intègrent jamais la notion de PPI, d'écriture.
Ce qui fait que l'image est redimentionnée, c'est le choix que tu fais du rééchantillonage ou non.

noAr a dit:
L'imprimante se chargera ensuite de convertir les pixels en points.noAr

Non, elle ne convertit pas à proprement parler. En fonction de sa finesse d'écriture, elle va diviser un point de trame en un certain nombre de points plus petits qui, juxtaposés, vont constituer un point d'écriture. Ce point d'écriture ne correspond pas du tout à un pixel (immatériel par essence). Je sens bien qu'il faudrait faire un dessin, mais j'ai vraiment pas le temps.

noAr a dit:
Pour rejoindre Valérie, une imprimante en 600 dpi imprimant une image en 300d/ppi cassera chaque pixel en 2 petits points (600/300), et ce dans les deux dimensions linéaires)..noAr


NON, NON pas du tout. Celà veut simplement dire que le plus petit point qu'elle est capable de dessiner fait 1/600e de pouce, ça n'a rien à voir avec les pixels. Eux servir à définir la qualité de la couleur ou des niveaux de gris. Bon je sens que là je me lance dans des explications qui nécessiteraient des pages et des pages de texte.
Je vous renvoie aux liens et ouvrages que j'ai cités dans le fil sur le CMJN et les pantone.
Bonne lecture.
 
Bon :)

Je ne suis d'accord en rien avec à peu près tout

- les DPI unité immatérielle et autre, il suffit de traduire mais bon (pour info DOT = POINT (-rond, de trame, bref… tu as sherlock :)),
- je flashe tous les jours des images à 300 Dpi en trame 150, on en parlait plus haut, avec d'autres c'est vrai
- augmenter le nombre de pixels dans un pouce n'a jamais augmenté (sur terre) la taille du pouce…
- si on me lit, on ne voit nulle part qu'un pixel corresponde à un point de trame, mais bon…(je dis justement qu'ils seront cassés, avec un exemple…enfin.
- la qualité, le profondeur etc de ton image sont également (et je crois que c'est de cela que tu voudrais parler) par le fait que ce soit du 8 ou du 16 bits ou autre, c'est à dire…encore autre chose que ce qui nous occupait là…

Je ne suis pas non plus sensible aux réthoriques d'autorité (non, je ne suis pas du tout d'accord, et effectivement, ce n'est pas grave :))))

Je ne me vois pas non plus essayer de re-corriger plus avant ce que je croyais déjà faire plus haut… C'est vrai que les confusions dpi/ppi sont monnaie courante.

Cela ne doit pas finir sur une affaire de foi (d'ailleurs le thread que tu cites plus haut me semble bien confus à ce niveau, comme éclairage).
En l'occurrence un dessin serait effectivement utile (dans tous les cas…). Je pense que chaque anglophone pourra juger bon de surfer un peu sur le web pour croiser les sources, ce ne sera pas du luxe…

A bientôt,


noAr



PS : Pour finir, un lien qui propose des imprimantes en "2400 PPI" :
http://www2.epson.fr/pme/choisirc.htm

Ahem !


--
Edition spéciale !

Ai trouvé ca :
http://sawww.epfl.ch/SIC/SA/publications/FI00/fi-3-00/3-00-page3.html
A "tramage" on trouvera des dessins qui font du bien! (hé ? youpi !) ;-)
 
noAr a dit:
Bon :)

Je ne suis d'accord en rien avec à peu près tout

- les DPI unité immatérielle et autre, il suffit de traduire mais bon (pour info DOT = POINT (-rond, de trame, bref… tu as sherlock :)),
- je flashe tous les jours des images à 300 Dpi en trame 150, on en parlait plus haut, avec d'autres c'est vrai
- augmenter le nombre de pixels dans un pouce n'a jamais augmenté (sur terre) la taille du pouce…
- si on me lit, on ne voit nulle part qu'un pixel corresponde à un point de trame, mais bon…(je dis justement qu'ils seront cassés, avec un exemple…enfin.
- la qualité, le profondeur etc de ton image sont également (et je crois que c'est de cela que tu voudrais parler) par le fait que ce soit du 8 ou du 16 bits ou autre, c'est à dire…encore autre chose que ce qui nous occupait là…

