C'est un peu près le seul commentaire que j'ai lu qui est pas dénué d'intérêt.
on se réjouis de lire tes commentaires
Entre nous, les tiens me semblent d'une force incomparable aussi.
Je t'invite à lire à nouveau les propos de iluro.
Je n'ai pas fait comme lui mes premiers pas alors que des code abscons étaient le quotidien des utilisateurs, mais cependant j'ai pu dès le début des années 80 me frotter à toute sorte de machines (ordinateurs personnels ou dans le cadre universitaire et professionnel).
Et si une chose est avérée, c'est que l'outil informatique n'était pas pensé pour l'utilisateur final. Cette aberration, malgré l'émergence des micro-ordinateurs, de la commercialisation de PC "domestiques" a perduré et on est loin d'en être sorti.
Mes enseignants à l'époque, me parlaient bien de produire des applications dans la perspective de leur utilisation, mais l'essentiel du temps d'apprentissage était centrée sur le code, son efficience, son efficacité. La place de l'utilisateur final a toujours été en retrait sauf lorsqu'il s'agissait de mener des entretiens pour faire émerger les règles de gestion, le flux de l'information et d'en déduire l'organisation des données et les fonctions à implémenter.
Au mieux, l'utilisateur final héritait d'une application qui faisait ce qui était prévu mais pas adaptée, sinon plus souvent l'encadrement était passé par là pour poser des exigences personnelles qui rendaient encore plus inefficace le produit dans son utilisation quotidienne.
Certes, les années 80 et dans une moindre mesure les années 90 n'étaient pas celles de l'essor de l'informatique personnelle, les utilisateurs étaient payés et même formés à l'utilisation de ces usines à gaz. Mais cela n'excuse en rien ces errements.
D'un point de vue personnel, un ordinateur personnel se doit d'être aussi accessible qu'un téléviseur. Il devrait être aussi sûr et fiable et ne requérir qu'un temps de formation minimal.
En cela, le iPad, le iPod sont pour moi des réussites : leur champ d'application est extensible mais pour autant leur prise en main est facile, leur mise en route rapide.
Le iPad est le parfait assistant (bloc note électronique en entreprise ou outil de communication et de loisir chez soi).
Mais avant d'en arriver là ! Et encore maintenant !
L'industrie électronique traditionnelle accumule codes, boutons, combinaisons de touches, options multiples et si rarement utilies, et pire encore possibilités multiples et souvent incohérentes entre elles pour réaliser une tache qui se voulait simple, courante.
Car l'informatique n'est pas le seul domaine qui a souffert et souffre encore de ces misères.
Pris dans les chutes de neige au Noël dernier, j'ai du me résoudre à faire l'acquisition d'un téléphone portable. Une station essence en proposait à un prix accessible. J'ai passé le cap.
Depuis, je n'ai toujours pas compris la logique qui anime le système ! Une même action (effacer un message) fait appel à des manipulations différentes selon que ce soit un message reçu ou envoyé.
Pourquoi ?
Alors, oui, ce qui fait la qualité de Apple c'est cet effort pour rendre accessibles les actions principales au risque de décevoir ceux qui voudraient toujours plus de fonctions, plus, plus et encore plus.
Lorsque les souris Apple n'avaient qu'un bouton, les utilisateurs réalisaient tout aussi bien les opérations courantes.
Moins de fonctions, moins d'environnements différents.
La vitesse d'exécution d'une tâche est secondaire : elle se compte en mico ou millisecondes, quand l'action de l'utilisateur se compte en secondes, en minutes, en heures.
Après que le Dieu
Mon patron est sympa mais Dieu que c'est pénible. Son exigence (car elle existe) est mal relayée dans l'équipe, ses décisions quand elles sont fermes apparaissent comme des caprices, des marques d'autoritarisme. Et pour peu qu'il tente d'ouvrir la discussion, personne ne lui fait vraiment confiance.
Alors, tant mieux si Steve Jobs a été dur et tant pis s'il a pu "casser" du salarié. Il a juste mené sa barque avec les moyens qui lui semblaient les bons. Avec des ratés et des réussites.
En tant qu'utilisateur de plus de 20 ans de produits Apple (et windows), les ratés je m'en moque.
Je retiens les réussites et la démarche. Elles m'inspirent.