Pour les profs

J'adore ce genre de choses. Une lecture à conseiller à tous ces géniteurs d'apprenants qui pensent qu'on en veut personnellement à leur forcément gentil bambin (puisque c'est le leur)

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HS : pendant que j'écrivais (enfin, juste avant) une de nos bibliothèques s'est désagrégée sous mes yeux. Prof de philo + prof de français dans un petit appart : VDM !!!
 
Tiens, sinon, ce matin, un mot dans un carnet de liaison me disant que l'élève que j'avais puni la veille ne ferais pas la punition que je lui ai donné et qu'il faudrait que j'arrête de m'acharner sur lui, parce qu'il ne vient pas au collège pour recevoir des punitions. S'en suit une demande de rendez-vous pour mettre les choses au clair. Dont acte. Je pense leur faire signer une décharge me dégageant de toutes responsabilité en cas d'échec futur de leur gamin, en tant qu'élève et en tant que citoyen. :mad:
Y'en a qui ont essayé avec moi...
Résultat, punition à faire pendant la récréation du matin, à finir à celle de l'après-midi.
Le plus souvent, ça s'arrête là :D, les punitions suivantes sont faites.
Quand les parents se plaignent quand même, genre que je n'avais pas le droit de supprimer la récré, etc, etc, je sors le texte comme quoi je ne dois pas le priver "totalement" de récréation ; puisque les gamins vont aux toilettes, il n'en sont pas privés totalement :siffle:
Et puis que s'ils voulaient qu'il aille en récré, il suffisait qu'il fasse sa punition :p...
Quand ça arrive là, ceux qui ne me connaissaient pas (10 ans dans la même école quand même) comprennent que y'a rien à en tirer (mais une réputation de corniaud, ça circule vite :up:)
Je précise quand même que c'est (très) marginal, et que de toutes façons en ZEP (pardon, en RRS :mouais:), les parents qu'on a le plus besoin de voir, on ne les voit malheureusement pas... Mais que les relations avec les familles sont bonnes (très faible implication également...), malgré un contexte social qui se casse la gueule à vitesse grand V !
Précision aussi : c'est bien souvent les familles d'origines très modestes ou étrangères (réfugiés surtout) qui respectent le plus "la place de l'école", comme quoi...

J'aime bien l'idée de la signature de décharge ;), ... elle va ressortir à l'occasion celle-là :zen:
 
Bon, c'est la journée (et encore, elle n'est pas finie), maintenant on me reproche d'avoir retenu un élève qui n'avait pas fait son travail (sans prendre le temps d'en avertir toute l'équipe, alors que cela c'est fait "sur le coup" et qu'il y a un accord tacite entre nous pour traiter ce genre de cas dans l'instant) et de donner des lignes en guise de punition !!!
Je commence à en avoir un peu marre de ce fonctionnement hyper réglementaire, on ne peut plus "adapter" notre fonctionnement à ceux que nous avons en face de nous. Les lignes, je sais que c'est interdit, que ce n'est pas pédagogique, etc..., mais c'est quand même diablement pratique, car efficace et rapide à mettre en place. Mais là encore il faut justifier auprès de l'institution, auprès de la hiérarchie, auprès des parents, auprès de tous, et remplir des cases. L'efficacité, on s'en fout, mais il faut que les cases soient remplies. Je vais les remplir leurs cases, ce sera beaucoup moins fatigant que d'essayer de faire progresser mes élèves. Pas de vagues, pas de bruits, pas de problèmes.
40 ans, 17 dans l'éduc nat, je commence ma C.P.A..
Vivement les vacances.


P.S. désolé pour ta bibliothèque Le Docteur.
 
Bon, c'est la journée (et encore, elle n'est pas finie), maintenant on me reproche d'avoir retenu un élève qui n'avait pas fait son travail (sans prendre le temps d'en avertir toute l'équipe, alors que cela c'est fait "sur le coup" et qu'il y a un accord tacite entre nous pour traiter ce genre de cas dans l'instant) et de donner des lignes en guise de punition !!!
Je commence à en avoir un peu marre de ce fonctionnement hyper réglementaire, on ne peut plus "adapter" notre fonctionnement à ceux que nous avons en face de nous. Les lignes, je sais que c'est interdit, que ce n'est pas pédagogique, etc..., mais c'est quand même diablement pratique, car efficace et rapide à mettre en place. Mais là encore il faut justifier auprès de l'institution, auprès de la hiérarchie, auprès des parents, auprès de tous, et remplir des cases. L'efficacité, on s'en fout, mais il faut que les cases soient remplies. Je vais les remplir leurs cases, ce sera beaucoup moins fatigant que d'essayer de faire progresser mes élèves. Pas de vagues, pas de bruits, pas de problèmes.
40 ans, 17 dans l'éduc nat, je commence ma C.P.A..
Vivement les vacances.


