Bonus Track

[maousse]

Between the bars, d'Elliott Smith (sur l'album Either/Or - 1997)

Cette chanson me poursuit depuis quelques années, pour mon plus grand plaisir. C'est la première que j'ai entendue de ce bonhomme, elle m'a ouvert la porte pour le reste de son oeuvre, sans que j'ai à le regretter, bien au contraire. Le ton de la confidence, le murmure de la voix, la mélodie douce, font que pour moi cette chanson a une place à part, une résonance que je n'ai trouvée nulle part ailleurs. Elliott Smith est mort il y a peu. Ça n'a pas, je pense, modifié ma façon d'apprécier son oeuvre. Je n'y cherche pas de sens particulier, comme dans aucune chanson, juste de quoi y trouver un peu de bonheur.

 

[Fulvio]

C'est aimer se souvenir de nos éblouissements et de ce qui nous a ébloui.

Je crois que j'approche ça dans un autre thread que tu as ouvert il y a peu

 

[MackZeKnife]

Autre révélation à la 1ère écoute : Hallelujah par Jeff Buckley.
Je ne l'associe pas à un moment particulier mais comme je l'ai découvert tardivement - ce ne doit pas faire plus de 3-4 ans que j'ai découvert l'album "Grace" alors qu'il est sorti en 1994.. qu'est-ce que je faisais en 1994 déjà pour passer à côté ???? ...
Comme je l'ai découvert tardivement donc, je me dis que plein d'autres éblouissements musicaux m'attendent et ça, franchement, ça me réjouit à un point...

la version de J. Cale au piano n'est pas "dégueu". Quant à l'originale de Cohen, c'est l'originale mais bon...

 

[Nephou]

j'ai trouvé encore un peu de lumière dans ce fil alors je suis entré

tu verras
paroles de Claude Nougaro / musique de C. Buarque de Hollanda (O que sera)

Les souvenirs rattachés à cette chanson prennent forme sous le soleil d'hiver, quand quelques poussières dansent au dessus du parquet doré. La saveur tiède des larmes de plaisir, celui d'être ensemble, celui de s'aimer et celui de se voir, brillant, dans le regard de l'autre. Mes douces nuits résonnent encore de ces duos improbable de nos voix. La rigueur légère de son "soprano mezzo-colorature" mêlée au filet grinçant de ma voix.
Lumière, son, les autres sens ne sont pas en reste. Le goût de ses larmes me revient comme la douceur de ses lèvres ; à moins que ce ne soit l'inverse. Tout est possible.

 

[Pascal 77]

Pour moi, c'est "I put a spell on you" de screamin' Jay Hawkins, parce qu'un soir pendant les vacances de Paques, un peu après mes dix sept ans, j'ai commencé à la jouer, dans une soirée d'ados, et derrière moi, une voix féminine à commencé à la chanter. Nous avons passé un printemps et un été formidable.

Sympa, ce thread, t'as bien fait de le remonter, mon bon Nephou !

 

[PATOCHMAN]

... Un morceau que j'aimais beaucoup quand j'avais 17 ans. A 40 je me rend compte qu'il a marqué quelques orientations dans ma vie... "Numéro 0" par Métal urbain (Merci, Bateman )

Moi seul et unique
Sans copie et sans réplique
Je ne me reproduis pas
Je suis indivisible
Je n'appartiens à personne
L'univers est pour moi

Parmi la foule des zombies
Je suis un dieu un héros
Je suis le chiffre infini
Le numéro zéro

Etranger au coeur des masses
Et paria de toutes les classes
Civilisé dans la jungle
Et sauvage dans la cité
Ne me parlez plus d'amour
D'union d'égalité

Parmi la foule des zombies
Je suis un dieu un héros
Je suis le chiffre infini
Le numéro zéro

Je suis l'éternel martyr
Le plus grand nombre premier
L'héritier millésimé
Le dénouement fatidique
Le dernier privilégié
L'ultime paranoiaque.

Parmi la foule des zombies
Je suis un dieu un héros
Je suis le chiffre infini
Le numéro zéro

 

[STYYX]

S'il ne devait en rester qu'un : "SCHOOL" de Supertramp.
Je l'écoute régulièrement et notamment dans ces circonstances : Après un dîner entre copains quand tous le monde est partis, je mets "School" à fond et je range* en savourant les moments passés auprès des gens que j'aime et avec lesquels je viens de passer la soirée. Cette chanson est un sorte de conclusion à la soirée.
* Je range vite, car le morceau, même si'il est long, ne dure que quelques minutes !

