Voulons-nous vraiment travailler ?

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JulesB

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24 Août 2005
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Marseille
Suite à ma visite sur cette page et cette autre , je vous propose de parler du Travail (avec un grand "T").

Est-il indispensable, à abolir, un mal nécessaire, la condition de notre épanouïssement ou l'instrument de notre aliénation ?

Et si on ne devait plus travailler, qu'est-ce qu'on ferait ?

je parle du travail salarié tel qu'on le connait de nos jours...
 
JulesB a dit:
Suite à ma visite sur cette page et cette autre , je vous propose de parler du Travail (avec un grand "T").

Est-il indispensable, à abolir, un mal nécessaire, la condition de notre épanouïssement ou l'instrument de notre aliénation ?

Et si on ne devait plus travailler, qu'est-ce qu'on ferait ?

je parle du travail salarié tel qu'on le connait de nos jours...


mm problèmes du travail :

1, se lever chaque matin et pas forcément à des heures qui plaisent
2, affronter des gens qui se prennent au sérieux et prennent tout au sérieux
3, être sous tension et en faire trop .. toujours trop ...
4, parfois, rencontrer des instants de connivence , de confiance ... mais plus discrets et subtils que ceux si frappants de violence et d'outrecuidance :rolleyes: :mad:
 
joeldu18cher a dit:
mm problèmes du travail :

1, se lever chaque matin et pas forcément à des heures qui plaisent
2, affronter des gens qui se prennent au sérieux et prennent tout au sérieux
3, être sous tension et en faire trop .. toujours trop ...
4, parfois, rencontrer des instants de connivence , de confiance ... mais plus discrets et subtils que ceux si frappants de violence et d'outrecuidance :rolleyes: :mad:

Estime-toi heureux. Au moins tu as du travail. :)
 
JulesB a dit:
Suite à ma visite sur cette page et cette autre , je vous propose de parler du Travail (avec un grand "T").

Est-il indispensable, à abolir, un mal nécessaire, la condition de notre épanouïssement ou l'instrument de notre aliénation ?

Et si on ne devait plus travailler, qu'est-ce qu'on ferait ?

je parle du travail salarié tel qu'on le connait de nos jours...


Le travail est indispensable même s'il est parfois-souvent chiant. Certaines utopies ont montrées les limites de la collectivisation qui génère au final plus d'aliénation. Je suis personnellement incapable de ne pas travailler, workholic. Je ne peux pas m'imaginer oisif, attendant l'heure de l'apéro, attendant le prochain avion pour une destination quelconque... J'ai trop peur de devenir blasé.

J'aurai même peur de me laisser aller à certains travers, alcolisme et autres joyeusetés: je suis gourmand, ça partirait en démesure. Ha moi Pantagruel;)

Non, définitivement; travailler est pour moi un plaisir. Peutn être suis je maso? va savoir, même sous stress, j'arrive à me marrer et à prendre du plaisir, ne serait ce que pour em....r ce C...d. Mon pied dans ces cas là est la reconnaissance des clients et le plaisir que nous avons à fairte des choses ensemble. L'autre couillons avec ses airs de matamore hitlérien ne peut rien et je l'e.....e.

Nota: 2 Dr Com à mon tableau de chasse, mais là, faut être patient:love: (chut, y en a 1, il le sait pas encore, maios il est sur la rampe de lancement. Allo Soyouz, on vous envoie un rameur)
 
L'homme n'est pas fait pour travailler, c'est prouvé, ou alors pour ses besoins personnels, culture, pèche etc...
Le travail de nos jour n'est ni plus ni moins qu'une torture, d'où l'origine du mot (Travail du latin tripalium, instrument de torture à trois pieux).

Pour ma part c'est ce que je ressent, mais il faut admettre que nombre de gens travaillent avec plaisir.
Si la personne a la chance de faire, et d'être payé pour ce qu'elle a toujours voulu faire alors...
Mais il ne faut pas se leurrer, le travail pour la plupart des gens, n'est ni plus ni moins l'expression que l'on connait tous "métro, boulot, dodo" et dans ce cas rien de glorifiant.

