coup de coeur/de pompe littéraire
- Créateur du sujet ApplePie
- Date de début
Oh vous savez, je ne suis que de peu votre cadetbompi a dit:Jeune homme, sachez que nombre de lecteurs n'ont pas attendu Peter Jackson pour découvrir Tolkien :siffle:
Ces jeunes, ils croient que le monde est né avec eux ...
Et je trouve (pour l'avoir lue souvent) que la traduction de F.Ledoux est assez habile, avec notamment une belle francisation des noms. Un reproche aux éditeurs : un paragraphe est omis dans une discussion dans le premier livre (je ne me souviens plus trop où, peut-être au Poney Fringuant [Prancing Poney]),
Et je n'ai moi même pas attendu P. Jackson pour découvrir Tolkien dont j'ai lu les livres à de nombreuses reprises. Il est vrai que Ledoux a habilement "francisé" les noms propres. Cela dit il me semble que la version originale de "poney fringuant" est "prouncing poney"
Ah bon ! Je ne savais pas que les fans de Doom savaient lire ... Je veux dire, à part les panneaux de signalisation routière, évidemment.
Je les voyais davantage comme des trolls hideux et horriblement poilus mangeant des parts de pizza juteuses et gorgées de graisses animales indigestes, avalées à la va-vite avec une série de profondes gorgées de bière ...
Je les voyais davantage comme des trolls hideux et horriblement poilus mangeant des parts de pizza juteuses et gorgées de graisses animales indigestes, avalées à la va-vite avec une série de profondes gorgées de bière ...
bompi a dit:
Que nenni, cher ami... Je suis la preuve vivante du fait que, finesse et culture peuvent parfois se commettre avec un besoin ponctuel et mérité de défouloirs brutaux et sanglants... Certes, Dame Nature m'a affublé d'un pilosité conséquente... Je ne rebute pas, à l'occasion, à délaisser les mets fins et délicats que j'affectionne tant, pour des nourritures plus rapidement assimilables par un organisme soumis à de puissantes tensions, occasionnées par la pratique intensive du jeu sus-nommé... La bière est une boisson universelle et ancéstrale dont la consommation est acquise dans toutes les couches de la société : Notre cher président n'a-t-il pas lui même avoué son goût légitime pour une célèbre marque Méxicaine?
Je ne trouve donc aucune contre-indication à laisser cohabiter au sein d'une personalité saine et équilibrée des goûts et des pratiques qui pourraient apparaître de prim'abbord antinomiques à des esprits pétris de préjugés d'un autre âge... Tous les plaisirs sont bons à ceuillir, tels des fruits que nous offre la vie...
Bien à vous :zen:
jeep2nine a dit:Des panneaux dans Doom.... pour quoi faire
C'était une tentative d'humour ... si si !
À part ça, j'ai décidé de relire "Au piano" de Jean Échenoz. Pffff.... qu'est-ce que c'est bien, quand même : ça me fait le coup à chaque fois !
PATOCHMAN a dit:Que nenni, cher ami... Je suis la preuve vivante du fait que, finesse et culture peuvent parfois se commettre avec un besoin ponctuel et mérité de défouloirs brutaux et sanglants... Certes, Dame Nature m'a affublé d'un pilosité conséquente... Je ne rebute pas, à l'occasion, à délaisser les mets fins et délicats que j'affectionne tant, pour des nourritures plus rapidement assimilables par un organisme soumis à de puissantes tensions, occasionnées par la pratique intensive du jeu sus-nommé... La bière est une boisson universelle et ancéstrale dont la consommation est acquise dans toutes les couches de la société : Notre cher président n'a-t-il pas lui même avoué son goût légitime pour une célèbre marque Méxicaine?
Je ne trouve donc aucune contre-indication à laisser cohabiter au sein d'une personalité saine et équilibrée des goûts et des pratiques qui pourraient apparaître de prim'abbord antinomiques à des esprits pétris de préjugés d'un autre âge... Tous les plaisirs sont bons à ceuillir, tels des fruits que nous offre la vie...
Bien à vous :zen:
c'est beau à pleurer
bravo
(et malédiction ! Vous devriez donner des points de réputation à d'autres avant d'en offrir de nouveau à PATOCHMAN.)
Et figurez-vous que :
Il existe près des écluses un bas quartier de bohémiens,
Dont la belle jeunesse s'use à démêler le tien du mien
En bande on s'y rend en voiture,
ordinairement au mois d'août,
Ils disent la bonne aventure, pour des piments et du vin doux;
on passe la nuit claire à boire, on danse en frappant dans ses mains,
on n'a pas le temps de le croire, il fait grand jour et c'est demain.
On revient d'une seule traite, gais, sans un sou, vaguement gris,
Avec des fleurs plein les charrettes, son destin dans la paume écrit.
J'ai pris la main d'une éphémère, qui m'a suivi dans ma maison
Elle avait des yeux d'outremer, elle en montrait la déraison.
Elle avait la marche légère, et de longues jambes de faon,
J'aimais déjà les étrangères quand j'étais un petit enfant!
Celle-ci parla vite vite de l'odeur des magnolias,
Sa robe tomba tout de suite quand ma hâte la délia.
En ce temps là, j'étais crédule, un mot m'était promission,
Et je prenais les campanules pour des fleurs de la passion..
Quand c'est fini tout recommence, toute musique me séduit,
Et la plus banale romance m'est éternelle poésie..
Nous avons joué de notre âme, un long jour, une courte nuit,
Puis au matin: "bonsoir madame", l'amour s'achève avec la pluie.