Je ne suis pas non plus sensible aux réthoriques d'autorité (non, je ne suis pas du tout d'accord, et effectivement, ce n'est pas grave :))))

Je ne me vois pas non plus essayer de re-corriger plus avant ce que je croyais déjà faire plus haut… C'est vrai que les confusions dpi/ppi sont monnaie courante.

Cela ne doit pas finir sur une affaire de foi (d'ailleurs le thread que tu cites plus haut me semble bien confus à ce niveau, comme éclairage).
En l'occurrence un dessin serait effectivement utile (dans tous les cas…). Je pense que chaque anglophone pourra juger bon de surfer un peu sur le web pour croiser les sources, ce ne sera pas du luxe…

A bientôt,


noAr

Hello, un peu surpris de ta réponse. Je ne souhaitais pas te braquer à ce point. Comme je le disais en début de mon post, DPI ou PPI, c'est essentiellement une question de terminologie, il suffit de s'entendre sur le sens que l'on y met.

Terminologie d'autorité, c'est un peu fort. J'ai l'impression, à chaque fois que j'interviens, d'essayer de m'exprimer sur ce que je connais. En 20 ans de photogravure, de flashage, de scans et de mise en page diverses, je crois avoir petit à petit emmagasiné quelques connaissances. Mais sans doute que l'expérience est aussi considérée comme un abus d'autorité. C'est pas grave, je m'en fais une raison.

Je renvoie donc à la lecture de l'excellent ouvrage de vulgarisation 'La couleur imprimée : mode d'emploi" de Dominique Legrand (ed. Trait d'Union Graphique) qui aborde toutes ces questions de trame, de linéature et de définition avec beaucoup de clarté. Tu y liras (découvriras?) entre autres choses qu'une imprimante en 600 dpi imprimant une image en 300d/ppi ne cassera pas chaque pixel en 2 petits points (600/300), et ce dans les deux dimensions linéaires)…

Par ailleurs, je ne vois pas du tout où tu remarques une affaire de foi ????
Bref, je suis étonné que la petite pierre que je tente d'apporter suscite une réaction aussi violente.

Bonne journée.
 
Oui non, y a pas de problème :)

Effectivement il y a bien une pointe d'agacement. C'est simplement que tu prétends éclaircir les choses en parlant un peu plus haut par exemple d'imprimante à je-ne-sais-plus-combien de ppi. Y'a mieux pour éclaircir.
C'est tout.
Après, je trouve une foultitude de documents (gratuits et en ligne :)) visants à clarifier cette fameuse distinction ppi/dpi, ca m'agace un poil quoi. Voila tout. Mais rien de bien méchant.

Quand à l'argument d'autorité, c'est juste que tu n'es pas le seul à avoir de l'expérience, mais qu'il n'y a qu'a toi que cela serve d'argument en soi.

Mais ca non plus c'est pas bien méchant. :)

<ATTENTION : CE QUI EST DIT LA N'EST PAS BIEN GRAVE – LE SUS-NOMME NOAR PASSERA UNE TRES BONNE JOURNEE>

Merci de votre attention :)))

A+

NoAr
 
Oui.

D'accord.

