Hier soir,
Touring the angel, Depeche Mode à Bercy pour 3 jours.
C'était vraiment une bonne soirée. 1983-2006 (à peu près découvert le groupe cet été-là). Tant de moments revécus. Thanks Martin, thanks Andy, thanks Dave.
Bon, plus jamais dans la fosse à Bercy, et je crois, plus jamais Bercy, ces salles sont l'anti plaisir du concert, pas de vraie proximité avec le groupe, son pas mauvais mais pas particulièrement excitant, assez plat finalement, en tout cas si on ne peut s'approcher de la scène ce qui a été notre cas. Je n'ai pas vu grand chose, trop de grands devant (tuez-les tous moi je vous dis
). Pas d'écrans latéraux, pas de relais, dommage.
Mais ça n'avait que peu d'importance. J'ai passé un excellent moment.
Mélange du dernier album (écoutez le il est vraiment bien, en concert il passe encore mieux) et leurs anciens, bonne balance entre les morceaux.
Dans le désordre. Et il en manque bien sûr (iTof me disait qu'à Lyon, ils ont joués 20-22 morceaux)
A Question of Time / John The Revelator / Just can't get enough / Behind the wheel / Personal Jesus / A Pain That I'm Used To / Walking in my shoes / Macro / Home / I Feel You / Policy of truth / World in My Eyes / Never let me down again / Everything counts
J'ai retrouvé le plaisir d'entendre Martin Gore, sur le dernier album, il m'irritait un peu et je dois dire qu'il est impressionnant, maquillé, vieilli, costumé (entre le début et la fin du spectacle il passe du grotesque au pur émerveillement) ce gars est incroyable, il est écorché vif, un peu moine fou du Nom de la Rose, et à la fin, un ange blond. Andy Fletcher est comme je l'imaginais, dans sa soucoupe volante, au dessus, il surveille que tout se passe bien, ce gars est classe et je pense que si DM est encore là, il doit y être pour beaucoup. Et puis bon, y'a Dave, il tient la scène, il n'arrête pas, il court, saute, sa voix porte, se tient toujours plus haut, plus affirmée. On voit ce gars torse nu on pense aux premières années, aux années noires et on se dit que c'est bon de le voir, de le savoir si vivant. Les trois forment une entité vivante, chacun à sa place (désolé pour les autres qui jouaient avec eux, j'ai pas leur nom).
Et puis, planait aussi dans Bercy, tout le travail de Anton Corbijn, j'aimerai en dire un petit mot car c'est lui qui a fait une très grande partie de ce qu'est DM, au niveau visuel et ce groupe est visuel autant que sonore. Merchandising, logos, pochettes, affiches, photos, couverture de CD, typographie, toute la scène, les montages vidéos (bluffant, mix de films et d'images live, projetés sur 5-6 écrans éclatés en fond de scène) tout est là pour montrer qu'un travail de graphiste, c'est important, même si de nos jours, on préfère l'habillage jetable et qui se périme.
Première partie: The Bravery. J'ai pas vraiment entendu, pas de souvenirs particulier.
Petite note à ceux qui y vont et qui sont dans la fosse: aller directement à l'entrée de la fosse porte 27, derrière, sans attendre sur les marches devant l'entrée (places assises), quand nous avons rejoint la file d'attente vers 19h (début du concert sur le ticket: 20h30), on était à la hauteur des dernières tours de la bibliothèque nationale de France !!! Bref, le premier qui arrive se met dans la file et appelle les autres.