Hadopi, c'est parti

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Et si le gouvernement actuel avant d'être celui qui a déposé le plus de plaintes était celui qui avait rencontré le plus de situations de le faire ? Je n'ai pas souvenir d'un gouvernement qui aurait attiré autant d'insultes que celui-là auparavant, alors que c'est celui qui a été mis en place avec une des plus grande reconnaissance de l'électorat.

Quant au paradoxe que tu cites… effectivement.
Mais je dois dire qu'à la place de Sarkozy, j'aurais moi aussi dit "casse-toi pauvre con" :D Et ç'aurait été tout aussi déplacé dans ma bouche que dans la sienne de la part d'un homme publique, qui plus est, président de la République.

Je ne faisais que rétablir une vérité suite au post lapidaro-simpliste d'iluro_64. Cela-dit, ce n'était qu'un post idione de plus. Je ne sais même pas pourquoi j'ai relevé cette connerie…
 

Les réactions des "censurés" montrent bien combien l'arbitraire, sinon l'autoritarisme, devient une caractéristique de plus en plus voyante des ministres, ou assimilables, soit par réelle conviction (cela est très grave) ou par courtisanerie (cela est alors de l'incompétence).

N'en plaise à Madame la Ministre Censurée, si le problème avait été pris autrement, avec de l'intelligence, une vision réaliste du présent et de l'avenir, un soucis de protection des "créateurs" et au lieu des seuls intérêts des lobbyistes qui les exploitent, le Conseil Constitutionnel n'aurait pas eu à exercer une censure aussi forte et aussi circonstanciée.

Tout le monde n'est pas juriste constitutionnel … Il serait temps de s'y mettre et non pas braver les personnages du CC qui, rappelons-le, pour trois d'entre eux ont exercé les plus postes de l'État (Deux Présidents de la République, un Président de l'Assemblée Nationale qui plus est est le Président en charge du CC).

On ne joue pas avec la Constitution comme voulait le faire la Loi Hadopi
 
Le nouveau scénario de la loi anti-piratage

» L'enquête de police. L'Hadopi court-circuitée, la sanction échouera donc à la justice. Mais avant tout, il faudra prouver que l'internaute a téléchargé du contenu illégalement, ou qu'il a manqué à l'obligation de surveillance de sa ligne.

«Il y aura un travail d'investigation nécessaire, qui demandera également des moyens policiers et d'enquête», expliquait jeudi matin au Figaro.fr Laurent Bédouet, secrétaire général de l'Union Syndicale des Magistrats. Cette nouvelle étape pourra ainsi impliquer la saisie et l'examen des disques durs de l'internaute.

» Le passage devant la justice. C'est assurément la question la plus délicate à régler. Avec cette loi, le gouvernement souhaitait s'attaquer au piratage de masse et décréter plus de 1000 suspensions de connexion par jour. La justice pourra-t-elle prendre le relai dans des proportions comparables ?

Christine Albanel le laisse entendre. Dès mercredi, la ministre de la Culture a annoncé la création de «neuf TGI en région pour gérer ce type de contentieux». Interrogé jeudi matin sur Europe 1, le rapporteur UMP du projet de loi, Franck Riester, a suggéré la création de «juges spécialisés dans le droit d'auteur et la propriété intellectuelle» pour traiter rapidement ces dossiers, malgré l'engorgement des tribunaux.

Selon Laurent Bédouet, ces pistes sont «en théorie possibles mais à un coût considérable». Pour réduire le nombre de sanctions, le gouvernement compte donc sur le «caractère plus dissuasif» des décisions de justice. Il reste encore à connaître la sanction réservée aux pirates. En cas de vote d'une nouvelle loi, des peines de prison ou des amendes spécifiques pourraient être décidées.
 
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Réactions: benjamin

Faut-il vraiment se réjouir de ce revirement ? Des peines de prison, là où l'ancienne version de la loi prévoyait une simple coupure, hum... je ne crois pas que tout cela soit bien profitable aux internautes. En tout cas, ce qui se prépare me semble bien plus dangereux que ce que l'on avait... Heureusement qu'il reste l'email et la lettre avant que l'on voit une armada de flics débarquer chez soit pour mener une enquête et t'emmener illico pour une comparution immédiate...
 
