A
Anonyme
Invité
Fort de ma plus belle plume (que la décence m'interdit d'exhiber en public malgré les demandes répétées d'anatomistes distingués) et suite a une conversation que j'ai eue avec Zarathoustra (dans le rôle de l'anatomiste distingué), il m'est venu une idée. Revenue devrai-je dire, car cette idée date du mois de novembre dernier. Je venais de débarquer sur le bar une quinzaine de jours plus tôt et, déjà, il m'avait semblé remarquer que chacun de mes confrères posteurs tenait un rôle assez précis dans la hiérarchie de notre petite société virtuelle. Il y avait là des chefs charismatiques (nos bien-aimés modérateurs avec lesquels j'entretiens des rapports parfaitement cordiaux en dépit de la fermeture brutale de « Paix foireuse »), des gourous drolatiques (TheBig en particulier) suivis d'une cohorte de disciples appliqués (Barbarella, Bébert, Luc G...), de sinistres personnages tapis dans l'ombre (Sonnyboy, pax tecum sit, dominus sit cum te !), quelques électrons libres (Petit scarabée, votre serviteur...) et tant d'autres clients occasionnels venus s'encanailler ou se perdre dans les tréfonds des forums macgéens. Je ne cite là que quelques exemples et je prie les habitués qui n'auraient pas été nommés (Macinside, Foguenne, Le Gognol, etc.) de ne pas en vouloir à ma mémoire défaillante.
J'avais donc noté l'aisance avec laquelle chacun tenait son rôle. SirMacGregor fournissait une excellente tête de turc au groupe constitué autour de Maousse et Alèm, quand ce dernier n'avait pas son poing virtuel à foutre dans la gueule d'Amok (et vice-versa d'ailleurs). Comme un humble bousier, je poussais devant moi ma pelote de threads, ayant pris le parti de ne jamais répondre dans l'un deux (je continue à considérer cette habitude qu'ont certains de s'auto-répondre comme le signe d'un grand manque d'imagination et de fantaisie). TheBig enfilait les perles d'un humour plein d'esprit, enfantin et nostalgique, ayant trouvé parmi les habitués d'excellents compagnons prêts à lui renvoyer la balle. Zara, impassible au-dessus des nues parfois alcoolisées du bar, observait chacun avec une tendresse paternelle. Qu'il ne m'en veuille pas, mais depuis que Maréchal, ben nous voilà, j'ai le paternalisme en berne. Bref.
L'idée de détailler ainsi le microcosme bistrotier ne s'arrêtait pas là. Dans mon élan, j'avais aussi prévu de rédiger quelques réponses imaginaires à ce thread, en m'inspirant du style reconnaissable de certains de mes confrères. Ma présence sur le bar était toute récente et, pourquoi ne pas le dire, j'avais décidé de m'y faire remarquer. Pourtant, je n'écrivis pas ce thread (dont les lignes qui précèdent ne donne qu'un assez vague aperçu). J'en avais abandonné l'idée pour toujours, quand la conversation avec Zara ranima chez moi la flamme du souvenir (c'est chié dit comme ça, non ?) Il me confia, je ne le trahi pas en disant cela, qu'il avait lui-même caressé le projet d'un thread similaire qui, comme le mien n'avait jamais vu le jour (Zara est toujours trop occupé, c'est que qu'on appelle une constante). De part sa position d'administrateur des forums et, sans doute, par goût, il s'intéresse de près à la petite vie qui s'y écoule ; certains caractères y sont parfois tellement typés que le naturaliste qui sommeille en lui (Zara est un admirateur déclaré du symbolisme, comme quoi, chacun a sa croix...), que le naturaliste, dis-je, s'émerveille comme ferait un entomologiste au nez bouffi de s'être trop penché sur une ruche (tu vois, sonnyboy, ça c'est un bon emploi du mot « bouffi », bouffon).
Arrivé à ce stade, je m'émerveille moi-même de toutes ces lignes qui emplissent désormais mon écran, sans que je sache trop comment retomber sur mes pattes, mais pas peu fier d'avoir casé une citation latine, le paternalisme de Vichy et un entomologiste. Tout ça pourquoi ? Pour débuter mon petit épisode perso des Bougons-Macgard, mon petit divertissement solitaire du samedi soir, ma petite fête à un dans ma tête. Il fallait bien illustrer mon propos, qui est de pasticher le style de chacun, par un exemple choisi. C'est donc par moi-même que je commence. À la manière de DocEvil, tant il est vrai qu'on n'est jamais mieux servi que par soi-même...
J'avais donc noté l'aisance avec laquelle chacun tenait son rôle. SirMacGregor fournissait une excellente tête de turc au groupe constitué autour de Maousse et Alèm, quand ce dernier n'avait pas son poing virtuel à foutre dans la gueule d'Amok (et vice-versa d'ailleurs). Comme un humble bousier, je poussais devant moi ma pelote de threads, ayant pris le parti de ne jamais répondre dans l'un deux (je continue à considérer cette habitude qu'ont certains de s'auto-répondre comme le signe d'un grand manque d'imagination et de fantaisie). TheBig enfilait les perles d'un humour plein d'esprit, enfantin et nostalgique, ayant trouvé parmi les habitués d'excellents compagnons prêts à lui renvoyer la balle. Zara, impassible au-dessus des nues parfois alcoolisées du bar, observait chacun avec une tendresse paternelle. Qu'il ne m'en veuille pas, mais depuis que Maréchal, ben nous voilà, j'ai le paternalisme en berne. Bref.
L'idée de détailler ainsi le microcosme bistrotier ne s'arrêtait pas là. Dans mon élan, j'avais aussi prévu de rédiger quelques réponses imaginaires à ce thread, en m'inspirant du style reconnaissable de certains de mes confrères. Ma présence sur le bar était toute récente et, pourquoi ne pas le dire, j'avais décidé de m'y faire remarquer. Pourtant, je n'écrivis pas ce thread (dont les lignes qui précèdent ne donne qu'un assez vague aperçu). J'en avais abandonné l'idée pour toujours, quand la conversation avec Zara ranima chez moi la flamme du souvenir (c'est chié dit comme ça, non ?) Il me confia, je ne le trahi pas en disant cela, qu'il avait lui-même caressé le projet d'un thread similaire qui, comme le mien n'avait jamais vu le jour (Zara est toujours trop occupé, c'est que qu'on appelle une constante). De part sa position d'administrateur des forums et, sans doute, par goût, il s'intéresse de près à la petite vie qui s'y écoule ; certains caractères y sont parfois tellement typés que le naturaliste qui sommeille en lui (Zara est un admirateur déclaré du symbolisme, comme quoi, chacun a sa croix...), que le naturaliste, dis-je, s'émerveille comme ferait un entomologiste au nez bouffi de s'être trop penché sur une ruche (tu vois, sonnyboy, ça c'est un bon emploi du mot « bouffi », bouffon).
Arrivé à ce stade, je m'émerveille moi-même de toutes ces lignes qui emplissent désormais mon écran, sans que je sache trop comment retomber sur mes pattes, mais pas peu fier d'avoir casé une citation latine, le paternalisme de Vichy et un entomologiste. Tout ça pourquoi ? Pour débuter mon petit épisode perso des Bougons-Macgard, mon petit divertissement solitaire du samedi soir, ma petite fête à un dans ma tête. Il fallait bien illustrer mon propos, qui est de pasticher le style de chacun, par un exemple choisi. C'est donc par moi-même que je commence. À la manière de DocEvil, tant il est vrai qu'on n'est jamais mieux servi que par soi-même...