Il vole, il vole le virus !

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Perso, je n'ai ni chien ni chat... ça viendra pour un petit cabot avec une trogne de chient errant.
Par contre celui qui me demande de le stériliser bah vous connaissez la suite : arrache de .... ^^
C'est marrant que tu parles de la stérilisation des cabots… J'ai justement une belle anecdote ! :D

Par une fin d'après-midi ensoleillé, dans cet été si froid qu'il déclencha le chauffage en août chez certains, Médor se promenait sans laisse. Nous venions d'arpenter les berges du cours d'eau et on s'en retournait sur le bitume. Passant devant le parking des jardins ouvriers, Médor s'approcha d'un jardinier. Tranquillement installé dans son auto, le gars eut une légère appréhension à la vue du chien. Inquiet, il mina quand même une caresse tandis que je rappelais mon loup. Médor esquissa un bisou en réponse au semblant de caresse et revint sagement au pied.

Le type me regarda d'un air rassuré. Il engagea la conversation d'un « Il obéit bien votre chien ! » Je répondis qu'il fallait bien. On ne laisse pas en liberté un animal incapable d'obéir – enfin on peut mais c'est risqué… Le jardinier acquiesça et commença à me confier les déboires de sa fille et de son toutou. « Ma fille qui habite je-ne-sais-plus-où a un berger hollandais. Il n'écoute rien ! Fais ce qu'il veut dans la maison. Je l'ai prévenu mais vous savez ce que c'est… Les enfants n'écoutent pas leurs parents » Je répondis par la positive – alors que je n'en sais foutre rien mais bon… Il reprit : « À six mois, il dominait déjà tout le monde dans la baraque. Du coup, elle a été obligée de le faire castrer ! »

On a continué à causer un moment des conséquences du manque d'éducation du chien et des gosses de sa fille. C'est dire la dérive qu'engendre parfois, pour ne pas dire souvent, le sujet de l'éducation. Toujours est-il que la nana préféra couper les roustons de son bestiau plutôt que faire preuve d'autorité afin que l'animal puisse connaître sa place dans la cellule familiale. C'est à dire, soumis aux ordres de son maître – ou dans le cas présent de sa maîtresse !

Je pourrais m'arrêter là mais non. Dans la conversation, j'avais réussi à lui glisser l'histoire d'un de ces voisins jardiniers. Lui aussi était tombé nez-à-nez avec Médor. Lui aussi avait eu un réflexe de recul. Lui aussi avait vu la bête revenir sous mon ordre. Lui aussi s'était étonné qu'il obéisse. Et lui aussi avait une anecdote au sujet de la désobéissance animale. Comme par hasard… Un de ses copains avait dû faire piquer son chien car il devenait hargneux avec les membres de sa maisonnée. Et vas-y que je me goinfre du dîner, que je dors où je veux et gare à tes mollets si tu veux récupérer ton canapé, que je dors dans ton lit, que je te fais chier du soir au matin, j'en passe et des meilleures…

Parce que voilà ! Aujourd'hui, on n'éduque plus les chiens. On préfère les laisser dominer leur monde le temps de comprendre qu'il vaut mieux les stériliser ou pire les euthanasier ! Si ça n'est pas malheureux un tel abandon du geste autoritaire… Par contre, il y a un truc que je n'ai pas voulu glisser dans la conversation. De toute façon je ne pouvais plus, son rendez-vous galant arrivait ! « Chérie ?! Je vais buter mes patates ! Ne m'attends pas pour dîner… »

Après l'effort, le réconfort…

Ce qui me ramène, hé hé, à cette histoire de stérilisation. Médor n'était pas le seul chiot dans sa portée. Sa chienne de mère avait bien maraudé, hé hé. D'après les proprios, elle filait à l'anglaise certains jours se frotter aux couillus du quartier, la coquine ! Bref, après s'être débarrasser du gros de la portée – je reviendrais peut-être une autre fois là-dessus – ces gens gardèrent un mâle. Et ce fut à la jeune fille de la maison qu'on demanda de s'en occuper. Un rôle qu'elle avait peur-être choisi sans en mesurer les conséquences par contre…

Bref, aux environs de ses six mois – comme la nature est bien faite – le cabot devînt hargneux avec tous les hommes. De la maison ou de l'extérieur, aucun service trois pièces ne pouvait approcher la donzelle quelques jours par mois. Vous devinez déjà la suite… Avec entre deux et trois milliards de capteurs olfactifs dans le museau, contre six millions dans nos naseaux, le chien aide à connaitre la période de fécondité d'une femme. Et protéger sa femelle dominante, c'est s'assurer d'avoir ses faveurs – enfin quand on est de la même espèce ! Mais le clebs n'y entendait rien ! Si bien qu'un beau matin, il dit au revoir à ces roubignoles. Enfin… Il leur dit adieu !

Le soir où cette jeune fille me raconta son aventure, la pénombre ne suffisait pas à masquer pas la gène qui l'envahissait. Elle avait bien compris le pourquoi de la situation. Son cycle hormonal avait rendu dingue son chien. Et plutôt que se priver de petit copain ou tout simplement faire preuve d'autorité sur la bête, elle priva le chien de ses cacahuètes…

Et là… Extraball !

J'en reviens à ton envie d'avoir un cabot à la trogne de chien errant ! Ne le castre pas ! Pourquoi pas ? dirons certains. Bin…

Promener un chien au bout d'une laisse c'est clairement plus efficace que tous les tests d'ovulations vendus en pharmacie ! Et non seulement c'est extrêmement efficace mais c'est surtout plus rapide ! Pas besoin de pisser sur un buvard, attendre deux minutes et lire le résultat. Résultat qui, si j'en crois l'affirmation de Moonwalker vendredi dernier, doit répondre par la positive dans tous les pays sauf chez nous.

Genre, hors de France, une nana lâche une goutte sur le bazar, deux secondes plus tard l'afficheur clignote : c'est bon ma belle ! Envoie-toi en l'air. C'est le moment où jamais. Quand chez nous, la nana humidifie le buvard, attends un quart d'heure… Du coup, son mec s'impatiente ! Tambourine à la porte du lieu d'aisance. Tend l'oreille et s'entend dire… « On peut remettre ça à demain… Il manque des traits sur l'afficheur… »

Non ! Crois-moi ! Un chien équipé de ses noix, c'est le compagnon idéal pour draguer de la nana hormonalement réceptrice à tout argument coquin !

Tu peux même – et là c'est un poil vicelard – asperger tes bas de pantalons avec les fluides de ton cabot, avant d'aller marcher à proximité des promeneuses de toutous. Si un clebs te gnaque les chevilles… La bonne excuse que voilà pour sa maîtresse de jouer les infirmières avec toi ! Mouhahaha



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Je cherche depuis ce matin un sujet pour ma prochaine chronique animalière ...

Et j'ai pensé à la "blatte", plus particulièrement celle de la famille "Hassel" qui squatte le portfolio pour les plus fortunés d'entre nous ... en fait, très peu d'entre nous ! ... :dead: ...

Désolé ! C'est la chaleur et la fatigue !!! :sorry: ... :bigtears:
 
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Je cherche depuis ce matin un sujet pour ma prochaine chronique animalière ...


Un truc qui pourrait te plaire:

Le-grand-proces-des-animaux.jpg


Je ne sais pas si il est sorti.
En avant premiere,, il y a eut quelques procés dans Le canard enchainé.

"Un procès à grand spectacle, sous l'œil des caméras du monde entier. Des animaux défilent devant le président du tribunal. Chacun d'eux doit dire pourquoi son espèce mérite de survivre. Pourquoi l'homme devrait dépenser des fortunes pour sa protection. Seul un sur dix sera sauvé. Le jury, ce sera le public.
Comparaissent le grand hibou, le martinet noir, le papillon vulcain, l'arénicole... Les interrogatoires sont vifs, tendus, hilarants. Et les animaux très convaincants. Alors, lequel choisir ? Le président du tribunal est de plus en plus nerveux. Il faut dire qu'il y a des coups de théâtre…"
 
Bon, je mets le texte bande de faignasses...


Car il y a beaucoup de variétés d'hommes, avec chacun ses saveurs, ses origines, un déploiement différent en bouche. Ça nous est toutes arrivées, on hésite en boutique, on se contente de lèche-vitrines, on galère pour trouver l'accord parfait.

On a peur que l'homme soit bouchonné et souvent on finit par le laisser trainer à la cave…

Relax, tout ira bien, je peux vous aider !​


Car il y a beaucoup de variétés d'hommes, avec chacun ses saveurs, ses origines, un déploiement différent en bouche. Résultat ça nous est toutes arrivées. On hésite en boutique, on se contente de lèche vitrine, on galère pour trouver l'accord parfait. On a peur que l'homme soit bouchonné. Ensuite, on sait ce qui se passe, on finit par le laisser trainer à la cave. Mais relax, tout ira bien, je peux vous aider !


La semaine dernière, je vous ai parlé d'une étude Ifop concernant la sexualité des Françaises. Etude assez encourageante puisqu'on y apprenait que 77 % d'entre elles sont heureuses en amour et 72 % sont heureuses au lit. Or, quand on étudie le profil de celles qui sont le plus heureuses, il se dessine en creux le portrait des hommes qui les rendent heureuses et donc les hommes qu'il faut choisir.

Premier réflexe, on regarde la bouteille​


L'étiquette, c'est important. Les femmes qui trouvent leur homme beau ont tendance à être plus heureuses. C'est aussi le cas des femmes qui se trouvent elles-mêmes belles. Alors, je sais que certains experts biaisés disent que l'apparence n'a pas d'importance et qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse. Bla bla bla. Mais l'amour et la sexualité reposent sur des interactions physiques. Donc, ne pas négliger le physique.

La question du cépage​


Là, vraiment, c'est vous qui voyez. Pas besoin de vivre à Dubaï, Venise ou même en ville pour être heureuse en couple. Pas besoin non plus de partir sur des appellations prétentieuses du genre "il me faut absolument un chirurgien ou un héritier, ou Timothée Chalamée". Le bonheur conjugal ne repose ni sur la richesse, ni sur les diplômes, ni sur la classe sociale. S'il fallait des verres en cristal et des nappes en soie sauvage pour apprécier un petit coup, ça se saurait.

Parmi les autres facteurs que l'on pourrait croire importants et qui ne sont pas, la religion a aucune importance et la présence ou le nombre d'enfants pas importants non plus.

La dégustation​


Choisissez vos hommes gouleyant et généreux. Les femmes sont d'autant plus heureuses que la relation développe une belle complexité en bouche, avec à la fois du désir et de l'affection, il faut des sentiments forts, sans être agressif, ni astringent. Il faut aussi, bien sûr, un partenaire qui s'intéresse à notre plaisir.

Quid de l'âge​


Le vin peut être jeune ou vieux, mais plus la relation avec le vin est jeune, plus on bénéficie de ce que les Anglo saxons appellent la new relationship énergy, c'est-à-dire l'énergie des débuts amoureux, celle qui nous donne des ailes. Alors, bien sûr, la norme monogame fait qu'on a tendance à désirer des hommes de garde qu'on pourrait laisser vieillir en fût ou sur de la terre battue, mais selon l'Ifop, il n'est pas absurde de se laisser tenter par une petite nouveauté de temps en temps. Je dis ça, je dis rien, je me déresponsabilise totalement de ces statistiques.

Le point cruciale, le niveau de consommation​


Là, vraiment, contrairement au vin, les hommes se consomment sans modération. Les femmes malheureuses sont essentiellement celles qui sont exclues du marché amoureux. Donc, les célibataires.

En France, a-t-on des goûts particuliers ?​


Oui, on est français, comme chacun sait, on est relou. Snobisme oblige, les attentes des femmes françaises sont plus élevées qu'ailleurs en Europe. Notre satisfaction est donc plus faible que dans les pays qui nous entourent. Et ça ne devrait pas nous surprendre voir le verre à moitié vide, c'est très français.

Bon Résumons !​


Pour choisir son homme, il faut beaucoup d'amour, des partenaires désirables et qui nous respectent.

Le prince charmant millésime 2021 n'a pas de couronne en or, mais un cœur en or. Il n'a pas besoin de tuer des dragons, mais il peut s'armer d'un tire bouchon. Il n'a pas besoin de destrier, mais de désirer. Et côté palais, on se contentera de sensibilités pendant la mise en bouche. Bien sûr, ce guide de consommation n'est que statistique. Mais si vous voulez que ça coule de source à la maison, sans trop trinquer, sans gueule de bois, sans crise de foi en l'amour, il faut investir avec sagesse.
 
— Bienvenue ! Très chères auditrices et non moins très chers auditeurs dans El Virus Volant ! Je vous sais fidèles au poste pour suivre ce programme que s'arrache la concurrence. Et cette semaine nous recevons le Professeur Le-bigre-aux-beaux-skis. Il nous parlera de son parcours de sa profession et ses passions. Sans plus attendre donc… Bonjour Professeur !
— Bonjour macgeneration et bonjour les francophones !
— Alors professeur ?! Avant de nous entretenir sur votre dernier ouvrage intitulé, qu'est-ce qu'un bon nuisible ? à paraître aux éditions du granguru…
— Grangourou !
— Ah oui pardon ! Il manque les o… Aux éditions du Grangourou donc…
— Désolé de vous couper à nouveau mais vous n'êtes pas le premier à vous tromper sur la prononciation de ma maison d'éditions. Figurez-vous qu'au moment d'enregistrer la société, Lucky mon associé chargé d'effectuer les formalités, tomba sur un greffier en plein trip oulipo. Je vous passe les détails mais toujours est-il qu'il se refusait vertement à l'emploi du O les semaines 15 et 30 de l'année en cours…
— Ah bon ?! Quelle drôle d'idée que voilà…
— Oui ! Mais vous savez quoi ?! Mon Lucky l'a bluffé !
— Non ?!
— Si ! Il lui a dit texto : vous ne voulez pas de mon O ?! très bien ! Je supprime le D ! O, D ?!
— Overdose ?!
— Mais non couillon ! Aude ! Mon associé lisait et d'ailleurs lit toujours très bien sur les lèvres. Du coup ! Alors qu'il traversait le hall du tribunal de commerce d'Anvers en direction du greffier, mon associé déchiffra ce que le type disait. L'ais qu'Aude aime haut.
— L'écho des mots… Comme c'est intéressant…
— N'est-il pas ! SI bien que des éditions grand gourou, on est arrivé à granguru !
— C'est passionnant ce que vous nous racontez là ! Je suis certain que le public partage mon avis. Nous répondrons d'ailleurs à vos questions en fin d'émission ! Mais s'il vous plaît cher professeur Le-bigre-aux-beaux-skis, parlez-nous maintenant de votre parcours. Comment avez-vous fait ?
— En étudiant pardi !
— Oui… Suis-je bête…
— Oui ! Mais moins que certains de mes collègues de l'académie royale de Bruxelles… Car voyez-vous, ma discipline est toute récente…
— Permettez-moi professeur Le-bigre-aux-beaux-skis… Le public et plus particulièrement vos émules aimeraient en savoir un peu plus sur le parcours qui vous mena à la création de cette nouvelle discipline ?
— Ah oui… Bon ! Mon père voulait que je sois parachutiste tandis que ma mère souhaitait me voir rejoindre les ordres. Mais ni le célibat ni l'uniforme ne m'intéressaient. Enfant, j'étais déjà très attiré par l'atypisme et la singularité. Le vivant, et plus particulièrement les êtres vivants rejetés de tous avaient ma préférence. Si bien qu'au sortir du lycée, ma prof de biologie appuya ma demande pour intégrer l'académie royale de biologie de Namur. Et pas simplement parce que j'avais le chic pour la faire grimper aux rideaux…
— Rhôooo !
— Comme vous dites… Mais avec elle, ça faisait plutôt : rhâaaaa… Ha ha ha !
— Ouiiii hi hi hi…
— Donc ! Armé de mon baccalauréat et d'une lettre de recommandations, je rejoignais l'amphithéâtre du professeur Tournesol…
— Comme dans…
— Oui ! Et dès des premières semaines de cours, je dus trouver un emploi pour compléter la maigre bourse octroyée par le Roi. Je me retrouvais donc cuistot dans une baraque à frites. Et à chaque fin du service, j'étais chargé de jeter les denrées défraîchies dans le compacteur à ordures…
— Si ça n'est pas malheureux de jeter de la nourriture…
— Comme vous dites ! Mais c'est justement grâce à ça que je trouvais ma voie. Car voyez-vous il y avait là, autour de ce bac à ordures, une myriade de petits êtres affamés. De la blatte au goélands, en passant par la musaraigne et le chat errant, chacun attendait de se remplir l'estomac. Et moi, spectateur de la situation et en dans le même temps acteur de leur survie, je trouvais là un sujet parfait pour ma thèse, les détritivores urbains.
— Ce que vous nous dites professeur Le-bigre-aux-beaux-skis est tout simplement incroyable ! Vous avez trouvé votre voie en vidant les poubelles…
— Non ! En remplissant des estomacs !
— Ah ?!
— Oui…
— Je ne l'avais pas vu comme ça…
— Faites un effort scrogneugneu ! C'est toujours pareil avec vous, les journalistes ! On vous dit un truc et vous ne faites que relire vos fiches…
— C'est vrai… Vous avez raison professeur Le-bigre-aux-beaux-skis. Mais que voulez-vous… C'est mon émission !
— Il n'empêche, je suis votre invité !
— Plus pour longtemps… On me fait signe en régie qu'il est temps pour vous de répondre à une ou deux questions du public. Allez-y Madame, posez votre question.
— Bonjour professeur Le-bigre-aux-beaux-skis.
— Bonjour Madame.
— Vous dites dans votre précédant livre, les nuisibles sont vos amis, qu'il faut arrêter de mettre de l'anti-mites dans nos placards parce que cela nuit à la biodiversité…
— Oui ! Je confirme ! Les mites étaient un élément essentiel dans la nature avant la disparition de leur habitat devant l'urbanisation galopante. Elles avaient pour rôle de nettoyer les sols des restes des cadavres d'animaux laissés là par les précédents détritivores et plus particulièrement les poils ou les plumes. Mais aujourd'hui, l'homme se refuse à laisser les cadavres en décomposition souiller les sols des zones urbaines. Donc les mites, pour pondre leurs larves, ont dû trouver une alternative. Et vos placards sont devenus pour elles le lieu idéal de leurs nidifications. Donc, plutôt que détruire les larves à coups d'anti-mites, laissez l'oiseau ou la souris tombée sous les griffes de votre animal domestique préféré dans un coin de votre balcon ou au fond de votre jardin. Cela aura pour effet d'attirer les mites hors de votre maison.
— Merci madame pour votre question. Merci professeur Le-bigre-aux-beaux-skis pour cette réponse quelque peu originale. Nous n'avons hélas plus de temps pour une autre question…
— Quel dommage !
— Oui mais bon… L'actualité n'attend pas ! Il est maintenant l'heure de retrouver notre envoyé spécial en direct de New-York pour les commémorations des vingt ans des attentats du nine eleven. Merci cher professeur Le-bigre-aux-beaux-skis pour ce moment de culture atypique.
— Merci macgeneration pour l'invitation. Merci les francophones de m'avoir écouté. Et n'oubliez pas… Les nuisibles d'aujourd'hui ne sont ni plus ni moins que les détritivores d'hier. Vous avez beau essayer de vous en débarrasser, ils seront encore là après vous. Changez donc votre fusil d'épaule. l'ennemi est ailleurs.
— Merci professeur Le-bigre-aux-beaux-skis pour cette conclusion. Merci chères auditrices et auditeurs. À vous les studios !
— Et vive les poilus !
— ?!?
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... Oui ! Je confirme ! Les mites avaient un élément essentiel dans la nature avant la disparition de leur habitat ...
:bigtears: ... Avoir une bonne grosse mite a toujours été un rêve inaccessible pour moi !!! ... :bigtears:
:happy: ... :hilarious:​
 
:bigtears: ... Avoir une bonne grosse mite a toujours été un rêve inaccessible pour moi !!! ... :bigtears:
:happy: ... :hilarious:​
Je viens de comprendre… :bag:

Et le pire dans tout ça… J'ai édité mon message pour remplacer être par avoir… Inconsciemment, je devais chercher à me faire chambrer… Je n'vois pas d'autres possibles… :smuggrin:
 
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Réactions: thebiglebowsky
Les micros coupés, le journaliste apostropha le professeur Le-bigre-aux-beaux-skis.

— Mais c'est quoi ça ? « Et vive les poilus ! » Que vient foutre la guerre de 14-18 là-dedans, professeur ?
— C'est ma passion !
— Qué passion ? Les militaires canardés dans les tranchées ?
— Mais non couillon… En introduction vous aviez dit qu'on causerait de mes passions. Et les poilus, les félins si vous préférez, sont mes compagnons de route depuis pfff… Un bail ! Et comme j'ai horreur qu'on me dise « on va parler de ceci » et finalement on n'en parle pas « parce qu'on n'a plus le temps ! » que c'est sorti comme ça !
— Mais que vont penser mes auditeurs ?
— Et vos auditrices !
— Ne comptez pas trop là-dessus… Les femmes ont mieux à faire qu'allumer la radio à cette heure… Je suis sur un créneau de mecs, de bonhommes et de couillus, pas de poilus ! Enfin si ! Les mecs sont poilus… Mais pas comme vous l'entendez !
— Ah mais je n'entends rien… Sauf vous qui me hurlez dessus pour quelques poils lâchés dans votre micro ! Faites comme moi ! Une lingette swiffer au bout d'un balai et pif paf pouf… En quelques coups de poignées, plus un poil ne traînera sur vos sols ou votre micro !
— Parce que vous croyez que je fais le ménage ici ou chez moi ?
— Ah mais je ne crois rien… Sauf que vous commencez à me chauffer ! Cessez présentement de me crier dessus ou ça va mal finir !

Le journaliste se trouva con… Personne n'avait jusqu'à lors osé le reprendre sur son ton et encore moins le menacer de la sorte. Tout en essayant de se rappeler de la date de naissance du professeur inscrite sur sa fiche, il tenta de reprendre le dessus.

— Mal finir ? Vous m'en direz tant !

Malgré son envie d'en découdre avec l'importun, Le-brigre-aux-beaux-skis esquissa un sourire en coin et se ravisa.

— Vous avez raison. Mes mots ont dépassé mes pensées. Je voulais juste que vous cessiez de hausser le ton avec moi. J'ai septante ans passés ! Des couillons de journalistes comme vous… J'en ai croisé dans ma carrière d'interviewé ! Je suis sorti major de ma promotion avec ma thèse sur les détritivores urbains… Thèse sur laquelle vous êtes passé un peu trop rapidement à mon goût… Thèse qui m'a valu nombre d'interviews ! Taisez-vous aurait du suffire…

Le journaliste fulminait. Il n'avait pas eu le temps de se souvenir de l'âge de son interlocuteur que ce dernier lui balançait le chiffre en belge. Une langue qu'il ne maîtrisait pas vraiment voire pas du tout. Devinant quand même que le professeur n'était pas tout jeune, il se senti ragaillardi.

— N'essayez pas de m'impressionner avec vos anaphores ! À ce petit jeu ou sur le ring, se sera pareil… Je vous colle la pâtée !
— vous dites ?
— Vous m'avez très bien compris ! Professeur La-bigre-aux-beaux-skis ! À ce petit jeu des figures de styles ou sur le ring du combat à poings nus, vous n'en sortiriez pas vainqueur… Croyez-moi… J'ai du combattre pour arriver à ce poste ! Des vieux, des jeunes, des grands, des petits, maigre ou gros, noir ou blanc, hétéro, homo, ou même trans, je les ai tous battu ! Alors ça n'est pas vous… Un éminent professeur épais comme un carrelet de trois semaines qui va m'étaler ?!
— Vous croyez ?
— Mais c'est tout vu !
— Très bien… M'accompagneriez-vous à l'extérieur pour régler cette affaire en souffrance ?
— Et comment !

Ainsi donc, sous les regards ahuris des techniciens en régie, le professeur et le journaliste prirent le chemin de la sortie. Le temps de traverser les couloirs et escaliers de macgeneration, les deux hommes marchaient côte à côte, le regard sur l'horizon. Le professeur, calme dans ses bottes, préparait son stratagème tandis que que le journaliste, excité comme une puce, révisait uppercut, croché du droit, jap du gauche tout en respirant bruyamment. Peut-être pensait-il alors impressionner un vétéran des combats de rues ? Lui, le grappilleur d'échelons salarial.

Arrivés sur le parking de la boîte, le journaliste lança.

— Alors on fait quoi ? Je vous appelle un Uber maintenant ? ou une ambulance dans cinq minutes ?
— Appelez-donc une ambulance ! Mais ce ne sera pas pour moi !

Et là… Le professeur Le-bigre-aux-beaux-skis glissa la main dans une poche et sorti… Devinez-quoi ?! Le bipper de son Partner ! D'une pression… Le hayon arrière s'ouvrit. Quatre paires d'yeux éblouis par les néons, s'éclairèrent au fond du coffre.

— C'est quoi le 'blème ?

Demanda l'un de ses compagnons de toujours. Le professeur Le-bigre-aux-beaux-skis répondit.

— Le gars tout blême !

La suite mes amis… Est tout simplement inracontable ! Les poilus ont fait un carnage ! Les tortues ninja à côté… C'est peanuts ! PEANUTS vous dis-je ! Du jamais vu dans l'histoire des combats de sport. Pour vous dire, la durée d'incapacité de travail que c'est payé le journaliste sur le dos de la sécu… C'est énorme… Du jamais vu non plus ! Bah oui ! Ce con palpait un max… Résultat… Qui c'est qui paye ?! C'est vous ! La solidarité nationale… Battue par un belge !

Si c'est pas malheureux d'écrire des conneries pareilles…


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Si c'est pas malheureux d'écrire des conneries pareilles…
Ah ! Frère d'infortune, c'est une pensée qui me vient à l'esprit tous les jours ! :hilarious:

Quant au carnage, ce fut dantesque ... :woot: ... Avant que les bousiers ne roulent la victime dans le caniveau, il a fallu recadrer Gizmo qui, encore tout émoustillé par la photo de Louise postée hier, tentait de baisser le froc du journaliste ou du moins, ce qu'il en restait ! :woot: ... Heureusement, l'appel à la dignité a été entendu, et c'est d'un air contrit qu'il réajusta sa fourrure et que tout rentra dans l'ordre ! :up:

Je relève toutefois une légère erreur technique dans ta narration : Non, la télécommande de mon Tepee ne permet pas d'ouvrir automatiquement le hayon arrière ! A cet effet, je me sers d'une perche télescopique qui me permet de rester à distance lors de l'ouverture dudit hayon afin de ne pas me faire renverser par la horde de poilus sanguinaires prêts à en découdre ! :cat:

A part ça, pas d'incident à déplorer de notre côté sauf le vieux Groovy qui s'est éclaté la gueule sur le tarmac en sautant du hayon et Gizmo surpris en train de se palucher en compagnie d'une bande de lampyres délurés ayant suivi la scène avec délectation !

Et, pour te plagier : "Si c'est pas malheureux d'écrire des conneries pareilles !" ... :hilarious: ... :up:
 
Ah ! Frère d'infortune, c'est une pensée qui me vient à l'esprit tous les jours ! :hilarious:
Le pire… Lampyre devrais-je dire…

Je ne voulais pas tartiner là-dessus ! Une autre idée me trottait en tête. Mais… Mon cul sur la chaise et mes yeux vers l'écran, mes boudins en ont décidé autrement…

La faute à cette bonne grosse mite ! :hilarious:
 
Non, la télécommande de mon Tepee ne permet pas d'ouvrir automatiquement le hayon arrière !
Déjà… Je suis allé vérifier que le Tepee et Partner étaient bien deux intitulés du même modèle de voiture… C'est dire le niveau automobilistique du narrateur… :siffle:

Ensuite… Titine… Mon auto pour ceux qui – beurk – ne foutent pas le nez dans les vroum vroum… n'a pas de fermeture centralisée. C'est dire l'âge du carrosse… :siffle:

Donc… Merci pour l'information mais n'espère pas qu'elle reste gravée dans le marbre – comme disent les tailleurs de pierre… Ou sur le marbre – comme disent les garagistes… Voire de marbre – comme disent les impassibles. Non. Cette info a de grande chance de rejoindre les oubliettes de mon château de cartes synaptiques ! C'est malheureux à dire mais… La vie est trop courte – et la mienne déjà bien avancée – pour garder cet oubli à l'esprit…

Mea-culpa ^^
 
Cette info a de grande chance de rejoindre les oubliettes de mon château de cartes synaptiques ! C'est malheureux à dire mais… La vie est trop courte – et la mienne déjà bien avancée – pour garder cet oubli à l'esprit…

Mea-culpa ^^
En fait, cette "erreur technique" innocente m'a permis de développer le prétexte de la perche télescopique pour ouvrir le hayon sans prendre la horde de matous dans la poire ! :hilarious: ... L'occasion fait le larron ! ;)
 
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Réactions: Human-Fly et aCLR
Un peu de pédagogie ou une bonne baffe dans la gueule ???

Pistache est le poilu le plus charmant que j'ai jamais rencontré : sociable, amical, gentil et sympa ... Avec lui, pas besoin de craindre le coup de patte qui vous fait plonger dans l'iso-betadine, au contraire de Lucky, petit gabarit mais véritable warrior toujours prêt à en découdre !

L'après-midi, toujours aux environs de 16 H, Pistache a pris l'habitude de se poster à l'extérieur sur le rebord de la fenêtre, un peu comme s'il attendait la sortie des classes pour se faire cajoler par les gamins déboulant de l'école d'en face !

A chaque fois, c'est un petit attroupement de gosses qui le caressent ou lui donnent des friandises ... Ils connaissent tous son nom et c'est véritablement attendrissant de les voir partager ce petit moment !

Sauf aujourd'hui ! ... J'étais en train de regarder la scène, quand un plus grand s'est approché et, avec une bonne tape, l'a fait tomber du rebord de fenêtre !

J'ai déboulé à l'extérieur, bien décidé à lui coller une bonne baffe, mais j'ai décidé d'agir autrement ...

Je lui ai d'abord demandé gentiment pourquoi il avait fait ça et tout en l'écoutant bredouiller une excuse bidon, j'ai pris Pistache dans les bras et je lui ai dit : "Tiens, prends-le !" ... A voir sa tronche, je crois qu'il craignait que Pistache ne se venge ... Mais c'était sans connaître Pistache ! En insistant un peu, il l'a pris dans les bras, l'a caressé et il a dit : "Qu'est-ce qu'il est gentil !" ... Mais bien sûr qu'il est gentil ... Un peu trop à mon goût, mais c'est un avis personnel !

C'était gagné ! Un de ses potes l'a pris en photo avec Pistache dans les bras et je suis certain que lundi prochain il ne recommencera plus !

J'étais content de moi ! A la bonne baffe dans la gueule, j'ai privilégié le dialogue et j'ai bien fait !

Je me suis dit que s'il avait fait la même chose à Lucky, il se serait retrouvé la gueule déchirée aux urgences de l'hôpital (bon ! j'exagère un peu là !) et j'avoue honteusement que la vision de cette scène m'a fait quand même sourire ! :happy: ... :sorry:
 
Vous voulez des madeleines les mecs ? :happy:
Tu vas rire…

Quand je n'avais pas encore six ans… Disons cinq. Quatre ça ne le fera pas. Mais pas six, c'est sûr ! Ou tu sais quoi, disons cinq ans bien tassés, donc…

C'est tellement loin tout ça, mais bon, la trace mémorielle est encore intacte !

Quand je n'avais pas encore six ans, je fus initié à la pâtisserie. Nous habitions l'avant-dernier étage d'un ILM planté au beau milieu des HLMs. Une longue barre d'appartements dont les derniers niveaux avaient une vue directe sur la mer. Une vigie pour mon père, un horizon pour ma mère, le terrain des premiers pas de mon frère et celui de mes premières conneries.

Mais ce jour-là, dans la cuisine, c'était pâtisserie. Et au menu, devine quoi ? Des madeleines ! À genoux sur une chaise, j'avais aidé à la préparation de la pâte. La plaque à madeleines sur la table en formica, j'avais aussi rempli quelques coquilles. Il était maintenant temps d'enfourner la plaque dans la gazinière.

Après quelques instants, Maman me demanda d'approcher de la vitre du four. Ses lèvres contre mon oreille elle me souffla « regarde… ça gonfle ! » Effectivement, la pâte gonflait au centre des pâtons. Et tandis qu'elle m'expliquait au moyen de cette parabole culinaire, comment son ventre dans lequel ma sœur grandissait, lui aussi gonflait, Papa préparait la touche finale de la recette.

Le badigeon du mélange jus d'orange sucre glace sur le biscuit au sortir de la plaque du four !

Cette odeur, ce goût, ce geste, cette joie, cet amour, ce plaisir et ces rires. Tout est toujours intact. Là… au milieu de réminiscences causant de tout, sauf de la saveur de ces madeleines.

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