Bonjour,
Oui, c'est cela, 9 copie pirate pour 1 légale. C'est mon estimation. Je dois reconnaitre que c'est assez difficile de faire des statistiques précises. Si quelqu'un à d'autres chiffres à proposer ce serait intéressant d'en débattre.
Le piratage, en soit, n'est pas un problème grave tant que les 10% qui restent permettent à l'auteur de vivre. Cela devient préoccupant quand l'auteur ne gagne plus sa vie et est obligé de passer à autre chose, comme on le voit pour beaucoup de logiciels de qualité qui resteront à jamais bloqués en version 1.0.
La protection par clé matérielle soulignée par Bengili est une parade intéressante mais qui comporte deux points noirs. (Je l'ai utilisée à partir de 1984 et laissé tomber en 1998, cela a été pendant un temps une de mes occupations principale pour des sociétés d'édition)
Premier problème, il faut envoyer du matériel par la poste, donc prévoir un accès temporaire au programme afin que l'utilisateur qui a payé ne soit pas bloqué en attendant. Au regne de l'Internet on veut tout très vite.
Deuxième problème, il y a toujours des problèmes de compatibilité (par exemple les nouveaux Mac n'ont plus de lecteurs de disquette, ou la personne à dejà un Dongle...)
Enfin ce système revient assez cher et n'est pas applicable aux logiciels de petits prix.
Petit à petit j'en vient à la conclusion que la meilleure solution est l'information. Arretons de considérer les pirates comme des petits génies et apprenons au gens que le piratage même s'il est facile, même s'il est largement pratiqué, reste du vol.
Je vous donne un exemple personnel. Il y a 15 jours une personne Canadienne me contacte pour un support technique. Rapidement je me rends compte qu'elle utilise une version piraté d'un de mes logiciels. Calmement, je lui fais savoir que je trouve particulièrement gonflé de demander un support technique sur un logiciel piraté et je lui explique que recupérer un numéro de série sur le Net est du recel. Elle s'est excusé et j'ai recu cette semaine un chèque de cette personne en dedommagement du tort qu'elle m'avait causé. (Je ne lui avait rien demandé)
Cordialement
Oui, c'est cela, 9 copie pirate pour 1 légale. C'est mon estimation. Je dois reconnaitre que c'est assez difficile de faire des statistiques précises. Si quelqu'un à d'autres chiffres à proposer ce serait intéressant d'en débattre.
Le piratage, en soit, n'est pas un problème grave tant que les 10% qui restent permettent à l'auteur de vivre. Cela devient préoccupant quand l'auteur ne gagne plus sa vie et est obligé de passer à autre chose, comme on le voit pour beaucoup de logiciels de qualité qui resteront à jamais bloqués en version 1.0.
La protection par clé matérielle soulignée par Bengili est une parade intéressante mais qui comporte deux points noirs. (Je l'ai utilisée à partir de 1984 et laissé tomber en 1998, cela a été pendant un temps une de mes occupations principale pour des sociétés d'édition)
Premier problème, il faut envoyer du matériel par la poste, donc prévoir un accès temporaire au programme afin que l'utilisateur qui a payé ne soit pas bloqué en attendant. Au regne de l'Internet on veut tout très vite.
Deuxième problème, il y a toujours des problèmes de compatibilité (par exemple les nouveaux Mac n'ont plus de lecteurs de disquette, ou la personne à dejà un Dongle...)
Enfin ce système revient assez cher et n'est pas applicable aux logiciels de petits prix.
Petit à petit j'en vient à la conclusion que la meilleure solution est l'information. Arretons de considérer les pirates comme des petits génies et apprenons au gens que le piratage même s'il est facile, même s'il est largement pratiqué, reste du vol.
Je vous donne un exemple personnel. Il y a 15 jours une personne Canadienne me contacte pour un support technique. Rapidement je me rends compte qu'elle utilise une version piraté d'un de mes logiciels. Calmement, je lui fais savoir que je trouve particulièrement gonflé de demander un support technique sur un logiciel piraté et je lui explique que recupérer un numéro de série sur le Net est du recel. Elle s'est excusé et j'ai recu cette semaine un chèque de cette personne en dedommagement du tort qu'elle m'avait causé. (Je ne lui avait rien demandé)
Cordialement