Lettres mortes

  • Créateur du sujet Créateur du sujet Anonyme
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Oui, comme Jackie Sardou...:D
 
Chére,

Tu ne me réponds jamais

Et pourtant tu m'écris

Des messages cryptés

D'étranges rendez-vous

Où tu me parles des confins et des limites

Là où, peut-être, tu me diras ce qu'il en est des frontières

J'attends, sur la rive
 
Tu crois probablement que le fait que tu aies décidée d'exporter ta bétise pour le week-end va me poser un problème.

Ton mal être se promène du côté de (ville), (pays).
Bien. Quelques milliers de Km ne vont pas apporter de réponses à tes questions. Pauvre fille : j'ai réservé des tas de billets d'avion, moi aussi, mais pas pour prouver, juste pour bouger. Des week-end du Nord au Sud juste pour profiter du XXI eme siècle et faire chier ma banquière. Moi, mon boitier, et l'inconnu. L'inconnue ? Merci les low cost : les prochaines semaines seront étrangères.

Alors je vais répondre : si tu as l'occase, restes-y. Ce sera l'occase de te prouver je ne sais quoi, et de me lâcher la grappe. D'ailleurs, cette grappe a sentie d'autres paumes la caresser, et c'était aussi bien, voir mieux. Tu vois, tu n'as rien de plus que d'autres mains, bien au contraire.

J'ai la rétine qui crie famine.
 
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Réactions: rezba
Salut,
je t'ai rencontré trop tard. Bien trop tard pour que le temps me semble encore assez long pour en goûter toutes les chances. Je t'ai rencontré parce que je me suis abîmé dans mille vies. Je t'ai trouvé sous chacun de mes cadavres. Deux fois. Mille fois. Chaque fois je t'ai reconnu et encore plus aimé. Mais aujourd'hui je suis fatigué je crois. trop bléssé pour t'accompagner dans ces Everests que nous promet la vie. Tout ça prendrait encore 10...? ....20 .....30 ans peut-être ? ...Une éternité pour qui chaque seconde est une vie. Trop d'impatience alors pour danser au rythme des autres. Trop difficile de leur laisser le temps de leur cadence. Le temps des faux-pas qui enseignent le beau mouvement. Mon tic tac n'est plus qu'une note continue, stridente comme une alerte permanente.
Je t'ai rencontré trop tard mon ami. Nous nous sommes tant combattu. Une grâce a voulu que tu sois le vainqueur. Comme je l'en remercie. Mais je ne crois plus qu'il me reste assez de force et de courage pour tout ce qui doit encore arriver. Je te suis. Aveuglément. Seule la peur de te laisser en route m'étouffe un peu. Je sais si bien que c'est ainsi que ça se passera. Seulement quand ?
Je me suis rencontré trop tard je crois pour avoir le temps d'en faire bon usage.
Mais est-ce bien important tant que je peux vous aimer de tout mon coeur ?
 
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Réactions: rezba et IceandFire
Poste restante...
Finalement tu es venue l'autre soir,
je t'ai donné à boire et à rire.
Toi tu t'es excusé des tes mots de l'autre fois...pourquoi ??!! est-ce important ?
je ne crois pas, du reste je n'ai pas pipé mot lorsque tu m'as dit cela.
Au fond ce qui compte c'est qu'il y a encore un espoir de gouter ton jardin secret, mais quand ???...
C'est con mais moi j'y crois, surement plus que toi..!
Maintenant tu ne me donnes plus de nouvelles, peut être que c'est mieux,
suis-je en attente de tes mots? oui certainement mais bien plus que cela est l'espoir de te revoir au détour d'un rue, d'un endroit familier ou non avec ton sourire qui me fait tourner bourrique comme un pauvre mortel...
Le pire serait que tu joues avec moi, enfin my heart sweet...
Je n'ose y croire...
A suivre...?
 