</>
 
Bonsoir,

Comme j'avais lancé une question sur dpi/ppi/lpi, j'oserai, siouplait, faire une tentative de synthèse en précisant le vocabulaire utilisé :

ppi = pixel per inch. Toutes les images produites par un scanner ou un appareil photo numérique devraient être évalués en ppi et uniquement en ppi.

dpi = dot per inch. C'est la tache imprimée par l'imprimante. Cela permet de définir la finesse d'impression d'une imprimante ou d'une flasheuse.

lpi = line (line ?) per inch. C'est le système de tramage utilisé par l'imprimante ou la flasheuse en question. Le lpi est choisi en fonction du type d'impression et donc surtout du papier utilisé. Le tramage est nécessaire pour que les taches donnent des niveaux de gris ou de couleur.

Le rapport à faire attention est donc bien le ppi => lpi et seulement lui.

Des commentaires ?

Bonne soirée.
 
Bsr a vous tous, je me permets d'intervenir dans votre discussion, car elle m'intéresse au plus haut point. Je suis super nul en tout ce qui concerne ou qui touche à l'imprimerie. Je suis autodictate, et j'ai créé des Cd-Rom de formation interactif pour mon employeur (ce qui m'a permis de me faire offrir quickmédia :))) et j'ai réalisé un Cd pour mon p'tit frangin, Cd qui servira de carte de visite pour le groupe jazz-rock qu'il à créé et qui commence à bien tourné. Vu le nombre de CD (500) j'ai contacté des entreprises qui duplique et imprime la pochette carton, et là les problèmes ont commencé, alors...
Question 1- "les textes doivent être vectorisé" que veux dire cette expression. Je fais la partie graphique avec photoshop5 cela veut il dire que si je mets un calque de texte sur une image, je dois aplatir l'image avant de l'envoyer.
question 2- Pour des raisons économiques, nous avons choisis la sérigraphie, et l'impression en 3couleurs, est-ce que je dois traité l'image en "rvb" dans photoshop?
Mes outils de créations graphique sont, photoshop5(sous os9) , AppleWorks (osx) GraphicConverter
Merci d'avance
 
Valérie,

Pas d'autre commentaire que : entièrement d'accord. Il me semble que c'est ce que je disais, mais visiblement je dois avoir du mal à être clair.
Au temps pour moi.

Juste une chose, le rapport dpi/lpi n'est pas inintéressant non plus :)

Que dis-tu de mon lien, un peu plus haut, concernant "les petits dessins", c'est plutôt propre et clair comme exposé non ?

Bonne journée à toutes et à tous,
:)

noAr
 
Re-hallo,

Oui ca fait 3 km, mais — pour une fois — je suis en avance sur mes jobs, et ca me botte bien de me mettre au clair sur tout ca, moi aussi. :)

En fait, j'ai envie de tenter une mini-synthèse (qui attend des commentaires) plus à l'usage des motivateurs de ce thread, qu'on a un peu oublié… :) Mais toujours sur ce sujet.
<Je m'excuse au passage auprès de Fredo pour son lien que j'ai re-posté plus haut, j'avais zappé qu'il l'envoyait 2 posts auparavant. :) >

Alors.
Les ppi concernent et mesurent la résolution d'un écran d'ordinateur comme la résolution d'un fichier image. Mais cela ne veut pas dire que le même fichier image, imprimé, sera de la même taille que celle affichée à l'écran. Par exemple, une image de 800x600 pixels sur un écran d'une résolution 800x600 occupera toute la surface dudit écran. Si ce moniteur est un multiffréquence et qu'on le passe en 1024x768, l'image 800x600 paraitra forcément plus petite.
Imprimée, celle-ci fera néammoins toujours la même taille !

Les dpi et les ppi ont ceci de commun qu'ils représentent tout deux une certaine quantité d'information pour un pouce (une surface). Si l'on scanne à 72dpi (ou ppi), on obtient, pour un pouce carré, 72 pixels de données dans ses deux dimensions linéaires.
Jusque là je pense être clair. Mais…(car il y a un mais) : un pixel peut "contenir" plusieurs couleurs. Un point imprimé, non. Il sera cyan, magenta, jaune, noir ou autre, mais toujours d'une seule encre. C'est pour cela qu'on fera la distinction entres les pixels par pouce d'une image et les points (dots) par pouce d'une image imprimée (l'un ne se rabat pas directement sur l'autre).

