Retour d'expérience Linux

Aimez-vous le Mac avant tout pour son système d'exploitation ?

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LS Zaitsev

Membre expert
Club iGen
15 Août 2010
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Afrique
Voici un retour d'expérience rédigé il y a quelques mois, même s'il est avant tout la somme de plusieurs années d'expériences diverses en informatique...
Ce témoignage se fonde essentiellement sur deux machines qui ne sont pas des Macs : un DELL Inspiron et un HP Probook. Mais j'aborde aussi le sujet d'OS X, central dans mon argumentation.

Je dispose d'une machine un peu ancienne mais très fiable: un HP-Compaq 6910P, Core 2 Duo, 4 Go, SSD 128 Go, carte SIM, WiFi, Bluetooth, graveur CD/DVD, etc).
Ce PC me sert à tester des OS et à effectuer du travail de bureau dans le cadre d'une petite entreprise.

Mon idéal est d'avoir une machine fiable, rapide et minimaliste. Après quelques temps sous Windows (7, 8.1 puis 10), j'ai voulu essayer une distribution Linux. Après avoir vu une Lubuntu (déclinaison ultra légère de Ubuntu avec bureau LXDE) tourner chez un ami, c'est cette distro que j'ai choisie.
Je ne suis pas débutant sous Linux, il y a plusieurs années de cela j'utilisais régulièrement des distro Debian, Suse ou Ubuntu.
En général, je dispose également d'un bon niveau en informatique, spécialement en maintenance, dépannage, configuration d'OS (6 ans comme technicien informatique dans différentes enseignes et leurs SAVs).

Je n'ai aucun préjugé sur tel ou tel OS, je suis un cynique : j'aime ce qui me profite, ce qui me convient. Mes critères d'évaluation d'un OS, d'un logiciel, d'un matériel sont objectifs: ergonomie, fiabilité.

Linux m'a toujours paru un bon outil d'intervention - notamment sous forme de Live CD / Live USB - pour dépanner des machines, avoir accès à des disques durs défaillants, résoudre les problèmes de permissions et de boot sur des machines tierces, récupérer des données, etc.
Mais j'avais le souvenir d'un OS, selon moi, inutilisable sur le long terme et au quotidien: bugs, incompatibilités avec les périphériques, absences de pilotes, infinités de versions des paquets, mauvaises reconnaissances du matériel, mises à jour problématiques, etc.
Mes dernières expériences, remontant à plusieurs années je le rappelle, me laissaient l'impression d'un OS inutilisable par le commun des mortels et réclamant un temps énorme pour le configurer. Sans aller jusqu'à une customisation poussée, je me souviens très nettement de journées entières consacrées à faire fonctionner une carte son, un capteur de luminosité, une imprimante, etc.

Je crois au changement et le monde de l'informatique m'a déjà prouvé qu'un logiciel, un OS, pouvait radicalement changer. En ce sens et par exemple, Microsoft est capable du bon (mais non pas du meilleur) comme du pire.
Fort de cet optimisme, j'ai donc de nouveau tenté l'expérience Linux, sous la forme d'une Lubuntu, convaincu qu'avec le temps, les reproches et clichés sur Linux n'auraient plus lieu d'être.

Je me lance donc dans l'install de Lubuntu 15.04 à l'aide d'une clé USB bootable réalisée depuis mon MBP 13" 2011.
Guidé pas à pas, tout est facile et bien conçu. Je laisse l'OS déterminer lui-même la swap et la partition système au format de fichier ext3.

Une fois l'OS dispo (avec une rapidité surprenante), je commence à le configurer. Au niveau de l'interface, tout me convient, je n'ai donc pas grand chose à changer. Je supprime quelques applis pré-installées pour ajouter mes habituelles (que du libre et du simple, genre Libreoffice, VLC).

Ensuite, j'entreprends de vérifier le matériel et là commence le drame :
- touches dédiées luminosité / volume ne fonctionnent pas
- impossible de faire fonctionner mon imprimante. J'y ai passé plus de 4h (une HP LaserJet MFP M125nw en réseau). Installation du HPLIP, plugin qui ne s'installe pas, dépendances labyrinthiques à chaque paquet installé, ... J'ai cru le souci réglé pour découvrir finalement que l'impression ne fonctionnait toujours pas même si tout semblait en ordre dans le menu d'imprimantes et dans le HPLIP.
Au passage, ce paquet HPLIP installe son pilote dans un répertoire sur le bureau (l'installation ne propose pas de choisir), tout en l'enregistrant comme dossier système. Pour chaque modification de ce dossier, il faut donc ensuite passer par le terminal et sudo pour reprendre la main et effectuer la moindre opération.
- le lecteur d'empreintes digitales ne peut pas fonctionner. Là aussi plusieurs heures de boulot (Fingerprint GUI, Fprint, ...). Mon succès le plus avancé consiste à pouvoir capturer mes empreintes mais déformées aléatoirement, une mauvaise détection qui fait que chaque passage du doigt produit une image différente, empêchant tout authentification. J'ai pourtant un modèle Authentec très répandu et listé comme compatible. Une fois l'échec consommé, je ne parle même pas de la galère pour reconfigurer l'OS pour qu'il cesse de me demander l'empreinte à l'ouverture de session, même en virant les paquets.
- Impossible d'accéder à toutes les fonctions (au moins le scroll vertical !) de mon touchpad Synaptics (c'est juste le leader du marché en ce qui concerne les touchpads de PC portables !).
- Impossible de détecter mon enceinte Bluetooth Bose Soundlink III.

