De la vie des macgéens

Est-ce que tu as essayé de lui parler en tête à tête ?
Essayé, oui. Réussi, non :hilarious: . Il refuse catégoriquement tout échange d'une durée de plus de cinq minutes, en me traitant "d'emmerdeur". Pourtant, je le fais systématiquement quand il n'y a personne d'autre dans la salle, pour lui garantir que personne d'autre que moi n'entendra ce qu'il me confierait. Les six premiers mois de l'année scolaire, j'essayais même de me montrer bienveillant.
Ce type de comportement cache parfois des situations personnelles ou familiales. Sanctionner, oui, mais il faut savoir quoi sanctionner, pour que cela ait une efficacité. Je veux dire, il faut savoir si le comportement en classe est le critère pertinent et s'il n'y a pas une négociation possible.
Tout à fait, j'en ai déjà parlé au proviseur, à l'assistante sociale et aux surveillants de la vie scolaire. Je travaille en étroite collaboration avec ces derniers, qui sont souvent un bon moyen de s'approcher des élèves introvertis. J'ai même déjà demandé un rendez-vous avec les parents, qui m'ont assuré qu'il n'y avait aucun problème familial particulier, qu'il s'entendait bien avec ses parents et qu'ils ne se disputaient pas.
Je ne crois pas avoir été parfait quand j'étais prof.
Prof de quoi, par curiosité ?
On peut se gargariser à loisir en répétant qu'il n'y a pas de fatalité génétique, mais j'ai bien souvent constaté que les parents des pires pitres que j'ai connu durant ma scolarité étaient souvent faits du même bois.
Pas toujours, l'élève en question est issu d'une bonne famille. Mais je suis d'accord qu'en général, l'adage "tel père, tel fils" s'avère.
 
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Réactions: boninmi
Ce qui ne cessera jamais de m'étonner dans le système éducatif français, c'est... que fait cet élève en classe ? Puisque manifestement il n'a pas envie d'être là et qu'au terme d'une année scolaire (et sûrement depuis plus longtemps) sa famille ne réagit pas et s'en contrefiche.
Il n'y a rien de pire que de forcer les gens à faire ce qu'ils ne veulent pas. C'est le meilleur moyen d'une part de les dégoûter, d'autre part qu'ils se comportent mal.
Une fois le constat fait et unanime, il devrait être mis dehors. L'école est une chance de s'élever, de se développer, de voir autre chose que son nombril (ou celui de ses parents). Il y a d'autres chemins pour évoluer, mais l'école est (en principe) gratuite, et propose de le faire dans un cadre plutôt bienveillant (comparativement à la vie réelle). Si on refuse l'école, qu'on aille voir ailleurs. Comment sinon apprendre la notion de responsabilité ?

Je sais (pour l'avoir expérimenté déjà) que mes propos peuvent choquer et provoquer des réactions émotionnelles. Mais enfin, ce sont mes principes, par ailleurs influencés par mes propres expériences de jeunesse, comme chacun.
Tout de même, quand on bouquine un peu, notamment de la littérature française, on constate vite que quelques décennies en arrière, aller au lycée était déjà considéré comme des études, et donc de fait le fruit d'un choix. Aujourd'hui, tout le monde a le droit à tout et on part du principe que chaque enfant non seulement peut, mais doit faire des études longues. C'est une aberration qui produit beaucoup de malheur.
 
Pourquoi pas tout simplement de la rhubarbe bien vigoureuse ?
 