Sinon, vous avez aussi la possibilité de ne pas pirater, hein ? Ça reste une option :siffle:
 
Hadopi ne sanctionne pas le piratage mais le défaut de sécurisation de sa connexion Internet.

Le Conseil Constitutionnel ayant désamorcé tout le dispositif relatif à la peine, nous avons une loi qui définit un délit sans lui attribuer de peine. En droit c'est zéro, personne ne peut être condamné à rien en l'état du texte.
 
Faut-il vraiment se réjouir de ce revirement ? Des peines de prison, là où l'ancienne version de la loi prévoyait une simple coupure, hum... je ne crois pas que tout cela soit bien profitable aux internautes. En tout cas, ce qui se prépare me semble bien plus dangereux que ce que l'on avait... Heureusement qu'il reste l'email et la lettre avant que l'on voit une armada de flics débarquer chez soit pour mener une enquête et t'emmener illico pour une comparution immédiate...

Tu commet une légère erreur : hadopi ne prévoyait pas la coupure à la place de la prison, mais en plus de la prison, Hadopi ne se substitue en rien aux modes de sanctions préexistants
 
Sinon, vous avez aussi la possibilité de ne pas pirater, hein ? Ça reste une option :siffle:
A ce propos, pour en parler (on n'est pas tous tout le temps des sauvageons qui pillent sans vergogne les gentils artistes hein)… J'ai 6 Go de concerts et de titres téléchargés gratuitement et officiellement à classer et écouter (et chaque jour, quelques listes de diffusion m'en rajoute un paquet). Vous n'imaginez pas je crois la quantité de labels qui offrent une foultitude de titres par l'intermédiaire de sites qui proposent des critiques d'albums. A ce point que le morceau gratuit du Store Apple est ridicule, souvent pas terrible. Aux Etats-Unis, ils en ont plusieurs maintenant.
Il y a à boire et à manger, cela demande un petit peu de travail d'écoute, mais ça aiguise les oreilles, tant c'est loin du pré-formaté des gros industriels du pressage. Certains qui me connaissent vont me dire que j'ai des goûts musicaux un peu trop éclectiques pour que le plus grand nombre s'y retrouve, mais que voulez-vous, faut-il croire que les indépendants, rock ou électro, ont visiblement mieux compris l'évolution du marché que les grosses machines commerciales ?
De plus, le très grand avantage du numérique, c'est qu'en passant par l'offre légale, on peut acheter 10 titres d'artistes différents pour le prix d'un album en prix vert chez qui vous savez dont on finit par écouter toujours les deux seuls singles…

Tiens d'ailleurs, je me dis que je devrais créer un fil là-dessus, l'offre légale :heu: On pourrait comparer :o
 
Ben ouais, merci ;)
Hadopi me semble absolument délirante… les mails, les lettres avec AR, la coupure de l'accès et les sanctions pénales, tout ça, c'est hallucinant.

Mais je ne me sens absolument pas concerné. Pas une seule seconde. Je ne suis pas dans la cible que cette loi attaque. et quand bien même je le serais, je pense que le mail, voire la lettre me forcerait à reprendre un comportement normal et responsable.

Où est-il écrit que PARCE QU'on a accès à internet, TOUT doit être gratuit ? L'absence de législation ne justifie pas le piratage ou la contrefaçon. C'est du vol, putain !!!! Créez des choses que vous pensez commercialisables, et faites vous les plaggier, ou voler, et repassez en parler après. La société de consommation devient une société de disposition. Les choses existent, il suffit de s'en servir, d'en disposer en les délestant de toute leur valeur. Numéraire, sentimentale, matérielle…

Il est où le temps où on expliquait aux gosses qu'il fallait bosser et gagner sa vie pour pouvoir obtenir ce qu'on voulait ou presque ?? Et maintenant que tout est disponible "gratuitement", quel besoin y aurait-il à travailler ? A s'éduquer ? A apprendre ?
Où est la valeur travail ? Le goût de l'effort ?

Vous faites quelque chose d'illégal ? Très bien. C'est votre choix, et je ne suis pas non plus tout blanc, ce n'est pas ce que je dis. Mais quand on agit comme ça, on fait une connerie. Et moi, quand j'étais petit, mes parents m'ont appris qu'il fallait toujours être prêt à assumer ses conneries.