J'y ajoute de nombreux bugs d'affichage: barre de menus qui restent même si la fenêtre est fermée, écran de fond qui disparait régulièrement, titres de fenêtre illisibles, ...
Allez, on mettra ça sur le dos de LXDE pour pas trop charger la bête...

J'ai donc passé une journée entière les mains dans le terminal à écumer les forums Ubuntu/Lubuntu/Xubuntu pour trouver des solutions avec le lot de petits contretemps que cela implique : ligne de commandes foireuses une fois sur deux, discours démagogiques de certains linuxiens (tu n'as qu'à brancher ton imprimante en USB et ton enceinte en mini-jack, ça marche très bien avec le driver ELSA ou je ne sais quoi de générique qui n'a pas changé depuis 1998), installation de paquets anciens plus mis à jour foutant le bordel dans les dépendances, ajout de nouveaux et obscurs dépôts, etc.

A chaque obstacle, je me suis résigné en estimant qu'après tout telle ou telle fonction n'était pas indispensable (par exemple, j'imprimerai sur une autre machine), jusqu'à me heurter à l'obstacle suivant.

J'en suis donc venu - si je souhaitais conserver cet OS qui malgré tout garde un certain charme - à devoir accepter une machine réduite à son plus simple appareil et à devoir oublier certains fonctions - bourgeois que je suis - telles que : mon imprimante, mon enceinte Bluetooth, les touches de luminosité, les touches de volumes, le lecteur d'empreintes digitales, le scroll au touchpad,...

Je n'ose même pas penser aux autres atouts de ma machine qui feront perdre les pédales à l'OS : le lecteur de carte mémoire, l'emplacement pour carte SIM et l'accès internet mobile 3G/4G, le débranchage à chaud du lecteur Multibay pour remplacer par le HDD Multibay, le capteur de luminosité, ...
J'avoue, là, je n'ai pas tenté.

Je retrouve donc ce bon vieux Linux tel que je l'avais laissé : chronophage, rudimentaire à la limite de la décroissance, incohérent et bigarré, inaccessible (certains en sont même venu à proposer de recompiler le noyau pour résoudre, au départ, un problème d'imprimante).

La moindre des choses que j'attends de l'informatique, c'est la possibilité d'utiliser mon matériel à son plein potentiel. Je garde mes machines longtemps, je choisis mon matériel avec soin en ce sens (durabilité, fiabilité) dans la mesure du possible. J'ai du mal à accepter l'idée de devoir oublier certaines fonctionnalités de mon matériel, que je vois comme d'appréciables progrès, au prétexte que Linux réclame des efforts, des sacrifices et que sa rusticité est sa marque de fabrique. C'est pourtant ce que défendent certains sur les forums.
C'est un peu comme si on disait à quelqu'un dont la climatisation est en panne dans sa voiture: " Inutile de réparer, tu peux ouvrir les fenêtres, ça marche très bien ! "

Loin d'être débutant, j'ai mis énormément de temps et d'énergie à essayer de rendre fonctionnel mon matériel. Si j'étais prêt à me passer de quelques fonctions non vitales (touches de volume par exemple), la somme des incompatibilités matérielles est inacceptable avec une machine de grande marque, un modèle certes pro mais très répandu et donné comme compatible dans les listes Ubuntu.
J'ai trouvé une grande quantité de tutoriels et d'aides, proposant parfois plus de 4 solutions différentes (avec des dizaines d'enchaînements de lignes de commande différents !) pour résoudre un problème, ce qui prouve que cet OS reste assez chaotique. Personnellement, Linux m'évoque la créature de Frankenstein faite de morceaux d'origines différentes et peu assortis.
Aucune de ces procédures n'a permis de résoudre mes problèmes. Parfois, cela a même compliqué la situation, notamment par le jeu des dépendances et des différentes versions des paquets.

Je n'ose imaginer un débutant dans cet enfer. Mais beaucoup de personnes utilisent Ubuntu sans rien y connaître me direz-vous ! Oui, c'est vrai. Mais ce sont aussi ces mêmes gens qui n'utilisent que les fonctions les plus basiques : navigateur web, lecteur audio/video, qui consultent leurs emails via l'interface navigateur, ces mêmes gens qui peuvent utiliser pendant des mois leur écran en 800x600 sans que rien ne les choque, qui n'utilisent en moyenne que 10 touches du clavier et qui, de toute façon, "impriment au boulot" parce qu'ils ont lâché au fond d'un placard la jet d'encre à 59 euros qui leur coûtait les yeux de la tête en cartouches.

De la même manière que mon véhicule 4x4 me sert réellement à faire du tout-terrain, j'entends exploiter à fond mon matériel dans ce pourquoi il a été conçu. C'est d'ailleurs cette posture qui me permet de ne pas être un consommateur idiot.
Et je suis attristé de découvrir que Linux ne me permet toujours pas cela.

