Hadopi, c'est parti

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Ah bah oui, mais bon courage aux juges pour poursuivre les milliers, voire les dizaines de milliers d'abonnés épinglés par mois. Travailler plus pour gagner plus : il y en a qui vont se faire des grelots en or dans ce cas là.
Et bon courage à la justice pour lancer ses pointers histoire de prouver que...
Et puis, merde, rappeler à l'ordre sur des trucs fondamentaux, tels que la présomption d'innocence, c'est toujours bien.
 
Ah bah oui, mais bon courage aux juges pour poursuivre les milliers, voire les dizaines de milliers d'abonnés épinglés par mois. Travailler plus pour gagner plus : il y en a qui vont se faire des grelots en or dans ce cas là.
Et bon courage à la justice pour lancer ses pointers histoire de prouver que...
Et puis, merde, rappeler à l'ordre sur des trucs fondamentaux, tels que la présomption d'innocence, c'est toujours bien.

Pas besoin d'en poursuivre des milliers. Quelques uns suffiront pour le gouvernement crie victoire.
 
Ca fait du bien à lire, le père Chirac qui aide à tacler le machin :D Je vais aller déposer un bouquet devant le CC :love: (ou à défaut… une bonne gerbe ;) )

Allez, on signe… encore 5 jours !
 
On n'a pas lu le même texte, Mme Albanel, c'est toute la philosophie de la loi qui passe à la trappe.
Article premier.- Sont déclarées contraires à la Constitution les dispositions suivantes du code de la propriété intellectuelle, telles qu'elles résultent des articles 5 et 11 de la loi favorisant la diffusion et la protection de la création sur internet :

- au deuxième alinéa de l'article L. 331-21, les mots : " et constatent la matérialité des manquements à l'obligation définie à l'article L. 336-3 " ;
- au premier alinéa de l'article L. 331-26, les mots : " et l'avertissant des sanctions encourues en cas de renouvellement du manquement présumé " ;
- le dernier alinéa de l'article L. 331-26 ;
- les articles L. 331-27 à L. 331-31 ;
- au premier alinéa de l'article L. 331-32, les mots : " pour être considérés, à ses yeux, comme exonérant valablement de sa responsabilité le titulaire d'accès au titre de l'article L. 336-3 " ;
- au deuxième alinéa du même article, les mots : " dont la mise en oeuvre exonère valablement le titulaire de l'accès de sa responsabilité au titre de l'article L. 336-3 " ;
- les articles L. 331-33 et L. 331-34 ;
- à l'article L. 331-35, les mots : " ainsi que des voies de recours possibles en application des articles L. 331-26 à L. 331-31 et L. 331-33 " ;
- à l'article L. 331-36, les mots : " et, au plus tard, jusqu'au moment ou la suspension de l'accès prévue par ces dispositions a été entièrement exécutée " figurant au premier alinéa ainsi que le second alinéa ;
- au deuxième alinéa de l'article L. 331-37, les mots : " , ainsi que du répertoire national visé à l'article L. 331-33, permettant notamment aux personnes dont l'activité est d'offrir un accès à un service de communication en ligne de disposer, sous la forme d'une simple interrogation, des informations strictement nécessaires pour procéder à la vérification prévue par ce même article " ;
- le second alinéa de l'article L. 331-38 ;
- les deuxième à cinquième alinéas de l'article L. 336-3.

Il en est de même des mots : " de manquement à l'obligation définie à l'article L. 336-3 du code la propriété intellectuelle et " figurant à l'article 16 de la même loi, ainsi que des I et V de l'article 19.

Article 2.- Au premier alinéa de l'article L. 331-17 du même code, tel qu'il résulte de l'article 5 de la même loi, les mots : " aux articles L. 331-26 à L. 331-31 et à l'article L. 331-33 " sont remplacés par les mots : " à l'article L. 331-26 ".

Article 3.- Sous les réserves énoncées aux considérants 29 et 38, l'article 10 de la même loi, ainsi que le surplus de ses articles 5, 11, 16 et 19, ne sont pas contraires à la Constitution.

Article 4.- La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française.

