Lettres mortes

  • Créateur du sujet Créateur du sujet Anonyme
  • Date de début Date de début
voilà le stupide mot que tu as reçu avec le montblanc pour ton anniversaire
volià la verité que je ne voulais pas te faire savoir

maintenant tu sais et depuis 3 mois tu fais de moi ce que tu veux....
exactement comme il y a 10 ans

je ne sais pas si je dois regretter ma décision de l'époque où j'avais decidée d'en terminer , si je dois regretter ma decision de te revoir après tout ce temp, , continuer aujourd'hui une relation qui n'a jamais eu de sens et que je doute fort que un jour il en aura

hier comme aujourd'hui et surtout aujourd'hui je ne veux rien , d'une vie commune encore moins , tu ne me promets rien et cela tombe tres bien mais ....

mais.....arrete de me dire que tu m'aimes , que je suis ta femme , de m'appeler ma puce ou autre connerie ......arrete de me questionner sur mon passé .....de me demander si je t'aime

donne moi seulement du temp , le temp pour etre ensemble un peu plus que quelques heures par semaine volée a ta vie privée , le temp pour se retrouver devant un café avant de commencer la journée , le temp d'une promenade ......
ce temp c'est la seule chose que tu me fais miroiter et c'est aussi la seule chose que je veux vraiment

a plusieurs reprise j'ai dis stop , on arrete, je tourne la page définitivement mais tu reviens encore et encore .......et j'ouvre ma porte au meme temp que mon coeur

est que un jour cessera cette emprise que t'as sur moi ?
ce jour viendra quand je saura qui je suis réellement pour toi ?

il faudra peut etre attendre encore 10 autres années ?
 
Cher vous,

Je ne sais pas pourquoi je vous écris.

Il y a chez vous tellement de textes, tellement de lettres

Mais, si, je sais, c'est vous qui m'avez appris à lire le monde

Parce que, oui, le monde est un texte à déchiffrer

Certains diront : fi de vous ! J'ai ma petite expérience à raconter

Elle est plus intéressante que ce que vous racontez

Certes, mais que vaut-elle hors du filtre des mots que vous abritez ?

Merci, vous, les livres
 
De toute façon tu sais, y a quand même des trucs que je comprends en te regardant avec les gamins, t'es la super mère quoi, LA mère, y a pas à chier, mais tu vois je trouve que c'est trop des fois, tu es toujours là pour eux, ils prennent l'habitude dès qu'il y a un obstacle d'appeler mamie, que tu sois là ou pas, comme des rois limite ils te sifflent... oui je force le trait, je sais bien que tu es pas leur bonniche, je sais que tout ça c'est surtout de l'amour et que tu sais sévir et te faire respecter, je dis rien de tout ça pour être médisant, mais tu vois je pense à eux aussi, et je pense à moi, je me dis que le grand garçon que je suis aujourd'hui, il est comme ça aussi parce qu'il a pas appris suffisamment à compter sur lui seul, parce que bon, quoi qu'il arrive on est seul, on meurt seul, et ça faut bien se faire à l'idée quand même, mamie elle sera pas là à ce moment là et peut-être même il y aura personne, on aura beau s'égosiller, personne viendra.

Faut pas prendre ça pour un reproche, je suis fier de ce que je suis aujourd'hui, je suis différent, ultra sensible, trop sensible et je souffre beaucoup, le monde n'offre pas vraiment de place pour les gens comme moi, j'arrive à faire mon trou mais c'est très dur.

Tu dis si ça t'ennuie que j'écrive tout ça, j'ai tendance à parler trop franchement derrière mon clavier, les gens ont parfois du mal, les mots sont souvent plus durs à l'écrit. Je n'ai pourtant pas de ressentiment, ni d'amertume (du moins pas vis à vis de toi ou de vous, certainement pas), je dis juste ce que je pense, le fruit de mes pensées et de mes réflexions.

L'autre jour, j'entendais un konnard qui disait que l'on était passé de l'enfant martyr élevé à la dure, sans assez d'amour, comme on dresse un chien presque, à l'enfant Dolto, l'enfant roi qui est aussi l'enfant tyran qui met à genoux ses parents. Bah je suis assez d'accord, je pense qu'on devrait faire un peu le deuil de Dolto, non pas pour tous les incommensurables progrès qu'elle a su apporter, mais juste accepter que le modèle nécessite une révision, ça nous éviterait en plus peut-être ainsi le fameux retour de la morale et du fouet, un peu ce que prônent aujourd'hui beaucoup trop de parents, la sévérité si chère également à leur président.

