Lettres mortes

J'espere que tu.ailles mieux , tu sors de ton coma artificiel , et tu comprend pourquoi tu a été dans un coma , tu dois réapprendre beaucoup de gestes de la vie qui te semblaient simple .
Je te souhaite pleins de courages :merci:

De tout coeur avec toi, Juju ! :merci:
 
Avec une syntaxe et une orthographe pareilles, je comprends pourquoi ce sont des Lettres mortes... :eek:
D'ici à ce que cela devienne une langue morte, il n'y a qu'un drapeau…
 
Tu prends 48 ans aujourd'hui ! Mais comme l'année passée et quelques autres encore avant, je ne te contacterai pas pour te souhaiter un bon anniversaire. Je ne suis pas téléphone, tu n'es pas courriel… Plus le temps passe et plus j'oublie qui de nous deux coupa les liens qui nous attachaient… Ça se brouille dans mon esprit. Ton regard sur le monde, tes expressions et ta présence me manquent. C'est triste mais c'est ainsi…
Tchuss ^^
 
Dès l'instant où je t'ai vu sur ta pétoire emprunter ce quai interdit aux véhicules à moteurs, tu m'as gonflé. On était pourtant loin mais ta bécane, ta chérie et toi étiez sur notre parcours. Sauf à lui faire découvrir le quartier sans tomber le casque, on allait forcément se croiser. D'avance ça me faisait chier. Eh ouais, je suis un piéton exigeant ! Et mon acolyte pareil, il n'aime être emmerdé par les gaz d'échappement. Alors les cons qui nous polluent l'espace vert, tu penses bien que je les garde à l'œil.

Tu étais donc dans mon collimateur quand tu as sifflé mon acolyte de promenade. Le temps qu'il pointe sa truffe dans ta direction. J'ai eu le temps de lui ordonner un retour vers moi et de t'apostropher d'une force , mon pauvre. N'y étant pas préparé comme je l'étais, ma sommation te cloua le bec. Et notre balade reprit son cours.

:cool:
 
Cher i,

Que de progrès en dix ans !

L’année même où je rejoignais la famille, en faisant entrer dans mon quotidien ta belle âme i, dont la voix porte si loin.

Elle et moi sommes devenus plus que des amis, pendant six longues et douces années.

Je me souviens encore de sa réception, ce qu’on a pu rire !

Certains disent méchamment que nous l’avons fait à 4, mais je ne vois pas qui étaient les deux autres.

Et puis il y eut toi.

Mon cher i... ce fut au tout début de l’année suivante.

Lorsque Kathryn nous a présentés, j’ai tout de suite su que je ne te laisserais plus jamais.

Je l’ai sitôt trompée avec toi, mais t’aimer n’est pas tromper.

Car tu es l’avenir de la femme, i.

Ça, je l’ai tout de suite su, et aujourd’hui... je suis ému car je te vois, je te retrouve enfin, et... et... tu es plus beau que jamais !

Ne t’enflamme pas, tu sais bien que la concurrence est rude, surtout parmi les i verts sans pitié, mais...

Je crois bien que j’aimerais passer les prochaines années avec toi...

Dans un i comme le tien.

Irrésistiblement épris,

Ton bébé.
 