Il existe près des écluses un bas quartier de bohémiens,
Dont la belle jeunesse s'use à démêler le tien du mien
En bande on s'y rend en voiture,
ordinairement au mois d'août,
Ils disent la bonne aventure, pour des piments et du vin doux;
on passe la nuit claire à boire, on danse en frappant dans ses mains,
on n'a pas le temps de le croire, il fait grand jour et c'est demain.
On revient d'une seule traite, gais, sans un sou, vaguement gris,
Avec des fleurs plein les charrettes, son destin dans la paume écrit.
J'ai pris la main d'une éphémère, qui m'a suivi dans ma maison
Elle avait des yeux d'outremer, elle en montrait la déraison.
Elle avait la marche légère, et de longues jambes de faon,
J'aimais déjà les étrangères quand j'étais un petit enfant!
Celle-ci parla vite vite de l'odeur des magnolias,
Sa robe tomba tout de suite quand ma hâte la délia.
En ce temps là, j'étais crédule, un mot m'était promission,
Et je prenais les campanules pour des fleurs de la passion..
Quand c'est fini tout recommence, toute musique me séduit,
Et la plus banale romance m'est éternelle poésie..
Nous avons joué de notre âme, un long jour, une courte nuit,
Puis au matin: "bonsoir madame", l'amour s'achève avec la pluie.
ça fait 19 ans que je relis périodiquement le même livre, c'est une véritable obsession monomaniaque :
Est-ce vraiment une bonne raison pour regarder une émission d'Ardisson, en fait ?
Mais y a-t-il seulement une bonne raison pour le faire, d'ailleurs ?
J'exclus de ce désastre TV-esque qu'est Ardisson une émission qu'il faisait sur Paris Première il y a quelques années, dont le ton était sympa et assez juste. Sinon ...
Sinon : alors Kreck ?, il est bien ce "Lunar Park" ? J'avais eu du mal avec "Glamorama" et "American Psycho" m'avait littéralement glacé ...
Mais y a-t-il seulement une bonne raison pour le faire, d'ailleurs ?
J'exclus de ce désastre TV-esque qu'est Ardisson une émission qu'il faisait sur Paris Première il y a quelques années, dont le ton était sympa et assez juste. Sinon ...
Sinon : alors Kreck ?, il est bien ce "Lunar Park" ? J'avais eu du mal avec "Glamorama" et "American Psycho" m'avait littéralement glacé ...
C'est surtout lui qui a relancé la mode des catalogues de marques dans la littérature ce qui est à mes yeux à la fois inutile et agaçant.
Mes deux dernières lectures de fin de semaine:
Cesare Pavese, Le métier de vivre
Le journal du poète italien retrouvé dans sa chambre d'hôtel après son suicide. Il couvre la période de 1935 à 1950 où ce n'est pas sans émotion que l'on assiste aux ratiocinations souvent émouvantes de l'auteur.
Nicole Loraux, La cité divisée, l'oubli dans la mémoire d'Athènes
Très belle enquête historique sur cette période de la fin de la guerre civile de 404, et la restauration de la démocratie après la chute des Trente on instaure un serment de non mémoire afin de reconstruire la cité et de l'éloigner définitivement de cette abominable stasis. Ouvrage éclairant, au siècle de la solution finale, du génocide rwandais, de la fin de l'apartheid, etc… et réflexion important sur le rôle de l'amnistie.
Mes deux dernières lectures de fin de semaine:
Cesare Pavese, Le métier de vivre
Le journal du poète italien retrouvé dans sa chambre d'hôtel après son suicide. Il couvre la période de 1935 à 1950 où ce n'est pas sans émotion que l'on assiste aux ratiocinations souvent émouvantes de l'auteur.
Nicole Loraux, La cité divisée, l'oubli dans la mémoire d'Athènes
Très belle enquête historique sur cette période de la fin de la guerre civile de 404, et la restauration de la démocratie après la chute des Trente on instaure un serment de non mémoire afin de reconstruire la cité et de l'éloigner définitivement de cette abominable stasis. Ouvrage éclairant, au siècle de la solution finale, du génocide rwandais, de la fin de l'apartheid, etc… et réflexion important sur le rôle de l'amnistie.
bompi a dit:
N'ayant pas la télévision, je ne subis pas les diverses émissions où les auteurs viennent vendre leur dernier opus. C'est d'ailleurs un bien, car le plus souvent ils n'ont rien de bien intéressant à dire. Je suis passé à coté de la déferlante Houellebecq, je passerai à coté de celle d'Ellis. J'ai parcouru quelques critiques, celles du monde, de Libération et je n'irai pas plus loin, je me forge ma propre opinion...
Quant à Lunar Park, après la grande déception "Glamorama", j'en suis à environ la moitié et c'est plutôt pas mal
À ce sujet, le livre "La télévision" de J-Ph.Toussaint est très sympa. J'aime notamment ce qu'il sur cette impression de vide que cela lui laisse de parler d'un livre qu'il VA ou est EN TRAIN d'écrire, qui l'empêche alors de continuer. Bien mieux que ses deux derniers opus (opera en bon latin, non ?) où il se prend davantage pour un romancier "classique".
Dans ce cas, désolé de t'avoir dérangé avec Ardisson. Je dis ça parce qu'il n'est pas nécessaire de vouloir tuer quelqu'un pour être poli.Kreck a dit:
Bonne fin de journée,
Ph.
Je viens de terminé un bon bouquin "Sept jours pour une éternité..." de Marc Levy
Un bon livre pour s'évader.
Un bon livre pour s'évader.