P.S. désolé pour ta bibliothèque Le Docteur.

Ta réaction prouve que tu es un bon prof : tu trouves le sens de ton métier dans le sentiment de ton utilité auprès des gamins ; tu débarques dans une salle de cours avec le sentiment que tu es dépositaire de quelques pièce d'or (la Culture) et le désir altruiste d'en faire profiter des déshérités (les élèves, notamment ceux des milieux populaires). En contrepartie, tu n'es pas un bon fonctionnaire. C'est mal. Tu seras fusillé demain à l'aube. :D

Et il ne faut pas être désolé pour la bibliothèque du Docteur. Seul la bibliothèque d'une personne cultivée peut s'affondrer. Ou alors, il faut s'équiper et investir à long terme dans du solide, du durable. Voici la mienne. Comment ça, "gros mytho" ? :siffle:
 
Ta réaction prouve que tu es un bon prof (...)
En contrepartie, tu n'es pas un bon fonctionnaire. C'est mal. Tu seras fusillé demain à l'aube.
En fait non, tu n'es pas prêt pour faire inspecteur :rateau:
 
Et il ne faut pas être désolé pour la bibliothèque du Docteur. Seul la bibliothèque d'une personne cultivée peut s'affondrer. Ou alors, il faut s'équiper et investir à long terme dans du solide, du durable. Voici la mienne. Comment ça, "gros mytho" ? :siffle:

C'est joli chez toi.
Un peu petit peut-être, mais tu n'es que prof. :D
Merci pour ton soutien, c'est sympa (j'aime bien le partage des pièces d'or ;)).

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En fait non, tu n'es pas prêt pour faire inspecteur :rateau:

Mince, le rêve de ma vie qui s'effondre lamentablement, telle la bibliothèque du Docteur. :rateau:
 
Bon, c'est la journée (et encore, elle n'est pas finie), maintenant on me reproche d'avoir retenu un élève qui n'avait pas fait son travail (sans prendre le temps d'en avertir toute l'équipe, alors que cela c'est fait "sur le coup" et qu'il y a un accord tacite entre nous pour traiter ce genre de cas dans l'instant) et de donner des lignes en guise de punition !!!
Je commence à en avoir un peu marre de ce fonctionnement hyper réglementaire, on ne peut plus "adapter" notre fonctionnement à ceux que nous avons en face de nous. Les lignes, je sais que c'est interdit, que ce n'est pas pédagogique, etc..., mais c'est quand même diablement pratique, car efficace et rapide à mettre en place. Mais là encore il faut justifier auprès de l'institution, auprès de la hiérarchie, auprès des parents, auprès de tous, et remplir des cases. L'efficacité, on s'en fout, mais il faut que les cases soient remplies. Je vais les remplir leurs cases, ce sera beaucoup moins fatigant que d'essayer de faire progresser mes élèves. Pas de vagues, pas de bruits, pas de problèmes.
40 ans, 17 dans l'éduc nat, je commence ma C.P.A..
Vivement les vacances.


P.S. désolé pour ta bibliothèque Le Docteur.
Merci de ta compassion (ma pauv' bibliothèque), Lamar.
A propos de réglements ne vire jamais un élève de cours pour ensuite lui mettre une sanction : on ne peut pas punir deux fois un élève pour la même faute (double peine !) et le renvoi est considéré comme une sanction ! :D

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Ta réaction prouve que tu es un bon prof : tu trouves le sens de ton métier dans le sentiment de ton utilité auprès des gamins ; tu débarques dans une salle de cours avec le sentiment que tu es dépositaire de quelques pièce d'or (la Culture) et le désir altruiste d'en faire profiter des déshérités (les élèves, notamment ceux des milieux populaires). En contrepartie, tu n'es pas un bon fonctionnaire. C'est mal. Tu seras fusillé demain à l'aube. :D

Et il ne faut pas être désolé pour la bibliothèque du Docteur. Seul la bibliothèque d'une personne cultivée peut s'affondrer. Ou alors, il faut s'équiper et investir à long terme dans du solide, du durable. Voici la mienne. Comment ça, "gros mytho" ? :siffle:

Je veux celle-là !
 
Merci de ta compassion (ma pauv' bibliothèque), Lamar.
A propos de réglements ne vire jamais un élève de cours pour ensuite lui mettre une sanction : on ne peut pas punir deux fois un élève pour la même faute (double peine !) et le renvoi est considéré comme une sanction ! :D


Ça je le savais, je me suis fait avoir une fois, pas deux.
De toutes façons je ne vire jamais un élève, trop compliqué.