Je me souviens le collège, les pires années de ma vie, les violences, les brimades, les humiliations, comment j'ai appris à somatiser pour échapper à l'EPS et au Rugby, l'indifférence des profs, les vestiaires sans surveillance, les plaintes mal formulées et donc pas prises en compte, mon incapacité à l'époque d'exprimer clairement ce que je vivais, l'impossibilité de me défendre face aux élèves ou aux adultes qui ne cherchaient pas à comprendre, tous ces vendredi matin à l'infirmerie de 10 à 12 h qui m'ont fait comprendre par la force des choses qu'il était facile de sécher les cours, que seule la maladie faisait qu'on pouvait s'échapper, se réfugier, il fallait être malade pour qu'enfin on vous considère un peu, même avec mépris, mais au moins on faisait attention à vous. C'est loin tout ça mais ça m'a forgé, ça m'a constitué en tant qu'individu et tout ce temps j'étais seul, seul aussi avec ce prof d'histoire qui était vraiment un malade fou dangereux, d'ailleurs c'est sûr que ce type je vais aller le voir un jour pour lui mettre des coups de pieds, c'est certain, lui faire bouffer de la merde afin de lui faire comprendre qu'il m'a tordu les trippes pendant 2 putain d'années, alors que c'est même pas à moi qu'il s'en prenait ce dégénéré, mais à encore quelqu'un de plus faible, Sarah, essentiellement, la pauvre quand j'y pense et nous qui rions avec lui des humiliations et brimades qu'il lui faisait subir, trop content que nous étions de ne pas être à sa place, et puis après tout c'est vrai quoi, c'était lui l'adulte, et puis c'est vrai qu'elle était conne et ridicule à pleurer et à quasiment nous appeler à l'aide...
 
  • J’aime
Réactions: PATOCHMAN
Chère Françosie Dolto.
Quel dommage que 90% des vos lecteurs et surtout 100% des personnes qui se recommandent de vous sans jamais vous avoir lu n'aient jamais compris ce que vous aviez écrit.
Une petite explication de texte derait bien nécessaire parfois.
Vous nous manquez...
 
  • J’aime
Réactions: JPTK et katelijn
cher ami disparu,

ouais, ouais, je sais, encore une grande catastrophe, je sais, je sais, mais bon, tu le sais bien, tu le savais bien, c'est tout moi…

Promis, j'essaye de ne pas être malheureux dans 4 mois… Promis, j'y vais mollo.

mais n'est-ce pas toi qui un jour m'a comparé à Zébulon ? "il rebondit, il rebondit, il rebondit…"
où que tu sois, mon fou, je sais que tu es là.
je t'aime
 
  • J’aime
Réactions: Aurélie85
Cher monsieur,

Je tiens absolument à te remercier pour cette magnifique journée de formation. Non vraiment, je ne regrette pas d'être venu suer devant ta performance, après une nuit de 2H00, et que j'aurais pu bêtement passer au chaud chez moi, à soigner ma crève. Je ne regrette pas non plus les **** euros dont ma société s'est acquittée, afin que tu puisses maintenir ton niveau de vie de consultant so hype. Je me devais de venir combler mes lacunes en conduite de projet.

Je dois dire que je n'ai pas été déçu. Tes imitations de Bébel, m'ont li-tté-ra-lement transporté de joie, et tous ces traits qui soulignent un esprit d'une telle finesse. :love:


T'es vraiment pas le dernier pour la déconne. Hihi.

Et tous ces exposés exaltants de l'Histoire de ta Vie, qui nous ont édifiés. Trente années qui ne sont pas sans rappeler la glorieuse destinée de Jean Paul Flouttard de la Sogarep, qui rendait fous jaloux tous les américains dans les années soixante et dix.


Et tous ces acquis que je vais pouvoir mettre en pratique dès lundi prochain. Pensez :

- Sous évaluer la disponibilité des ressources féminines qui se font engrosser tous les ans. (Je vais leur faire voir qui c'est Raoul, compte sur moi ;) )

- Préparer mes comités de pilotage avec un Powerpoint© (mais quelle idée gé-nia-le ! c'est pour ça que je me prenais des claques : j'arrivais les mains dans les poches sans rien préparer, quelle endive ! :o)

- Le “savoir dire -non docteur (ou bonhomme), ton projet passera en dernier” à la direction générale de mes clients. (Je vais peut être attendre un peu, parce que c'est eux qui sont du bon côté du chéquier. Et puis je vais m'entraîner devant ma glace et une VHS de “l'As des As” :style:).

