Les villes de grande solitude.......

thebiglebowsky a dit:
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:love: :love:

Pas mal, pas mal du tout... :p même pas peur :D :D
 
T'as le coeur costaud macelene, pasque ca fou la trouille quand meme :D
 
Bassman a dit:
T'as le coeur costaud macelene, pasque ca fou la trouille quand meme :D
:mad: ... bande de nases va !!! ... :mad:

Man ... ils font des remarques sur ton fils !!!!!!! :rateau: :rateau: :rateau: :love: :love:
 
macelene a dit:
avec ce que je vois toute la journée... :rolleyes:
des vertes et des pas mûres :siffle: ou des fois un peut trop... :D :D :D :D
...arrggh ! tu t'enfonces, Hélène, tu t'enfonces !!! :mad:
ps : d'ailleurs après vérification d'usage au microscope, la mienne n'est ni verte, ni "pas mûre", ni "trop mûre".... un rose ancien du meilleur acabit !!!! :D :D :D :rateau: :love:
 
:eek: ... à l'occasion, vous pourriez me dire ce que ces conneries viennent faire dans "Les villes de grande solitude" ????? :eek: :confused:
ps : c'est encore vous qui m'avez poussé hein !!!!!! :mad: :rateau: :love:
 
meuh t'es beau comme un coeur mon zebig ;) :)
 
ben ils fument comme zebig :D
 
De toute façon, je vois pas ce que vous lui reprochez à sa coupe de cheveux ! :D
Je la trouve très bien sa coupe de cheveux !
D'ailleurs, tiens c'est pour dire ... j'ai la même ! :D
 
ah t'as encore des cheveux ???? a ton age ? :D
 
Amok a dit:
Martin est à l'heure. Toujours égal à lui même, entièrement vétu de blanc immaculé. Il faut qu'un jour je lui demande comment il peut réaliser ce miracle : cinq minutes dans cet environnement et je suis rouge jusqu'aux genoux, couvert de cette terre si caractéristique.

Il sourit. Les européens sont vraiment étranges, me dit-il. Il doit faire allusion à mon boîtier qui me laisse une trace rouge permanente sur le côté droit du corps. Quel interêt de collectionner les instants ? je n'ai pas de réponses à lui donner : moi aussi je me pose parfois la question.

Nous marchons dans la poussière quelques centaines de mètres. Dans sa main, un sac plastique semi translucide. La route s'éloigne et je commence à percevoir l'endroit où il vit. Un cube de béton posé au milieu de rien, blanc comme ses vétements et qui explose dans l'ocre.

La "porte" est un tissu bariolé, l'intérieur ne comportant qu'une paillasse, quelques effets et un poste de radio. Avec application, il allume l'appareil et cherche une station.

La musique est lente et douce. Il ouvre alors le sac et commence à séparer les feuilles, à peine séchées. Son regard brillant mesure la quantité exacte dont il a besoin. Juste un peu de nettoyage, les graines roulant sur le côté... Puis il découpe une longue bande dans un vieux numéro du "Soleil".

A peine le temps d'essayer de voir quel titre nous allons consumer qu'il approche la flamme, puis me passe l'objet.

...

Cela doit faire une heure que nous sommes là. Le vent se lève, faisant onduler le tissu qui jusqu'à présent masquait l'horizon : des Baobabs s'étendent à l'infini, dans le pointillé de mon champ de vision. Sur la ligne qui sépare la terre du ciel, des femmes marchent dans la poussière qui vole autour de nous. D'un seul coup le son grésillant qui coule du carton gris du haut parleur prend forme : Indochine.

Je suis le soleil qui plonge.

Indochine, Paris, France. Martin n'est déjà plus qu'un souvenir. Je croise son regard, il me sourit. Martin sourit toujours.

Pardon de vous interrompre les enfants, mais je trouve ça moche de flooder dans ce sujet.
Rassurez-vous, il en reste d'autres qui n'attendent que ça. ;)
 
thebiglebowsky a dit:
L'âge aidant ( ;) ), je deviens de plus en plus nostalgique des bons moments du passé et plus particulièrement de la période couvrant les années 1960 à 1970 ... j'y pense souvent et tellement que parfois je dois passer pour un vieux radoteur auprès de mes enfants...
J'avoue que jamais je n'aurais imaginé qu'un jour je ressentirai cette sorte de spleen qui vous laisse pensif et hagard à n'importe quel moment du jour ou de la nuit...
Il suffit d'un rien ... musique, odeurs, bruits ... pour que ce "vague-à-l'âme" me submerge...
A croire que je décroche doucement du rythme effréné de la vie que nous connaissons actuellement, moi qui me vante partout d'être "up-to-date", énergique et confiant dans l'avenir malgré mes 55 ans... :(
Je sais pertinemment bien que notre cerveau est sélectif et qu'il privilégie les bons moments au détriment des mauvais ... cette période qui me "nostalgise" un max n'était certainement pas ni meilleure ni pire que la période que nous connaissons actuellement ... elle était différente en ce sens probablement que j'avais moins de responsabilités familiales ou autres et que mon esprit était libre pour imaginer un destin heureux et sans problèmes...
En fait, je crois que tout doucement, je me bâtis un refuge ... une cabane au fond de mon esprit ... un endroit ou tout est beau et gentil pour me permettre de résister à la dure réalité de notre époque... un "cimetière des éléphants" en quelque sorte... un purgatoire ou on se prépare pour LE grand voyage, celui qui vous conduira vers l'éternité par la porte des Anges...
Drôle de vie ... drôle de destin que celui de l'homme de naître de la poussière et de retourner dans la poussière cosmique de l'infini, là ou ne sommes plus que rêves jouant avec les nébuleuses...
L'âge vous apporte une certaine "sagesse" et un certain "recul" vis-à-vis des choses de la vie en général ... il vous "soporifise" un max pour tenter de vous faire oublier que l'inéluctable s'approche à grands pas ... l'âge est un traître en habits de lumière....
:zen:

Je remonte ceci également. ;)
 
Ce matin la ville a une odeur que je connais. Bizarre voir même étrange.
Je me prend au jeu de respirer cette odeur en fermant les yeux.

L'air est frais, une tourterelle chante, pour un peu j'entendrais la mer rouler pas loin. Ca y est j'y suis, je revois mon chez moi en Bretagne, un matin d'été ou la rosée se dépose.
Le genre de matin ou il faut remonter le duvet sur ses épaules et la regarder encore dormir.
Le genre de matin ou le p'tit déjeuné sera prit assis dans l'herbe, salué par le hibou qui habite dans ce grand sapin en haut.
Le genre de matin ou il fait bon prendre un bain de mer; elle est tellement proche qu'il serait bête de ne pas y aller; puis rentrer lui faire un baiser salé qui la surprendra.
Le genre de matin ou tu es simplement en harmonie. Pour un peu j'entendrai presque les hérons se disputer une grenouille dans le marais.

J'ouvre enfin les yeux. Merde, le voyage n'a pas tant fonctionné et j'suis a la bourre.
 
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Réactions: macelene