Ce qui ne cessera jamais de m'étonner dans le système éducatif français, c'est... que fait cet élève en classe ? Puisque manifestement il n'a pas envie d'être là et qu'au terme d'une année scolaire (et sûrement depuis plus longtemps) sa famille ne réagit pas et s'en contrefiche.
Il n'y a rien de pire que de forcer les gens à faire ce qu'ils ne veulent pas. C'est le meilleur moyen d'une part de les dégoûter, d'autre part qu'ils se comportent mal.
Une fois le constat fait et unanime, il devrait être mis dehors. L'école est une chance de s'élever, de se développer, de voir autre chose que son nombril (ou celui de ses parents). Il y a d'autres chemins pour évoluer, mais l'école est (en principe) gratuite, et propose de le faire dans un cadre plutôt bienveillant (comparativement à la vie réelle). Si on refuse l'école, qu'on aille voir ailleurs. Comment sinon apprendre la notion de responsabilité ?
Le pire, c'est que j'enseigne dans un lycée général et non professionnel, ce qui signifie qu'à la fin du collège, il avait plus de dix de moyenne générale. Comparativement, au lycée, il a à peine plus de cinq en français (avec moi), et 8 de moyenne générale. Autrement dit, les "bonnes" notes qu'il obtenait au collège ne reflétaient absolument pas son niveau. Son passage en lycée général n'aura fait que retarder l'irrévocable sentence : un diplôme simple, en adéquation avec ses centres d'intérêt. Cet élève n'a, selon moi, pas vocation à faire des études longues, et aurait plus sa place dans un lycée professionnel, pour faire quelque chose de constructif.
Je suis d'ailleurs favorable au retour des classes de niveau. En l'état, je me retrouve avec une classe très hétérogène : les mauvais ne suivent pas ce qu'on fait, et les bons s'ennuient. C'est-à-dire que les mauvais ne progressent pas, et que le potentiel des bons n'est pas exploité. Le rêve stipulant que "les bons vont tirer les plus fragiles vers le haut" ne fonctionne pas, quoi qu'on en dise. Dans la réalité, à laquelle je suis confronté, tout ne va pas pour le mieux dans le meilleur des mondes : on assiste plutôt à un nivellement par le bas. Selon moi, il faudrait plutôt séparer les bons, les mauvais et les moyens. Ainsi, chacun pourrait progresser à son rythme. C'est bien ainsi que cela fonctionnait, jusque dans les années 80.
Par ailleurs, le principe du redoublement est (presque) aboli : si les professeurs ont toujours leur mot à dire, ce sont les parents qui prennent la décision finale.
Tout de même, quand on bouquine un peu, notamment de la littérature française, on constate vite que quelques décennies en arrière, aller au lycée était déjà considéré comme des études, et donc de fait le fruit d'un choix. Aujourd'hui, tout le monde a le droit à tout et on part du principe que chaque enfant non seulement peut, mais doit faire des études longues. C'est une aberration qui produit beaucoup de malheur.
C'est en très grande partie dû à la baisse du niveau au lycée. Du temps de mes parents, on pouvait par exemple devenir secrétaire en ayant juste son bac. Ce diplôme avait une réelle valeur, le taux d'obtention n'était pas de 99% comme aujourd'hui. De même, j'ai appris par un collègue de maths que sous certains aspects, le programme de maths de terminale C du début des années 80 était du niveau d'une maths sup d'aujourd'hui.
Désormais, le bac ne vaut plus rien, seule la mention très bien peut avoir un quelconque sens, et encore. Quand je lis les consignes qui nous sont données pour la correction du bac de français, j'en tombe des nues. Par exemple, on doit donner la moyenne si l'élève semble avoir plus ou moins compris le texte, lors d'un commentaire.
 
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Voilà ce qu'on appelle un lien passé au mixeur !?
 
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Le pire, c'est que j'enseigne dans un lycée général et non professionnel, ce qui signifie qu'à la fin du collège, il avait plus de dix de moyenne générale. Comparativement, au lycée, il a à peine plus de cinq en français (avec moi), et 8 de moyenne générale. Autrement dit, les "bonnes" notes qu'il obtenait au collège ne reflétaient absolument pas son niveau.
Ou bien elles en étaient le reflet et c'est son passage au lycée ou un motif autre qui fait que c'est aujourd’hui la dégringolade.
 