Ainsi et selon moi, Linux n'est toujours pas un OS exploitable quotidiennement. Il est lourd, complexe, incompatible avec trop de matériels et périphériques. Il souffre d'incohérences internes et d'une ergonomie parfois discutable, le diagnostic d'un problème reste très difficile ( " il vous manque le paquet gptss43DX et la dépendance libdubB0Qa$ ", ça vaut pas les messages d'erreur de Windows mais c'est gratiné quand même et pas très "user-friendly").
Et, enfin, si j'aime volontiers l'expérimentation, je lui reproche surtout son caractère chronophage. Par exemple, sous Windows ou OSX, je configure une imprimante réseau (j'ai une HP, une Samsung) armé de sa seule adresse IP (IP fixe attribuée en 30s via l'interface du routeur).

Mon OS favori reste OS X. Si je suis le premier à être critique avec Apple (je suis pourtant largement équipé chez eux), je trouve OS X génial.
Si Yosemite a dégradé quelque peu la situation, depuis 5 ans que je suis passé sous OS X (et donc, sous "Mac"), c'est le système le plus stable, le plus fiable et le plus ergonomique que j'ai connu.
Sous OS X, j'ai toujours pu résoudre les problèmes rencontrés en un minimum de temps, j'ai toujours pu personnaliser à loisir mon système et le nombre de clics nécessaires à chacune de mes opérations courantes est en général inférieur à 3...
Je n'ai jamais réellement eu de souci matériel si ce n'est un HDD 7200 trs installé à la place du Superdrive dans un MBP 13" fin 2011 et qui s'accommodait mal de la nappe SATA II. Remplacé par un second SSD, problème résolu. C'est le seul souci matériel que j'ai eu à déplorer, il ne vient probablement pas de l'OS et il fut provoqué par moi-même qui voulait bidouiller et optimiser ma machine (ce que j'ai finalement réussi à faire, comme toujours).
Malheureusement, OS X ne peut être installé sur un PC portable. Je vais donc devoir revenir à Windows. Lequel ? Je ne sais pas encore. Windows 10 m'a paru acceptable (à l'inverse de Windows 8) mais sa réputation de passoire et de mouchard me gêne. Pour le reste de ses inconvénients (l'ergonomie par exemple), je m'en accommode dans la mesure où mon matériel est toujours reconnu et même avec du matériel exotique, il y a toujours moyen de récupérer de vieux drivers et de les faire tourner en mode de compatibilité (chose que Linux est censé faciliter mais dont je n'ai jamais pu jouir).

Dans tous les cas, j'estime avoir donné sa chance à Linux, j'ai tout fait et avec la meilleure volonté possible. Ma machine n'était en rien exceptionnelle ou particulière, au même titre que le Dell Latitude sur lequel j'avais essayé Linux Mint l'année passée et qui s'était soldé par le même échec.
Je ne dis pas que c'est impossible, on doit pouvoir arriver à un résultat acceptable mais au prix de jours de travail et de recherche. A ce niveau, nous ne sommes plus dans l'utilisation ni même dans l'optimisation de son système mais bel et bien dans l'expérimentation et la customisation.

Je ne suis pas un "fan boy", mon approche des choses est rationnelle, je ne condamne aucun élément avant de l'avoir dûment expérimenté. Je ne fais pas la publicité d'OS X, encore moins d'Apple, entreprise dont je réprouve les récentes orientations et les choix matériels. Mais je me suis rendu compte avec les années qu'OS X répond parfaitement à mes besoins et ne me limite jamais. J'estime que c'est le seul OS à se rappeler qu'il est conçu avant tout pour servir l'être humain assis devant l'écran et on sent en permanence que l'ergonomie et la clarté sont en première page du cahier des charges. Et tout cela sans brider quoi que ce soit, sans limiter l'accès aux fonctions approfondies ou à la customisation. OS X semble réunir le meilleur : fiabilité et stabilité linuxiennes, universalité windowsienne, ergonomie qui lui est propre.

Ajout de Avril 2016 :
J'ai tenté, après en avoir entendu du bien, d'installer une distribution HandyLinux, basée sur Debian donc, sur mon HP 6910P.
L'installation s'est déroulé correctement tout en étant loin d'être simple pour un débutant (choisir un disque d'installation avec son identifiant en "sda xx", etc).
Bon, le constat est rapide... Le bouton pour activer le Wi-Fi n'est pas reconnu, donc connexion Ethernet requise. Aucune information sur les forums à ce sujet. Le système mis à jour n'a pas réglé ce souci.
Le lecteur d'empreintes digitales, la fonction de défilement du touchpad Synaptic, ça fait longtemps que je n'espérais plus rien...
Le Bluetooth est reconnu mais ne fonctionne pas. Pire encore, malgré un SSD Samsung qui a fait ses preuves, le lancement d'une application est lent, tout spécialement le navigateur Iceweasel (entre 5 et 10 secondes). On m'avait présenté HandyLinux comme une distribution légère et rapide. Je pensais qu'avec 4 Go de DDR2, un SSD et un Core 2 Duo, j'étais largement au dessus du matériel requis. On voit bien ce qu'il en est. Je n'ose imaginer ce que ça donne sur les configurations annoncées sur le site officiel de HandyLinux à base de processeur 1 GHz et 512 de RAM ...
Cette fois, je ne perdrai pas mon temps : je n'irai pas écumer les forums, bidouiller des paquets, taper des lignes de commande, etc. Cette distribution était conçue pour être fonctionnelle, rapide, simple à prendre en main. C'est même la devise de l'équipe.
Ca m'écorche de devoir, de nouveau, écrire cela, mais pour cette machine ce sera retour à Windows, FAUTE DE MIEUX.
 