Jean-Bertrand Bruneau
dit
JBB
Il y a des être humains, femmes, hommes, que l'on croise, que l'on rencontre et qui d'autre nous absorbent. Je les nomes pour ma part des, ou plutôt vu leur rareté un "Personnage".
Du style quand vous rentrez chez vous le soir et que votre ami(e) vous demande comment c'est passée ta journée, qu'est-ce que tu as fait... ? Et là vous vous asseyez dans votre vieux Schesterfield de 3e génération et vous avez le regard dans le vague et vous dites à votre ami(e) dont vous avez entendu les questions mais comme dans un semi-sommeil... j'ai rencontré un "Personnage" !
Et là, vous savez que vous venez de passer une journée et avancé durant cette journée sur une route, face à une bifurcation, un carrefour, un rond point mais vous vous êtes trouvé finalement devant un aiguillage, une rotonde. Vous savez et vous avez compris et réalisé malgré cette semi-conscience que vous allez prendre une trajectoire sans retour et s'amplifier d'une force qui repoussera vos limites naturelles.
Que tout le sel du lac salé de Bonneville ne suffira même pas à assouvir le sel que va devenir et nourrir votre vie.
J'ai donc répondu à mon ami(e) ce jour sans qu'elle puisse en prendre conscience, bien évidemment (cela est trop intérieur, trop personnel, trop intime), que je venais de rencontrer un "Personnage", "Le Personnage d'une vie".
Ce personnage comme vous l'aurez compris était le sel de ma vie, il est décédé le 27 Nov. Ce personnage était un puis de science dans tout ce qu'il touchait (d'ailleurs un livre devait sortir sur lui avant ce satané COVID19). Il était de 23 ans mon ainé et avait une vivacité d'esprit incroyable, son cogito n'arrêtait jamais, un vrai Léonard de Vinci dans son domaine. Vous sentiez que quand vous lui parliez il vous écoutait, vous répondait précisément d'une façon parfaitement réfléchie et en même temps vous sentiez que son esprit était également ailleurs à réfléchir sur un travail qu'il était en train de traiter. C'était une étrange impression, rien à voir avec celui qui fait semblant de vous écouter vaguement pour tenir une petite conversation amicale et penser à quelques chose de plus sérieux pour lui. Non rien de tout cela. Il avait vraiment une double faculté mentale et une vivacité d'esprit qui ne correspondait pas du tout avec son physique et son attitude qui était plutôt à la Gaston la gaffe si je voulais grossir le trait pour marquer la différence.

Enfin tout ça pour dire que quand je vois la longue liste égrainer des décès de personnes justes connues pour quelques faits anodins ou temps d'antenne "peopolisante", je voulais aussi prendre la parole ici et pour d'autres aussi qui connaissent certainement de rares êtres humains que moi je nomme "Personnage" et qui valent d'être honorés universellement.

Je laisse ci-dessous les quelques mots d'un de ses nombreux pilotes qui dernièrement lui avait rendu un grand honneur en course durant la retransmission des 24H du Mans MOTO 2020 sur Eurosport et la chaine l'Equipe où sa technologie à fait la pige pendant prêt d'un relais (45') en étant la plus performante sur une piste rendu délicate par les intempéries devant les team usines des plus grands constructeurs motos que sont Honda, Kawasaki, Suzuki, Yamaha, BMW, Ducati, Aprilia et leur pilote de motoGP.

Quand celui qui crée cette conjoncture dans le sens de la phénoménologie vient à disparaitre avec encore lui toute sa création de ces réalisations alors tout le cosmos semble se refermer sur vous comme une finitude éponymique de TRON LEGACY. A "DIEU" CONCEPTEUR. (R. RenNa)

 
Dernière édition:
Il y a des être humains, femmes, hommes, que l'on croise, que l'on rencontre et qui d'autre nous absorbent. Je les nomme pour ma part des, ou plutôt vu leur rareté un "Personnage".
Comme toi, j'adore cette notion de "personnage" ... Malheureusement, ils sont rares celles ou ceux à qui on peut accoler cet attribut ! Dans toute ma vie, j'ai du en rencontrer 2, peut-être 3 qui avaient l'aura nécessaire pour devenir "un personnage".

L'avantage avec eux, c'est qu'en dépit du temps qui passe, on ne les oublie jamais et ils restent chevillés à nos esprits jusqu'au bout en continuant à nous aider au-delà de leur propre mort !

Le premier qui me vient à l'esprit, je l'ai côtoyé pendant 2 ans et jamais je ne l'ai oublié !