Source : Conseil Constitutionnel ©2009

Et puis aussi, par les mêmes :
2. Considérant qu'aux termes de l'article 11 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 : " La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi " ; qu'en l'état actuel des moyens de communication et eu égard au développement généralisé des services de communication au public en ligne ainsi qu'à l'importance prise par ces services pour la participation à la vie démocratique et l'expression des idées et des opinions, ce droit implique la liberté d'accéder à ces services ;
Les députés européens l'ont rêvé, le Conseil Constitutionnel l'a affirmé.
15. Considérant qu'aux termes de l'article 34 de la Constitution : " La loi fixe les règles concernant... les droits civiques et les garanties fondamentales accordées aux citoyens pour l'exercice des libertés publiques " ; que, sur ce fondement, il est loisible au législateur d'édicter des règles de nature à concilier la poursuite de l'objectif de lutte contre les pratiques de contrefaçon sur internet avec l'exercice du droit de libre communication et de la liberté de parler, écrire et imprimer ; que, toutefois, la liberté d'expression et de communication est d'autant plus précieuse que son exercice est une condition de la démocratie et l'une des garanties du respect des autres droits et libertés ; que les atteintes portées à l'exercice de cette liberté doivent être nécessaires, adaptées et proportionnées à l'objectif poursuivi ;
Et oui, Mme Albanel, l'accès à internet est bien un droit fondamental.
 
On n'a pas lu le même texte, Mme Albanel, c'est toute la philosophie de la loi qui passe à la trappe.


Source : Conseil Constitutionnel ©2009

Et puis aussi, par les mêmes :

Les députés européens l'ont rêvé, le Conseil Constitutionnel l'a affirmé.

Et oui, Mme Albanel, l'accès à internet est bien un droit fondamental.

En plus, elle ne sait pas lire. :D

---------- Nouveau message ajouté à 19h39 ---------- Le message précédent a été envoyé à 19h38 ----------


Une fois qu'ils auront modifié leur loi pour la rendre constitutionnellement compatible, pour l'effet médiatique, ils n'auront pas besoin d'en choper des tonnes.
 
Bon OK, il n'y aura pas beaucoup de condamnés coupables... Mais pour ceux-là, je repose mes questions, si quelqu'un a une éventuelle réponse qu'il n'hésite surtout pas... :siffle:

Par ailleurs, puisque l'on tombe dans le judiciaire, y aura-t-il inscription au casier judiciaire ?
Et les sanctions pénales (qui sont toujours prévues par la loi) seront-elle toujours d'effets ?
 
(...)
On lui avait dit, elle a pas écouté. Pan sur ton bec…
Elle n'est qu'un rouage/"transmetteuse" d'ordres...
Et fusible en chef, si le besoin s'en faisait sentir...
 
Une fois qu'ils auront modifié leur loi pour la rendre constitutionnellement compatible, pour l'effet médiatique, ils n'auront pas besoin d'en choper des tonnes.

Vu comme ils sont déjà surchargés, il s'en passera du temps avant qu'un juge ne statue sur ce genre d'affaire si tu veux mon avis.
 
Vu comme ils sont déjà surchargés, il s'en passera du temps avant qu'un juge ne statue sur ce genre d'affaire si tu veux mon avis.

Mais il statuera quand même, au final... C'est un peu reculer pour mieux sauter...:hein:
 
In fine oui, évidemment. Maintenant il n'est pas du tout dit qu'à l'issue de la procédure le "pirate" soit condamné.

Oui, c'est clair, à supposer même que la procédure aboutisse car dans le détail les obstacles se multiplient =

- obtenir les infos relatives aux internautes fraudeurs = est-ce que l'obtention de ces infos a été faite conformément aux recommandations du CNIL ? oui/non
- envoi de l'avertissement = ça c'est tout ce qui reste de Hadopi.
- saisine d'un juge et mise en accusation = est-il établi que le propriétaire du compte internet, qui est présumé innocent, est le fraudeur ? oui/non
- coupure de l'accès à internet = la gravité de l'infraction constitue-t-elle un abus de la liberté de communiquer et justifie-t-elle une limitation de cette liberté fondamentale ? oui/non

Non seulement les tribunaux d'instance, mais aussi les cours d'appel et jusqu'à la cour européenne des droits de l'homme, pourraient être occupées pendant quelque temps.
 
Donc on va mettre en place une autorité qui va envoyer des messages d'avertissement qui seront sans effet tant que le Parlement n'aura pas modifié et adopté la nouvelle version du texte de loi, ce qui, vacances d'été aidant, va prendre un certain temps.

C'est de mieux en mieux. :siffle:

On va bouffoir faire des batailles de celui qui a eu le plus de mail !!!