Passionnant. Mais est-ce vraiment nouveau ?

Un élément clef dans le choix d'installer sur un PC un système d'exploitation autre que Windows [on pourrait dire aussi bien : installer sur un Mac un système d'exploitation autre que OS X ou Windows], c'est la compatibilité du matériel.
Et, bien entendu, il convient de se renseigner, même rapidement, sur les expériences d'utilisateurs sur le modèle que l'on vise.

Une fois ces deux étapes franchies avec sérieux, on peut en général envisager la suite avec sérénité.
Cela fait des années que c'est comme ça et cela n'est pas près de changer.

Chercher à installer Linux sur autre chose que du sûr et certain, c'est aller droit vers la bidouille. C'est d'ailleurs normal puisqu'il faut réaliser en amateur ce que les professionnels refusent de faire : fournir de bons pilotes, bien testés et complets. Une bonne partie n'est que du reverse engineering donc, au mieux, cela fonctionne correctement, guère plus.

Linux demande toujours des petites retouches ici ou là, mais Windows et OS X aussi, l'un par des interventions dans la base de registre, l'autre par des commandes dans un shell.
On peut aussi prendre un PC vendu avec Linux, en général ils marchent correctement, à défaut d'être sexy (encore que le DELL soit assez sympa).

Bref, Linux et, a fortiori, tous les autres systèmes plus ou moins confidentiels, ne s'installent aisément que sur les PC sur lesquels on sait (grace aux patients bidouilleurs) qu'ils s'installent aisément. Une lapalissade, certes, mais apparemment oubliée.

PS : J'ai un petit SONY dont je sais que la carte graphique (assez lamentable) n'est supportée par personne sinon Intel et uniquement pour Windows 7. Effectivement, ce PC n'a jamais fonctionné pleinement sous autre chose que Windows 7 (Linux était fiable mais très limité sur le plan graphique).

D'un autre côté, j'ai deux Macs sur lesquels j'ai installé Linux. Le premier n'est pas connu pour être parfaitement supporté (carte graphique NVidia dont le pilote est buggé (NVidia) ou incertain (Nouveau)) et l'installation a donc été un peu chaotique et j'ai un bug non résolu. Je ne vais pas m'en plaindre mais, au contraire, je suis assez content de m'en être plutôt bien sorti.

Le second Mac est pleinement supporté par Linux/Ubuntu, à l'exception du Thunderbolt. L'installation dure quelques dizaines de minutes et tout fonctionne : clavier, touchpad, mise en veille/réveil etc.
CQFD
J'ai quand même été surpris par la qualité des dernières versions de KDE, assez abouties à mes yeux.
 
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Vous avez parfaitement raison.
Les deux modèles de PC utilisés sont répandus et connus : un DELL Inspiron 1515 et un HP Probook 6910P, données comme pleinement compatibles dans les listings Debian, Ubuntu, etc.
Sincèrement, il est bien difficile de prévoir avant une installation "en dur" sur le disque, ce qui fonctionnera ou non, malgré les forums internet.
Ce que je voudrais, non pas dénoncer car le mot est trop fort, mais déplorer, c'est la posture de certains libristes qui mettent en avant la simplicité, l'accessibilité mais qui en sont bien loin. On peut trouver à attaquer OSX mais une fois installé, il est directement utilisable par le débutant.
Je n'ai jamais eu à mettre les mains dans le cambouis avec OS X pour installer du matériel standard. J'ai eu à le faire pour du matériel exotique ou ancien ou pour des bidouilles matérielles non prévues par Apple (dernier exemple en date : remplacer la carte Bluetooth d'un MBP 2011 par une plus récente).
 
J'utilise de temps en temps Linux Mint sur un laptop, et j'aime assez. Même en Lxde ça reste un peu lourd, plus que du Windows, mais c'est stable et on n'est pas embêté; c'est archi personnalisable, c'est pas mal ça, même si certains trucs c'est quand même du pinaillage.
Après, au moins sur les machines portables, faut accepter de faire des sacrifices; effectivement, sur les anciennes machines, faire fonctionner les boutons physiques ou interrupteur pour Wifi ou Bluetooth, vu que c'est un framework logiciel à part indépendant du driver, faut même pas y penser. Sur les machines les plus récentes, le multitouch t'oublie aussi, ou alors ça fonctionne supra mal, et pas plus de 2 doigts.
La qualité d'affichage est médiocre, c'est jamais aussi net que sur Windows ou OSX avec des pilotes propriétaires et signés numériquement par les constructeurs.

Sur une tour ça pose rarement des problèmes, c'est plus basique à gérer qu'un pc portable. Clavier, souris, t'es pas emmerdé. Sur ces derniers, je pense qu'il faut se dire que ça sera une utilisation basique avec énormément de choses amputées.

