Ce n'est que le vent qui s'agite

Merci de l'avoir suscité ;)

On paye deux fois son tribut dans ces cas-là. Une fois quand on vit ces choses, et une vie durant quand on s'en souvient. Mon grand père m'a dit que ces choses de la guerre sont marquées plus fort qu'un tatouage, qu'on emmène pourtant aussi dans sa tombe. Il savait que cet argument porterait chez moi ;)

De toutes façons, ils ont toujours raison les vieux.
Fait chier.
 
Comme le ressac...
On ne peut pas oublier, juste estomper, par périodes...
Depuis des semaines, ça revient lancinant, puis plus fort...
Entêtant, insupportable...
"Ils" seront toujours là...
Surtout si j'en croise dans la rue par hasard...
Celui-là ne m'as pas reconnu, de toute façon "ils" ne me reconnaissent pas en général...
Trop jeune à l'époque; j'ai changé depuis...
Moi, je n'ai pas oublié, c'est gravé, là.
Eux ne changent pas...
Même encore maintenant, après toutes ces années, même dans mes pensées les plus anodines (en apparence), "ils" arrivent à parasiter mon esprit par leur idées professées et auxquelles j'ai cru un court instant...
L'instant d'un début d'adolescence, l'instant d'une confiance, d'innocence...
Et toutes les années suivantes pour sortir de là, de cette vie que je ne voulais pas...
Pas comme ça...

Embrigadement, mensonges, fausses vérités...
Prêcheurs et tribuns malsains...
Adieu !
Foutez moi la paix.

Laissez moi vivre...
 
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Réactions: Grug
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Parce qu'il y'a des trucs que je ne sais pas exprimer avec des mots…
 
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Réactions: joanes
T'en fais pas !!!! ... tu as déjà gagné !!!!!!!!!!!!:up::up::up:
..."ils" ont la gueule dans la poussière...;)

malheureusement, pour certains, ce n'est pas dans la poussière… et ils continuent d'avoir nombre de recrues dans le quartier où j'habite…

désolé tirhum de répondre "pas" à ta place, celà m'évoque un quotidien nantais m'évoquant un passé auquel certaines passions politiques parentales m'ont permis d'échapper aussi… de la conviction lucide en regard d'une croyance aveugle.
 
[MGZ] alèm;4118849 a dit:
malheureusement, pour certains, ce n'est pas dans la poussière… et ils continuent d'avoir nombre de recrues dans le quartier où j'habite…
Bien entendu ! ... je ne parlais que du cas de tirhum dont le post laisse présager une belle victoire sur lui-même et sur "les autres" ...

J'avoue ne jamais avoir été confronté à ce genre de situation ... probablement que je semble être une mauvaise recrue ... et c'est tant mieux d'ailleurs ...
 
[MGZ] alèm;4118849 a dit:
malheureusement, pour certains, ce n'est pas dans la poussière… et ils continuent d'avoir nombre de recrues dans le quartier où j'habite…
Ce qui me démoralise le plus et me mets hors de moi; est, en effet, de voir d'autres personnes tomber dans les "filets" de ces gens.
[MGZ] alèm;4118849 a dit:
désolé tirhum de répondre "pas" à ta place, celà m'évoque un quotidien nantais m'évoquant un passé auquel certaines passions politiques parentales m'ont permis d'échapper aussi… de la conviction lucide en regard d'une croyance aveugle.

Bien entendu ! ... je ne parlais que du cas de tirhum dont le post laisse présager une belle victoire sur lui-même et sur "les autres" ...
(...)
Pour vous répondre à tous les deux; ce n'est pas aussi simple que ça... :zen:
 
Fermez vos gueules...
Ca va me faire bizarre.
Fermez vos gueules...
Vous savez pas, mais la ça va être dur.
Fermez vos gueules...

Après trois ans...
Fermez vos gueules...

Ca va être méchant dur...

Ta gueule.
Ma gueule.
 
