Côté cuisine…

Moi aussi. Vous ne me verrez jamais poster une photo ici (sauf une photo de mon Télérama:D ) sans que ma main d'amateur ait fait glisser le stylet sur la palette graphique pour assombrir ici, éclairer là, durcir ou adoucir...


Mais là, cela me gêne un peu.
 
C'est beaucoup moins évident que sur l'original :

_MG_6805-Modifier.jpg


Mais on voit tout de même le halo non ?

Je crois qu'on peut arriver à cet effet en bidouillant les courbes!
 
Moi aussi. Vous ne me verrez jamais poster une photo ici (sauf une photo de mon Télérama:D ) sans que ma main d'amateur ait fait glisser le stylet sur la palette graphique pour assombrir ici, éclairer là, durcir ou adoucir...


Mais là, cela me gêne un peu.

J'ai beaucoup complexé au début, mais je n'y connaissais rien en technique! Maintenant j'essaie au maximum d'utiliser le mode manuel de mon appareil (un peu limité car cela reste un bridge)!
Le gain de temps est appréciable sans parler après des modifications que j'apporte à mes photos puisque que je "bidouille" énormément avec les calques et les textures!

Je trouve qu'il n'y a pas de gène à avoir, c'est juste une question de temps, un professionnel à tout intérêt à éviter de trop faire de post-prod!
 
Oh il y a sûrement plein de façons de faire. Moi j'aurai plutôt fait :
- Créer un calque de réglage courbe et valider sans toucher à rien
- Mode de fusion superposition
- sélection du masque associé au calque nouvellement créé, tout sélectionner et effacer pour le faire passer en noir.
- outil Pinceau en opacité 20%

et zou à la palette graphique. Comme Aladisse, j'aime y mettre les mains :D :D

Non, c'est juste que j'ai un petit doute. Le photographe voulait ça où s'est-il fait trahir par la chaîne graphique :confused:
 
Non, c'est juste que j'ai un petit doute. Le photographe voulait ça où s'est-il fait trahir par la chaîne graphique :confused:

Peut-être qu'il voulait cela pour faire ressortir encore plus l'accentuation sur le visage!?


Je comprends pour la coup de stylet, j'ai la même petite tablette, j'en ai même laissé de côte ma souris!
 
J'ai beaucoup complexé au début, mais je n'y connaissais rien en technique! Maintenant j'essaie au maximum d'utiliser le mode manuel de mon appareil (un peu limité car cela reste un bridge)!
Le gain de temps est appréciable sans parler après des modifications que j'apporte à mes photos puisque que je "bidouille" énormément avec les calques et les textures!

Je trouve qu'il n'y a pas de gène à avoir, c'est juste une question de temps, un professionnel à tout intérêt à éviter de trop faire de post-prod!

Oui, mais il ne faut pas rêver, il y a du boulot tout de même ;) Je suis allé voir comment cela se passait en studio chez Olivier Chauvignat ; et bien il n'y a pas de secret : c'est du boulot de bout en bout:D . Tu choisis un modèle qui correspond à ce que tu cherches (par exemple une peau très claire pour du High Key) ; tu demandes un maquillage adapté à ce que tu cherches (par exemple du clair en en High Key) ; Tu éclaires de manière très soignée pour avoir la moins de travail de postproduction (équilibrer des lumières).
Mais tu n'y coupes pas, tu travailles tout de même sur l'ordinateur. Ça commence dans Lightroom ou tu appliques tes paramètres prédéfinis que tu adaptes au contexte mais cela ne suffit pas. Tu passes à Photoshop pour équilibrer ton éclairage qui n'était pas totalement parfait… faire tomber une teinte précise, enlever un bouton, un poil, monter deux expositions différentes, etc.

Bref, je retiens que faire une belle photo à partir d'une mauvaise prise de vue est une blague et que faire confiance à son boîtier pour faire LA photo parfaite est utopique (Olivier travaillait avec un Blad numérique :siffle: ).
Cela rebondit bien avec mon post sur le studio de 1899 : L'éclairage et la préparation en général étaient essentiels mais ne suffisaient pas ; la magie des mains du tireur était incontournable.
 