Comme je me plait à répéter, je crois qu'il ne m'est jamais arriver de me réveiller le matin, sans me dire : "Mais pourquoi faut il que je me réveille pour aller voir des gens que je n'ai pas envie de voir, d'accomplir des tâches qui ne m'interessent pas du tout, et pardessus tout pourquoi m'enlever de mon cocon, là où je suis si bien ?".

Bref, je suis anti travail, même si certain pense que c'est nécessaire pour le bon fonctionnement de la socièté, je pense que l'on peut très bien vivre sans travailler, à condition toutefois de ne pas rentrer et de se faire récupérer par cette socièté bidon.

Comme moi quoi :zen: :zen:
 
JulesB a dit:
Suite à ma visite sur cette page et cette autre , je vous propose de parler du Travail (avec un grand "T").

Est-il indispensable, à abolir, un mal nécessaire, la condition de notre épanouïssement ou l'instrument de notre aliénation ?

Et si on ne devait plus travailler, qu'est-ce qu'on ferait ?

je parle du travail salarié tel qu'on le connait de nos jours...

Si dans nos sociétés, le travail salarié n'existerait pas? Que ferait-on?

Je suis un peu défaitiste, mais je crois qu'on "l'inventerait" de nouveau.
 
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Réactions: jugnin
CarodeDakar a dit:
Si dans nos sociétés, le travail salarié n'existerait pas? Que ferait-on?

Je suis un peu défaitiste, mais je crois qu'on "l'inventerait" de nouveau.

et oui, ne serait que pour manger. La vie en autarcie... hum.

Dans la mesure où il faut des gens pour cultiver la terre, chasser les bestiaux et plutôt les élever, produire de l'énergie pour se chauffer, s'éclairer... Il faut bien qu'il y ait des gens qui travaillent et ces gens là quelque soit la forme de salaire coutent, et pour les payer de leur labeur, on fait quoi? Bref, ne pas travailler, être en vacance permanente dans un monde où il n'y a rien:afraid:.

Et puis, je ne suis pas doué pour l'agriculture et je ne suis pas chasseur:rose:
 
Reposez moi la question quand je gagnerais au Loto... :siffle:
 
Bof ... sûrement des articles rédigés par des gens qui voudrait arrêter un train en marche ...

Les gens doivent manger,se loger,se déplacer et je ne crois plus à notre époque au mécénat,à la philantropie ... à notre époque l'argent vient de quelque part ... il est crée par le travail de certains (ceux que l'article traite de cons) ... rien d'autre!

Et même imaginons un instant que l'on lance, aujourd'hui, le monde qu'ils préconisent et bien dès demain il y aura déjà des couacs qui apparaitront:
- comme le disait le milliardaire Paul Gety "donnons aujourd'hui le même argent à tous et bien demain matin il y aura déjà des differences" ... autrement dit les ambitieux deviendraient très vite plus riches que les autres et domineraient le monde comme il le font en ce moment même .. donc rien de neuf
- donner 750 euros à tous et trouver des volontaires pour aller se stresser et se crever tout un mois chez Renault pour seulement 300 euros comme ils disent dans l'article c'est rêver un peu beaucoup
- dire aux gens "contentez-vous des 750 euros .. et paressez! .. c'est le bonheur!!" c'est oubliez les gens qui pensent à leurs enfants,à leur vieillesse ... aux frais que leurs occasionneront leur santé
- laisser croire qu'il est possible aux entreprises de nous versez 750 euros à ne rien faire tout en investissant des sommes folles dans des machines est très utopique
- laisser croire que nous sommes bien bêtes de résister et de se battre contre les machines c'est oublier qu'on en est plus là mais que la concurence actuelle est plutôt humaine! (chine et cie)

N'oublions pas aussi que c'est grâce au travail que le plus petit des "mécréants" de nos jours vit mieux que le plus grand des "seigneurs" de l'époque! ... voiture,luxe,chauffage,loisirs sont devenus banals alors qu'ils étaient justement les instruments de la "difference"

Bref ... un grand BOF pour ces idées allèchantes mais inappllicables!
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" Eh Bill .. tu m'entends?
y en a qui veulent te donner 750 euros ... que tu ailles pêcher pour te nourrir ... et que tu foutes au diable ton XP"

il vient de me répondre
0100.gif
... pauvre type il comprend rien ce Bill

.
 
