Tiens, sinon, ce matin, un mot dans un carnet de liaison me disant que l'élève que j'avais puni la veille ne ferais pas la punition que je lui ai donné et qu'il faudrait que j'arrête de m'acharner sur lui, parce qu'il ne vient pas au collège pour recevoir des punitions. S'en suit une demande de rendez-vous pour mettre les choses au clair. Dont acte. Je pense leur faire signer une décharge me dégageant de toutes responsabilité en cas d'échec futur de leur gamin, en tant qu'élève et en tant que citoyen.
Y'en a qui ont essayé avec moi...
Résultat, punition à faire pendant la récréation du matin, à finir à celle de l'après-midi.
Le plus souvent, ça s'arrête là
, les punitions suivantes sont faites.
Quand les parents se plaignent quand même, genre que je n'avais pas le droit de supprimer la récré, etc, etc, je sors le texte comme quoi je ne dois pas le priver "totalement" de récréation ; puisque les gamins vont aux toilettes, il n'en sont pas privés totalement
Et puis que s'ils voulaient qu'il aille en récré, il suffisait qu'il fasse sa punition
...
Quand ça arrive là, ceux qui ne me connaissaient pas (10 ans dans la même école quand même) comprennent que y'a rien à en tirer (mais une réputation de corniaud, ça circule vite
)
Je précise quand même que c'est (très) marginal, et que de toutes façons en ZEP (pardon, en RRS :mouais
, les parents qu'on a le plus besoin de voir, on ne les voit malheureusement pas... Mais que les relations avec les familles sont bonnes (très faible implication également...), malgré un contexte social qui se casse la gueule à vitesse grand V !
Précision aussi : c'est bien souvent les familles d'origines très modestes ou étrangères (réfugiés surtout) qui respectent le plus "la place de l'école", comme quoi...
J'aime bien l'idée de la signature de décharge
, ... elle va ressortir à l'occasion celle-là