C'est en effet très étrange mais j'ai l'impression que c'est voulu par le photographe comme un effet purement artistique. Effet qui s'accorde avec la douceur des tons pastels et de la lumière... Et avant tout à l'image qu'il veut donner à la personnalité du modèle.
 
Peut-être qu'il voulait cela pour faire ressortir encore plus l'accentuation sur le visage!?

Ça ne lui ressemble pas à msieur Robert
D'autant que l'accentuation doit être très localisée car c'est un portrait "à la mode" donc avec tout plein de flou (Grande ouverture ou Moyen Format).

Plus ça va plus je me dis que c'est une erreur lors de la reproduction.
 
Ça ne lui ressemble pas à msieur Robert
D'autant que l'accentuation doit être très localisée car c'est un portrait "à la mode" donc avec tout plein de flou (Grande ouverture ou Moyen Format).

Plus ça va plus je me dis que c'est une erreur lors de la reproduction.

Est ce que ce n'est pas simplement ou en partie une illusion d'optique entre les nuances proches du fond et des cheveux ? sans doute accentué par le floue de la faible profondeur de champs ? et peut être un éclairage sur le fond ? juste derrière la tête ?

Une solution pour avoir la réponse serait de lui écrire...
 
et zou à la palette graphique. Comme Aladisse, j'aime y mettre les mains :D :D

Je veux pas chipoter mais je crois que tu n'as pas bien saisi ce que je voulais dire.

Passer par la tablette graphique ou la retouche selective c'est aussi évident que de passer par le masquage en argentique si on veut pouvoir qualifier le résultat de tirage digne de ce nom. Sans quoi une machine suffit.
Ceci est une chose.

Mais non, ce que je voulais précisément dire, c'est que j'apprécie quand cette "bidouille" devient apparente par instant et ne laisse plus croire à l'immédiateté/perfection du résultat.
Si le photographe a volontairement crée cet halo autour de la tête pour rappeler/simuler une erreur de masquage, moi je trouve cela appréciable. Aussi artificiel que ce soit, c'est cela qui rappel "la main du photographe" et rappel que de toute façon il y a toujours une "bidouille" derrière toute photo.
C'est comme décider de ne pas couper le cadre formé par les polaroids :

sarahmoon2.jpg


On pourrait tres bien le couper pour presenter la photo, mais sa présence rappel la chaine technique/mecanique à l'orgine de l'image.
Je conçois le fameux halo un peu en ce sens.

Voilà. :zen:
 
@Raf : Bandes de Mach ? Je sens le psychologue là ;) Non, c'est trop prononcé, il s'agit bien d'un halo. L'illusion des Bandes de Mach peut effectivement appuyer le phénomène.

@Aladisse : Tu ne chipotes pas. Bien heureux de lire que "Passer par la tablette graphique ou la retouche selective c'est aussi évident que de passer par le masquage en argentine si on veut pouvoir qualifier le résultat de tirage digne de ce nom." :zen:
Mais il me semble que masquer à la brosse sur la palette permet d'obtenir quelque chose de beaucoup plus aléatoire que par des solutions souvent bien plus précises.
Pourtant je vois très bien ce que tu veux dire.
DemachyU1478.jpg

Richard Demachy, Lutte , 1904. Tirage à la gomme bichromatée. Je cite "retouche au burin" :D :D
C'est un peu extrême mais c'est bien la direction du pictorialisme pour se distinguer d'une photo industrielle fin XIXe début du XXe.
"Quel aspect présentent ces épreuves artistiques ? Tout d'abord, elles reposent sur un véritable artisanat, opposé en tout point à l'industrie photographique que résume l'usage de papier prêt à l'emploi, net et brillant, le développement et le tirage laissés au soin d'un laboratoire professionnel. Désormais, l'opérateur a non seulement choisi son motif, utilisé une optique spécialement conçue pour rendre un effet, mais il effectue ensuite les opérations chimiques lui-même afin d'intervenir en toute liberté à chacune des étapes de la réalisation des images. Il faut ainsi mentionner le succès que remportent, à partir de 1900, les interventions plastiques sur le négatif lui-même. Conçu comme une véritable matrice, il est travaillé au scalpel et à l'abrasif, l'émulsion argentique étant attaquée comme l'est le métal ou la pierre comme le burin d'un graveur..."
La volonté d'art : De la photographie victorienne au mouvement pictorialiste. Michel Poivert. Dans L'art de la photographie : Des origines à nos jours de André Gunthert et al.

