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Invité
Tel était le thème de l'émission C dans l'air sur France 5 hier soir. Rappel des faits :
Quel est votre avis là-dessus ? Y a-t-il un intérêt quelconque à le faire ? Aimeriez-vous qu'on le fasse ?
Malgré sa datation au carbone 14, en 1988, les recherches et les polémiques sur le linceul de Turin se poursuivent. Les traces de sang (présumées de Jésus Christ) découvertes sur le tissu nourrit les fantasmes génétiques, certains souhaitant remplacer l'eucharistie par le clonage.
Le suaire ou linceul de Turin, ou drap de Lirey, considéré comme étant le saint suaire ayant enveloppé le corps du Christ, est une toile de lin, signalée pour la première fois en 1357, à Lirey, en Champagne. Il comporte des traces qui présentent l'effigie d'un homme, qui apparaissent nettement sur les négatifs photographiques.
Les datations au carbone 14 auraient démontré qu'il s'agirait d'un faux, fabriqué au Moyen Age. A l'exception de certains qui jugent que la nature même du tissu ne permet pas de garantir la fiabilité de ces mesures, de part le trop grand risque de présence de particules allogènes, aucun scientifique ne les a remis en cause.
Partisans comme adversaires tendent à avoir des positions profondément ancrées sur la formation de l'image du linceul, qui rendent le dialogue difficile. Les "preuves" apportées par ceux qui pensent que ce suaire est vraiment celui de Jésus et ceux qui estiment le contraire sont nombreuses et pas toujours fiables. De ce fait, il n'y a pas de réponse définitive quant à son authenticité ou non.
En revanche, tout le monde s'accorde sur le suivi historique du linceul depuis 1357. Apparu en France, il est déplacé à Turin en 1578, où il demeure jusqu'en 1997.
Avec l'arrivée de la photographie, le visage et détails, qui étaient restés cachés à la vue depuis des siècles, sont révélés grâce au négatif. Celui-ci fit rapidement le tour du monde et suscita un grand émoi chez les croyants, qui y virent la confirmation de leur foi, et les curieux.
Dans ce contexte, le livre de Didier Van Cauwelaert, Cloner le Christ ?, paru en novembre 2005, relance la polémique et repousse les limites de l'imagination.
Le même sang imprègne-t-il vraiment les reliques de la Passion ? Comment s'explique l'incroyable conservation des globules rouges et blancs que les biologistes y ont découvert ? L'ADN attribué à Jésus est-il réellement exploitable ? Et quel est le but de ceux qui, aujourd'hui, tentent de réincarner le "fils de Dieu" ?
Telles sont les questions soulevées par cet ouvrage.
Quel est votre avis là-dessus ? Y a-t-il un intérêt quelconque à le faire ? Aimeriez-vous qu'on le fasse ?