Alors… contre Hadopi pourquoi ?
Combat pour la légalisation du piratage (Aberrant…) ?
Ou refus systématique de tout ce qui émane du gouvernement parce que ça provient du gouvernement ?
 
Là dessus je te rejoins a 2,000% (et ça fait vachement beaucoup) BackCat.

"Assumer" voilà une chose qui a bien disparue.

En revanche, je reste contre HADOPI, parce que la majorité de la population n'a pas les connaissances informatiques requises pour être sûre de ne pas être victime d'une erreur et sans aucuns moyens de savoir s'en défendre. Et HADOPI, non seulement est une loi merdique par sa forme, parce que déjà dépassée par les moyens et techniques existantes, mais aussi parce qu'HADOPI est bien trop floue et favorise grandement les erreurs.

Bref. Si l'idée de départ n'est pas complètement idiote (il y a nécessité de légiférer internet), la forme et encore moins le fond ne répondent au besoin réel, parce que malheureusement, hormis les lobbies qui ont poussé pour cette loi, aucun technicien (ou alors ils sont vraiment mauvais) n'est intervenu dans l'élaboration de cette législation.

Le décalage entre les "politiques" (au sens large) et la réalité est bien trop grand encore un coup.

Enfin, quoiqu'il arrive, je n'installerai jamais le "mouchard" qu'ils veulent mettre en place pour 3 raisons :
- J'ai suffisamment de connaissances pour sécuriser mon réseau à la maison (certes j'ai aussi les connaissances pour devenir un hacker/pirate sans pouvoir être repéré, mais ça ne m'intéresse pas du tout),
- Je n'ai aucune confiance dans ce mouchard sur les informations qui seraient envoyées. Et à moins d'un contrôle de police ou perquisition, je n'ai aucune obligation à fournir ce genre d'informations.
- Je refuse cette forme de collaboration, parce que je suis contre le fait de devoir prouver mon innocence. Ce n'est pas ainsi que la justice Française est censée fonctionner, et je ne l'aiderai pas à devenir ainsi, ce qui est en train d'arriver avec ses discours perpétuels sur la sécurité que nos politiques veulent faire rentrer dans le crâne.

Ce 3ème point est bien entendu largement teinté de mes convictions politiques personnelles.
 
Bref. Si l'idée de départ n'est pas complètement idiote (il y a nécessité de légiférer internet), la forme et encore moins le fond ne répondent au besoin réel, parce que malheureusement, hormis les lobbies qui ont poussé pour cette loi, aucun technicien (ou alors ils sont vraiment mauvais) n'est intervenu dans l'élaboration de cette législation.

Légiférer Internet? Cela veut dire qu'on sous-entend qu'Internet est actuellement une zone de non-droit et où les lois existantes ne s'appliquent pas? C'est parfaitement faux, on le sait, mais les politiques ont tout intérêt à faire croire cela au quidam, à faire passer le Net pour une zone dangereuse, peuplée de pirates, de hackers, et autres pédophiles.

On alors crée des lois à la pelle, en plus de celles existantes, des processus répressifs, souvent inapplicables, mais on ne remet surtout pas en question les modèles qui fonctionnaient pourtant jusqu'à il y a quelques années encore. Et cela s'applique à tout les domaines actuels (problèmes Nord-Sud, terrorisme, crise bancaire, etc.).

Tout cela me fait penser à la diffusion et l'impression des livres au Moyen Age: cela permettait petit à petit à la population d'avoir accès à ce qui était réservé alors à l'élite, et contrôlé par elle. Internet ressemble à cela depuis quelques années: les échanges explosent, des initiatives se créent, notamment dans le domaine politique, on accède à des informations diverses (pas toujours vérifiées), un certain pouvoir se crée petit à petit. Le sixième?

Bref, ce ne sont plus les mêmes qui diffusent l'information, la vérifie et la contrôle. Contrôle, justement, il y aura c'est sûr, mais la tendance est amorcée et il serait illusoire de croire qu'on pourra l'arrêter par une avalanche de lois. Tout au plus la ralentir.
 
