Lettres mortes

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[MGZ] alèm;4366032 a dit:
surtout qu'on risque pas de rester avec…

Voilà ! Tout est dans la nuance ! Ton post, Nexka, aurait été bien plus vrai en le formulant ainsi :

"Bah ouais mais si on a des copines trop sympas, vous avez envie de les épouser :D :D

C'est tactique, c'est pour ça qu'on choisi que des connes :siffle:"
 
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Réactions: Nexka
Voilà ! Tout est dans la nuance ! Ton post, Nexka, aurait été bien plus vrai en le formulant ainsi :

"Bah ouais mais si on a des copines trop sympas, vous avez envie de les épouser :D :D

C'est tactique, c'est pour ça qu'on choisi que des connes :siffle:"

:D :D

Malgres tout, dans ce genre de discutions débiles, on voit bien que les gars viennent de Mars et les filles de Venus :D

Pour vous connes ou pas, une fille c'est une fille :)
Pour nous se la faire ou l'épouser, pas de nuance!!! Il a couché avec ma meilleure amie!! Le *****!

Bon ok merci de la leçon, je change de tactique:

Bah oui mais si on a des copines trop sympas, vous avez envie de vous les faire/épouser.
C'est tactique, c'est pour ça qu'on choisi que des moches... :p ...
 
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Réactions: alèm
Ranimer la guerre des sexes, dans ce fil en tout cas, ne me semble pas très indiqué. Il y aurait beaucoup à dire et, comme toujours, chacun croirait dur comme fer, fort de son petit bagage, détenir une vérité dont les autres seraient privés (ce qui est admirable en soi puisque, tous persuadés d'avoir le seul vrai mode d'emploi, nous devrions être également comblés dans nos vies respectives…) Bref, la lettre d'Amok est une belle lettre mais, ici, il n'est précisément pas besoin d'y répondre. ;)
 
Ranimer la guerre des sexes, dans ce fil en tout cas, ne me semble pas très indiqué. Il y aurait beaucoup à dire et, comme toujours, chacun croirait dur comme fer, fort de son petit bagage, détenir une vérité dont les autres seraient privés (ce qui est admirable en soi puisque, tous persuadés d'avoir le seul vrai mode d'emploi, nous devrions être également comblés dans nos vies respectives…) Bref, la lettre d'Amok est une belle lettre mais, ici, il n'est précisément pas besoin d'y répondre. ;)

Il m'est arrivé d'écrire des trucs assez perso sur ce forum... à certains moments de ma vie...

Mais jamais... je dis bien jamais.... je n'ai désiré obtenir l'avis des lecteurs... et je te rejoins là dessus docounet.... l'avis d'un ramassi de tordus qui se tripotent devant un ordi ne peut être d'aucun secours à personne !!!

PERSONNE !!!

Allez bisous les sinistres...:p
 
Pourquoi on crée trois pseudos différents quand on a le sentiment qu'on aimerait dire EXACTEMENT les mêmes mots ?

Bordel de merde, Amok, tes mots sont d'un réalisme qui n'a d'égal que tes images. C'est sensationnel...
 
Bien que je ne soit pas pour le suicide, en ces temps j'aimerai pourtant que vous que vous fassiez l'effort d'essayer, histoire de me distraire un peut.

(Post-it à une voisine)
 
Commencez à être lourds.

Vous ne pourriez pas aller pourrir un vrai fil de merde ? Ça manque pas pourtant. C'est plus fort que vous, hein ? C'est mignon, mais c'est pas à vous/de vous, alors vous cassez ?

Mais vous êtes de grands malades, vous savez ? Même ceux qui croient que ce sont les autres les malades, d'ailleurs.

Bref. :sleep:

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Ma Julie
Je me demande parfois où tu en es, dans ton adolescence que j'espère pas trop perturbée.
Tu sembles être du genre à pas te laisser faire et ça me rassure, cette capacité à envoyer bouler ta ***** de mère. Je ne t'ai pas vu et n'ai pas de nouvelles depuis maintenant bien 2 ans et demi et y'a des jolis moments où je pense à toi, en me demandant comment ça serait si un jour tu m'appelais, comme ça, juste pour me faire un coucou, me dire que tu es à la Gare du Nord, descendant du Thalys, seule, avec une copine ou un copain et que tu ne sais pas où dormir ou simplement pour me dire que je te manque.