C'est d'actualité non ? :)

Dans le même ouvrage, j'ai un passage qui reprend ton exemple "On pourrait tres bien le couper pour presenter la photo, mais sa présence rappel la chaine technique/mecanique à l'orgine de l'image"

L'autre problème du reportage était la qualité de professionnel de son auteur. Cette problématique a toujours hanté les photographes et a contraint nombre d'entre eux à choisir entre une identité marchande ou artistique, mais ce choix ne fut jamais plus critique qu'au cours de l'après-guerre. En 1947, dans le catalogue The photographs of Henri Cartier-Bresson, Lincoln Kirstein déplorait "la promiscuité anonyme du journalisme", labyrinthe où les photographes n'avaient que peu de choix en termes de jugements esthétiques. Cartier-Bresson eut l'idée de réaliser des tirages spéciaux pour l'exposition, non seulement de grand format, mais qui laissaient voir les bords du négatif, pour bien montrer qu'il s'agissait d'une image créée dès le début comme un parfait objet de vision.
Le MOMA : Institution de la photographie moderniste. Kevin Moore. Dans L'art de la photographie : Des origines à nos jours de André Gunthert et al.

Rassurez-vous je dois rendre ce livre :p

Ce dernier passage me fait penser à ma visite récente dans la galerie de Plisson à la Trinité sur Mer. J'en parlerais dans le sujet ad hoc très prochainement
:coucou:
 
Un truc que j'explore en ce moment.
désaturer et baisser le contraste de l'aperçu jpeg au dos du boîtier afin de mieux voir si les extrêmes des histogrammes sont écrêtés sur le RAW...


:sleep:
 
Depuis le début de la photographie, la forte luminosité du ciel pose un problème. Il est généralement indispensable de le rééquilibrer au tirage sous peine d'avoir un ciel blanc sans détails ou un paysage trop sombre. C'est une base du tirage.
L'utilisation des objets dynamiques sur un même fichier RAW permet de travailler assez finement.

Ouvrir le RAW dans CameraRaw (ACR). Développer l'image en ignorant totalement le ciel (on peut le brûler). Activer l'option "ouvrir comme objet dynamique" et ouvrir (dans les versions précédentes d'ACR, c'est plus complexe mais possible depuis l'arrivé des objets dynamiques).
ObjDyn2.jpg


On voit donc une image avec un ciel très clair dont certaines zones sont brûlées.

ObjDyn1.jpg


Sélectionner le calque portant l'objet dynamique et activer : Calques:Objets dynamiques : Nouvel objet dynamique par copier.
En double-clicant on ouvre à nouveau ACR avec l'image. On applique cette fois des réglages pour le ciel en ignorant le reste.
On masque grossièrement le calque (à la baguette magique par exemple) pour ne laisser passer que le ciel.

ObjDyn3.jpg


On peut donc visualiser le résultat grossier.

ObjDyn4.jpg


En ouvrant les objets dynamiques on peut ajuster à loisir l'équilibrage entre ciel et terre. Ici, je finirai par éclaircir le sol. Le masque est finalisé à la main, à la tablette. Je développe des images peu contrastées car je préfère le contraste que j'obtiens par les calques de fusion de Photoshop.
C'est d'ailleurs avec 3 calques de fusion que je finalise pour régler le contraste et la luminosité de manière sélective.
ObjDyn5.jpg

Enfin, je retouche l'opacité des calques pour affiner très précisément le résultat.
ObjDyn6.jpg

Il ne reste plus qu'à recadrer pour réduire le vide du bas (le cadrage d'origine visait à garantir les verticales du bâtiment en plaçant l'horizon au centre).
 
En voyant ta photo l'autre jour sur "vos plus belles photos", je me doutais bien qu'elle était passée à la moulinette !