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Réactions: Bassman
Légiférer Internet? Cela veut dire qu'on sous-entend qu'Internet est actuellement une zone de non-droit et où les lois existantes ne s'appliquent pas? C'est parfaitement faux, on le sait, mais les politiques ont tout intérêt à faire croire cela au quidam, à faire passer le Net pour une zone dangereuse, peuplée de pirates, de hackers, et autres pédophiles.

On alors crée des lois à la pelle, en plus de celles existantes, des processus répressifs, souvent inapplicables, mais on ne remet surtout pas en question les modèles qui fonctionnaient pourtant jusqu'à il y a quelques années encore. Et cela s'applique à tout les domaines actuels (problèmes Nord-Sud, terrorisme, crise bancaire, etc.).

Tout cela me fait penser à la diffusion et l'impression des livres au Moyen Age: cela permettait petit à petit à la population d'avoir accès à ce qui était réservé alors à l'élite, et contrôlé par elle. Internet ressemble à cela depuis quelques années: les échanges explosent, des initiatives se créent, notamment dans le domaine politique, on accède à des informations diverses (pas toujours vérifiées), un certain pouvoir se crée petit à petit. Le sixième?

Bref, ce ne sont plus les mêmes qui diffusent l'information. Contrôle il y aura c'est sûr, mais la tendance est amorcée et il serait illusoire de croire qu'on pourra l'arrêter par des lois. Tout au plus la ralentir.


J'abonde …

D'une certaine façon, tout cela est écrit dans la Genèse. Pour ceux qui ont "fréquenté" la Bible, Adam et Ève ont été chassé du paradis parce qu'ils avaient croqué la pomme. En fait, ils avaient goutté à la connaissance. Or, le puissant a tout intérêt à ce que le faible reste ignorant. Pourquoi les politiques et les religieux (sans doute pas la même doctrine, mais sûrement le même combat) s'acharnent-ils à interdire et à punir ? Non pas pour que la société soit harmonieuse, mais pour qu'ils en soient les seuls maîtres. Or Internet est un immense et redoutable véhicule de la connaissance. Mais, attention, connaissance n'est pas vérité. Il faut savoir trier.
 
D'accord avec BackCat, puis avec Bassman. ;)

Mais bon, il faut quand même préciser que le Conseil Constitutionnel a donner son avis. Est-ce que le CC a dit "le téléchargement illégal c'est de la bombe bébé allez-y les gars !" ? Non, je ne crois pas. :p

La question d'Hadopi n'est pas "pour ou contre le téléchargement illégal".

Il s'agit de trouver un cadre législatif juste qui ne risque pas de frapper en masse des innocents.
Mais aussi il s'agit de réfléchir à ce qu'est le lobbying d'une industrie qui a été incapable de se restructurer.

Petit retour en arrière. En 1998 un étudiant crée Napster pour partager de la musique avec ses potes. (marrant, ça part toujours d'un étudiant de bonne université et ça bouscule tout, Google idem, Facebook idem, etc …). Toutes les majors lui tombent dessus, fin de Napster. Fin ? Bah non. Paf ! Kazaa, Emule, etc poussent comme des champignons sur la brêche. Napster avait proposé au Majors de négocier des droits et de rendre payant les téléchargements, mais ils ont refusé, ils n'ont pas pris conscience qu'un nouveau mode de distribution était inéluctable et qu'il allait falloir revoir leurs marges. Ils n'ont pas voulu d'un nouveau modèle.
Pourtant une société qui n'a rien à voir avec la culture, une société fabriquant des ordinateurs (Apple je crois) a réussi a créer ce modèle via une plateforme nommée Itunes Store … Donc c'était possible. Fallait juste l'accepter et se bouger le cul.
Dans l'ancien système du disque, les producteurs et les distributeurs ont gagnés énormément d'argent. Un nouveau modèle est possible où l'artiste serait justement mieux rémunéré et moins contrôlé, et ça les maisons de disque n'en veulent pas. Quand Radiohead a mis en ligne l'un de ses albums avec une donation au choix de l'internaute ils ont gagné plus d'argent qu'en le distribuant en CD ! En moyenne, un internaute donnait 5€ pour l'album (certains moins mais d'autres plus), sur un CD un artiste ne touche même pas un euro ! (sauf les très gros noms).

Ce n'est pas vilain gouvernement versus vilains internautes. C'est la question de la modification inéluctable de la circulation des biens culturels induite par l'évolution technologique.

