C'est con, ça reste fréquentable pour les français...
Aux Etats-Unis, les fichiers de délinquants sexuels sont publics, et accessibles sur linternet. The Economist, qui prend partie contre les dérives que cela entraîne, y revient en détail au travers de lhistoire édifiante dune jeune Américaine de 29 ans, fichée depuis 13 ans pour corruption de mineur : à 17 ans, elle avait été surprise en train de faire une fellation à un camarade de classe de 15 ans.
Du fait de son inscription dans le registre, Wendy na pas le droit dhabiter ni de travailler à moins de 300 mètres de tout endroit susceptible daccueillir des enfants (écoles, parcs, bibliothèques, piscines ).
140 villes ont porté cette distance à 750 mètres. A Miami, une centaine de délinquants sexuels ont ainsi été contraints de se réfugier sous un pont, parce quils ne peuvent pas vivre ailleurs.
Jusquà récemment, il était également interdit aux personnes figurant dans le registre dhabiter près dun arrêt de bus, ce qui ne revenait à interdire aux personnes fichées dhabiter dans quelque agglomération que ce soit.
Cette interdiction a finalement sauté, mais, et après avoir acheté une maison avec son mari, un juge a découvert que léglise de son quartier accueillait occasionnellement une garderie, et elle a été contraint à déménager. Son mari a perdu son emploi dans la foulée.
c'est le principe même des lois d'être imparfaites. L'exemple est très intéressant car on se dit, ce n'est pas possible. si cette loi n'existe pas, on pourrait citer en exemple inverse celui du pervers sexuel qu'on laisse involontairement travailler ou habiter près de cibles (enfants ou pas) et les exemples en Europe comme aux US ne manquent pas. Bref, la vraie question reste entière: que faire des délinquants sexuels et quels moyens y consacrer. Les réponses législatives actuelles étant d'évidence inefficaces, celle-ci comme les autres :zen:
ouais.c'est le principe même des lois d'être imparfaites. L'exemple est très intéressant car on se dit, ce n'est pas possible. si cette loi n'existe pas, on pourrait citer en exemple inverse celui du pervers sexuel qu'on laisse involontairement travailler ou habiter près de cibles (enfants ou pas) et les exemples en Europe comme aux US ne manquent pas. Bref, la vraie question reste entière: que faire des délinquants sexuels et quels moyens y consacrer. Les réponses législatives actuelles étant d'évidence inefficaces, celle-ci comme les autres :zen:
c'est le principe même des lois d'être imparfaites. L'exemple est très intéressant car on se dit, ce n'est pas possible. si cette loi n'existe pas, on pourrait citer en exemple inverse celui du pervers sexuel qu'on laisse involontairement travailler ou habiter près de cibles (enfants ou pas) et les exemples en Europe comme aux US ne manquent pas. Bref, la vraie question reste entière: que faire des délinquants sexuels et quels moyens y consacrer. Les réponses législatives actuelles étant d'évidence inefficaces, celle-ci comme les autres :zen:
Ce n'est pas un classement, c'est le "jugement humain" de base qui est faussé par un puritanisme, qui vient encore une fois d'une influence religieuse...Donc c'est le principe de classement qui te semble pas bon, la loi en elle même ne fait qu'aggraver certaines situations ubuesques pour essayer (je dis bien essayer) de répondre à une vraie problématique qui est celle des vrais pervers sexuels.
Ceci dit le principe de classement américain répond en grande partie à l'esprit puritain (et souvent faussement puritain) des américains il y a peu de chance de voir débarquer ce type de classement en Europe.
Donc c'est le principe de classement qui te semble pas bon, la loi en elle même ne fait qu'aggraver certaines situations ubuesques pour essayer (je dis bien essayer) de répondre à une vraie problématique qui est celle des vrais pervers sexuels.
Ceci dit le principe de classement américain répond en grande partie à l'esprit puritain (et souvent faussement puritain) des américains il y a peu de chance de voir débarquer ce type de classement en Europe.
Pas le bon lien, mais le titre de ta news me fait penser à ce film que j'ai revu il y a quelques jours et qui traite de la téléréalité bien avant l'heure (en 80 ou 81 je crois)
Mais je partage tous vos avis, je dis juste aucune loi n'est parfaite et amène toujours son lot d'application rocambolesque.
Pour rebondir sur les propos d'iDuck, doit-on ou peut-on (c'est une question pas une opinion) prendre le risque de relâcher dans la nature un homme ou une femme condamné pour des actes pervers et dont tous les spécialistes considèrent que le cas est sans guérison possible? En droit actuel, sans aucun doute. Peine purgée, c'est terminé.
Mais:
1/ en conscience?
2/ face à l'opinion public?
Car in fine, c'est ça la question que se posent les politiques qui légifèrent.
Après on pourra légitimement se poser la question du classement, en clair qui rentre dans la case pervers.
@Fab Fab: dis moi tu aurais peur de rentrer sur la liste toi aussi parce qu'à quinze ans, tu aurais...:rateau:
Pour le lien, c'est corrigé. Merci.
Les délinquants sexuels, si tu ne veux pas les laisser courir dans la nature, tu les condamnes à la rétention à vie mais dès le départ
Le principe de la justice est que tu es envoyé en prison pour des actes que tu as commis et non pour des actes qu'on pense que tu vas commettre. Sinon, à ce compte-là, on peut tous se retrouver en tôle même si on ne commettra jamais aucun acte de délinquance, grave ou pas.
Quant à légiférer, le faire en conscience me paraît être la moindre des choses, le faire face à l'opinion publique, c'est tomber dans le sentimentalisme électoraliste tel que Sarkozy le pratique sur ces sujets là. Et ce n'est pas bon du tout.
Les délinquants sexuels, si tu ne veux pas les laisser courir dans la nature, tu les condamnes à la rétention à vie mais dès le départ, pas une fois qu'ils ont purgé leur peine. Et pour les cas extrêmes il me semble que leur place est dans un établissement spécialisé, pas en prison.
Je ne suis pas spécialiste de cette question mais à l'occasion du débat sur la loi susnommée je m'y suis intéressé. Et il m'a semblé que le problème était surtout ce qui n'était pas fait pendant leur rétention, faute de moyens. Dans ces conditions, faire de nouvelles lois ne règle rien. Et de ce que j'ai vu sur LCP-AN sur comment les choses se passaient en Belgique, ça me paraissait être une piste intéressante à explorer.
Oui c'est le principe de notre bon droit romain et on peut d'ailleurs s'en réjouir. Pour autant comment gères-tu des cas particuliers dont la récidive est pas seulement probable mais d'évidence pour des spécialistes? Et dont les exemples sont nombreux...
Je ne crois pas que conspuer Sarko change une règle immuable pour un homme politique. Rappelons nous que Pompidou et VGE était contre publiquement la peine de mort et n'ont accordé aucune grâce... L'opinion publique, l'opinion publique... C'est vous , c'est moi, et oui!
Donc tu en reviens grosso modo au système américain qui lui n'a pas de limite puisque les peines se cumulent finalement, il n'y a pas de lois absolue, chaque système a son lot de bon et de mauvais exemples.
on en revient à ce que je disais: l'absence de moyens financiers ou les moyens financiers que l'on devrait y consacrer, comme pour toute maladie
Ca fait bien.Sinon à quoi bon faire des lois si la justice n'a pas les moyens de les appliquer dans des délais raisonnables ?