Une ch'tiote chanson d'Eddie Constantine (musique d'Henri Salvador, si j'ai bon souvenir) :

Et bâiller, et dormir

by Eddie Constantine

Certains courent après la vie
Moi la vie me cours après
Bien des gens font des folies
Moi c'est folie de m'avoir fait
Je me fais pas de bile
Et n'occupe aucun emploi
Menant une vie facile
Je ne fais rien de mes dix doigts
Je vais pêcher dans les ruisseaux
Chasser dans les roseaux
Ou cueillir les fruits mûrs
Que m'offre la nature
On ne m'a pas mis sur terre
Pour me tuer à travailler
Mais pour vivre à ma manière
Et goûter à la liberté
Et rêver, et sourire
Et bâiller, et dormir.

Je dors à même la terre
C'est plus simple et c'est plus sain
Et si je meurs solitaire
Je n'aurais pas à aller loin
Je me lave à l'eau de pluie
Et me séchant au soleil
Je rêve à ma tendre amie
Et y a vraiment rien de pareil
Et quand presqu'à la nuit tombée
On peut se retrouver
C'est un si grand plaisir
Qu'on reste sans rien dire

En regardant la nature
On se tient tout près bien près
L'un de l'autre et je vous jure
Que l'on ne pense qu'à s'aimer
Et rêver, et sourire
Et bâiller, et dormir.

J'ai fait mon paradis sur la terre
Car la paix règne au fond de mon cœur
Et vraiment si c'était à refaire
Je saurais pour garder mon bonheur
Et rêver, et sourire
Et bâiller, et dormir.
 
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Réactions: al02
Il y avait encore autre chose qui n'arrivait pas à emporter l'adhésion de mon coeur- Le travail. Le travail, c'est une impression que j'ai eue au seuil même de la vie, est un genre d'activité dont le monopole revient de droit aux abrutis. Il se situe à l'extrême opposée de la création, qui est une forme du jeu et qui, du fait même qu'elle est en soit sa seule raison d'être, consitue dans la vie le moteur suprême.
Quelqu'un s'est-il jamais risqué de dire que Dieu a créé le monde pour Se donner du travail ? En vertu d'une série de circonstances qui n'avait rien à voir avec la raison ou l'intelligence, j'étais devenu comme tout le monde : une bête de somme.
J'avais une excuse qui n'était pas une consolation : l'énergie que je dépensais faisait vivre une femme et un enfant.
L'excuse ne valait rien, je le savais : si on m'avait ramassé raide mort un beau matin, femme et enfant se seraient débrouillés pour continuer sans moi.
Alors, pourquoi ne pas renverser la vapeur ? Pourquoi ne pas jouer le jeu, être moi-même ? Cette partie de moi qui s'adonnait au travail, qui permettait à ma femme et à mon enfant de vivre, conformément à l'exigence d'un désir qu'elles ne formulaient même pas, cette partie de moi qui s'obstinait à faire tourner la roue - que de fatuité, que d'égocentrisme dans cette idée ! - c'était la partie mineure de mon être. Je n'apportais rien au monde en accomplissant ma fonction de gagne-pain ; mais le monde, lui, percevait sur mon dos son tribut, voilà tout. HENRY MILLER - Sexus.
 