Tiens, dans la catégorie journée pourrie : en rentrant chez moi, après la remise des bulletins aux parents, donc vers 20 h, je découvre une grosse fuite d'eau chez moi :mad:
Mais dans dix minutes la journée est terminée, ouf ! :D
 
C'est un peu tard pour la journée pourrie de Lamar, mais ça pourra servir à une autre occasion (manifestement, il en a besoin et d'autres aussi...) :


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Y'a qu'a demander. J'ai résumé le document dans ses grandes lignes. Je compte sur l'indulgence des vrais anglicistes pour jeter un voile pudique sur mes erreurs de traducteur amateur. :zen:

Un nombre croissant d’écoles dans le pays adoptent l’iPad comme moyen d’enseigner la littérature, l’histoire ou encore les mathématiques. Plus de 2000 iPads ont été commandés ainsi par des écoles de la ville de new York. Kingsbridge International High School, dans le Bronx, en a reçu 300, suffisamment pour que ses 23 professeurs et un élève sur deux puissent en faire usage en même temps. Plus de 200 écoles de Chicago ont bénéficié d’un plan de financement d’iPads pour un montant de plus de 340 000 €. En Virginie, 11 écoles vont pouvoir remplacer leurs manuels d’histoire et de biologie par des iPads. Dans 6 écoles de 4 villes californiennes, l’iPad est devenu l’outil exclusif d’enseignement de l’algèbre. L’iPad fait même son entrée à la maternelle : à la Pinnacle Peak School de Scottsdale, en Arizona, le laboratoire équipé de 36 iPads est devenu la pièce maîtresse de l’école, du fait de l’intérêt qu’il provoque chez les enfants.

Les iPads sont utilisés en classe et à la maison pour remplacer les manuels, favoriser la communication à distance entre élèves et professeurs, ou encore conserver une trace du travail des élèves dans des portfolios numériques. Larry Reiff, professeur d’anglais de la Roslyn High School de Long Island (établissement pilote qui compte, à terme, fournir un iPad à chacun de ses 1100 élèves) estime que l’iPad permet d’étendre la salle de cours au-delà des limites de ses quatre murs, en l’autorisant notamment à mettre en ligne la totalité de ses documents de cours.

Les enseignants restent pourtant divisés sur l’efficacité pédagogique du passage au tout-informatique. Certains professeurs ou parents d’élèves s’inquiètent que des sommes considérables soient investies dans des tablettes informatiques avant même que leur valeur éducative ait été prouvée expérimentalement. Larry Cuban, professeur émérite en sciences de l’éducation à Stanford, notant qu’il existe bien peu de preuves que les enfants apprennent plus, plus vite ou mieux en utilisant ces machines, estime que l’argent aurait été mieux employé à recruter, former et motiver des enseignants. Les iPads séduisent les enfants au premier abord ; mais une fois passé l’attrait de la nouveauté, les vraies difficultés d’apprentissage perdurent.

Houghton Mifflin Harcourt, concepteur d’un programme d’algèbre sur iPad envisage cependant de comparer les résultats obtenus par les élèves à des tests, avec manuel numérique et avec manuel traditionnnel. Les défenseurs de l’iPad notent qu’il n’est pas seulement un nouveau jouet, mais un support polyvalent pour une multitude d’applications. « S’il n’existe pas encore d’application pour faire ce dont j’ai besoin, il y en aura une tôt ou tard », souligne Larry Reiff, qui travaille actuellement avec une application incluant la totalité des pièces de Shakespeare. Le professeur Alex Curtis utilise une application, ColorSplash, qui supprime ou rajoute des couleurs à une peinture, pour illustrer l’importance de la couleur dans une œuvre du Caravage. Alors que les cours d’histoire de l’art, note-t-il, ont traditionnellement la forme d’un simple diaporama, l’iPad permet ici de manipuler l’image elle-même, en la rendant ainsi vivante.

Environ 5400 applications éducatives sont disponibles pour l’iPad, dont près de 1000 gratuites. Les enseignants louent également les qualités ergonomiques de l’ipad (large écran tactile, design plat favorisant le maintien d’un contact visuel avec les élèves), tandis que les élèves apprécient sa légèreté dans leurs sacs à dos. Les directeurs d’établissements et leurs intendants voient aussi dans l’ipad une avancée vers l’objectif du « zéro papier ». L’intendant de la Roslyn High School estime que l’ipad permettra d’économiser environ 5449 € par an sur les photocopies et les manuels pour les deux classes qui en sont déjà équipées.