Outre le fait que je sais que tu passes systématiquement tes photos "au développement", je trouve, personnellement, que ça leur donne un petit coté irréaliste. Là par exemple, le ciel est trop bleu/rose, avec des couleurs qui ne me paraissent pas vraisemblable, trop dures pour une photo visiblement prise le matin ou le soir (vu la longueur des ombres).

De même pour cette photo, le résultat est bien, propre, etc... mais y a un truc qui me gène. Ça ne fonctionne pas (avec moi). J'aurai tendance à dire que sur terre ce genre de photo n'est pas possible, c'est pas vraisemblable.

Maintenant, tu cherches peut être cet effet un peu décalé, féerique, onirique ?

C'est peut être aussi que j'ai l'approche inverse, faire en sorte que le prise de vue soit optimale et retoucher le moins possible par la suite.
 
En voyant ta photo l'autre jour sur "vos plus belles photos", je me doutais bien qu'elle était passée à la moulinette !

Outre le fait que je sais que tu passes systématiquement tes photos "au développement", je trouve, personnellement, que ça leur donne un petit coté irréaliste. Là par exemple, le ciel est trop bleu/rose, avec des couleurs qui ne me paraissent pas vraisemblables, trop dures pour une photo visiblement prise le matin ou le soir (vu la longueur des ombres).

De même pour cette photo, le résultat est bien, propre, etc... mais y a un truc qui me gène. Ça ne fonctionne pas (avec moi). J'aurai tendance à dire que sur terre ce genre de photo n'est pas possible, c'est pas vraisemblable.

Maintenant, tu cherches peut être cet effet un peu décalé, féerique, onirique ?

C'est peut être aussi que j'ai l'approche inverse, faire en sorte que le prise de vue soit optimale et retoucher le moins possible par la suite.

Tout d'abord, toutes mes photos sont passées à la "moulinette" comme tu dis, car je ne travaille qu'en RAW. C'est donc moi qui développe et non mon boîtier. Ensuite, toutes mes photos sont "tirées". J'entends par là que j'équilibre la luminosité et le contraste de manière sélective. Je fais donc ce que l'on a toujours fait en photo depuis Talbot. Si on veut s'approcher de la réalité (ce que je ne cherche pas vu que je ne sais pas ce que c'est :p) on doit forcément le faire car la pellicule ou le capteur est incapable de restituer ce que voit l'œil (Je ne parle même pas de ce qu'en fait le cerveau;)). Par exemple là, il fait beau et ma douce lit sous le parasol. Si je prends une photo j'aurai, un ciel brûlé alors que je le vois bleu avec de beaux nuages blanc, l'herbe un peu clair et bleu alors qu'elle est plutôt neutre et jaune, et ma douce sous-exposée alors que je la vois parfaitement équilibrée. Je dois donc attendre un autre moment :D (je suis flemmard et je n'aime pas la lumière de midi) ou déboucher au flash et de toute façon équilibrer les ombres et les lumières au tirage, je ne parle même pas du ciel.
Depuis Talbot, on a fait des progrès. Mais à ma connaissance, aucun boîtier n'est capable de rendre ce que l'humain voit (si on peut définir ce qu'il voit).

Pour revenir aux photos dont tu parles. Il s'agit de photos prises avec un soleil rasant (je n'aime le soleil que comme ça et en général, je ne l'aime pas) en fin d'après midi (je me lève tard en vacances :D). Dans les deux cas un polariseur se charge de réduire la luminosité du ciel afin de permettre au capteur d'enregistrer quelque chose qui ressemble plus à ce que je vois effectivement sans pour autant boucher le paysage dans l'ombre. Mais, le cadrage ne me permet pas d'avoir le soleil sur l'épaule et le polariseur ne peut que partiellement faire son office. Mais mon boîtier arrive à encaisser toute la scène (c'est tout de même un peu brûlé à droite sur la photo à la neige).