Ou bien elles en étaient le reflet et c'est son passage au lycée ou un motif autre qui fait que c'est aujourd’hui la dégringolade.
C'est une bonne suggestion, mais j'ai naturellement mené ma petite enquête : il paraît qu'il n'a simplement pas envie de travailler, et que l'école l'ennuie.
Cette situation n'a rien d'illogique. En effet, à regarder le programme scolaire du collège, on se rend compte de la faiblesse des attentes. Par exemple, pour le brevet, en maths, la plupart des exercices se résument à l'application bête des théorèmes de Thalès ou de Pythagore. En français, il suffit de répondre à des questions élémentaires de compréhension du texte et d'analyse grammaticale. Même la partie "rédaction" n'est pas très difficile : il s'agit d'une mini-dissertation en trois parties, rien de très exigeant, surtout au vu de la facilité avec laquelle il est recommandé de noter (je tiens cette information d'une collègue prof de français au collège).
 
Prof de quoi, par curiosité ?
Math en lycée. En fin de carrière Informatique à l'université.
Pas toujours, l'élève en question est issu d'une bonne famille. Mais je suis d'accord qu'en général, l'adage "tel père, tel fils" s'avère.
Une hypothèse est qu'on lui passe tout dans sa famille, du coup, "ils s'entendent bien", ils n'ont pas d'effort à faire pour ça. Et il n'a pas envie de travailler: pourquoi se fatiguer puisqu'il a ce qu'il veut sans peine.
Dans ce cas tu lui fais trop d'honneur avec ce long commentaire sur son bulletin. Manifeste plutôt ton propre désintérêt pour sa personne, avec un bref commentaire du genre "Aura de meilleurs résultats lorsqu'il s'intéressera au cours".
 
Méfiez vous quand même des élèves médiocres. Il ont leur bac de justesse, explosent en études supérieures et viennent narguer leurs anciens profs après avec leurs salaires à 5 chiffres. Pour certains.
 
Méfiez vous quand même des élèves médiocres. Il ont leur bac de justesse, explosent en études supérieures et viennent narguer leurs anciens profs après avec leurs salaires à 5 chiffres. Pour certains.
Oui, il ne faut pas surestimer le "niveau" de l'élève. Il y a d'autres qualités que les qualités scolaires. J'ai un cousin qui n'a jamais eu son bac, mais il a gagné en vendant des revêtements de sol beaucoup plus d'argent que moi (il est vrai que le fric n'a jamais été un objectif en soi pour moi ...). J'ai été premier de la classe jusqu'en Math Spé, mais je n'ai pas pour autant prédit l'existence d'une particule ni été membre de l'académie des sciences comme certains de mes copains.
 
viennent narguer leurs anciens profs après avec leurs salaires à 5 chiffres
Il est vrai que ça a de quoi énerver, mais pour ma part, je me moque éperdument du salaire. Il me faut simplement le nécessaire pour vivre confortablement. Du reste, j'adore mon métier, et c'est moi qui les narguerai quand ils auront fait une crise de surmenage, liée à leur travail très stressant. Moi, je me contente de continuer à faire aimer la langue aux jeunes générations, et ça me convient parfaitement.
Une hypothèse est qu'on lui passe tout dans sa famille, du coup, "ils s'entendent bien", ils n'ont pas d'effort à faire pour ça. Et il n'a pas envie de travailler: pourquoi se fatiguer puisqu'il a ce qu'il veut sans peine.
Dans ce cas tu lui fais trop d'honneur avec ce long commentaire sur son bulletin. Manifeste plutôt ton propre désintérêt pour sa personne, avec un bref commentaire du genre "Aura de meilleurs résultats lorsqu'il s'intéressera au cours".
C'est peut-être un fils à papa, en effet. Mais je ne peux pas me permettre, moralement, de lui faire un commentaire si lapidaire sur son bulletin, ce serait reconnaître la victoire de la fainéantise sur le travail.
Oui, il ne faut pas surestimer le "niveau" de l'élève. Il y a d'autres qualités que les qualités scolaires. J'ai un cousin qui n'a jamais eu son bac, mais il a gagné en vendant des revêtements de sol beaucoup plus d'argent que moi (il est vrai que le fric n'a jamais été un objectif en soi pour moi ...). J'ai été premier de la classe jusqu'en Math Spé, mais je n'ai pas pour autant prédit l'existence d'une particule ni été membre de l'académie des sciences comme certains de mes copains.
Il faut effectivement reconnaître que la réussite scolaire, en France, est conditionnée au le caractère purement scolaire des élèves, et je dirais même, plus particulièrement sur les sciences en général. Souvent, mes élèves me confient que leurs parents veulent à tout prix leur faire faire des études scientifiques, et même une prépa, la plupart du temps pour la fierté.
 