C'est vraiment fait pour les ultra fans de Linux, les hippies pro-libre ou ceux qui ont juste envie d'utiliser un truc sur une vieille bécane.
Certaines distribs comme lubuntu ou xubuntu sont tout à fait exploitable sur de vieux ordinateurs qui galèreraient aujourd'hui à faire tourner XP qui ne reçoit plus de maj. Distribs qui elles seront supportées au moins 2 ou 3 ans. C'est l'avantage, y'a pléthore de distributions et tout le monde y trouve son compte; du gars qui part sur de l'ultra light, au mec qui veut des transitions graphiques et des effets dans tous les sens qui vont consommer à eux seuls 10go de ram.

Mais je suis d'accord, Linux n'est pas fait pour tout le monde encore aujourd'hui. C'est utilisable mais faut mettre un peu toujours les mains dans le camboui si on souhaite faire un peu plus que du traitement de texte sans impression.
 
Je ne tourne plus que sous Linux depuis quelques années, et je ne compte pas en partir, même si j'ai toujours aimé MAC OS. Je n'ai plus d'ordinateur Apple. J'ai un PC de bureau qui tourne sous Mint, et un portable Dell Ubuntu.
J'utilise énormément LibreOffice, et les outils internet. J'utilise aussi quelques autres logiciels (Frescobaldi, Audacity, Stellarium) , et ma foi, c'est impeccable.
Le seul problème que j'ai eu fut pour la configuration de l'imprimante, mais j'ai su le régler.
Vraiment, je pense au contraire que c'est l'OS que tout le monde devrait utiliser: pas besoin d'acheter un PC puissant dernier cri pour faire ce que 95 % de la population mondiale fait. Et encore .... c'est aussi l'OS utilisé par un tas de professionnels.
 
Je ne tourne plus que sous Linux depuis quelques années, et je ne compte pas en partir, même si j'ai toujours aimé MAC OS. Je n'ai plus d'ordinateur Apple. J'ai un PC de bureau qui tourne sous Mint, et un portable Dell Ubuntu.
<...>
Un XPS 13 Developer ?
Je suis assez tenté.
 
Le sondage ne correspond pas vraiment au sujet ... mais bon. J'ai répondu oui. Mais perso c'est plutôt le matos Apple qui ne me plait plus, et j'aimerais voir OS X chez d'autres constructeurs ... plutôt que de devoir passer sous Linux.
 
Je trouve que le sondage correspond plutôt bien au sujet : apprécier Mac pour son OS (comme vous, le matériel ne m'enchante guère), en comparaison des autres OS disponibles. C'est un peu la conclusion de mon bilan.
Ce que j'aurais aimé éviter, justement, ce sont les avis partisans comme celui-ci :

[/QUOTE]Vraiment, je pense au contraire que c'est l'OS que tout le monde devrait utiliser: pas besoin d'acheter un PC puissant dernier cri pour faire ce que 95 % de la population mondiale fait. Et encore .... c'est aussi l'OS utilisé par un tas de professionnels.[/QUOTE]

Justement, je pense que non, un OS Linux ne convient pas à tout le monde. Pour faire du surf et des réseaux sociaux, oui, mais pour qui a besoin d'un minimum de fonctions, non. Et, puis devoir faire des sacrifices sur le matériel (imprimante réseau, wifi, bluetooth, etc), cela peut impacter même le premier des utilisateurs occasionnels. Et, oui, ce genre d'incident est extrêmement fréquent sous une distro Linux.
Ne croyez pas que je ne fasse pas la promotion de Linux : j'installe tous les mois des distros Linux sur les machines de mes clients, précisément parce que ce sont de vieilles machines, ou bien pour un usage limité, etc. Mais là, je commence à en revenir.

Quant aux professionnels, je veux bien croire qu'ils utilisent Linux, mais à une seule condition : une machine égale un usage précis. Pour une utilisation pro un minimum polyvalente (ex. le secrétariat / compta de ma petite entreprise), c'est ingérable et très peu fiable. Après, pour les serveurs, les grosses boites et compagnie, je veux bien croire, je n'y connais pas grand chose et je ne veux pas rentrer dans ce débat là : je me fonde sur l'expérience utilisateur, à petite échelle.
Mon entreprise aborde plusieurs secteurs (3 pôles : maintenance informatique ; infographie / web ; rédaction, correction, traduction de contenus ; pour un total de 7 personnes permanentes, plus des stagiaires réguliers et des sous-traitances ponctuelles). Dans ce contexte, Linux, c'est juste impossible. Et c'est pas faute d'avoir essayé.
Quant au perso, bah, pas mieux, comme je le démontre.
 
Bonjour,

pour moi qui envisage de passer à tout Linux à moyen terme, voilà qui est refroidissant.
Je confirme l'incapacité du milieu linuxien à entendre les besoins des publics non techniciens.
À l'issue d'une install-party où j'espérais un coup de main pour essayer de faire de mon vieil EEE-pc une machine de test, celui-ci a été rendu inutilisable. Un geek imbu de son "expertise" n'a rien entendu de ma demande de simplicité et de mon besoin d'apprendre à faire…
J'ai récemment installé une Linux Mint via VirtualBox. On verra bien si je m'en sors.
 
J'ai pas mal de serveur Linux au boulot, mais effectivement il ne servent qu'à ça, et en mode shell, pas en mode graphique.