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Réactions: rezba
Entre rires et larmes elle t'attends , bientot elle entendra le carillon de sa porte tinter....
comme tous les lundis fin d'aprem n'est pas ?
"ne me prends pas pour un gamin" tu lui a dis tout a l'heure pour annoncer ta venue et qu'elle c'est moquée de toi ...
non elle ne te prends pas pour un gamin pas en tout cas a ton age , mais elle n'est pour rien si depuis que vos chemins se sont a nouveau croisés c'est comme cela et pas autrement

elle a passée la journée avec un casque rivée sur sa tete , une chanson en boucle , la musique a fond pour s'etourdir la tete et ne pas entendre qui est au plus profond de soi meme .....

un jour je suis sure qu' elle le fera , te balancera a la figure tous ses carnets dont celui que t'as vu trainer sur son bureau ......et ce jours là tu auras enfin compris que il n'y aura plus de rdv comme si tu allais chez ton medicin et que tu as perdu a jamais la seule femme qui t'as tout donné et jamais rien demandé

:zen:
 
Chère inconnue,

Vendredi 05 Octobre 2007 vers 18H30, dans le tramway, ce n'est qu'après quelques stations que je t'ai remarquée.
Ce n'est pas par ton imposant fauteil que mon regard fût attiré, mais bien par ta fragile beauté.
Ému, par ton attitude jamais dénuée de dignité, malgrès les épreuve que tu as, j'imagine, endurées.
Émouvant le moment ou ta soeur, là encore je présume, de l'eau par ce tube dans ta gorge t'a donnée.

La vie peut-être injuste, tu me l'a rapellé. Et mes petits tracas je vais relativiser.

Si d'avenir nos routes se croisaient, jamais le courage je n'aurai de t'aborder.
C'est donc par cette lettre, qu'un hommage je voulais te dédier.

Plein de bonheur, il me reste à te souhaiter, et en mémoire ton image je vais garder.

Tendrement,
Laurent
 
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Réactions: Picouto
A toi,
la mère de mes enfants, j'espère qu'un jour tu trouveras la paix et arriveras à t'accepter telle que tu es, et non à travers les yeux médisants, jaloux intéressés, des gens qui te veulent du bien.....
Les miens sont fatigués de ta violence, je ne serai plus le miroir qui te permettait de..... réfléchir.

A toi,
mon aînée, je te souhaite de trouver enfin l'équilibre qui t'a toujours manqué. Je sais que ta vie d'adolescente est compliquée, mouvementée et que tu ne mérites pas d'avoir des parents comme nous, tu n'as pas de vrai papa, et voilà que tu perds ton beau père.
Je ne peux plus supporter tous les doutes que tu m'exposes, toutes ces questions dont tu connais déjà la réponse.....Tu sais que je ne vous ai JAMAIS menti.

A vous,
mes deux petites canailles, puissiez vous vous relever de toutes ces tempêtes, et découvrir comme c'est beau le soleil qui se lève sur vos petites vies qui commencent.
Pourquoi faut-il que la bêtise des gens vous fasse autant de mal vous n'y êtes pour rien.
Je ne sais plus comment faire pour effacer tout les vilenies que vous endurez

A toi,
mon amie, mon bonheur immédiat, je te souhaite de trouver enfin ce bonheur après lequel tu cours, si tu savais comme il est proche, il est là tout simplement au fond de toi, ni dans les yeux d'un autre, ni dans ce que tu possèdes ou que tu rêves de posséder, il est simplement..... toi.
Je ne sais comment te révéler qui tu es vraiment

A vous,
amis, connaissances, famille, puissiez vous ne jamais connaître les affres d'une séparation et de ses dommages collatéraux.