Puis la tempête se calma.
Il se releva péniblement, regarda autour de lui et constata qu'elle avait tout emporté.
Le jeune homme se mit à regarder l'horizon. Il y avait des montagnes au loin, la plupart de arbres avaient été arrachés comme la plupart de ses illusions, les toits des maisons s'étaient envolés laissant entrevoir l'intérieur dévasté des habitations.
Il en va ainsi de mon cœur, pensa-t-il.
Puis se penchant il vit à ses pieds, frémissante, une minuscule fleur d'un bleu profond, il n'en avait jamais vu de telle.
Il se pencha pour la cueilir.
-Non! fit une petite voix.
Il sursauta, regarda aux alentours....personne.
-Qui me parle.
-Moi, s'il te plaît,ne me cueilles pas.
Il s'accroupit.
-Toi petite fleur, c'est toi qui me parles?
-Oui, s'il te plaît laisse moi grandir et m'épanouir, laisse moi profiter du vent à venir pour qu'à nouveau ma corolle il agite.
-Le vent! mais il vient de tout détruire! Regardes autour de toi, tout n'est que dévastation!
-Oui, mais moi je suis encore là, toi aussi d'ailleurs, il ne nous a pas emportés.
-A bien y réfléchir, je pense que j'aurais préféré; comme ça , pas de solitude à supporter, pas de tourments , pas de chagrin. Regardes ces magnifiques chênes, ils se dressaient fiêrement et protègeaient les bâtiments des intempéries et les préservaient des trop grandes chaleurs grâce à leur feuillage. Vois, il sont maintenant balayés et rampent inutilement à terre.
-Oui, mais tu es toujours debout et moi aussi.
-Mais....
-Tu es encore là! Et en toi le souffle de la vie réside! Celle-çi est comme le vent qui s'agite autour de nous. Parfois, il s'emballe ne causant que tristesse et désolation comme aujourd'hui, d'autrefois il nous rafraîchit des trop fortes chaleurs ou alors il sèche nos larmes. Nous avons besoin de la vie comme les bateaux ont besoin du vent...Pour avancer.
-Oui ces arbres sont tombés.... Victimes de leur orgueil, ils se pensaient trop forts, si forts que rien ne devait leur faire du mal, ils sont comme toutes ces certitudes que l'on gagne en avançant dans la vie, mais la seule chose certaine dans celle-çi, c'est que l'on ne sait jamais de quoi demain sera fait.
-Non ils ne sont pas tombés inutilement car c'est d'eux que l'on tirera les madriers et les poutres qui vont servir à reconstruire les logis, comme tu te reconstruiras de tes erreurs, c'est d'eux que l'on extraira les planches qui serviront à remplacer les meubles dont tu aménageras ton intérieur, tel que tu empliras ta vie de nouvelles expériences,et ,enfin c'est avec ce bois que tu réchaufferas ton foyer quand les mauvais jours seront là, tout comme un nouvel amour réchauffera ton cœur.
-Dans la vie tout est lié, rien n'est inutile, les bonnes comme les mauvaises choses.
Il se releva, troublé par ce qu'il venait d'entendre. Le ciel se dégageait et le soleil vint lui réchauffer le visage il ferma les yeux se redressa et emplit ses poumons .
Un petite brise vint lui caresser la nuque.
La vie ! pensa-t-il.
Elle avait raison. Tout comme ces arbres il s'était senti trop fort , et avait payé pour sa complaisance. Maintenant il ne se sentait pas beaucoup plus grand que cette petite fleur, d'un bleu qu'il n'avait jamais vu auparavant. Il se tourna vers elle.
-Dis moi, je n'ai jamais vu une fleur comme toi avant, comment t'appelles tu ?
Elle agita ses petites feuilles au gré du vent.
-Les gens qui connaissen mon espèce m'appellent........ESPERANCE.
 
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Réactions: kanako et N°6
Putain je veux avoir 20 ans, les petits dej' à Honfleur, la roulette à Cabourg. Grimper en haut de la Cathédrale et toucher le drapeau, trembler en faisant glisser ma main dans son slip, prendre un train pour Venise…
Je veux les nuits blanches de charrette avant les UV, parler jusqu'au bout de la nuit et l'embrasser sur le pont.
Je veux être riche et libre plus tard, travailler est une illusion, le quotidien une abstraction.
Je veux recroire que l'amour est un concept sans équation, que les élections vont changer le monde…
Parler de cul avec des témoins de Jéhovah, me battre avec des skin head, envoyer chier les LCR, faire des journées de 72 heures.
Partir avec la marée et un café sur le port.
Être important, dérisoire, con et futile.
passionné, inconscient, timide et grand…

