Améliorons notre français

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chaque fois, j'ai des envie de meurtre
tiens un futur " tueur en série spécial syntaxe" en gestation :D

-M'ssieur le commissaire , je ne pouvais pas résister, c'était plus fort que moi, rendez vous compte, il n'a pas fait l'accord , il me fallait agir et vite.
 
... que pensez-vous de l'utilisation abusive de un petit peu ?
J'ai entendu à la radio : Nous allons faire un petit peu le point".

Là tu pousses le bouchon ( celui de l'A13) un peu loin.
C'est de la radio et entre un p'tit peu et un petit peu, la différenciation à l'écoute est relative.

Une idiotie, de radio, que j'adore c'est entendre les phrasés du genre
je dis ca entre guillemets ; untel est entre guillemets un chanteur etc...
ou à la TV , l'interlocuteur qui ajoute la gestuelle des 2 mains mimant vaguement des crochets
:rolleyes:
Je me tape sur les doigts, pan ! (entre guillemets)
Je voulais attirer l'attention sur la déformation de la pensée transmise en utilisant abusivement des expressions toutes faites. On arrive parfois à des illogismes comme ici : Nous allons faire un petit peu le point".
 
Je me tape sur les doigts, pan ! (entre guillemets)
Je voulais attirer l'attention sur la déformation de la pensée transmise en utilisant abusivement des expressions toutes faites. On arrive parfois à des illogismes comme ici : Nous allons faire un petit peu le point".
C'est de la radio et si ca se trouve c'était un journaleux qui parlait de la nouvelle grille se calant sur le contenu du Point
:D
( ca c'est du capilotracté)
 
Ce qui est pire, et pourtant très fréquent, c'est d'utiliser l'expression "entre parenthèses" à tort, en voulant dire "entre guillemets".
A chaque fois, j'ai des envie de meurtre. :rolleyes: :D
Je n'arrive pas à comprendre comment on peut confondre ces deux termes, tant leur signification et leur prononciation est différente.

Je fais souvent cette faute :siffle: :D
Et je crois que c'est parce que toutes les deux fonctionnent par deux et encadrent un mot ou groupe de mot.
Je suis sauvé ? :D
 
[MGZ] BackCat;4335949 a dit:
Perdu sur le web ? Une seule adresse !! :D

j'adore ce lien dans ta signature ;-)
sinon, c'est une belle idée...
je fais plein d'erreurs quand je poste des messages, mais pour mon grand bonheur, la fonction "Editer" parvient souvent à me sauver!

je pensais à un petit livre d'Eric Orsenna "la révolte des accents"... c'est assez sympa à lire!
 
Je n'avais pas vu (ou pas souvenir) de ce fil., je trouve le principe surper sympa.

Je ne sais pas si ça a déjà été dit (mais j'ai la flemme de me taper les 43 page :rateau:...), mais j'ai découvers il n'y a pas si longtemps un truc qui m'a surpris :
Il est impossible de savoir précisément quand et comment est apparue l’expression familière au temps pour moi, issue du langage militaire, où au temps ! se dit pour commander la reprise d’un mouvement depuis le début (au temps pour les crosses, etc.). De ce sens de C’est à reprendre, on a pu glisser à l’emploi figuré. On dit Au temps pour moi pour admettre son erreur — et concéder que l’on va reprendre ou reconsidérer les choses depuis leur début.
L’origine de cette expression n’étant plus comprise, la graphie Autant pour moi est courante aujourd’hui, mais rien ne la justifie.

C'est fou non ?
 
Perso je l'avais appris dans une chronique de Cavanna dans Charlie Hebdo il y a plus de dix ans.
Et je trouve l'explication splendide :up:

Sur le sujet de la déviation des expressions (au temps -> autant), il y en a une assez jolie spécifique aux Parisiens : La rue du Petit Musc (ce qui ne veut rien dire) dériverait de la rue de la p_ute-y-muse, ce qui est beaucoup plus interpellant au niveau du vécu, n'est-il pas ?
 
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Réactions: Dos Jones
Tout depend du contexte :p

Ainsi, au café avec des amis, on peut avoir le dialogue suivant :

LE GARÇON
— Pour Monsieur ?

PREMIER CLIENT
— Un demi.

LE GARÇON
— Et pour Monsieur ?

SECOND CLIENT
— Autant pour moi [un demi]...
Euh... Au temps pour moi ! Un café.

Je m'abonne à cette discussion parce que mon français ne peut que s'améliorer. :D
 
Je n'avais pas vu (ou pas souvenir) de ce fil., je trouve le principe surper sympa.

Je ne sais pas si ça a déjà été dit (mais j'ai la flemme de me taper les 43 page :rateau:...), mais j'ai découvers il n'y a pas si longtemps un truc qui m'a surpris :
.........
C'est fou non ?
Sais tu que tu as un outil spécifiquement dédié à la recherche dans le fil que tu lis?

en haut du fil bouton rechercher ( attention , celui entre outils de discussion et note, pas l'autre recherche génerale)

et là en recherche, interne au fil, tu tombes sur...
la page 5
http://forums.macg.co/vbulletin/showthread.php?p=3155733&highlight=au+temps#post3155733

C'est fou non ?
 
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Réactions: p4bl0
A propos d'expression, à votre avis, comment faut-il mettre au pluriel la phrase suivante :
La fête bat son plein.