- ah ben c'est tout ce que j'ai pu en retirer en fait. Mais c'est déjà tellement. :up:

J'ai vraiment hâte de passer de passer la journée de demain que je souhaite encore plus, ... :heu: ah je ne trouve pas le mot. :confused:

Tu mets la barre tellement haut. :rateau:

Vivement dimanche demain.

Salut l'artiste ! :coucou:
 
  • J’aime
Réactions: teo
Petit garçon,

Je n'aurais jamais cru que quelqu'un que j'ai si peu connu, si mal connu, puisse me manquer à ce point. Je n'aurais jamais imaginé que j'aurais tant de mal à tirer un trait sur ce qui ne fut pas même une histoire.
Que me reste-t-il de tout cela ? Le souvenir précis d'une journée, d'un rhume, d'une longue promenade à travers des rues dont j'ai (presque) oublié les noms. Quelques conversations, à peine une confidence ou deux, des mots infiniment ordinaires qui avaient achevé de me persuader que tu étais mon ami et que, quoi qu'il arrive, tu le serais toujours.
Et puis je t'ai aimé. Tu ne m'as jamais donné l'occasion de te le dire en face, de te convaincre que c'était vrai, simplement vrai, qu'il n'y avait rien de désespéré dans cet amour-là, rien d'illusoire, que c'était juste là, comme ça, que chaque jour ma première pensée du matin était pour toi et chaque soir, comme ce soir, comme alors.
Est-ce que je dois te raconter les heures de ton silence et combien il m'a fait souffrir ? Je ne suis même pas sûr que tu y croirais, que tu voudrais y croire, que tu voudrais vivre avec ça. Je ne vois pas bien non plus l'utilité de t'emmerder avec. Ça changerait quoi ?
J'aurais voulu que tu meures. Pas vraiment bien sûr, pas comme au cinéma. Je voulais juste te laisser crever dans le jus de ton souvenir, ce caniveau de mémoire où tu m'avais quitté. J'étais malheureux. Ça n'avait pas grande importance que tu ne m'aimes pas — le contraire m'aurait surpris. Mais je n'aurais jamais cru que tu puisses si bien, si totalement m'anéantir, m'effacer de ta vie, de ton cœur et du monde parce que je t'aimais. Ça non, je ne m'y attendais pas. C'est pour ça que ça m'a fait si mal. C'est à partir de là que j'ai voulu ta mort.
Est-ce qu'on décide ce genre de choses, aimer, oublier ? Moi, tu vois, je n'ai pas pu m'y résoudre. J'ai continué la promenade. Un autre bus, un autre amour s'est présenté. Je suis monté. Je pourrais dire que je pardonne, que j'ai vu pas mal d'eau couler. Mais je ne vais pas te mentir : je ne l'ai jamais fait. Je regrette un ami que j'avais, que je croyais avoir. Je regrette son rire ridicule, sa drôlerie, son regard perçant et juste, jusqu'aux enfermements de ses heures mauvaises. Je regrette le « Écoute, je t'apprécie beaucoup mais, je suis désolé, ça va pas être possible » que tu m'aurais dit, et on en serait resté là. Et tout serait redevenu comme avant, comme quand on regardait les mecs en costard qui frimaient en passant devant la gare du Nord, comme quand tu me dévisageais dans le RER la première fois, comme quand on marchait sur le cours de Vincennes (ça me revient), côté nord, à l'opposé de la rue du Rendez-Vous.

Je t'embrasse tendrement,

Xavier.
 
On ne se connait que depuis quelques semaines,
pourtant j'ai l'impression de te connaître tellement bien...
Es tu apparue dans ma vie pour foutre le bordel ???
pourquoi....?
j'aime me laisser couler dans cette confrontation si perturbante,
je ne sais ou cela nous emmèneras, mais je titube dans l'abîme de ton sourire avec délice...
Ce soir je te revois,
je ne sais pas si je te parlerais,
si je te servirais à boire,
si je te photographierais ...
qu'importe je sentirais ta présence même si je te tourne le dos et le coeur...
Il y a les gens et il y a toi...
tu ne sais pas exprimé tes sentiments ou très maladroitement...
peut être que personne ne t'as encore révélé comment faire ?
bien à toi...
S
 
  • J’aime
Réactions: teo
Mademoiselle j'ai 55 ans, j'ai réussi ma vie, je suis vieille fille,
Tu m'écrases.
Tu es d'une lourdeur.
J'aimerai vraiment te zavater la gueule.
C'est possible?
Sinon, je m'en vais.
Même pas "Sinon" ! Je m'en vais.
Je sais pas comment, où et quand, mais je vais bien vite me casser.