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Ichabod Crane a dit:
si on m'avait ramassé raide mort un beau matin, femme et enfant se seraient débrouillés pour continuer sans moi.
Alors, pourquoi ne pas renverser la vapeur ? Pourquoi ne pas jouer le jeu, être moi-même ? Cette partie de moi qui s'adonnait au travail, qui permettait à ma femme et à mon enfant de vivre, conformément à l'exigence d'un désir qu'elles ne formulaient même pas, cette partie de moi qui s'obstinait à faire tourner la roue - que de fatuité, que d'égocentrisme dans cette idée ! - c'était la partie mineure de mon être. Je n'apportais rien au monde en accomplissant ma fonction de gagne-pain ; mais le monde, lui, percevait sur mon dos son tribut, voilà tout. HENRY MILLER - Sexus.
Ton Henry Miller n'était sûrement pas au smic avec un loyer à payer de 400 euros/mois
Comment il faisait pour vivre si bien? .... ah oui ... on lui achetait ses livres avec l'argent de notre travail

Faut arrêter le délire les gars!


.
 
jo_6466 a dit:
Ton Henry Miller n'était sûrement pas au smic avec un loyer à payer de 400 euros/mois
Comment il faisait pour vivre si bien? .... ah oui ... on lui achetait ses livres avec l'argent de notre travail

Faut arrêter le délire les gars!


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A cette époque Henri Miller travaillait dans une petite société de communication, n'avait écrit aucun roman, et vivait presque dans la misère.
Il se débrouillait mais refusait de rentrer dans le système, et dans les années 40 ce ne devait pas être, aussi facile que maintenant, comme tu le cites plus haut.

Réfléchis avant d'écrire.
 
Ichabod Crane a dit:
A cette époque Henri Miller travaillait dans une petite société de communication, n'avait écrit aucun roman, et vivait presque dans la misère.
Il se débrouillait mais refusait de rentrer dans le système, et dans les années 40 ce ne devait pas être, aussi facile que maintenant, comme tu le cites plus haut.

Réfléchis avant d'écrire.
Il faut tout lire avant d'écrire ... beaucoup plus haut je dis moi-même que nous vivons aujourd'hui beaucoup mieux qu'autrefois
Cela ne justifie aucunement que l'on doive arrêter tout pour revenir à ce passé peu glorieux ... et le travail ainsi que la solidarité sont les seuls moyens pour ne pas y retourner
 
ça fout un peu les j'tons ce que je lis ici.

Faut vraiment un régime fort, trés vite, car l'homme est faible.
 
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Réactions: Foguenne
sonnyboy a dit:
ça fout un peu les j'tons ce que je lis ici.

Faut vraiment un régime fort, trés vite, car l'homme est faible.
J'adore ton aspiration romantique au totalitarisme. :love:
Et le premier qui te traite de facho, je le baffe. :hein:
 
jo_6466 a dit:
Il faut tout lire avant d'écrire ... beaucoup plus haut je dis moi-même que nous vivons aujourd'hui beaucoup mieux qu'autrefois
Cela ne justifie aucunement que l'on doive arrêter tout pour revenir à ce passé peu glorieux ... et le travail est un des moyens pour ne pas y replonger

Je te rejoins évidemment, moi même je n'aurais pas pu me glander les co....pendants deux ans ( mais après 22 ans de travail, j'ai commencé à 12) si il n'y avait pas toutes ces aides, chomage, alloc, etc..Mais je ne VEUX PAS rentrer dans le système, je ne veux pas dire que le travail est bénéfique, que c'est un bienfait.
Bien fait pour ta gueule ouais !!!!
 
DocEvil a dit:
J'adore ton aspiration romantique au totalitarisme. :love:
Et le premier qui te traite de facho, je le baffe. :hein:
ô grand sage ... si le totalitarisme revenait je prônerais d'abord le totallement gratuit :D
 
-lepurfilsdelasagesse- a dit:
Une bonne guerre, voilà ce qu'il faudrait pour remettre les idées en place.

:zen:

J'espère que tu plaisante là :mouais:
 
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