Dans le métro hier soir, entre Porte de Clignancourt et Châtelet (je quittais un garçon et en allait en retrouvait d'autres), je lis un flyer de Réseau Éducation Sans Frontières, contre le traitement estival et abusif des sans-papiers et de leurs gamins par certains hum, services de l'Etat, photocopie sans doute posée sur les banquettes par du personnel de la RATP. Réunions deux fois par mois à Belleville (joli nom n'est-ce pas ?).
Au 2e arrêt, Simplon (ça me fait sourire à chaque fois, dans ce long long tunnel qu'est le métro), une maman et sa fille de 3 ans, belles comme la nuit se sont assises en face de moi. J'ai ramassé les chouchous bariolés que la petite faisait régulièrement tomber pendant que sa mère colorait ses tresses par petites touches, regards échangés, tranquilles et amicaux, un petit voyage en bonne compagnie. Sa bouche me faisait penser à la tienne, quand je te prenais dans mes bras ou quand je te poussais sur la balançoire du jardin.
J'étais quasiment la seule personne blanche dans le wagon et ça m'a transpercé. Ton absence, cette possibilité d'agression sur cette petite tête à couette en face de moi, un truc désagréable au possible, une envie de vomir comme un peu avant ta naissance, où la vue de mon passeport français me faisait honte rien qu'à l'écoute des infos sur ces horreurs au cœur de l'Europe, à cette inertie et aux mauvais choix du Sphynx à qui j'avais donné ma confiance, quelques années plus tôt. Ils ont perdu ma foi à ce moment-là. Le Sphynx est mort peu après et la place semble toujours vide. Tu es donc née, juste après. Joie australe pour moi, bel été hivernal, rouge, noir et jaune au pays de koalas. Heureux. 23 ans et grand frère. Choc.
Je ne t'ai pas beaucoup connue, tu nous adorais, je n'en ai jamais douté, on se voyait quelques fois par an et chaque séjour a pu être une fête, malgré les tensions des adultes. Et maintenant, celui qui nous rassemblait nous sépare. Et tu as 15 ans.

Je suis descendu à Châtelet, laissant la fillette et sa très jolie maman (le genre à faire basculer une vie, si si...) continuer leur voyage et j'ai rejoins sous la pluie mes camarades plantigrades et canidés, à l'abri de l'eau (mais pas des regards: no shame) sur le pas de notre grotte. Et là, je me suis réchauffé à leur contact, avec force houblon et tabac et j'ai repensé à toi, à d'autres êtres chers qui sont venus et partis, et je me suis dit que j'aimerai un jour t'y emmener, on est un peu sauvage, parfois pataud vu de la rue, mais on est pas méchants et tu rigolerais bien je suis sûr à nos plaisanteries, nos bêtises, Akela ou Baloo si sensibles… Il faudra que je te fasse écouter un vieux standard: Elvis Presley et (Let me be) your teddy bear... c'est gentil et coquin, tu as l'âge, faut bien écouter les paroles. As-tu toujours notre ours en peluche ?

Ton frère parmi les ours et les loups
 
Chère M.

Le grand jour est enfin arrivé. Ça fait presque deux ans que je ne suis plus revenue chez toi. Je parie que rien n'a changé, mes pantoufles rangées dans l'armoire rouge en fer, tes fleurs sur ton balcon, une nappe sur la table, l'odeur de propre, eau de Javel et lessive. Rien n'a changé, surtout pas toi. J'ai pas envie de revenir. Ce sont toujours les mêmes meubles, le même canapé en cuire noir, tes mêmes casseroles, tes mêmes plaintes. Tu parles toujours du passé, je ne le supporte plus. Tu as au moins le mérite d'être franche, "Oh, Aurélie, tu me tapes sur le système, on se voit pas pendant 2 semaines ok?". Parfait, j'aurais dit 4 semaines. Mais la balle est toujours dans mon camp. C'est moi qui rappelle, et toujours après plus de 4 semaines. J'ai pas envie de revenir chez toi et de me retrouver dans cette "ambiance".