Non Linux en tant que poste utilisateur c'est quand même pas très avancé. Mais pas inutilisable non plus. Le meilleur des unix utilisateur reste OS X, et de loin ! En plus Linux est une copie d'Unix, pas un Unix ;)
 
Avec seulement un Imac à la maison je trouves Ubuntu bien pratique sur un netbook pour lire/écrire tous les formats de disques USB. C'est un petit PC de dépannage ou pour emmener en camping.

Bon en fait je poste uniquement pour sortir une blague à 2 balles.

Pour comparer Ubuntu et Apple c'est facile :

17444_1.jpg


22152j.jpg


Je suis déjà loin......
 
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J'ai tenter Ubuntu et Linux mint, très surpris de la qualité de cet os, tout marche parfaitement, tout est bien reconnu, c'est l'os le plus réactif que j'ai jamais vu et pourtant sur un simple dd 7200t, tout est inclu d'origine comme logiciels ou autre, c'est super simple à utiliser en reprenant un mélange de superbes fonctions de OS X et Windows avec même des choses en plus bref c'est vraiment la simplicité au quotidien même pour chercher des logiciels c'est un peu comme sur l'appstore avec description, avis d'utilisateurs etc...
Seul ceux qui ont un usage professionnel pourront avoir des problèmes
 
Les configurations matérielles jouent beaucoup. Je pense qu'on peut même apprécier une distribution uniquement parce qu'elle prend en charge ce qu'une autre refuse de prendre en charge.
Après arrivent nos priorités personnelles. Je me rappelle avoir beaucoup aimé une RedHat 7 sur laquelle quelques logiciels plantaient (essentiellement du multimédia) pour son mélange de légèreté, de stabilité générale et l'esthétique d'un thème KDE (que j'avais tort d'utiliser étant donné que RH privilégiait Gnome)NexStep.
C'est subjectif, mais j'ai connu l'effet inverse avec XP sur la même machine : lenteur, interface hideuse. Ca fonctionnait assez correctement pourtant dans l'ensemble.
 
Les configurations matérielles jouent beaucoup. Je pense qu'on peut même apprécier une distribution uniquement parce qu'elle prend en charge ce qu'une autre refuse de prendre en charge.
Après arrivent nos priorités personnelles. Je me rappelle avoir beaucoup aimé une RedHat 7 sur laquelle quelques logiciels plantaient (essentiellement du multimédia) pour son mélange de légèreté, de stabilité générale et l'esthétique d'un thème KDE (que j'avais tort d'utiliser étant donné que RH privilégiait Gnome)NexStep.
C'est subjectif, mais j'ai connu l'effet inverse avec XP sur la même machine : lenteur, interface hideuse. Ca fonctionnait assez correctement pourtant dans l'ensemble.
XP, ça a un côté Candy Crush, une sorte de précurseur sur un plan esthétique...
C'est plutôt une bonne version de Windows, en dépit de sa logique interne (que je trouve pathétique mais je ne suis sans doute pas très objectif). Le gros problème de Windows, c'est ses utilisateurs, qui font n'importe quoi, et ses développeurs, qui développent n'importe comment [l'essentiel des développeurs pour Windows n'ont toujours pas compris qu'être administrateur de son poste n'est pas une bonne chose...]

Pour en revenir à l'interface, mine de rien, un des avantages des interfaces graphiques des UN*X "alternatifs" (c'est-à-dire Linux, les divers avatars de FreeBSD, OpenBSD etc.) est que l'on peut vraiment en définir l'apparence selon son goût. Avec Ouinedoze c'est possible en se faisant aider de certains logiciels, donc avec le risque de remettre une couche plantogène ; avec OS X, c'est possible mais encore plus risqué, vu que cela fait absolument horreur à Apple (QUOI ?!!? des utilisateurs qui décideraient de ce qui leur convient ? Nuts !) et que les solutions sont basées sur des API non documentées voire de la rétro-ingénierie.

J'ai récemment (disons : il y a six mois...) installé diverses distributions sur mon MacBook Air (modèle de juillet 2011) et j'ai été surpris en bien par la dernière version de KDE, que je n'avais pas suivi depuis longtemps, étant plutôt Gnome. La qualité d'ensemble est assez bluffante ; j'ai finalement opté pour eOS, pour voir, mais je reviendrai sans doute à KUbuntu ou XUbuntu (XFCE). Voire Mint.

On peut largement critiquer divers aspects de ces distributions mais il faut quand même souligner la qualité d'ensemble du travail accompli, dans l'interface, dans la gestion des logiciels (avec des petits magasins d'application qui marchent pas mal du tout), dans l'efficacité côté sécurité (les réponses sont rapides) etc.
J'insiste encore une fois sur la qualité des systèmes de paquetages, qui devrait faire rougir de honte les techniciens d'Apple avec leur système minable, vraiment indigne d'une société de ce niveau.

Les maux essentiels dont souffrent tous ces UNIX leur sont imposés par les constructeurs réticents soit à leur fournir des pilotes (plus encore : de bons pilotes) ou des documents permettant d'écrire ces pilotes.
Par ailleurs, il faut aussi considérer que l'ensemble de ces projets ouverts irriguent toute l'informatique qui nous entoure. Sans eux, l'Internet n'en serait pas où il en est aujourd'hui [cela va des logiciels internes des routeurs aux serveurs Web, en passant par la gestion des domaines, divers systèmes de bases de données etc.]
 