Ce calcul économique est contesté par certains défenseur de l’informatique scolaire qui regrettent que l’on ait délaissé des solutions bien moins coûteuses que l’iPad, comme les smartphones, lesquels offrent des avantages similaires pour un coût très inférieur. De fait, outre les qualités intrinsèques de l'outil, le succès de l’iPad s’explique sans doute plus par la bonne implantation d’Apple en milieu scolaire que par une politique de prix agressive. Les achats d’iPads ont en fait été largement financés par des subventions, notamment dans le cadre de programmes fédéraux, Apple n’ayant offert aux établissements qu’une réduction d’environ 10 % sur sa tablette.
 
Et pendant ce temps-là on continue à me dire que "ça n'arrange pas" quand j'envoie les absences via l'iPhone (15 mns pour accéder à la vie scolaire)...
 
Vive la France (non, je sais, c'est facile et même un peu idiot comme remarque).

Je continue à formuler des voeux pour que l'iPad franchisse le cap de nos décisionnaires éclairés et puisse un jour rentrer massivement dans nos classes. La question de savoir si cela favorise la transmission des connaissances, je serais tenté de dire que cela n'a pas d'importance : le stylo à bille ne doit pas vraiment favoriser la transmission des savoirs par rapport à la plume et à l'encrier. Mais c'est l'évolution des techniques de la société, l'école doit s'y adapter (et suivre, malheureusement, puisqu'elle ne peut précéder). L'argument de poids, à mon avis est ... le poids (du cartable). Un iPad pour remplacer tous les manuels, ça vaut le coup, ergonomiquement et écologiquement parlant. Dernier point, au niveau de la richesse des contenus, l'iPad est un plus indéniable. J'ai hâte de pouvoir utiliser un tel outil en classe, avant de partir en retraite (j'ai moins de vingt ans de carrière, ça devrait être possible :siffle:).
 
Bon, je viens de vous lire, là, et (histoire de foutre un peu la zone :D), je vais me faire* l'avocat du diable : mis entre les mains innocentes de nos charmants bambins (y compris ceux qui squatte les bancs du fond, près du radiateur, si chers au cœur de Jacques Baudouin :)) et notamment de celles des adeptes du "foot cartable" dans nos cours de récréation, je me demande bien quel sera le coût de maintenance (voire "la durée de vie") des iPad :siffle:

:rateau:


(*) Mais non, pas "me faire" dans ce sens là, qu'allez vous chercher là ! :hein: Quoi que … Si c'est une avocate blonde à forte poitrine … :rose:
 
En fait pour ce qui est d'iPadiser les élèves, l'argument de poids est en effet l'argument du poids.
Sinon, je vois peu d'intérêt à la chose. Ce qui serait "une révolution", ce serait de nous faire des classes moins chargées qu'on puisse prendre le temps d'expliquer des choses aux élèves, qu'on revienne de la technique de l'audit à l'art de la pédagogie et qu'on forme des gamins à comprendre ce qu'ils apprennent, accepter qu'ils sachent moins mais mieux. Parce qu'avec l'avaler-recracher ils ne savent rien du tout, comme ça, c'est réglé.
En terminale, pour pouvoir en faire des apprentis-philosophes le jour du bac, je suis contraint de tenter de les déconditionner de toutes les "techniques" de gavage inutile qu'on leur a imposé. Ils sont désemparés devant un exercice à la fois personnel mais encadré, ne connaissent que "l'expression personnelle" la plus subjective ou les exercices à trous plus ou moins déguisés. Ils peuvent encore bien sûr, mais quel gâchis à rattraper ! Un grand merci au pédagogisme, allié objectif de la sélection "naturelle" la plus sauvage (on amuse ceux qu'on envoie dans une voie de garage pendant qu'on forme les autres à manipuler leurs semblables).
Quel drôle de monde où il faut maintenant dire "dysorthographique " comme on dit "malentendant" mais où chaque année perdue vous colle un boulet au pied que vous devrez vous traîner toute la vie dans une jungle pseudo-darwinienne qui transforme la jeunesse en stagiaire, emploi aidé, intérimaire, etc, après avoir si gentiment chouchoutée les premières années de zentils zapprenants...

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Indignez-vous ! qu'il dit, le monsieur !

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Bon, je viens de vous lire, là, et (histoire de foutre un peu la zone :D), je vais me faire* l'avocat du diable : mis entre les mains innocentes de nos charmants bambins (y compris ceux qui squatte les bancs du fond, près du radiateur, si chers au cœur de Jacques Baudouin :)) et notamment de celles des adeptes du "foot cartable" dans nos cours de récréation, je me demande bien quel sera le coût de maintenance (voire "la durée de vie") des iPad :siffle:

:rateau:


(*) Mais non, pas "me faire" dans ce sens là, qu'allez vous chercher là ! :hein: Quoi que … Si c'est une avocate blonde à forte poitrine … :rose:

On pourrait imaginer une variante du jeu de la canette de coca : celui sur qui tombe l'iPad se fait bolossiser !!