Papa dit qu'il faut te pardonner. Tu es malade. Jusqu'où je peux pardonner une personne qui nous a fait tant de mal? Le coup du ceintre, ça je dois te pardonner? Les fameux 110 francs pour mon camp de ski subtilement volés dans mon sac d'école, enfouis dans un de tes livres et retrouvés après quelques années, après m'avoir accusé de les avoir dérobés? ça je dois te le pardonner? Tu t'es tellement confudue en explications, en excuses bidons. Pitoyable. Ton nez reniflant mon corps, lorsque je sortais de la douche pour voir si je sentais bon? ça? 7 fois de suite? Le nombre de fois où tu m'a réveillé en sursaut à 3h du matin en ouvrant d'un coup grand la porte de ma chambre en hurlant que j'avais pas essuyé correctement l'évier? Les legos d'Alexandre cassés? Les samedis matin où tu me faisais lever à 5h pour faire la lessive à la buandrie alors que tu possèdes une machine à laver chez toi? ça peut-être? Cette bouteille de lait que tu as fait exprès tomber par terre pour que je nettoie? Ces coups lorsque je vomissais petite? Ces mots au tribunal? Ceux devant la SPJ peut-être? Jusqu'où est-ce que je peux te pardonner? Qu'est-ce que tu as fait volontairement? Quels sont les actes dont tu n'avais pas conscience? Est-ce que tu faisais exprès? Est-ce qu'un jour tu me diras la vérité? Tu me diras que tu regrettes? Sur ton lit de mort peut-être? On sait aussi bien l'une que l'autre que ce lit est déjà prêt, dépêche-toi.

Dommage en fin de compte que tu n'aies jamais appelé les flics parce qu'Alexandre te rendaient les coups que tu lui donnais. On aurait eu pas mal de choses à raconter. Chacun de notre coté sûrement. C'est peut-être mieux qu'il soit parti, je me demande s'il ne t'aurait pas étranglé un jour.

Malgré ta maladie, à cause d'elle ou de ton passé douloureux, aucune idée, tu fus une mère tyrannique et j'espère de tout mon coeur que le jour où j'ai des enfants à mon tour, je ne te ressemblerai pas.

Je continue à vivre et même s'il m'arrive de pleurer encore, je continue mon bonhomme de chemin, Maman, sans toi, enfin sans toi. Seule, droit devant. Pas par méchanceté, sans t'abandonner, juste parce que ma vie se fera sans toi.

À ce soir,

Aurélie

PS: ah oui, j'ai failli oublier un truc dans tout ça: merci d'avoir trouvé P.
 
P.


Des fois j'y repense, à ce qui a pu se passer. Ce qui aurait pu en découler, aussi.
Je repense à ces moments, vers la fin... mois de mai magnifique... Je souhaiterai tellement le revivre, d'une autre manière, tu sais comment, maintenant.

Mais il aurait pu en être autrement, tu le sais. J'aurais tellement voulu qu'il en soit autrement ; toi aussi, ne dis pas le contraire. Ces moments de complicité, d'amitié, et même d'amour (le tien pour moi, le mien pour toi, ça n'a pas d'importance, les deux étaient tellements mélangés et semblables...)... Cette semaine, du 11 au 15 juin... même dans ces instants, j'y pensais... tu y pensais, aussi...

Après, le vide. Ton absence, le 23, que je regrette encore. Mais au fond, qu'aurait changé ta présence ?

Oui, j'en suis sûr. On aurait pu faire autre chose, jusqu'à ce 9 Juillet. Où un sentiment de colère, de tristesse et de peine est venu m'envahir...
Maintenant, je ne sais plus ce qu'il en est de toi, et de l'autre... De "ton" autre...
A part cette entrevue, il y a deux semaines... courte... l'endroit n'était pas idéal, non... le contexte non plus de toute façon. Je sentais encore un petit sentiment d'amertume, là, au fond...
Et je n'ai plus de nouvelles, à nouveau.