Me refaire un café et essayer de me rappeler pourquoi je me suis levé ce matin…
 
Etre comme le vent,
Venir sur tes joues pour sècher tes larmes
Hurler dans les arbres les sentiments que tu n'oses
M'engouffrer sous tes bras et te faire t'envoler
Chuchoter dans le cou tous les mots que tu espères
Glisser sur ta peau pour qu'a nouveau tu frissonnes
Balayer loin de toi tous les supplices que la vie t'impose
Ebourifer ce fatras d'idées reçues qui te freine
M'essouffler à te dire que la vie en vaut la peine
Reprendre haleine là où renaît ton sourire
M'envoler, loin, la-haut et m'approprier tout l'amour du monde
M'ébrouer, inspirer, m'ahurir, enfler, m'estomaquer
Pour pouvoir déferler sur toi mon ami(e)
Te dire que tout comme moi tu es libres
Que tes angoisses ne sont que soupirs
Vis, profites, éprouves, goûtes
Je suis le vent qui s'agite et c'est grâce à toi que j'existe
 
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Réactions: LeConcombreMaske
Putain je veux avoir 20 ans, les petits dej' à Honfleur, la roulette à Cabourg. Grimper en haut de la Cathédrale et toucher le drapeau, trembler en faisant glisser ma main dans son slip, prendre un train pour Venise…
Je veux les nuits blanches de charrette avant les UV, parler jusqu'au bout de la nuit et l'embrasser sur le pont.
Je veux être riche et libre plus tard, travailler est une illusion, le quotidien une abstraction.
Je veux recroire que l'amour est un concept sans équation, que les élections vont changer le monde…
Parler de cul avec des témoins de Jéhovah, me battre avec des skin head, envoyer chier les LCR, faire des journées de 72 heures.
Partir avec la marée et un café sur le port.
Être important, dérisoire, con et futile.
passionné, inconscient, timide et grand…

Me refaire un café et essayer de me rappeler pourquoi je me suis levé ce matin…


p***in ouais t'as raison.......:up:
j'vais me refaire un caoua:love:

à la tienne
photo71jy5.jpg
 
Putain je veux avoir 20 ans, les petits dej' à Honfleur, la roulette à Cabourg. Grimper en haut de la Cathédrale et toucher le drapeau, trembler en faisant glisser ma main dans son slip, prendre un train pour Venise…
Je veux les nuits blanches de charrette avant les UV, parler jusqu'au bout de la nuit et l'embrasser sur le pont.
Je veux être riche et libre plus tard, travailler est une illusion, le quotidien une abstraction.
Je veux recroire que l'amour est un concept sans équation, que les élections vont changer le monde…
Parler de cul avec des témoins de Jéhovah, me battre avec des skin head, envoyer chier les LCR, faire des journées de 72 heures.
Partir avec la marée et un café sur le port.
Être important, dérisoire, con et futile.
passionné, inconscient, timide et grand…

Me refaire un café et essayer de me rappeler pourquoi je me suis levé ce matin…

Tu viens de me flinguer le moral...:rose:
 
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Réactions: Grug
Behind Blue Eyes - The Who

No one knows what its like
To be the bad man
To be the sad man
Behind blue eyes

No one knows what its like
To be hated
To be fated
To telling only lies

But my dreams
They arent as empty
As my conscience seems to be

I have hours, only lonely
My love is vengeance
Thats never free

No one knows what its like
To feel these feelings
Like I do
And I blame you

No one ***** back as hard
On their anger
None of my pain and woe
Can show through

But my dreams
They arent as empty
As my conscience seems to be

I have hours, only lonely
My love is vengeance
Thats never free

When my fist clenches, crack it open
Before I use it and lose my cool
When I smile, tell me some bad news
Before I laugh and act like a fool

If I swallow anything evil
Put your finger down my throat
If I shiver, please give me a blanket
Keep me warm, let me wear your coat

No one knows what its like
To be the bad man
To be the sad man
Behind blue eyes
 
[MGZ] alèm;4131661 a dit:
ça me fait chier mais fermez… fermez… ça sent le renfermé ici…
Tu sais bien que je ne suis pas un partisan de l'acharnement thérapeutique : quand faut que ça s'arrête, y'a qu'à laisser partir.

Mais tout de même, tout de même, ça me ferait bien chier que l'oisiveté et la paresse aient toujours le dernier mot. Je sais que c'est fatiguant : j'ai souvent été fatigué. Même là, je ne sais pas trop bien si j'ai la force. Mais bordel, je ne veux pas croire qu'on ne gagnera pas. Je sais bien que la partie est perdue d'avance, mais je ne veux pas y croire.

Parce que, si j'y crois, que me restera-t-il ? Que nous restera-t-il ?