Dans la définition du fascisme, rentrent aussi l'application de la politique par la violence, le rejet des institutions démocratiques, et la représsion de l'opposition. Nous n'en sommes heureusement pas encore la.
Pour le reste, d'accord avec toi.
Quand on utilise je ne sais plus quel article par deux fois au moins pour qu'une loi proposée par un ministère soit votée sans même passer par les assemblées, ça ressemble déjà un peu à un rejet des instances et institutions démocratique.
Quand on rappelle à l'ordre des députés pour faire passer un texte de lois, même si dans le camp de la majorité certains n'en voulaient pas et ont pourtant voté pour, il y a d'une part une forme d'ingérence, et d'autre part de violence (une forme de peur de représailles pour l'existence politique, par soif de pouvoir - c'est un petit peu raccourcis j'en conviens, mais je pense que à peu de chose près la mécanique).
Quand un président parle d'un ancien adversaire politique comme d'un coupable alors que la justice n'a pas encore jugé l'affaire, il y a une ingérence dans l'insitution judiciaire.
Quand dans cette même affaire politique, le président est à la fois juge et partie, il y a aussi une forme d'ingérence.
Quand on voit de quel manière certaines manifestations ont pu être encadrée par des CRS, on s'en rapproche déjà un peu (vu de mes yeux vu lors d'une manifestation de fonctionnaires où j'accompagnais ma mère).
Quand on voit l'augmentation du nombre de violences policières, nous y sommes un peu aussi.
L'opposition ? Il n'y en a plus. Cet homme à l'intelligence d'avoir appuyé sur le petit bouton qu'il fallait pour qu'ils implosent tout seul. Et désormais, ils sont trop occupé à se battre entre eux que d'être là pour assurer un équilibre nécessaire au bon fonctionnement d'un état démocratique.
Je ne dis pas pour autant que nous avons là une forme de fascisme, mais la vigilance s'impose. Et plutôt deux fois qu'une.