Je vous demande pardon pour ce que je vais faire.......








je vais continuer à vivre et à vous aimer car c'est ce qu'il y a de plus important:zen:


vincent
 
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Réactions: Amok et CarodeDakar
Ma folle adoré

il y a quelques jours j'ai parlé de toi a mon findus, celui qui m'ouvre sa porte , son coeur et bien d'autre en ce moment où tout n'est pas très clair dans ma vie .....

est que il t'arrive de penser a moi, a nous , jeunes écervelées adolescentes de l'époque où .......ce que on a pu en faire des bêtises

te rappelles tu de notre prof de math , lui qui rentrait en classe et nous on sortait dans le 5minutes qui suivaient?
la poursuite des flic quand ils ont voulu nous arrêter sur ma moto et que paniqué (toi sans casque et moi pas encore en age d'ammener une passagère) on les a semées en traversant les champs ?
te rappelles tu de tes cours sur comment on embrasse les garçons ? toi sur ton velo, moi sur le mien le long de la route arborée en rentrant de l'ecole :
ce que tu as pu rire ce jour là en voyant ma tete incredule m'expliquant comme 2 langues se croisent dans un baiser ......

elles me manquent ces longues promenade en velo où on se confiait , on pleurait , on riait, on chantait....tout le repertoire de Pupo il y est passé !!!

on etait tres differentes , a l'opposée , toi aussi mate , yeux et cheveux courts raides noirs tandis et moi , blanche aux yeux bleu et les cheveux long bouclé et blonds ....on etait inséparable malgrée tout , malgré l'opposition de mes parents , des prof ..... tu etait le cancre qui allait me faire deriver .......

heuresement que tu etait là ..........

et puis un jour les copains me regardent bizarrement , toi tu ne viens presque plus a notre point de rencontre de la bande ......je l'a su assez rapidement : tu attendais un enfant ...de mon petit ami

le choc a eté immense .......je t'en a voulu d'etre enceinte a 16 ans...tu avait le temp pour cela ......

4 ans apres j'ai finalment eu le courage de venir te voir mais entre ta belle-soeur , ma mere , ton enfant et celui qui tu portait dans ton gros ventre j'ai pas pu te parler...

visiblement tu n'etait pas heureuse meme si tes reves s'etaient realisé , que tu avais ce que tu avait toujours voulu :
un beau mec plein d'argent qui te ferait sortir de ton milieu crasseux .....

tes yeux etaient eteint , ton sourire figée , ta folle joie de vivre disparue....

3 mois apres moi aussi je change radicalment de vie, je quitte le pays sur un coup de tete ..... moi aussi a ma façon j'ai envoyé en l'air ma vie qui pourtant etait loins d'etre noire..... elle l'es devenue apres.......

j'ai essayé de te le dire 2 ans apres mais encore une fois on n'etait pas seules.....

tous les ans je me debrouille pour passer devant chez toi , esperer de te croiser par "hasard" ...et c'est pas evident de faire semblant de rien vis a vis de qui m'accompagne, ma mere , mes maris (ex) qui ne comprennent pas pourquoi j'aime me promener dans un endroit aussi perdu a la campagne où il y a aucune boutiques a voir.......


je n'ose pas parler de toi a ma mere qui ne t'a jamais aimé , demander de tes nouvelles....parfois on me dit de choses sur toi mais tu connais comment sont les mauvaises langues.....j'aimerais tant recommencer nos promenades en velo et parler, parler , parler jusqu'a plus soif comme autre fois .....

la prochiane fois que je debarque dans les parages j'espere avoir le courage de te telephoner et je te donner rdv : prepare les velos, on a tant des choses a se dire

:zen:
 
te voilà toi, t'es arrivé avec une semaine en retard mais t'es arrivé

franchement on se serait bien passé de ta visite , de tes conseils et du tutti quanti
franchement une fois de plus tu m'as, nous gonflé au plus haut point :
t'es tellement cretin que tu n'as meme pas vu la complicité qui me lie aux filles
que tout ce que tu nous a dit nous le savons depuis belle lurette , voir meme avant toi
que tes reproches ne tiennent pas debut vu que personne nous a jamais signalé nos "fautes"et que nous ne pouvons pas rever ni avancer tes desirs que tu changes comme tes chaussettes