Concernant la couleur, tout est fait au développement (correction globale donc) pour la photo à l'église. J'ai retiré de la vibrance et de la saturation dans les Bleu et le vert. La différence de développement entre le ciel et le reste (c'est l'objet du post) ne concerne que l'exposition et en rien la couleur. Mais j’aurais pu retirer du rouge. Liberté. Dans celle à la neige, j'ai également réduit la vibrance et désaturé le bleu en globale mais j'ai en plus désaturé le bleu de la neige et l’orange de l'herbe en sélectif au tirage. Bref, dans les deux cas, les couleurs sont adoucies :p Tu sais, après la pluie, en montagne un soir de printemps, ça "claque". Trop pour moi en ce moment ;) Je désature systématiquement mes photos c'est temps ci...

Je soigne également beaucoup la prise de vue. Pour ce qui est de l'exposition, mon but est de ramener le plus d'informations. Mais depuis que je fais de la photo, je n'ai jamais eu de cas où le ciel et le paysage étaient équilibrés lorsque le soleil est levé. Il faut de toute façon équilibrer pour au moins s'approcher de ce que l'on a perçu.

Dans les deux cas ici, je pousse le boîtier dans ses retranchements. Par exemple, pour la photo à la neige, la scène était magnifique à l'œil. J'avais du temps avant que le personnage arrive au point idéal. J'ai donc fait plusieurs essais en sachant que je n'arriverais à rien de vraiment bon : Visuellement, la neige était très lumineuse et le ciel bien profond avec l'herbe dorée par les rayons rasant du soleil. Mais je savais que la photo aurait soit un ciel blanc, soit une neige grise. Le polariseur me sauve la partie gauche du ciel mais la droite brûle. Après plusieurs essais je choisis de laisser brûler un peu la droite pour garder des détails dans les ombres. Au développement seul le nuage tout au bord du sol à droite est brûlé sur les trois couches. Ce n'est pas grave, il est bien en blanc ;) Autour, seule une ou deux couches sont brûlées. Du coup, LR me fait quelque chose de plutôt pas mal mais cafouille pour ce qui et de la couleur. Je désature au tirage pour corriger cette erreur de couleur. Je dois tout de même baisser la luminosité du ciel et monter celle de la neige pour m'approcher de ce que j'ai perçu. Mais ça, je le savais dès le départ. Par contre, je dois réduire le bleu de la neige. Ca, je ne l'avais pas vue... et je ne veux pas le voir :D:D
Tout ce que je viens de dire, quelque chose dans ma tête y pensait mais moi, je n'étais que dans les mouvements du personnage et le cadrage. "les deux jambes séparées mais Ancrées au sol" me disait Willy Ronis dans ma tête... ;)
 
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Réactions: nicolasf
J'ai utilisé la technique décrite ci dessus par SirDec sur la photo suivante:

p7161844hv0.jpg


Je vous fais grâce des calques et autre masques de fusion mais voilà ce que j'ai pu obtenir:

p7161844optimisetc6.jpg


Je trouve qu'en effet c'est pas mal.
 
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Réactions: benkenobi
Ca me rassure de voir que les plus belles photos sont bien magouillées. Enfin je dis ça me rassure, je me comprend. Quand je vois certaines de mes photos qui sont loin d'être aussi chimiques que certaines qu'on peut trouver sur le net ou sur le Portofolio, je comprends mieux pourquoi, héhé. Parce que franchement quand on tombe sur certaines photos, on à l'impression d'être sous acide ... (un peu quand je tatouillais un powershot avec les couleurs en vivid au tacquet :mouais:).

Perso les seules modifcations que je fais sur mes RAW c'est la modification de l'exposition et de la balance des blancs (que je laisse souvent comme au moment de la prise), car j'ai pas encore réussi à prendre mon appareil bien en main à ce niveau, mais c'est aussi ça qui est interessant (du moins pour moi qui fait de la "photo" pour me faire plaisir).

Le reste j'y touche pas, chacun est libre d'y faire ce qu'il veut, mais quand on voit certains traitements ou scripts utilisés à foison, on se rend compte que l'originale qui ressemblait à pas grand chose peut devenir une photo de maboule, mais de mon point de vue personnel, j'appelle plus cela de la photo.

Sinon mon avis rejoinds celui de Raf sur ces propos précédent.
 
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Réactions: Dos Jones