À propos des "piliers du Bar"........

J'ai : "Racontes tes vacances" ou "Parle-nous de ton animal de compagnie" à faire en rédaction - ça vous botte ?

Mon animal de compagnie a fait l'objet d'un post quelques messages plus haut, et du dernier dessin de l'indien: le sujet est donc déjà traité. :D

A propos de l'article sur l'Amok dans Wikipedia :
Liens externes : article de Marcel Mauss sur l'« Effet physique sur l'individu de l'idée de mort suggérée par la collectivité ».
Voilà donc un résumé parfait de toute la difficulté de la modération. Ne pas avoir la tentation de la main qui glisse vers le métal froid d'un 11.45 à la lecture de certains posts. :siffle:
 
Mon animal de compagnie a fait l'objet d'un post quelques messages plus haut, et du dernier dessin de l'indien: le sujet est donc déjà traité. :D

Ouf - le mien est mort depuis plusieurs années, en parler aurait pu sembler de mauvais goûts, peut-être...

Quant à mes vacances, il y a mon avatar.

J'ai fini mes devoirs, je vais pouvoir aller jouer !
 
Précisément, elles sont bien trop vieilles pour ça :p

Vous faites là preuve d'un sectarisme envers l'âge qui me semble pour le moins douteux au vu de votre état civil. :D ;)
Vous pouvez toujours crier "gare !" en agitant du sémaphore, je doute fort que vos poils blancs chapeautent une tige dont l'aspect rappelle dangereusement celle du poireau. J'avance démasqué, cucur-bitacé au milieu des toiles d'amer arachnéennes que font onduler les vents coulis et méthanés des posts que nous devons chaque jour parcourir d'une rétine lasse.

Vous n'êtes qu'un subtil jaloux, Lois ayant depuis longtemps déclenchée en vous des sensations que le mariage avait étouffées. Rangé des voitures depuis le jour fatal de la Mairie, sa vision aérienne sur les trottoirs vous a fait reprendre conscience que votre piston peut s'emballer autrement qu'après un long effort de torsion sur la manivelle.

Pour ma part, j'évite comme la peste les aires, les stations qui ne me rendent pas service, je grille les péages et trouve amusant de fumer de la main qui ne tient pas la barre des cigarettes dont le nom est synonyme de chance, bouffant ma gomme sur l'asphalte surchauffée qui ne mêne pas à Rome, qui ne mêne nul part si ce n'est derrière cet horizon mouvant qui n'en fini pas de se renouveler.

Comme tous les loups solitaires, j'aime hurler sous le disque nocturne et pister les pierres froides. Le scorpion voit en moi un frère de dard et j'ai pour les chouettes cloutées aux portes une immense tendresse. J'aime aussi le feu, j'aime me brûler, j'aime la chaleur autant que le givre. De mes centaines d'années de vie j'ai cessé de compter les minutes. Ma montre n'indique que les leurres, et j'ai cassé la trotteuse : je ne sais que courir jusqu'à perdre haleine.

J'ai vécu bien des vies, glissé sur bien des pentes humides, entendu des sons venus de l'inconnu. J'ai vu le sang teinter les torses et des mots réduire en bouillie des hommes grands comme des montagnes. J'ai senti sur mon cou la vapeur chaude des chevaux mis à mort et l'humidité poisseuse de forêts tropicales belles comme des cathédrales. J'ai trainé dans les ports, les aérogares et les portes cochères. Dieu m'a avoué un soir qu'il n'existait pas. J'ai senti sous mes pattes l'humidité des trottoirs et le sable des déserts, entendu le bruit assourdissant du silence. J'ai vu mon reflet changer dans le miroir des mares aux eaux sombres, les arbres pleurer sous le vent, les nuages faire le tour du monde. J'ai senti danser en moi la ronde folle des planètes, glisser les oiseaux migrateurs qui fuyaient la peur dont j'ai appris le langage pour mieux la maitriser. J'ai senti battre mon coeur alors qu'il n'y avait plus rien à espérer et que tous les coeurs cessaient de battre. J'ai fait jouer mon iris avec le jour qui se lève, j'ai râpée ma peau dans l'obscurité et j'ai encore sur le bout de la langue toutes les saveurs minérales et animales qui s'y sont posées comme feuilles en automne. Un jour, je l'ai même donnée a un chat noir.