Je ne sais pas comment cela est possible. Mais j'y repense, ce soir. A ça, à toi.


Julien
 
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Réactions: mado
Je ne pourrai jamais te dire combien tu m'as pris dans tes filets. Au plus profond. Des fois, j’aurais voulu ne jamais te rencontrer. Car quinze ans, ça marquera pour le restant de mes jours. Il doit y avoir une colle innommable dans tes entrailles: j'y suis encore. J'ai surtout peur de ne pas tenir ma promesse de te quitter pour ne plus jamais te revoir.

Voilà pourquoi je t’écris cette lettre que tu ne pourras jamais lire: tu es souvent analphabète.

J'ai marché dans tes sentiers colorés, sales, vieux, crottés, sinueux, vides d’hommes ou trop plein de monde, j’ai grimpé à tes côtés un peu partout : tu m’as souvent donné la main. J'ai même fait pousser un peu de verdure chez toi, voulant rendre tes terres plus jolies. Tu m'a pourtant cédé quelques unes de tes maladies dont je n'aurais jamais soupçonné l'orthographe, j’en ai perdu mes cheveux par deux fois, et mes rondeurs encore et toujours. Puis ma carrière s’est effritée à tes côtés.

Mais j'ai appris milles beautés, dont celle-ci que personne ne pourra jamais m'ôter: une tendresse infinie. Tu m’a laissé caresser tes petites têtes foncées, je leur ai offert à manger, souvent, et elles me l’ont rendus au centuple. Je les ai terriblement aimées, car c'est ce que tu fais de mieux.

Nous nous sommes rencontrées, par hasard, mais ce n'est pas par hasard que je te quitte.

C'est parce que tu me tues.

Adieu l’Afrique.
 
A Elle.

Je souris en te lisant. Pourtant tes mots sont si pauvres, si ternes, si pâles pour parler de cet endroit que tu ne méritais pas de connaître.
Tu ne sembles capable, au fond, que de révéler la part sombre qu'il existe en toute chose, en tout être. Tu as ce terrible don d'abîmer tout ce(ux) que tu touches. De rendre moche. Comme un parasite.
Même lui, même moi, même toi.
Tu en deviens aveugle. Et c'est ce qui me fait sourire.
Même moi..
 
Chers,

Vous croyez que vous me manquez

Et non, c'est moi qui vous manque

Et je choisis bien de vous manquer quand je vous vois

Surtout, ne pas vous voir dans le viseur

Rater la cible

Voilà l'art de vous manquer
 
Salut

c'est peut-être pas une lettre morte car tu vas peut-être la lire avec ta curiosité qui fait ton regard. Alors soit, je voulais juste te dire : tu es intelligente, c'est agréable, belle, c'est troublant mais tes yeux mon dieu*, j'en tomberais amoureux si je pouvais… :love:

allez, peut-être que tu es déjà inscrite ou que tu vas t'inscrire alors comme tu sais déjà quel est mon pseudo (et surnom), j'arrête là : tu me plais.

à demain
le vendeur sympathique


*j'allais pas dire mon Doc, faut lui laisser le temps de comprendre ce qui se passe dans ce milieu de fous ! :D
 
A toi... le mort de faim de la fnac...

Si j'avais pu te faire dévorer nikon par le trou de balle, tout à l'heure... je l'aurais fait... Ton numéro de charme à la bouffe moi l'noeud... c'était navrant !!!

Tous les jours je dois me supporter des gens comme toi... si je suis souriante, je passe pour une gourmande, si je ne le suis pas, je passe pour une connasse...

La vie de femelle est un enfer.
 
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Réactions: Fab'Fab
Mme Sonnyboy

votre mari me fait beaucoup rire, :D il a une imagination sans limites. Mais s'il vous plait, ne l'empêchez plus de sortir le teckel à 22h40 comme il en a l'habitude, ça le stresse ensuite… :D

bise



(la vie est un enfer, c'ets pour ça qu'il faut en rire moncon ! :D)