Son surnom était Diên Biên et il était le Padre (curé si vous voulez !) de notre compagnie au sein du 1er Bataillon Parachutistes en Belgique - il devait son surnom à la bataille de Diên Biên Phu et avait été l'un des derniers à être évacué avant le grand désastre de 1954 !

Agé d'une quarantaine d'années (c'était "vieux" pour les paras !), français de naissance, gueule de baroudeur, humour à fleur de peau et grosse gueule tout court, il était tout ... sauf un curé !

Bien vite, il a fait l'unanimité et il est devenu le confident de tous, une sorte de père spirituel qui nous aidait dans toutes les circonstances, qui prenait notre défense vis-à-vis de la hiérarchie militaire et qui était partout avec nous, même dans les endroits les plus incertains ! ;)

Il avait créé un petit groupe pour aider les militaires à rédiger ou même à lire le courrier de leurs familles, car beaucoup d'entre eux avaient commencé à bosser à 14 ans avec la conséquence de grosses lacunes dans la lecture et l'écriture - il organisait des réunions ou l'on parlait de tout, sauf de religion ! Il était "humain" avant tout et ne jugeait personne.

Il logeait avec nous, dans le même baraquement et sa porte était toujours ouverte - sa hiérarchie ne l'appréciait pas beaucoup pour son côté "rebelle", mais son grade de Major était une protection efficace !

J'avoue que beaucoup d'entre nous, moi y compris, lui devons une fière chandelle pour avoir été là lorsqu'on avait besoin de lui raison pour laquelle on ne l'a pas oublié !

La meilleure anecdote que j'ai à son sujet : un jour que nous sautions en entraînement, il était comme à son habitude harnaché avec nous quand il s'est levé en disant : "Y'en a qui veulent prier ici ?" ... Quelques mains se lèvent, il marmonne une prière et termine avec cette phrase devenue culte pour les anciens : "A partir de ce moment, Dieu nous protège !" et se retournant vers nous il ajoute avec un large sourire : "Peut-être !!!!!" :hilarious:

Non, ce "personnage" on ne l'oubliera jamais ... définitivement !!!!! :merci:
 
Tant que ma destinée sera celle qui me fera prendre des chemins inattendus où l’écrit de celle-ci déjà publié et rangé dans les rayons de la grande bibliothèque universelle cachée de nous tous, tant que cet écrit droit prendra la forme de courbes se perdant dans les pleins et déliés de la poésie de la vie alors tout prendra sens et sera à vivre.

De rencontres physiques, de rencontres virtuelles, de rencontres virtuelles devenant physiques, ma destinée m’avait déjà fait l’honneur et la surprise d’en vivre tout au long de mon expérience humaine. Mais de rencontre physico-virtuelle, qui plus est régulière, je n’en avais encore jamais fait réellement l’expérience. L’expérience de rencontrer quotidiennement la même personne et d’échanger avec elle. Elle m’attend toujours au même endroit et se place toujours là où elle peut me voir arriver et croiser mon regard quel que soit l’endroit d’où j’arrive. Ses yeux me suivent, il suffit pour m’en apercevoir que je la regarde et nos regards se croisent immanquablement.
Elle est personnage, à l’image d’un paysage, toujours là, avec son histoire, les traces de son passé, de son présent visible, et ce qu’il, ce qu’elle me raconte.
Une beauté naturelle d’un paysage qui se dit beauté d’âme pour un personnage tel qu’elle est et qu’elle restera pour l’éternité comme tout ceux qui font de leur ultime demeure celui du Panthéon.

Privilège de cette relation iconique où à chaque rencontre nos yeux se confondent le temps d’arriver à elle depuis cette petite rue au nom d’écrivain décrivant une courbe nous laissant nous découvrir progressivement pour se parler durant cette minute d’échange… oui cette femme me parle, tant que je tiens son regard nos âmes se lient pour lire en elle, l’Histoire, la nature humaine, le désespoir, l’espoir, la lutte, la force, la résilience, la paix…

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