.
S'il s'agit d'opérations d'écriture sur des éléments qui font partie de ton espace domiciliaire (dossier de compte d'utilisateur, avec ses sous-dossiers :
- a) alors, je pense que la
conjecture "primaire" : utilisateur en permissions de
lecture seule,
sans écriture, sur toute la profondeur de son dossier de compte a peu de chances d'être valide. Tu peux le vérifier graphiquement ainsi : tu ouvres une fenêre du
Finder, tu sélectionnes au pointeur l'icône de la petite maison blanche à ton nom d'utilisateur dans la colonne de gauche et tu enchaînes par un ⌘I pour ouvrir une fenêtre d'information du
Finder.
--> regarde à la rubrique
Partage et permissions, en regard de ton nom d'utilisateur, quelle mention de permissions se trouve associée : si tu lis
Lecture et écriture, la conjecture
a) est invalidée (il serait étonnant que tu ne sois pas le propriétaire en
lecture / écriture de ton propre espace de compte !). Il y a à ce rejet de conjecture une raison pragmatique : si tu n'étais qu'en permission de
lecture seule sur l'espace de ton propre compte, le Système rejetterait a priori toute tentative d'écriture de ta part, sans même te proposer de monter tes droits via une authentification
admin. Or c'est ce qu'il te propose => donc a priori tu n'es pas en
Lecture seule sur l'espace de ton compte, mais en
Lecture et écriture.
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- b) alors il faut passer par une
conjecture "secondaire" plus raffinée : les
permissions plénières d'un utilisateur sur son espace domiciliaire sont susceptible d'être, non invalidées, mais soumises à vérification, en cas de
restrictions spécifiques affectant d'
autres accédants potentiels à cet espace : le groupe
staff ou
admin, ou le
everyone ciblant un "monsieur tout le monde" sans considération de statut.
Permets-moi un peu de "théorie" : normalement, si je prends ton dossier
Bureau (
Desktop), tu es le seul qui possède des
permissions d'accès, de
lecture et d'
écriture à cet espace ; tous les autres (comme les membres de
staff ou
admin ou le
everyone) sont sans
permissions d'accès, de
lecture et d'
écriture. Mais attention, voici le raffinement : cette
déprivation de permissions est une
absence (un manque, un vide de permission), mais pas un
déni d'autorisation qui serait attaché à ces instances en tant que
marque négative (il y a une différence, pour prendre une image, entre ne pas pouvoir entrer dans un espace parce qu'on n'en a pas le code d'accès, et être forcé de porter un tatouage de proscrit d'accès).
Or, il existe dans
OS X une possibilité de "tatouage proscriptif
" attaché à des accédants potentiels, qui sont des
ACL restrictives (
Access Control Lists, incluant des
dénis de permissions). Il suffit, par exemple, que
everyone (le tout un chacun qui n'a, intrinsèquement, aucun code d'accès à l'espace de ton dossier de compte) se trouve, en sus, affecté d'une "marque d'infamie" du type :
"everyone deny delete" (attacher à
everyone l'inscription du
déni de suppression d'objets logiques), pour que désormais, au yeux du Système, tout le monde devienne suspect a priori, y compris toi, le propriétaire, à la moindre esquisse d'un geste de destruction d'objet relevant de ton dossier de compte --> tout de suite un pandore s'approche en t'enjoignant de réciter à haute voix le mot-de-passe, afin de vérifier que tu n'es pas un simple "
everyone" auquel est attaché le "
deny delete", mais que tu possèdes bien le droit que tu revendiques.
Tordu, non ? Si ça pouvait s'appliquer en société, tu imagines : dès que quelques individus seraient mis au ban pour des raisons = x, alors tous les "honnêtes gens", et même les membres de la meilleure société, seraient tenus de « prouver » leur droit d'exercer leurs privilèges en toute occasion, avant de pouvoir en user, à un robot surveillant des statuts. Ce genre de contraintes tâtillonnes aurait tôt fait de démontrer récursivement que tout déni de droit attaché à quelques personnes affecte toutes les autres d'une contrainte permanente à exhiber la preuve de leur légitimité en cas d'intention d'usage correspondant à ce déni.
« L'Enfer, c'est l'effet récursif du déni attaché à l'autre ».
Enfin, bref, si j'ai pu te suggérer le sens du problème : il y a des chances que des
ACL comportant des "
dénis de permissions" de
suppression ou d'
écriture se trouvent attachées à des "personnages" qui, en soi, n'ont pas la clé de ton domicile. Ce qui fait, que, dans ton domicile, quand tu veux jeter un trognon de pomme à la poubelle, un robot surveillant se matérialise qui te demande tes papiers, pour vérifier que tu as le droit de le faire et que tu n'es pas un de ces personnages porteurs du
déni qui aurait trouvé moyen de se faufiler dans ton
Home par un soupirail ou en faisant le mur du jardin... [ce qui montre qu'aucun utilisateur n'est l'
user absolu de son espace de compte, puisqu'il peut être amené à rendre des comptes au Système à l'intérieur de cet espace dans l'exercice de ses droits d'
uti et abuti].
Si cette conjecture "tordue" cible bien la racine du problème - voici comment le vérifier => va à
Applications/Utilitaires et lance le «
Terminal». Dans la fenêtre de traitement de texte basique qui s'affiche, fais un copier-coller direct de la commande :
et ↩︎ (presse la touche "
Entrée" du clavier pour activer la commande --> une demande de
password s'affiche (commande
sudo) --> tape ton mot-de-passe
admin à l'aveugle - aucun caractère ne se montrant à la frappe - et derechef ↩︎ --> cette commande invoque en droits
root (
sudo) l'utilitaire
chmod (
change_mode : changer la modalité des permissions) avec la double option
-R (récursivement sur toute la profondeur de la cible) et
N (négativement concernant toutes les
ACL impliquées) avec comme cible
~/ = l'espace-racine
/ correspondant à l'utilisateur actif symbolisé par le
tilde :
~ (toi qui a ouvert cette session), càd. l'espace de ton dossier de compte.
--> à toi de dire si la mise en pratique de cette conjecture
b) a réglé ton problème...
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