 

[iKool]

Super dur comme question, il y en a beaucoup.
Dans le quinté de tête, il y a "Hexagone" de Renaud pour le plaisir de gosse de chanter des gros mots qu'on n'a pas le droit de dire, "Le gorille" de Brassens pour le souvenir du rire de mon père quand je lui demandais ce qu'il pouvait bien faire au jeune-juge-en-bois-brut ce fichu gorille, "Wiplash" de Metallica pour la pattate, "le tube de toilette" de Bobby Lapointe parce que ça me fait encore marrer alors que je la connais depuis...pfff... au moins.

Et puis, en tête, "Le vent" (Brassens encore) - pas de circonstance particulière, juste un petit moment de bonheur et de calme à chaque écoute.

"Si par hasard..."

 

[elKBron]

apres mure reflexion, la derniere a rester en lice est :

:love: "Since I've been loving you" de Led Zeppelin (encore plus belle dans leur double live "How the west was won").:love:
​

Pourquoi ? bah, c est l un des rares morceaux a vraiment me faire vibrer, a me donner la chair de poule et les larmes aux yeux. La batterie est parfaite, les riffs de gratte monstrueux, la voix... c est du blues du meilleur tonneau, quoi

samanth edith : en fait, c est un triple live dont je parle

 

[mado]

En essayant de réfléchir à un morceau qui s'imposerait comme ça, spontanément, impossible d'en isoler un. Ni même une liste, qui ne ressemblerait pas à celle de Prévert. Seulement un constat, la musique colore mes souvenirs, presque tous, enfin ceux qui comptent. Aussi loin que je remonte.
A tel point qu'il est parfois difficile de remettre un morceau dans la machine à sons.

Mais selon la méthode des critères composites (voix, textes, concerts...), ce serait sûrement un morceau d'Arno ou de Bashung.

 

[Malow]

En essayant de réfléchir à un morceau qui s'imposerait comme ça, spontanément, impossible d'en isoler un. Ni même une liste, qui ne ressemblerait pas à celle de Prévert. Seulement un constat, la musique colore mes souvenirs, presque tous, enfin ceux qui comptent. Aussi loin que je remonte.
A tel point qu'il est parfois difficile de remettre un morceau dans la machine à sons.

Mais selon la méthode des critères composites (voix, textes, concerts...), ce serait sûrement un morceau d'Arno ou de Bashung.

Comme par exemple "Aucun express" de Bashung ?

 

[Gwen]

Pour moi... FLY ME TO THE MOON, toutes version, que ce soit celle de Sinatra ou les version pop, bossa nova, fun, etc. C'est "LA" chanson que j'ai en centaines d'exemplaires et elle même servi de théme a mon mariage, ce fut mes premiers achat sur l'iTms (j'en ai acheté environ 50 rien que sur l'iTms). Bref, si je ne doit en garedr qu'une, c'ets elle.

En plus, la musique et les paroles sont tellement simples, tellement belles.

Fly me to the moon
And let me play among the stars
Let me see what spring is like
On Jupiter and Mars
In other words hold my hand
In other words darling kiss me
Fill my life with song
And let me sing forevermore
You are all I hope for
All I worship and adore
In other words please be true
In other words I love you

repeat 2nd verse, then repeat 1st verse

 

[Kreck]

Station to Station, de Bowie ; deux morceaux en un, à la fois angoissé et enlevé, je ne m'en suis toujours pas remis.

 

[kyman]

Pour moi la première chanson qui m'a le plus marqué c'est"Les Amoureux des bancs publics" de G. BRASSENS entendue quand j'étais petit sur un ancien poste de radio.

Bonjour la nostalgie.

 

[sonnyboy]

Springsteen "the river"

Parce que j'aime la pêche...

 

[bobbynountchak]

nancy sinatra, "bang bang"
parce que ça va pas tarder.

 

[Nobody]

"Le Sud" de Nino Ferrer.

Parce que j'ai plein de souvenirs attachés à cette chanson. Plein de souvenirs de plein d'époques différentes de ma vie. Comme si elle s'était attachée à moi pour m'accompagner et resurgir à chaque moment important.

Et ce texte qui me colle à la peau. Tout y est. Tout. Cherchez, vous verrez.
Vous pouvez jeter tout le reste.

Et puis le personnage de son auteur-compositeur-interprète et son parcours me parlent... :love:

 

[bobbynountchak]

sur le parcours fais gaffe quand meme...

 

[Pascal 77]

Hélas oui, il en va des artistes, comme du commun des mortels, les plus gentils sont les plus vulnérables ! Nino, si tu nous vois d'où tu es,

 

[Yip]

Question difficile effectivement, mais «Bohemian Rhapsody» de Queen arrive largement en tête, les paroles étranges (inexpliquées, même par Freddy Mercury l'auteur), les ch½urs, les ruptures et bizarreries diverses et puis ce dernier vers qui vient mourir dans un murmure : «Anyway the wind blows...»