si je ne tenais pas a mon boulot, vu que maintenant il est devenu alimentaire donc necessaire et vitale, je ne me serai pas genée pour le faire savoir a notre grand patron :
par telephone tu nous dis que a ton arrivée tu feras ci, tu feras ça , mais une fois que tu est là tu nous foute rien a part passer ton temp au téléphone (au point meme que le personnels qui travaille en face l'ont remarqué) , nous montrer comment il faudrait faire l'implantation avec 3 truc sur un seul mur (et le reste je le mets où ?:mouais: les murs ne poussent pas aussi vite que la marchandise ) et faire fuire nos clientes habituelles qui ne supportent pas un si grand c0n qui ne sait pas parler mais crie a la place tout en marchant d'une demarche de "j'ai pleins de cors aux pieds"

tu me gonfle avec ton c.a. , il est là non ?
tu veux quoi ? et comment ?
tu te rappelle que il y a encore quelques mois tu occupais la meme place que la mienne ?
t'as deja oublié toutes les difficultés que on rencontre au quotidien ?

et pour finir , le bouquet final que je ne peux pas digerer :
fini les vacances en novembre !!!!!

bien , et moi alors? et toutes les autres meres de familles ?

tu as decidé que on le prendra tous (et d'un seul coup les restant a prendre) en fevrier pourquoi ?
parce que en novembre il n'y a pas encore assez de neige pour pratiquer ton sport favoris?

a la prochaine grand cretin et surtout n'oublie pas tes 3 telephones
 
À un PowerBook Malade

(parce que Douglas R. Hofstadter veut que chacun traduise ce poème en sa langue maternelle, et ma langue maternelle à moi, c'est Mac.)

Cher G4,
tout grisâtre,
nom d'un Cray !
Qu'est-ce que c'est
prison d'être
sans fenêtres !
Reveille toi,
Viens à moi.
Sors de veille
(sans qu'on paye
pour le hack) Vive AppleCare !
Rentre, Mac
aronique Voilà, le nom de l'auteur, comme il faut
dit « Be quick!" je passe du tutoiement à l'anglais, parce que pour moi, l'anglais est plus familier
Write a disc car le graveur DVD ne fonctionnait pas, et je fais référence au vers de Marot, double-couche au lieu de « qui se couche »
you're at RISC ou blen disk/risk, comme vous voulez
for your sake
you should take
current, jam currant jam = confiture :D
in your am- if enjam - bment is damn - able Hof - stadter's off - ered to Hell. Me as well; if he's there, c'est d'enfer !
perage lead,
or you'll cede
your display
and delay
a process.
May Steve bless
your one core
dear G4.



Ça va, il est enfin de retour, nouveau disque dur et tout ! :love:
 
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Réactions: monoeil
à l'hiver en moi…

