L'article fait preuve d'une grande incompétence :o
On l'a beaucoup répété ici, le numérique ne fait que rendre accessible à un plus grand nombre des manipulations qui ont toujours existées avec la photographie. Du grattage de la pupille systématiquement réalisée sur les plaques de daguerréotypes pour accentuer la netteté de l'il au milieu du XIXe aux découpes des films puis retouche à la gouache par Goude dans les années 80 en passant par les montages fusionnant plusieurs photos en une dans les années 30, la photo n'a jamais été autre chose qu'une création.
La seule innovation du numérique est culturelle : le grand public découvre qu'une photo est toujours suspecte, distincte de la réalité qu'elle représente.
Cependant, la photographie a très tôt été utilisée dans le domaine juridique pour faire preuve. Très tôt s'est posée la question de la "falsification" (c'est vrai pour les enregistrements de tous types). L'arsenal logiciel devant identifier les modifications logicielles après la prise de vue (qui implique déjà des modifications logicielles) vient juste s'ajouter à ce qui existait déjà.
Personnellement, je trouve beaucoup plus saint pour les modèles de les faire maigrir sous photoshop plutôt que dans la vraie vie.
La question posée ici n'est pas photographique. Elle est sociologique et psychologique. Ma reformulation personnelle : pourquoi les médias imposent-ils un modèle féminin qui enlève aux femmes leur sexualité ? Un corps d'enfant, sans caractères sexuels matures : pas de seins, pas de hanches, pas de poils pubiens (je ne parle même pas des poils sous les bras, c'est entré dans les murs depuis beaucoup trop longtemps pour être remis en cause sans risquer les quolibets).
On l'a beaucoup répété ici, le numérique ne fait que rendre accessible à un plus grand nombre des manipulations qui ont toujours existées avec la photographie. Du grattage de la pupille systématiquement réalisée sur les plaques de daguerréotypes pour accentuer la netteté de l'il au milieu du XIXe aux découpes des films puis retouche à la gouache par Goude dans les années 80 en passant par les montages fusionnant plusieurs photos en une dans les années 30, la photo n'a jamais été autre chose qu'une création.
La seule innovation du numérique est culturelle : le grand public découvre qu'une photo est toujours suspecte, distincte de la réalité qu'elle représente.
Cependant, la photographie a très tôt été utilisée dans le domaine juridique pour faire preuve. Très tôt s'est posée la question de la "falsification" (c'est vrai pour les enregistrements de tous types). L'arsenal logiciel devant identifier les modifications logicielles après la prise de vue (qui implique déjà des modifications logicielles) vient juste s'ajouter à ce qui existait déjà.
Personnellement, je trouve beaucoup plus saint pour les modèles de les faire maigrir sous photoshop plutôt que dans la vraie vie.
La question posée ici n'est pas photographique. Elle est sociologique et psychologique. Ma reformulation personnelle : pourquoi les médias imposent-ils un modèle féminin qui enlève aux femmes leur sexualité ? Un corps d'enfant, sans caractères sexuels matures : pas de seins, pas de hanches, pas de poils pubiens (je ne parle même pas des poils sous les bras, c'est entré dans les murs depuis beaucoup trop longtemps pour être remis en cause sans risquer les quolibets).