1. Les fêtes battent son plein.
2. Les fêtes battent leur plein.
3. Les fêtes battent leurs pleins.

:heu:

:siffle:

:p

Au milieu du XIXe siècle, et au sens propre, cette expression se rapportait à la marée qui, lorsqu'elle avait atteint son point le plus haut, restait un moment stable avant de commencer à redescendre.

Au sens figuré, certains, à cause du verbe battre ont compris 'son plein' comme 'une sonorité pleine ou forte'.
En réalité, il ne s'agit pas ici d'un adjectif mais bien du substantif plein, le niveau le plus haut, comme le plein d'essence, pour la voiture, ou le plein des sens, en cas d'extase.

Lorsque la fête bat son plein, ce n'est pas qu'elle est bruyante, mais qu'elle est bien à son plus haut niveau d'intensité.

Comme 'son' est un possessif, le pluriel devient 'les fêtes battent leur plein'.
Certains écrivent qu'on devrait dire 'les fêtes battent leurs pleins', mais cela me semble illogique : met-on plusieurs pleins dans une voiture au réservoir déjà rempli ? Chaque fête bat son propre et unique plein. Même s'il y a plusieurs fêtes, chacune ne bat qu'un plein. D'où le pluriel indiqué.

Source

J'avoue que j'avais longtemps cru à la réponse 1. :rose:
 
pas convaincu
et je rajoute pour donner une plus pleine vision de la chose

même source ( partie que tu as oubliée)
Cela dit, les avis divergent. Entre Grévisse, Littré, l'Académie Française ou Rey-Chantreau, par exemple, on trouve de tout, aussi bien sur le sens de 'son' que sur le pluriel et cela donne matière à discussions ().

Donc , ca se discute
 
même source ( partie que tu as oubliée)
Je l'ai omise volontairement, car après multiples recherches, il semble que la version "battent leur plein" fait la quasi unanimité, et trouve une justification historique.
L'autre version, bien que crédible en soi, semble issue d'une confusion qui s'est installée lorsque cette expression a été associée à "la fête" (qui forcément fait du bruit, d'où l'association d'idées malencontreuse).

Donc , ca se discute
Ti-ti-tu-ta-tu-ta-tu-dom !
Ti-ti-tu-ta-tu-ta-tam !
:D
 
Je l'ai omise volontairement, car après multiples recherches, il semble que la version "battent leur plein" fait la quasi unanimité, et trouve une justification historique.
L'autre version, bien que crédible en soi, semble issue d'une confusion qui s'est installée lorsque cette expression a été associée à "la fête" (qui forcément fait du bruit, d'où l'association d'idées malencontreuse).

:D
pas de souci
De toute façon moi je dirai
'tain , cékler, elles zétaient top blindées les raves, môrtel
:D
 
Donc, les immortels sont d'accord avec ma version : :)

Plein (battre son)

Si l’expression battre son plein a naguère encore suscité quelques controverses, tous les spécialistes s’accordent aujourd’hui à donner raison à Littré. Dans cette expression empruntée à la langue des marins, son est bien un adjectif possessif et plein un substantif, les meilleurs auteurs se rangent à ce point de vue. Le plein, c’est la pleine mer, et l’on dit que la marée bat son plein lorsque, ayant atteint sa plénitude, elle demeure un temps stationnaire. On dit donc bien les fêtes battent leur plein.

J'y vois aussi avec soulagement la confirmation qu'il faut distinguer :

À l’attention de, à l’intention de

La formule par laquelle, dans le langage de l’administration, on indique le destinataire d’une lettre, d’une communication, d’un envoi, est à l’attention de, pour marquer que l’on attire l’attention du destinataire, que l’on soumet cette lettre, etc. à son attention.

La locution à l’intention de (quelqu’un) signifie « pour lui, dans le dessein que cela lui soit agréable, profitable, bénéfique » : Il a acheté ce livre à leur intention, pour le leur offrir. On compose un poème à l’intention d’un ami. On fait dire une messe à l’intention d’un défunt.
Cette erreur est très fréquente... Qui n'a pas reçu un courrier "A l'intention de" ? :rateau:
 
J'ai un pote qui parle correctement français mais qui écrit en smeusse sur msn, alors je lui ai donner un lien vers cette discussion en lui conseillant de la lire (je savais bien qu'il ne le ferais pas, mais bon...)

Voilà ce qu'il m'a répondu :
. a dit:
i me pete le vié ton forum
:D :D :D Ah qu'elle est belle notre jeunesse :rateau: :p
 
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Réactions: rezba
A propos d'expression, à votre avis, comment faut-il mettre au pluriel la phrase suivante :
La fête bat son plein.

1. Les fêtes battent son plein.
2. Les fêtes battent leur plein.
3. Les fêtes battent leurs pleins.
J'avoue que j'avais longtemps cru à la réponse 1. :rose:

Au temps pour moi (:D :D :D ), j'étais aussi pour la réponse 1, que je défendais d'ailleurs avec virulence.
La faute en revient à Claude Duneton et son très bel ouvrage 'La puce à l'oreille' - anthologie de nombreuses expressions françaises et de leurs dérivés, où me semble-t-il il défend la thèse du son (substantif) plein (adjectif) en la faisant remonter au moyen âge.
Mais la mémoire me fait peut-être défaut :rose: et le-dit bouquin est au grenier dans un carton. :(
 
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