Je suis l'Amok.
 
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Réactions: l'écrieur
Oh, moi, tu sais, mon âge s'est figé le jour de mon départ pour cette année de vacances dans ce club sélect de la côte d'azur (nourris, lavé, blanchi … enfin, non, plutôt kakii ou bleui, selon celui de nos deux costumes qu'on portait :rateau:), c'était en 1973, j'ai depuis cette année là vingt ans.

Même si un peu de sel se glisse dans le poivre de ce qu'il reste de mon opulente chevelure de l'époque (enfin, celle d'avant et d'après l'épisode "vacances sur la côte d'azur", parce que pendant :siffle:), le reste de mon système pileux garde ce ton brun de bon aloi que j'arbore depuis ma puberté, et l'ensemble de ce qu'il recouvre reste parfaitement opérationnel, pas de souci à se faire de ce côté.

Quand au mariage, ayant été pour moi le point d'orgue d'une inextinguible passion, depuis jamais démentie, il n'a rien étouffé chez moi, même pas émoussé, car je ne suis pas fidèle par principe, mais par amour, ce qui préserve les appétits, exempte de déception, et en outre, m'évite de succomber à de vaines jalousies.

Je ne suis pas l'Amok (d'ailleurs il parait qu'il est unique), je ne suis pas "le" quoi que ce soit, je suis moi, et putain, j'aime ça (mais quand même, je n'ai, et il s'en fallait d'un bon demi siècle, pas eu l'occasion de langer un bébé pendant la guerre de 14, moi :cool:) !

:D
 
Quand au mariage, ayant été pour moi le point d'orgue d'une inextinguible passion, depuis jamais démentie, il n'a rien étouffé chez moi, même pas émoussé, car je ne suis pas fidèle par principe, mais par amour, ce qui préserve les appétits, exempte de déception, et en outre, m'évite de succomber à de vaines jalousies.


:zen:
 
Blablabla

Je suis l'Amok.

C'est beau.
En même temps, par rapport au Doc qui est intemporel, et à rezba qui a dix-mille ans, l'Amok est un jeunot, non ?
Et les jeunots, ça excite.
Si je ne savais par ailleurs que lui et moi n'avons qu'une très faible compatibilité sexuelle (à peine 1 réponse identique sur 2 au sexoquizz de fessebouc), j'en aurais la gaule.
:D






Comment il dit téo ? Ah oui : ça ça me dirait bien de le choper :siffle: :D
 
C'est beau.
En même temps, par rapport au Doc qui est intemporel, et à rezba qui a dix-mille ans, l'Amok est un jeunot, non ?
Et les jeunots, ça excite.
Si je ne savais par ailleurs que lui et moi n'avons qu'une très faible compatibilité sexuelle (à peine 1 réponse identique sur 2 au sexoquizz de fessebouc), j'en aurais la gaule.
:D






Comment il dit téo ? Ah oui : ça ça me dirait bien de le choper :siffle: :D

Essuie ton nez, d'abord... :p
 
Comment il dit téo ? Ah oui : ça ça me dirait bien de le choper :siffle: :D

Tu étais donc si saoul que tu n'as aucun souvenir ?! :siffle: :D

Moi je me souviens bien de cette nuit. Ton petit corps qui ondule sous mes doigts, tes cris de bête traquée, ta pupille qui se dilate pendant l'orgasme...

Et cette voix si douce, lorsque tu m'as dit "merci", le lendemain... :D
 
Au fait, toi... Je suis pas gros! Je suis juste un hédoniste jovial et épanoui! :o



:D

ceci dit il n'a pas dit "gros", il a dit "bonjour à la grosse"... :siffle: :D :love: