Le labo de PVPBP

Le Loup Pendu
le-lou10.jpg
 
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J'utilise beaucoup mon scanner pour numériser des travaux d'impression.

Là, je voudrai numériser des pièces de monnaies. Seulement la lumière produite par le faisceau est un peu brutale sur les pièces en nickel, alors que ça passe plutôt bien avec les bronze, cuivre et alliages "jaunes".

Je passe de longues minutes au développement dans Photoshop™ (CS5.5) pour un résultat qui ne me satisfait pas vraiment sur les pièces "blanches".

Ce que je trouve pratique dans la numérisation, c'est la conservation du ratio 1:1 même avec un taux d’échantillonnage à 1200 ppp. Mais l'éclairage laisse vraiment à désirer sur les pièces blanches.

Je me pose donc deux questions.

Insérer un film polarisant entre la vitre et la pièce. Le truc, c'est que les films polarisants que j'ai trouvé sur l'internet sont prévus pour la stéréoscopie. Et je n'ai pas encore essayé de placer le filtre polarisant de mon objectif photo sur la vitre. Cette idée reste empirique. J'ai même envisagé d'intercaler une feuille calque 40g mais je crains que les fibres végétales n'apparaissent à la numérisation.

ou

Capturer ces pièces directement avec mon boitier photo équipé du filtre polarisant en ajoutant une mire d'échelle pour faciliter la mise à l'échelle. Étant donné que ces vues doivent être imprimées à l'échelle 1. Le truc c'est qu'il faut que je me fasse ou investisse dans un vrai ensemble de prise de vues d'objets.

…………

Et vous, vous en pensez-quoi ?
 
Capturer ces pièces directement avec mon boitier photo équipé du filtre polarisant en ajoutant une mire d'échelle pour faciliter la mise à l'échelle. Étant donné que ces vues doivent être imprimées à l'échelle 1. Le truc c'est qu'il faut que je me fasse ou investisse dans un vrai ensemble de prise de vues d'objets.

C'est ce que je ferais à priori.
À mes débuts j'ai photographié des pièces de monnaie au banc de reproduction pour des catalogues de collectionneurs, bon je mettais direct une trame grise ou majenta 133 chépu et le résultat était satisfaisant pour l'impression des catalogues... Alors avec un APN, un filtre pola et photoshop, tu devrais t'approcher de la vérité :coucou:
 
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C'est ce que je ferais à priori.
À mes débuts j'ai photographié des pièces de monnaie au banc de reproduction pour des catalogues de collectionneurs, bon je mettais direct une trame grise ou majenta 133 chépu et le résultat était satisfaisant pour l'impression des catalogues... Alors avec un APN, un filtre pola et photoshop, tu devrais t'approcher de la vérité :coucou:
Merci, c'est bien ce que je craignais – et qu'in fine je souhaitais. :D

Bon, soit j'ai trouvé une nouvelle distraction pour m'éloigner du travail en retard, soit j'attends de terminer les « en cours » pour me renseigner sur le matériel nécessaire.
 
Si tu poses ta pièce sur un filtre sur la vitre du scanner, tu risques le flou. La profondeur de champs du scanner est très courte.

J'essaierais une prise de vue au boîtier. Pour la mise à l'échelle, tu mesures ta pièce au pied à coulisse. Tu mesures le diamètre sur ta photo dans PSD (il y a un outil pour ça) puis la hauteur de l'image, puis règle de 3 pour trouver quelle taille doit faire la hauteur de l'image afin que le diamètre de l'image de la pièce soit OK. Tu appliques la hauteur dans "Taille de l'image".
Pour la teinte et le contraste, si tu veux t'approcher de l'original sans efforts, il faut calibrer le boîtier.
 
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Si tu poses ta pièce sur un filtre sur la vitre du scanner, tu risques le flou. La profondeur de champs du scanner est très courte.
Oui c'était ma crainte.
J'essaierais une prise de vue au boîtier. Pour la mise à l'échelle, tu mesures ta pièce au pied à coulisse.
Tu vas rire ! Alors qu'un pied à coulisse trône sur ma table à dessin, il ne m'est jamais venu à l'esprit de prendre la mesure du diamètre des pièces avec cet outil. À l'heure d'internet, j'ai préféré prendre ces renseignements sur un site de numismates. Et lorsque j'ai rentré ces valeurs dans l'outil de sélection circulaire de l'application pour détourer mes numérisations, je me suis retrouvé avec des cercles plus grands que les diamètres des pièces à l'écran. Du coup, j'ai détouré au jugé, hé hé.
Tu mesures le diamètre sur ta photo dans PSD (il y a un outil pour ça)
Nan ?! Il y a un outil pour ça !?
puis la hauteur de l'image, puis règle de 3 pour trouver quelle taille doit faire la hauteur de l'image afin que le diamètre de l'image de la pièce soit OK. Tu appliques la hauteur dans "Taille de l'image".
Oui c'est toujours comme cela que je procède lorsque j'ai besoin d'un visuel à l'échelle un.
D'ailleurs, pour la prise de vue d'un volume que je souhaitais imprimer à l'échelle, je me suis fabriqué une sorte de pige vissée sous le boîtier pour être à bonne distance du sujet en fonction de l'objectif monté. Après quelques réglages, cette manip m'a évité de changer la taille du fichier.
Pour la teinte et le contraste, si tu veux t'approcher de l'original sans efforts, il faut calibrer le boîtier.
Tu vas rire (bis) ! Déjà que je suis pas foutu de mettre à jour le logiciel du boîtier pour profiter de sa dernière version dans Camera Raw, alors le calibrer…

;)
 
Pour l'outil, si cette ignorance n'est pas ironique :p, c'est l'outil règle. Dans les préférences tu auras mis l'unité de mesure en mm.
Pour la calibration, je fais faire bien sûr. Je passe par Christophe Métairie.
La procédure est simple: vous photographiez la mire CMP Refcard Color Master optimisée pour les teintes courantes ( ciels, tons chairs, verdure, couleurs saturées ) et les teintes qui posent des problèmes caractéristiques aux capteurs numériques. Après envoi de vos fichiers raw de prise de vue sur notre serveur, ces fichiers sont ensuite traités par un logiciel de création de profils qui compare le fichier de référence de la mire aux couleurs présentes sur votre fichier. Il résulte de cette comparaison un profil de correction ( DNG / DCP ) que vous pourrez utiliser dans les applications adobe pour donner une nouvelle vie à vos images ( même celles que vous aurez faites avant la calibration, il suffit d'utiliser le profil pour développer vos anciens fichiers ).

Il génère 3 profils différents que tu retrouves dans LR et ACR :
captureACR1.png


Je suis un grand fane du rendu linéaire. Il n'est pas du tout réaliste, très grisouille et plat, mais fait sortir tous les détails dans les hautes et basses lumières. L'idéal pour tirer une image…
 
C'était bien de l'ironie.
Mais passé cette parenthèse, tout le reste est malheureusement vrai. Je vais me penché sur le coup du CMP, merci. ;)

Cela dit, je choisis assez souvent le contraste linéaire dans l'onglet qui va bien d'ACR. Ça n'a peut-être rien à voir avec ce que tu m'expliques de l'onglet étalonnage mais j'ai remarqué que c'était mieux pour la suite du tirage.
 
Disons que c'est la même idée. Mais c'est au niveau du profil. En fait les profils par défaut ont déjà un contraste avec une courbe en S sur lequel on n'a pas la main. Là, Christophe applique un contraste linéaire à proprement parler. C'est particulièrement utile pour les hautes lumières (écrasées dans le haut du S par les profils classiques). Aujourd'hui, je pars presque toujours de là.
 
Je vais suivre ton conseil, en me laissant un petit temps pour mouliner tout ça, mais pas trop si je veux profiter de la vente flash !
 
Jean-Paul Mission, je le sais (et il sait que je le sais), n'estime guère mes commentaires de ses photos, jugeant qu'une œuvre d'art graphique devrait se suffire à elle-même et que les mots nuisent à l'effet direct de l'image sur l'esprit.

Mais je suis un homme du texte, non de l'image. Je veux dire : du texte intérieur. Les images n'affectent pas en moi une sensibilité brute, mais parlante. Une image qui me touche ne me rend pas muet, mais éloquent. J'atteste donc ici d'une éloquence de l'image, qui est son effet sur un témoin en position de narrateur.

Monument Valley, par Jean-Paul Mission


Jean-Paul Mission a un pouvoir de sourcier : celui de faire jaillir l'eau dans le désert. De montrer l'acte de l'eau sur la forme du paysage.

Un ciel où clarté et obscurité se fondent dans le flou d'un milieu d'une grande douceur - le contraste de formes rocheuses verticales, d'une découpure dolomitique. C'est ce qui frappe mon attention en premier. Le relief statuaire de la pierre sur le fondu du ciel.

Mais une puissance océanique anime le paysage : l'équivalent du Pontos des Grecs - la Mer élémentaire. Voilà ce qui requiert mon attention en second lieu, pour finalement s'imposer à mon regard comme l'acte principal de la scène.

Ces stries horizontales apparaissant dans la moitié inférieure de l'image, elles acquièrent dans toute la partie médiane une présence qui s'arrache au support de la pierre. Elles se présentent comme les traits d'un mouvement horizontal puissant qui en a sculpté la matière. Les lignes inscrites dans la pierre font surgir l'élément fluide qui les a suscitées : le Temps, l'Océan du Temps - Pontos.

Le ruissellement horizontal du Temps strie la matière du sol, pour en faire surgir la forme des monuments. La forme "de" l'eau. Soufflant comme l'acte d'un vent géométrique.

Le drame mouvementé du temps en bas de l'image tend en oblation à la douceur fondue du ciel la forme statuaire des montagnes.
 
Monument Valley, par Jean-Paul Mission


Ces stries horizontales apparaissant dans la moitié inférieure de l'image, elles acquièrent dans toute la partie médiane une présence qui s'arrache au support de la pierre. Elles se présentent comme les traits d'un mouvement horizontal puissant qui en a sculpté la matière. Les lignes inscrites dans la pierre font surgir l'élément fluide qui les a suscitées : le Temps, l'Océan du Temps - Pontos.

L'imprimante 3D naturelle.
 
La complainte du Loup
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"Le roc à l'étouffée, échec et mat."

Je déteste le cadrage de la photo représentant Monument Valley.

Nos smartphones se transforment en bloc note photographique.
Cette minuscule chambre noire nous accompagne en permanence au quotidien.
Nous pouvons réaliser de petits instantanés.

J'aime l'automne qui s'empresse de nous quitter.
 

Fichiers joints

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"Le roc à l'étouffée, échec et mat."

Je déteste le cadrage de la photo représentant Monument Valley.

Nos smartphones se transforment en bloc note photographique.
Cette minuscule chambre noire nous accompagne en permanence au quotidien.
Nous pouvons réaliser de petits instantanés.
C'est tout à fait ton droit. Cela étant dit cette photo n'a pas été prise avec un smartphone. Ce qui d'ailleurs ne change pas grand chose à la composition.
 
:coucou: jp

Ou l'inverse... :p

Blague récurrente (récurante) à part - tu n'as pas tort.

J'ai dirigé ma description de ta photo en partant du haut pour aller vers le bas - parce que c'est dans ce sens que je l'ai « lue » - mais je me rends compte que la dimension du ciel s'en trouve du coup laissée en-arrière, et par suite la contemplation de l'ensemble. En somme : je me suis laissé dominer par la succession du temps dans ma lecture.

Si tu te sens en veine oratoire
361608_original.png
--> tu pourrais donner quelques détails sur la technique que tu as utilisée et l'effet que tu cherchais à rendre. Après tout, l'espace ici est bien celui du « Labo »...
 
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Ou l'inverse... :p
Ce qui me renverse dans ton image, c'est la sensation provoquée par les bandes sombres en haut et en bas de l'image. Cet assombrissement donne l'impression d'une prise de vue depuis la sortie d'une grotte. Une cavité imaginaire d'où surgit le landscape. ;)
 
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