La résolution d'une imprimante s'exprime, elle, donc, en dpi, en "dot per inch", en points par pouce. Chacun de ces points est une entité matérielle, encore une fois, un POINT (une tache, oui) d'encre généré par l'imprimante (qui ne connait que le binaire, oui ou non, j'imprime ou pas, et qu'on force à jouer ce jeu aussi finement que possible pour faire croire à l'œil qu'elle imprime des gris, ou des nuances subtiles.).
Ce point est le plus petit point qu'elle peut imprimer. Là, Smow a entièrement raison, c'est logique, une imprimante à 1600 dpi — points par pouce — imprimera bien des points d'un 1600e de pouce. Cette imprimante imprime de VRAIS points d'encre, 1600 dans les deux directions x et y, dans un pouce carré.

Les LPIs.
Une ligne est créée d'un alignement de points. La ligne est une série de points de trame à la queue-leu-leu. Ce nombre de lignes par pouce, c'est la linéature de trame, exprimée en lpi (line per inch). Linéature à laquelle elles vont imprimer les…dpi.
Pour une image en niveaux de gris, un point de trame parait plus ou moins gris suivant le nombre de points primitifs qui le constituent.

Exemple (tel que j'ai pigé le truc, mais ca n'engage que moi) :
Un point de trame (Raster dot, dont la forme peut varier) se place dans une "cellule" formée elle-même d'une grille de 16 points sur 16. Cette "cellule" appellée cellule de trame et formée de 16 points "image" (dpi) correspond à la linéature de trame (lpi).
Grille de 16x16 points "image" = 256 points = (du presque-plus-clair jusu'au noir) 256 niveaux de demi-tons… + 1 si je le laisse entièrement blanc (hé oui).
On a donc, pour une coul, 257 niveaux de "gris" (du blanc (0) au noir (256, tout rempli).
L'expression "8 bits" — mes niveaux — signifie 2x2x2x2x2x2x2x2, soient mes 256 niveaux de "remplissage".
Pour ceux qui l'ignoreraient : attention à ne pas confondre le "bit" avec le "bYte" qui lui est un octet (soit 8 bits).

Pour résumer le tout plus simplement :
J'ai des Lignes Par Inch.
J'en prends juste une. J'ai un alignement de cellules de trames de 16x16 points images (c'est un exemple, evidemment).
Je prends une cellule de 16 par 16, j'ai un gros point de trame (Raster dot) "dessiné" dedans, qui couvre plus ou moins la surface de cette cellule, répartis dans la grille de DPIs imprimables.

A noter que les lasers modulent l'amplitude du point. C'est à dire que la taille du point de trame n'affecte pas la couleur et que les jets d'encres, elles, modulent la frequence des points. Ils ont tous la même taille, mais leur nombre varie.

Bon. Voila. Smow notera que je ne suis pas en complet desaccord avec son poste initial. Ma réaction "enlevée" se portait essentiellement sur l'usage des termes PPI et DPI, et sur son retour à mon post (pas au sien, bref, on s'est compris).



noAr
 
Salut à tous
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Tout d'abord, je constate avec plaisir que ce sujet continue à mobiliser certains passionnés, et, malgré quelques malentendus (quasiment inévitables), je me rejouis de voir que le partage et la bonne humeur l'emportent sur les antagonismes.
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noAr a dit:
<Je m'excuse au passage auprès de Fredo pour son lien que j'ai re-posté plus haut, j'avais zappé qu'il l'envoyait 2 posts auparavant. :) >
Tu n'a absolument pas à t'excuser noAr, d'ailleurs, j'ai trois petites remarques à ce propos :

1. Recherche et partage : Je m'apperçois avec bonheur, que quelques uns (selon leur disponibilité) se donnet la peine de chercher des informations, ci et là, afin d'affiner et enrichir leurs connaîssances, et ce, non seulement pour leur culture personnelle, mais aussi pour pouvoir les partager avec les autres, et, qui plus est, ils n'hésitent pas à communiquer leurs sources. Bravo et merci à eux.