Pour ma part, j'ai quitté Windows il y a un peu plus de 7 ans pour passer l'ensemble de mes machines sous Ubuntu, avant de faire l'acquisition de mon MbP en octobre 2014.
De cette expérience je retiens les points suivants :

- je ne reviendrais pas de sitôt à l'OS de Microsoft
- Linux est d'une étonnante stabilité, certaines de mes machines tournant 24/24h depuis des années sans jamais avoir plantées
- Tous mes périphériques fonctionnent, sans avoir nécessité de bidouille, de ma tablette graphique Wacom à mon imprimante laser réseau Samsung

Je crois qu'il faut surtout cesser de vouloir faire la même chose sur n'importe quel OS ; Ils sont tous différents et leurs conceptions les poussent forcément, à des degrés divers, à se diriger vers des usages variés.
En ce qui me concerne, j'ai longtemps fait de la retouche photo sous Linux, mais je n'ai jamais retrouvé le confort que j'avais sous Windows ; Cela, c'est mon MbP et OSX qui me l'ont redonné. Pourtant il y a de vrais logiciels de traitement d'image comme AfterShot Pro (ex-Bibble), mais l'on n'atteint pas l'expérience utilisateur d'un Lightroom, d'un Photoshop ou d'un DxO...
C'est peut-être (même certainement) réducteur, mais pour moi, si Windows est bon à tout faire avec ce que cela induit de fragilité et de lourdeur système, si OSX est doué pour la bureautique et le multimédia grâce à son environnement un peu fermé (mais c'est aussi sa force), Linux, lui, est un outsider pour faire tourner d'anciennes machines ou s'adonner à du web, du réseau et de la bureautique.
 
Pour ma part, j'ai quitté Windows il y a un peu plus de 7 ans pour passer l'ensemble de mes machines sous Ubuntu, avant de faire l'acquisition de mon MbP en octobre 2014.
De cette expérience je retiens les points suivants :

- je ne reviendrais pas de sitôt à l'OS de Microsoft
- Linux est d'une étonnante stabilité, certaines de mes machines tournant 24/24h depuis des années sans jamais avoir plantées
- Tous mes périphériques fonctionnent, sans avoir nécessité de bidouille, de ma tablette graphique Wacom à mon imprimante laser réseau Samsung

Je crois qu'il faut surtout cesser de vouloir faire la même chose sur n'importe quel OS ; Ils sont tous différents et leurs conceptions les poussent forcément, à des degrés divers, à se diriger vers des usages variés.
En ce qui me concerne, j'ai longtemps fait de la retouche photo sous Linux, mais je n'ai jamais retrouvé le confort que j'avais sous Windows ; Cela, c'est mon MbP et OSX qui me l'ont redonné. Pourtant il y a de vrais logiciels de traitement d'image comme AfterShot Pro (ex-Bibble), mais l'on n'atteint pas l'expérience utilisateur d'un Lightroom, d'un Photoshop ou d'un DxO...
C'est peut-être (même certainement) réducteur, mais pour moi, si Windows est bon à tout faire avec ce que cela induit de fragilité et de lourdeur système, si OSX est doué pour la bureautique et le multimédia grâce à son environnement un peu fermé (mais c'est aussi sa force), Linux, lui, est un outsider pour faire tourner d'anciennes machines ou s'adonner à du web, du réseau et de la bureautique.
Je suis bien d'accord.

Linux est aussi un excellent système pour développer : de nombreux IDE y sont disponibles, pratiquement tous les langages aussi.
 
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Pour ma part, j'ai adoré, puis détesté Ubuntu.
J'avais installé une version sur une tour pas chère suite à une install de OSX86 qui avait planté pendant une mise à jour. Au début, j'ai eu l'impression que tout fonctionnait assez bien. Tout était gratuit et facile.
Puis au fur et à mesure du temps et des mise à jour, le système commençait à planter, à ralentir.
Finalement, une mise à jour majeur d'Ubuntu a tout planté. J'ai du tout réinstaller. Un peu plus tard, je me suis trouvé avec Unity, le nouveau moteur d'affichage d'Ubuntu, et là, je ne retrouvait plus mes applis, je ne savais plus trop comment chercher etc etc. J'ai détesté Unity, complètement instable à ce moment là.
Tout ramait encore et j'ai finit par repasser sur un vrai Mac (iMac) avec beaucoup de soulagement, malgrès le prix...

Entre temps, j'ai mis un Linux Mint sur un portable assez ancien au boulot, et là, nickel, pour les appli google (gmail,doc et spreadsheet), tout marche bien, le wifi et la video aussi. Mais bon, c'est un usage très limité. Il a quand même parfois fallu redémarrait car ça ramait trop. Pour l'impression, c'est un peu le bordel, en fait je vais sur un Mac, je connecte l'imprimante, puis je récupère le chemin réseau de l'imprimante dans cups pour que ça fonctionne sur Linux en général.

D'un autre coté, on a plein de serveur Debian qui tournent en prod assez bien et qui sont très stables. Par contre, Linux sur Desktop, je trouve ça instable à coté de MacOS X. Et comme le premier post le dit, j'ai du parfois lire des pages et des pages de forum pour configurer un truc simple.

