J'adore ces petits "instants" de vie quotidienne qui viennent briser la monotonie du temps qui passe !
Pour le moment, je me sens comme béni des dieux ! Après l'épisode du coyote qui s'encastre dans la bagnole d'une jeune fille devant le wash, voici l'histoire de l'oxymètre qui est venue égayer ma journée !
Devant de temps en temps surveiller ma saturation en oxygène (selon mon médecin !) je me décide à me procurer un oxymètre (vous savez, le truc dans lequel vous glissez votre doigt et qui, après calculs, vous rassure en vous confortant dans l'idée d'être encore vivant !)
Je me rends donc chez mes deux pharmaciennes préférées (qui à chaque fois me font penser aux héroïnes de Thelma et Louise), pour me procurer l'objet en question.
Elles ont voulu me faire tester l'engin, et là, ça démarre !
- Euh ! Je mets quel doigt de préférence ?
- L'index ou le majeur, mais pas le pouce, il est trop gros ! Ni le petit doigt d'ailleurs !
- OK !
- Le premier essai foire et je me retrouve avec une saturation de 50, en pleine hypoxie virtuelle !
- Mais enfin ! faut quand même l'enfoncer un peu pour que le capteur puisse travailler !
- OK !
- Oui, mais pas trop ... tu ne peux pas sentir le fond ... Regarde, je te montre ! Et en effet, toute fière, elle affiche une saturation de 99 ! - A ce moment, j'ai eu envie de l'insulter, mais je me suis retenu !
Et c'est au moment ou elle m'a dit : "Faut pas bouger le doigt quand il est à l'intérieur" qu'un ange est passé silencieusement nous faisant prendre conscience de l'absurdité de la situation ... Les masques nous empêchaient de voir les sourires, mais les yeux en disaient long ! Et c'est avec la fierté d'afficher une magnifique saturation de 96 que j'ai quitté Thelma et Louise ... Euh ! mes 2 pharmaciennes.
Et le soir même, je faisais un concours de saturation avec mon frère ce qui nous a valu quelques fou-rires salvateurs !
Le monde devient "beau" quand on prend l'habitude de profiter de ces courts instants de grâce qui émaillent nos existences !