Celui qui a le premier a gagner, j'annonce !
 
une loi est avant tout un cadre fixant des limites, un champs des possibles et des impossibles, une loi est avant tout un outil de vivre ensemble et non une punition, comme le conseil constitutionel la montre avec sa riposte non graduee on ne peut pas faire une lois punition ce n'est pas son role, c'est toute la difference entre Justice et Loi est faite pour arbitrer et apprecier si oui ou non nous sommes dans la moyenne des "cadres".

sur ce cheres Nico et Nicolettes vous venez juste de decouvrir que ce n'est pas la peine de mort qui fait baisser la criminalite mais quelque chose que l'on appel education au sens large, en effet ce n'est pas l'amende qui fait reduire la vitesse des automobilistes mais la "presence" qui est une forme d'education e.g: enfant en presence de ses parents aura un tout autre comportement...

donc ou est le cadre , l'esprit des lois dans cette fumisterie? quand va t'on commencer a eduquer? et oui c'est un travail a long terme sur des dizaines d'annees...

de plus le piratage != malaise de certaines societes trust qui refusent de mourir au profit des nouveaux providers de contenu e.g Apple, France Telecom... ces societes sont les futurs ayant droits sur la musique la video le contenu multi-media,

il faut rappeler qu'Apple n'a jamais autant vendue de musique que pendant cette periode noire du complot mondial du piratage destine a couler Time Warner ou Emi ecetera,

les societes comme Pixar n'ont jamais ete aussi Healthy que pendant cette periode noire du complot mondial du piratage destine a couler Time Warner ou Emi

les societes comme Walt Disney n'ont jamais ete aussi Healthy que pendant cette periode noire du complot mondial du piratage destine a couler Time Warner ou Emi

je fais un peu du martelage comme on nous le sert a propos du complot mondial du piratage destine a couler Time Warner ou Emi

Les societes de distubutions musicales me font penser a ces societes basees sur le textile ou le charbon qui refusent/aient de mourir et persistent/aient n'agravant que le drame final a venir (et oui ne poussant pas les gens a dire a leur enfants toi aussi tu bosseras chez milmil charbon)

:zen:
 

Citation :

"…qu'en l'état actuel des moyens de communication et eu égard au développement généralisé des services de communication au public en ligne ainsi qu'à l'importance prise par ces services pour la participation à la vie démocratique et l'expression des idées et des opinions, ce droit implique la liberté d'accéder à ces services ;

Internet ne devient pas une liberté fondamentale, mais le voici le pupille de la liberté d'expression, ce qui le met sur un beau piédestal. "

Citation :

« la liberté d'expression et de communication est d'autant plus précieuse que son exercice est une condition de la démocratie et l'une des garanties du respect des autres droits et libertés » ; et « que les atteintes portées à l'exercice de cette liberté doivent être nécessaires, adaptées et proportionnées à l'objectif poursuivi »

Citation :

" …à la suite de la censure résultant des considérants 19 et 20, la commission de protection des droits ne peut prononcer les sanctions prévues par la loi déférée ; que seul un rôle préalable à une procédure judiciaire lui est confié ; que son intervention est justifiée par l'ampleur des contrefaçons commises au moyen d'internet et l'utilité, dans l'intérêt d'une bonne administration de la justice, de limiter le nombre d'infractions dont l'autorité judiciaire sera saisie ; qu'il en résulte que les traitements de données à caractère personnel mis en oeuvre par les sociétés et organismes précités ainsi que la transmission de ces données à la commission de protection des droits pour l'exercice de ses missions s'inscrivent dans un processus de saisine des juridictions compétentes "


Ces extraits du texte de Maître Eolas montre à quel point le Droit sait terrasser l'Arbitraire. Tous les commentaires que l'on peut lire ou entendre dans les médias décrivent parfaitement les principes suivants :

  1. Séparation des pouvoirs
  2. Présomption d'innocence
  3. Liberté d'expression et d'accès à l'Internet

La loi est morte-née.

Quant aux commentaires de M. Copé, il ferait bien de lire le texte de censure concernant le point 3.

Je viens d'entendre un commentaire à France Inter : un intervenant vient de dire qu'il s'agissait d'une des plus sévères censures décidées par le Conseil Constitutionnel. Comme quoi, on peut compter sur ses membres. On ne bafoue pas la Constitution et les grands principes de la République à l'aise de gesticulations obstinées et imbéciles.

De source élyséenne, une "autorité" aurait qualifiée la Loi Hadopi de Loi de Murphy, c'est-à-dire de Loi de l'Emmerdement Maximum.
 
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