Conclusion : Linux pour un serveur : très bien, Linux pour un destop, très moyen, je le classerais en dernier, dérrière Windows même.
 
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Ouille. Je crois que les mecs de mac gé vont s'arracher les cheveux pour décortiquer les dizaines de pages de banalités que ce sujet va générer.
Le vrai souci, c'est que la question est aussi floue que si on nous demandait un récit d'expérience de voyage. On parle de quoi ? De l'avion ? De la météo, du guide ? De la bouffe ? D'un voyage à serveurland ? D'un voyage à homeland ?
Le sujet Linux ne me semble pas pouvoir être abordé par une question aussi générique !

B.
 
Bonjour tout le monde ! Je vais vous faire part de mon avis sur mon experience avec Ubuntu. Premièrement, je trouve que Ubuntu est un outil très puissant et que c'est très stable en comparaison avec Windows. Pour faire simple, je me suis fait un serveur plex Windows puisque je ne connaissait pas linux. Il fallait débrancher et rebrancher l'ethernet a chaque jours pour une raison qui me dépasse... Donc j'ai passer mon serveur à Ubuntu Desktop (puisque j'était nouveau dans ce monde). Ça ma permis de faire connaissance avec ce systeme. Ensuite au bout d'un mois environ à faire des machines virtuelles de Ubuntu Server (sur parallels bien sur [emoji6]).

Ubuntu vs Windows :
Je choisis Ubuntu. Parce que ce n'est pas bien difficile à apprendre et que ça rapporte vraiment gros : plus de mise à jours impestive, plus de virus, plus de publicité avec les logiciels, plus besoin de restaurer à chaque année pour cause de ralentissement.

Ubuntu vs Mac :
Ouhh lala ici ça se corse... Je choisis Mac, parce que tout les qualitées que Ubuntu a, à mes yeux, sont dans Os x puisqu'il est un système Unix. Je l'ai compris en apprennant les commandes Ubuntu, je me suis demander : Os x est un unix et il a un terminal... C'est surrement les mêmes commandes ?? Alors j'ai essayer et OUI !!! Toutes les commandes ultra puissantes qui permettent à ubuntu de se démarquer sont disponible dans notre terminal.
Ce que Os X a et que ubuntu n'a pas : des milliers de programmes ultra stable et bien fait, une reconnaissance des programmeurs (les programmeurs vont faire un programme Os X avant un programme Ubuntu) et la rapidité dans le travail (changer d'application avec 3 doits, ce n'est pas disponible sur windows et ubuntu et moi je ne pourrais pas m'en passer)

Conclusion : vous faites un serveur ? Si oui : Ubuntu (ou une vieille machine osx que vous n'utilisez plus mais ne dépensez pas pour un mac ) si non : vous etes pauvre ? Si oui : Ubuntu si non : Mac
 
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Bonsoir,

J'ai quitté Windows il y a 16 ans, lorsque j'ai découvert les portes qu'ouvraient les systèmes Unix et dérivés, et j'ai utilisé des ordis Apple depuis 2004, d'abord avec double installation Linux + Mac OS, puis Machines virtuelles depuis environ 2009. Pour moi, les deux systèmes ont chacun leurs avantages, et je ne pourrai pas faire sans avoir les deux sous la main :

Mac OS:
- supporte parfaitement le hardware pour lequel il est fait (je sais le mérite n'est pas grand étant donné que le matériel Apple est très standard, mais c'est quand même un grand avantage) ;
- supporte "out-of-the-box" un certain nombre de technologies qui me sont utiles, avec les outils qui vont avec : pour citer un seul exemple, je fais beaucoup de photo, et Mac OS supporte parfaitement le travail avec calibration de la colorimétrie (écran + imprimantes), et des applications vraiment professionnelles (Lightroom, DxO), qui n'ont pas d'équivalent sous Linux à mon avis (oui, il y a des logiciels open source, mais qui sont hélas à des années lumières)

Linux (Gentoo) :
- me donne un environnement de développement parfait (OCaml, Latex...) ;
- apporte un très haut niveau de paramétrisation : j'utilise Gentoo, qui est une distribution qui donne le choix de tout, des paramètres de compilation du noyau jusqu'à l'environnement graphique, en passant par le comportement de tous les services système ;
- cette paramétrisation a un prix et demande du temps initialement, mais cet investissement est très largement amorti, puisque je maîtrise les paramètres d'installation (que j'ai réglés moi même) et que je comprends donc très bien comment le système marche (donc, en cas d'imprévu, je n'ai jamais l'impression de me trouver face à une boîte noire).

Donc, en pratique, sur mon mac, les deux OS tournent tout le temps. :)
Les tâches courantes (web, mail) sont faite sous Mac OS, de même que la partie photo et la partie musique.
D'un autre côté, le développement est entièrement sous Linux Gentoo.

Avantage supplémentaire des machines virtuelles : mon environnement de développement tient en un fichier, et ça prend donc 10 minutes de le placer sur une autre machine (ex : lorsque je voyage, je prends toujours deux laptops en cas de panne, dégat ou vol ---je ne les garde pas ensemble bien sûr--- et les synchroniser se résume à un court Airdrop), tandis que le travail (du code, beaucoup de code) est synchronisé par git.
 
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