2. Redondances bénéfiques : Le fait qu'une même source d'information se retrouve dans plusieurs messages, je trouve que c'est plutôt une bonne chose, car, au délà de toute revendication puerile du genre "c'est moi qui l'ai trouvé en premier" (comme j'ai déjà vu par ailleurs), ce qui importe, àmha, c'est que plusieurs intervenants ont estimé, sans concertation préalable, que la lécture de ces sources pouvaient apporter des précisions et des explications utiles pour clarifier les propos tenus.

3. Expérience et pondération : Malgré les années d'expérience dans le métier de certains participants (une quinzaine pour ma part), je pense que nous devons tous faire un petit effort de modéstie, et accepter que nous ne maîtrisions pas tous les domaines, techniques et artistiques, de la chaîne graphique. Ainsi noAr, des pages comme le lien que nous avons trouvé, m'imposent une salutaire humilité, car, en ce qui me concerne, j'aurais été incapable de décrire tout ces processus de manière aussi claire et didactique (attention toutefois, c'est un peu technique quand-même, et les débutants risquent d'être un peu largués).

Enfin, noAr, je tiens à saluer ton effort pour réaliser une brève synthèse sur le rôle des différents unités de mesure utilisées dans le méter, et sur leur rélation. Cependant, même si je conçois la difficulté d'un tel exercice, je pense que toutes ces notions méritent d'être abondament illustrées, afin de les rendre le plus accessible possible aux néophites. Mais bon, il est vrais aussi que les forums ne s'y prètent guère à des telles réalisations.

Gageons qu'une âme généreuse saurat nous pondre un très zoli petit tutorial avec toutes ces infos dûment illustrées... avis aux amateurs
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voilô
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noAr a dit:
Les ppi concernent et mesurent la résolution d'un écran d'ordinateur comme la résolution d'un fichier image. Mais cela ne veut pas dire que le même fichier image, imprimé, sera de la même taille que celle affichée à l'écran. Par exemple, une image de 800x600 pixels sur un écran d'une résolution 800x600 occupera toute la surface dudit écran. Si ce moniteur est un multiffréquence et qu'on le passe en 1024x768, l'image 800x600 paraitra forcément plus petite.
Imprimée, celle-ci fera néammoins toujours la même taille !

Que nenni !
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Tout dépend du logiciel utilisé pour visualiser ton image puisque Photoshop repose sur un principe d'affichage différent de 'totor, de XP ou de InDe.

Dans ces trois derniers, une image de 5 cm sur 5 cm visualisée à 100 % aura un aspect d'environ 5 cm sur 5 cm quelle que soit la résolution de l'écran (mais peut être sensible à l'agrandissement de l'affichage du moniteur bidouillé par les boutons de réglage dudit moniteur).

Dans 'toshop, cela dépend de la résolution de l'image : une image de 5 cm sur 5 cm à 72 ppi visualisée à 100 % aura approximativement une taille de 5 cm sur 5 cm, mais la même image de 5 cm sur 5 cm à 144 ppi sera affiché à une taille d'environ 10 cm de côté.
Dans ce logiciel l'affichage correspond plutôt à : 100 % = taille de l'image x (résolution image / résolution écran).

noAr a dit:
Grille de 16x16 points "image" = 256 points = (du presque-plus-clair jusu'au noir) 256 niveaux de demi-tons… + 1 si je le laisse entièrement blanc (hé oui).

Je dirais plutôt 255 niveaux plus 1 pour le blanc, soit 256 couleurs. Mais c'est juste histoire de pinailler...
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Mais je vois que nous sommes d'accord avec l'essentiel, alors tout va bien.

Valérie