C'est une bonne suggestion, mais j'ai naturellement mené ma petite enquête : il paraît qu'il n'a simplement pas envie de travailler, et que l'école l'ennuie.
Cette situation n'a rien d'illogique. En effet, à regarder le programme scolaire du collège, on se rend compte de la faiblesse des attentes. Par exemple, pour le brevet, en maths, la plupart des exercices se résument à l'application bête des théorèmes de Thalès ou de Pythagore. En français, il suffit de répondre à des questions élémentaires de compréhension du texte et d'analyse grammaticale. Même la partie "rédaction" n'est pas très difficile : il s'agit d'une mini-dissertation en trois parties, rien de très exigeant, surtout au vu de la facilité avec laquelle il est recommandé de noter (je tiens cette information d'une collègue prof de français au collège).
Sympa et pro d'avoir mené ton enquête avant de "verbaliser" ton élève.

Ça fait quand même flic de voir la faiblesse des attentes et de se dire que finalement elle est masquée par une notation qui voudrait donner l'impression que tout roule et flatter ainsi élèves , parents et profs.
 
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Réactions: Louisjoudig
Il faut effectivement reconnaître que la réussite scolaire, en France, est conditionnée au le caractère purement scolaire des élèves, et je dirais même, plus particulièrement sur les sciences en général. Souvent, mes élèves me confient que leurs parents veulent à tout prix leur faire faire des études scientifiques, et même une prépa, la plupart du temps pour la fierté.
Mais le système ou cette échelle des valeurs c'est peut-être bien vous en son temps qui l'avez instauré et validé, non ?
 
Sympa et pro d'avoir mené ton enquête avant de "verbaliser" ton élève.
C'est en cela que les surveillants me sont d'une grande aide : ils me permettent d'en apprendre plus sur les élèves, car en sont plus proches. Et je trouve naturel de savoir à quoi je dois m'en tenir avant de m'en prendre à l'élève ; l'accuser injustement de tous les maux ne ferait qu'aggraver la situation.
Ça fait quand même flic de voir la faiblesse des attentes et de se dire que finalement elle est masquée par une notation qui voudrait donner l'impression que tout roule et flatter ainsi élèves , parents et profs.
C'est exactement ça. Sauf que les profs ne sont plus vraiment flattés, car ils connaissent l'envers du décor, et les parents aussi, de plus en plus. D'ailleurs, les récents résultats au classement PISA montrent l'échec de cette politique visant à donner de bonnes notes à tout le monde.
Mais le système ou cette échelle des valeurs c'est peut-être bien vous en son temps qui l'avez instauré et validé, non ?
J'admets volontiers que ce système ne me déplaît pas, étant plutôt conservateur de ce point de vue. Toutefois, il existe depuis des lustres : de tous temps, y compris sous l'Ancien Régime, de bonnes études étaient la marque de la réussite sociale. Qui plus est, il s'agit désormais plus d'une mentalité que d'une réalité : on peut tout à fait être heureux dans son métier (voire gagner beaucoup d'argent) sans avoir fait de grandes études.
 