Tu te prends pour qui?
La dernière des saintes?
Tu veux un cierge, une prière et un chaussé aux moines?
T'as besoin d'un babysitter?

Je sais même pas pourquoi je te pose ces questions, j'ai pas envie d'entendre les réponses poucraves que tu vas vomir.
C'est dingue à quel point déformer tendrement ta petite tête de blague me ferai plaisir.
Pi' non. J'ai autre chose à fhyutre.

Mes plus détéstables salutations thon en boite.
 
A tous ; passés, présents, futurs,

Bien dormi, beaucoup...
42 unités au compteur, aujourd'hui... et pas encore mort ; c'est cool.

Les premiers coups de fils...

Celle que j'ai failli tuer en débarquant chez les nases en siège :
- Bon anniversaire mon fils!
- Meeeeeerci! C'était cool Paris ?
- Bla bla bla bla bla bla bla bla ... Tu devrais faire des analyses à ton âge, tu sais...
- Ouais ; je verrai...
- Tu veux quoi pour ton anniversaire ? Je sais pas, j'ai pas trouvé à Paris
- Te prends pas la tronche, tu sais.
- Bon, de toute façon ta tante t'a trouvé des habits, tu sais comme tu aimes bien, à New York ; tu verras... Gros gros gros bisous...
- Idem, pas de blème, gros aussi.

Son mari :
- Alors fils ; ça fait quoi ?
- Beeeen... Rien. Ça va ?
- Dis moi ; il faut que tu me passes le N° de ton pote en Suisse pour l'absinthe.
- 0041...
- Bon je vois avec lui. Sinon je passe aussi en Espagne. Elle est bien l'Espagnole ?
- Ouais ; c'est de la verte, mais ils la font comme il faut... tu peux m'en prendre
- Bon je te tiens au courant alors... Tu veux des cigares aussi ?
- Ouais... tu prends comme toi... Bises

Eux je les aime bien... J'ai hérité d'une part de leur inconséquence trop tôt oblitérée par des responsabilités qui n'étaient peut être pas de leur âge...

Deux jours que je bosse sur un couscous pour vous, les amis...
ceux qui sont ici.
ceux qui ont débarqué du continent.

Lever tôt...
Musique à fond ; dans toute la maison... Il faut que ça enveloppe ; c'est comme une douche.


Courses et petit dej' sur la marine... Nouveaux coups de fil.
Température plus qu'agréable...

Une pensée, parce que tout se bouscule ; à celle qui est disparue, à peine passé les 30 ans... Larmes, mais peu visibles... Les autres, juste pour recouvrir une certaine légèreté... Et les légumes à acheter ; on se bouge le fion!

Goûter le vin... Miam! ... Meeeerde! Déjà une bouteille!...

Bon, tout compte fait on va faire ça sur deux jours... ce n'est jamais possible d'avoir tout le monde au même moment...

Sinon ? ...

Ben ; c'est pas si terrible que ça... une journée comme les autres. Tout va bien en fait.
Juste avoir à mettre en place le plaisir que l'on va offrir aux Amis. C'est pas bien compliqué... il faut juste arrêter de penser...

On devrait pouvoir y arriver.

Hop! le champ' est au frais...
 
Chère poulette au citron jaune

Tu étais resplendissante aujourd'hui. Dans ta nouvelle robe. Dommage que Stéphane n'aie pas été là. Tant pis pour lui, en même temps.

Tu étais sublime aujourd'hui, comme tous les jours. Même si ça se bouscule pas au portillon pour te le dire, moi je bouge mes fesses pour te le dire. Na. Un rayon de soleil dans l'hiver qui arrive.

La pudeur m'empêche de te le dire en face: je t'aime mon M.

À demain,

Ta poulpe.
 
  • J’aime
Réactions: sonnyboy
il est mort, Otis Reding, non ?