<blockquote><font class="small">Posté à l'origine par Yip:</font><hr /> Dans le but avoué d'élever un peu le niveau de ces forums décidément indigne des capacités de mon cerveau (à la mesure de l'ego de son auguste possesseur), j'ai décidé, ne vous déplaise, de vous narrer par le menu mon enfance qui a fait de moi ce que je suis aujourd'hui, c'est à dire votre interlocuteur distingué et néanmoins plein de mansuétude. La longueur subséquente du post ainsi généré entraînera ipso facto l'inutilité d'une réponse quelle qu'elle soit, aussi superflue qu'encombrante pour les disques durs de notre bien-aimé site, j'ai nommé Mac Génération. Inutile d'essayer de me fléchir, ma décision est prise, je serai inébranlable bien que sexué, toute tentative de discussion restera lettre morte, tant l'immixtion dans ma vie privée ne peut être que de mon fait, en plein accord avec moi même, dans la plénitude de la sérénité qui me caractérise. Où est le divan ? ah !, là, parfait, j'étends mon être et je commence.
Or donc, tout à commencé par une nuit sans lune, à la recherche d'un motel que jamais il ne trouva, mon père eut soudain l'attention attirée par une lumière éthérée, fluctuante mais pas mergitante puisqu'elle augmentait au contraire d'intensité. Intrigué mais pas effrayé, mon futur géniteur quitta sa voiture de location et se dirigea séance tenante vers la source supposément ignée de cette lactescence irradiante. Derrière un bosquet de tamaris, plante laxative autant que décorative mais ne soignant pas la loghorrée, il découvrit un objet ovoïde aux reflets métalliques, près duquel se tenait une créature humanoïde de petite taille au visage triangulaire auréolé de cheveux blonds. Tendant la main vers lui en un geste d'invite, la jeune nymphe remonta la rampe menant à l'intérieur de son véhicule en émettant un chant doux, modulé, aux accents hypnotiques, que mon père pourtant rompu aux techniques de manipulation mentale trouva irrésistible autant qu'inoffensif.
Bref, conçu avec une extraterrestre, j'ai été élevé dans une soucoupe volante, ce qui explique mon crâne dégarni mais bien fait, mon teint pâle mais uniforme, et mon goût pour l'altitude, en particulier de pensée, d'action et d'omission. D'aucun objecteront sans doute que je triche, que je ne suis pas un véritable humain, voire me traiteront carrément de métèque, de juif errant, de pâtre grec et diront que mes capacités supérieures viennent de ma condition (enviable mais non désirée) de mutant extraterrestre. Que nenni, leur répondrai-je, car qu'est-ce qui fait la nature de l'homme, je vous le demande mes chers lecteurs ? ce n'est rien de moins que l'amour du camembert bien fait, des boissons fermentées mais naturelles et la propension si largement répandue à vouloir être le dernier à parler dans une discussion, si futile soit-elle, ce qui n'est pas, vous me l'accorderez bien volontiers, le cas des animaux, d'alien, E.T, la mutante ou autres colocataires de notre univers infini et sans limites qu'on nomme aussi l'espace, frontière de l'inconnu.
Vous me permettrez de terminer par une formule toute simple mais à méditer, que j'ai tendance à ériger en règle de vie (par trop spartiate par ailleurs, ceci plus par goût de la contradiction que par choix délibéré) :
Pourquoi remettre au lendemain ce qu'on peut faire le surlendemain ?
[/QUOTE]
Après ça, si les ketchups ne gagnent pas la prochaines manche du Burger, je me rase la moustache !!
Or donc, tout à commencé par une nuit sans lune, à la recherche d'un motel que jamais il ne trouva, mon père eut soudain l'attention attirée par une lumière éthérée, fluctuante mais pas mergitante puisqu'elle augmentait au contraire d'intensité. Intrigué mais pas effrayé, mon futur géniteur quitta sa voiture de location et se dirigea séance tenante vers la source supposément ignée de cette lactescence irradiante. Derrière un bosquet de tamaris, plante laxative autant que décorative mais ne soignant pas la loghorrée, il découvrit un objet ovoïde aux reflets métalliques, près duquel se tenait une créature humanoïde de petite taille au visage triangulaire auréolé de cheveux blonds. Tendant la main vers lui en un geste d'invite, la jeune nymphe remonta la rampe menant à l'intérieur de son véhicule en émettant un chant doux, modulé, aux accents hypnotiques, que mon père pourtant rompu aux techniques de manipulation mentale trouva irrésistible autant qu'inoffensif.
Bref, conçu avec une extraterrestre, j'ai été élevé dans une soucoupe volante, ce qui explique mon crâne dégarni mais bien fait, mon teint pâle mais uniforme, et mon goût pour l'altitude, en particulier de pensée, d'action et d'omission. D'aucun objecteront sans doute que je triche, que je ne suis pas un véritable humain, voire me traiteront carrément de métèque, de juif errant, de pâtre grec et diront que mes capacités supérieures viennent de ma condition (enviable mais non désirée) de mutant extraterrestre. Que nenni, leur répondrai-je, car qu'est-ce qui fait la nature de l'homme, je vous le demande mes chers lecteurs ? ce n'est rien de moins que l'amour du camembert bien fait, des boissons fermentées mais naturelles et la propension si largement répandue à vouloir être le dernier à parler dans une discussion, si futile soit-elle, ce qui n'est pas, vous me l'accorderez bien volontiers, le cas des animaux, d'alien, E.T, la mutante ou autres colocataires de notre univers infini et sans limites qu'on nomme aussi l'espace, frontière de l'inconnu.
Vous me permettrez de terminer par une formule toute simple mais à méditer, que j'ai tendance à ériger en règle de vie (par trop spartiate par ailleurs, ceci plus par goût de la contradiction que par choix délibéré) :
Pourquoi remettre au lendemain ce qu'on peut faire le surlendemain ?
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Après ça, si les ketchups ne gagnent pas la prochaines manche du Burger, je me rase la moustache !!