Parce que imaginons un monde où Hadopi serait parfaitement appliquée. Du jour au lendemain plus personne ne télécharge. Bien. Du jour au lendemain tout le monde se rue à la Fnac pour acheter en masse des galettes à 15€, et tout repart comme sur des roulettes ?
Non.
Cette loi va coûter de l'argent et ne va pas en rapporter ! La création de neuf TGI juste pour ça ! Vous réalisez le coût ? Alors que la nouvelle carte judiciaire de Dati fermait des tribunaux, là on en ouvre des nouveaux, n'y aurait-il pas comme une incohérence ?
Beaucoup d'artistes (mais on ne les a pas entendu bien-sûr, ce ne sont pas les grosses stars) en ont marre du fonctionnement des Majors. Les gens vont de plus en plus aux concerts, et ils payent pour ça. Les gens vont toujours en masse au cinoche et ils payent.
Les gens qui téléchargent achètent aussi. La licence globale est techniquement réalisable cela a été démontré.

Alors quoi merde ? On fait tout un bouzin pour que rien ne change et ne rapporte rien ou bien on se retire les doigts du cul et on se met au boulot (valeur travail, hop!) pour construire le monde de demain (qui est déjà celui d'aujourd'hui par ailleurs) et trouver une solution réellement viable et novatrice ???
 
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Réactions: teo
Légiférer Internet? Cela veut dire qu'on sous-entend qu'Internet est actuellement une zone de non-droit et où les lois existantes ne s'appliquent pas? C'est parfaitement faux, on le sait, mais les politiques ont tout intérêt à faire croire cela au quidam, à faire passer le Net pour une zone dangereuse, peuplée de pirates, de hackers, et autres pédophiles.

On alors crée des lois à la pelle, en plus de celles existantes, des processus répressifs, souvent inapplicables, mais on ne remet surtout pas en question les modèles qui fonctionnaient pourtant jusqu'à il y a quelques années encore. Et cela s'applique à tout les domaines actuels (problèmes Nord-Sud, terrorisme, crise bancaire, etc.).

Tout cela me fait penser à la diffusion et l'impression des livres au Moyen Age: cela permettait petit à petit à la population d'avoir accès à ce qui était réservé alors à l'élite, et contrôlé par elle. Internet ressemble à cela depuis quelques années: les échanges explosent, des initiatives se créent, notamment dans le domaine politique, on accède à des informations diverses (pas toujours vérifiées), un certain pouvoir se crée petit à petit. Le sixième?

Bref, ce ne sont plus les mêmes qui diffusent l'information, la vérifie et la contrôle. Contrôle, justement, il y aura c'est sûr, mais la tendance est amorcée et il serait illusoire de croire qu'on pourra l'arrêter par une avalanche de lois. Tout au plus la ralentir.

On est d'accord Olivier. Ce que j'entendais dans mon post c'est que le vide international rend difficile la lutte contre les choses illégales hebergées sur le net. C'est bien ce vide qu'il faut combler, pas le reste par cette politique de la terreur.

Il y a aussi, et au niveau international, la nécessité de légiférer sur la protection, l'accès, et la propriété des données personnelles.


Tu parles de la lourdeur législative, je suis particulièrement d'accord. Comme a pu le démontrer Maitre Eolas sur son blog, des lois concernants le piratage informatique existent déjà et ne sont pas appliquées. De nouvelles lois ne changeront rien, si ce n'est le risque de devenir liberticide.

Il y a, et pas seulement au niveau informatique et internet, la nécessité de réduire, et nettoyer les lois existantes avant d'en pondre des nouvelles.
 
Les artistes, qui ont été nombreux à défendre le projet de loi, ont été plus directs encore.
"Ce n'est pas uniquement un revers (pour) Christine Albanel, c'est un revers (pour) l'ensemble de la profession", a dit sur Europe 1 le chanteur Patrick Bruel.

Déjà que j'étais pas un fan de Patrick !…

Sur ce, et j'ai eu du mal à le faire comprendre à des amis, grosso modo nul n'est contre une rénumération juste des auteurs/créateurs, être contre la loi relevait de l'anticonstitutionnalité* de celle-ci… Ce qui a été justement sanctionné par le conseil des sages…

* Fallait l'écrire celui-ci… :rateau:
 
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