Ca y est, il est finalement là, en moi… Je le redoutais, je redoutais sa morsure mais pas à ce point-là, pas à ce point. Le froid s'est installé en moi.
Bien après toi, bien après toi mon malheureux amour… Ce froid qui venait te cueillir chaque matin, ceux que je n'ai jamais passé avec toi, celui qui te suçait les doigts à chaque fois que nous sortions, celui-là même, il t'a mordu si profondément que j'ai ressenti ses crocs dans mes flancs. Je le pressentais, aussi je frottais ton corps le plus fort possible pour lutter contre l'engourdissement, je caressais tes hanches, ton ventre, tes seins et le rebondi de tes fesses, toutes ces parts de toi où j'enfouissais mes sentiments. Souvent tu avais loué mes mains, leur chaleur et le plaisir qu'elles te donnaient. Dans ta bouche, je sentais la brume de ton désir, parfois je tremblais que ce ne soit ton dernier souffle, à chaque respiration, à chaque respiration…
Souvent, longtemps, profondément nos langues se sont emmêlées, comme des couleuvres glissant dans la chaleur suave de nos bouches, elles dessinaient de leur entortillements des figures rupestres représentant la re-création du monde dans ces grottes où brulait le feu de notre complicité. Souvent ta langue captivait la mienne, suçait tout mon désir et aspirait ma chaleur, ensuite elle l'attirait contre ton palais et alors se lovaient nos âmes contre ta paroi douce, écartaient nos dents consentantes et sensuellement se subjugaient dans ces chambres d'amour. Nos lèvres si fines se découvraient pulpeuses et l'enclos de ces ailes se transformait en suite royale pour ce couple antique en quête de corps mélangés.
Nous avons fiévreusement lutté de toutes nos forces contre cet hiver trop grand pour nos mains reptiles, l'été n'ayant pas assez réchauffé nos écailles, elles durcissaient. Lors un matin, aussi semblable aux autres par mon absence, la morsure du froid en ton corps assassine. Comme chacune de nos nuits, j'étais parti reposer mon corps par devers moi, te laissant reposer dans ce lit qui n'était pas le notre, en partant, j'avais espéré t'avoir donné assez de chaleur, tu m'en avais remercié, j'avais pris soin de ne laisser que peu d'endroits réchauffés. Et c'est là l'absence de ma faute.Toute la nuit fut passé chez moi à me réchauffer moi-même mais le matin glacial, le matin glacial qui coulait sur mes épaules, ce Talon d'Achille intime, ce matin me rendait hagard et dans l'appartement honni et trop empli pour moi je cherchais à retrouver la brume de ton désir et
le creux de tes hanches où j'avais posé mon amour sans que tu ne le saches. Mais je ne savais pas, la morsure si cruelle t'avait enlevé à mes mains si chaudes. Tout une journée durant, dans le désespoir d'avoir perdu notre chaleur, j'ai cherché à brûler tous les livres pour me réchauffer et en souvenir de toi. La nuit suivante fut rude : les baisers qui me parvenaient étaient ceux de l'hiver embrassant mes épaules de tout son empire. Et le matin, ce matin, je sens la morsure en moi qui progresse et m'assassine mais je ne suis pas mort et malgré mon corps si roide, je t'aime, encore.

Et puisque nous ne sommes pas morts à nous-même, je dois dire que j'ai aimé ton amour. Qui sait ? tu es là…

en moi !
 
et maintenant ?


la première fois que tu lui a demandé elle a cru mal interpréter donc sa réponse a eté non ....
cela aurait du arranger les "choses" de 2 cotés :
tu ne peux pas et elle ne veut pas......

la seconde fois il n'y avait pas de doute possible : elle a encore et toujours répondu non mais....

mais ...mais après s'être posé un tas des questions, d'avoir posé un tas de question, d'avoir lu et enfin a bout de 6 heure de discussion avec son amie le voilà , elle prend une grande decision en meme temp que le téléphone et te laisse un message :
oui, si vraiment tu le souhaites, si vraiment il faut passer par là , ma réponse est oui !!!

12h apres tu l'appelles , tu as fait semblant de rien et tu lui demande seulement ce qu'elle ferait comme spécialité gastronomique dans sa nouvelle cuisine que on est en train de lui installer : rien ,elle ne fera rien car elle n'est specialisé que dans les livraisons a domicile

enfin tu passe la voir, tu la prends dans tes bras et tu continue a faire semblant de rien : mais enfin a quel jeu joue tu ?

elle est perdue , tellement perdue ..... tu es en train de la perdre......
 
Ce matin a mon reveil j'avais changé d'avis ....
je ne voulais plus y aller , assister a ce lavage du linge sale en public....
je me suis forcée , je suis arrive en retard mais pas assez pour eviter d'assister

Jy suis allée dans l'espoir que tu aurais reconnu les faits , que tu n'oserais plus nier vu les preuves tangibles et irréfutables qui confirment tes agissements

Je ne suis pas venue pour temoigner, pour t'enfoncer ni meme pour entendre d'eventuels regrets ou autres pardons .....juste entendre que tu reconnais , seulement cela

Tu as tout refusé , tu t'es contredit ... personne a eté dupe surtout cette dame inconnue avec sa voix calme et douce dont a fait un très long discours avec des mots tres durs , tres violents .... elle t'a decrit comme s'elle etait ton double

Le choc a eté violent mais......liberateur ....