J'admets volontiers que ce système ne me déplaît pas, étant plutôt conservateur de ce point de vue. Toutefois, il existe depuis des lustres : de tous temps, y compris sous l'Ancien Régime, de bonnes études étaient la marque de la réussite sociale. Qui plus est, il s'agit désormais plus d'une mentalité que d'une réalité : on peut tout à fait être heureux dans son métier (voire gagner beaucoup d'argent) sans avoir fait de grandes études.
Ce n'est pas le facteur "grandes études" que j'évoquais , mais l'accent largement mis par le corps enseignant sur le niveau en math de l'élève et qui conditionnait de très près la suite de ses études.
Bon en math tous les choix étaient offerts à l'élève , moyen ou mauvais en math les portes avaient cette fâcheuse tendance à se fermer.
Il y avait les bons en math et ...les autres.
Cela en faisait rigoler à l'époque ma prof de français.

Comme toi , je ne suis franchement pas convaincu que de bonnes/grandes études soient forcément synonyme de réussite sociale,
je dirais même que cela me semble un concept quelque peu daté.

C'est exactement ça. Sauf que les profs ne sont plus vraiment flattés, car ils connaissent l'envers du décor, et les parents aussi, de plus en plus. D'ailleurs, les récents résultats au classement PISA montrent l'échec de cette politique visant à donner de bonnes notes à tout le monde.
Plus ou pas flattés les profs ? alors pourquoi continuer à attribuer un 12 sur 20 à un élève qui ne mérite qu'un 4 sur 20 ?
car dégringolade il y a mais elle n'est pas survenue/initiée ces 5 dernières années.
 
Ce n'est pas le facteur "grandes études" que j'évoquais , mais l'accent largement mis par le corps enseignant sur le niveau en math de l'élève et qui conditionnait de très près la suite de ses études.
Bon en math tous les choix étaient offerts à l'élève , moyen ou mauvais en math les portes avaient cette fâcheuse tendance à se fermer.
Il y avait les bons en math et ...les autres.
Cela en faisait rigoler à l'époque ma prof de français.
Il est vrai que tout est conditionné par les maths, et ce depuis longtemps. J'ai moi-même, poussé par mes parents, fait une prépa scientifique (maths sup puis maths spé) et ai même été admis au concours des mines de l'époque (ce devait être en 1991). Il s'en est fallu de peu que j'aille en école d'ingénieur... Mais ça ne me plaisait pas, et, bien que j'éprouve un énorme respect pour les acteurs du milieu scientifique, j'ai préféré m'orienter vers des études littéraires, contre l'avis de mes parents.
Néanmoins, il est vrai que, toujours aujourd'hui, (quasiment) toutes les filières post-bac sont ouvertes aux titulaires d'un bac C (ou ayant pris des spécialités scientifiques, comme aujourd'hui, depuis la réforme de 2019). A contrario, les titulaires d'un bac A (ou, de nos jours, ayant choisi des spécialités littéraires) sont cantonnés aux formations correspondantes. D'ailleurs, historiquement, le bac C était le bac de "prestige".
Plus ou pas flattés les profs ? alors pourquoi continuer à attribuer un 12 sur 20 à un élève qui ne mérite qu'un 4 sur 20 ?
car dégringolade il y a mais elle n'est pas survenue/initiée ces 5 dernières années.
La dégringolade a été initiée dans les années 80. En fait, le bac n'a cessé de perdre en valeur depuis sa création par Napoléon 1er, sous l'Empire. Il devait initialement former les cadres de l'état (l'élite française), puis a été régulièrement dégradé, avec une progression notable de son déclassement après les années 70. Désormais, ce n'est pas par plaisir que l'on donne des points très généreusement, mais telles sont les consignes que l'on se doit de respecter.
 
En fait, le bac n'a cessé de perdre en valeur depuis sa création par Napoléon 1er, sous l'Empire. Il devait initialement former les cadres de l'état (l'élite française), puis a été régulièrement dégradé, avec une progression notable de son déclassement après les années 70.
Et voilà comment, en deux phrases tu réussis à me faire sentir plus con que ce que je pensais être. ;)