Toi je ne pense pas mais Moi je n'a que un mot a lui dire : merci :zen:
 
J'avais les victuailles, le rhum et les lunettes.
De la bière, même.
J'avais invité les copines, mis du gasoil dans l'automobile.
J'avais mis le t-shirt avec l'araignée dessus, pour la frime.
Parée pour le show, tout sourire.

Hélas ! L'imprévu : l'infernale fièvre qui monte toute la journée.
A mon retour du lycée, à quelques heures des premiers accords de guitare, j'étais terrassée, contrainte à garder le lit. Super vexée dans mon beau t-shirt chaque fois que je jettais un oeil courbaturé (si, ça existe) à mon balluchon et mon Atlas des Routes de France qui gisaient là, à-même le parquet, définitivement inutilisables ce soir-là. Pile.

Pas de super pouvoir, aucune potion magique, le constat tragique : je ne vis pas dans une BD dont je suis le héros (-> subtile double sens). Aucun moyen de se remettre sur pieds en quelques minutes.


C'est de ta faute Mademoiselle Maïwenn, chère élève de terminale communication graphique. Ce jeudi du début du mois, j'invitais tour à tour chaque élève de ta classe à rejoindre mon bureau afin qu'il vienne y récupérer son devoir. Tu es venue toi aussi, je te revois saisir ta copie en toussant. J'insiste : tu as TOUSSE. Et pas discrètement, non. Si fort et sans mettre la main devant ta bouche que quelques mêches de mes cheveux ont bougé.
Aussitôt, j'ai lâché quelque chose comme "Beurk, tu m'as toussé dessus, c'est crade".
Et puis, je n'y ai plus pensé.

Par ta faute, j'ai donc manqué une semaine plus tard ce qui promettait être le meilleur concert de l'automne. Pire, j'ai passé un week-end au lit à gémir de douleur.

Tu vas donc être punie, Maïwenn. Pendant 8 semaines, je ne lirai même plus tes travaux, je leur attriburai une note fantaisiste, plus ou moins proche de la médiane des notes de tes collègues, selon mon humeur. Je sais, c'est vain et injuste comme châtiment mais mon imagination est limitée. Je te ferai savoir si je trouve mieux, ne te tracasse pas.
 
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Réactions: Fab'Fab
Ma petite,

Je te remercie d'être là, toi.
D'être là aussi dans les moments où ça ne va pas pour moi. Il y en a qui fuient. Ils ont 10 ans de plus que toi mais ils refusent d'assumer.
Merci pour les petits mots d'amour que tu sèmes et que je récolte du mieux que je peux. J'espère que je réussis à te rendre la pareille. J'espère que je suis à la hauteur avec toi, que je ne te déçois pas (trop). J'espère que je ne suis pas qu'un poids mais une épaule au creux de laquelle tu peux te caler pour t'assoupir un peu et te reposer, somnoler et rêver aussi.

Je sais que je ne suis pas toujours facile à vivre, surtout depuis le 2-3 avril 2006. Il y a un an et demi, déjà. Pour moi c'était hier.
Je me souviens de tes larmes si touchantes lorsque je t'ai annoncé "l'accident" (c'est comme ça que je l'appelle) de mon frère. Tu as dit en sanglotant :" c'est injuste!". Je ne sais pas si ça l'était ou pas. C'est comme ça, c'est la vie. Ou la mort... Je la sens désormais, elle plane et elle rôde. Tous les jours. Mais je ferme les yeux, je préfère ne pas la voir pour le moment.
Et cet événement là nous raproche, tu sais. Nous n'en avons jamais parlé, peut-être que tu n'en as pas besoin, je ne sais pas. Je ne te connaissais pas, ou si peu, mais j'étais boulversée par ce qu'il t'arrivait.

Excuse-moi, ma belle, pour mes absences, ces petites morts justement, où je quitte le monde. Parfois j'ai le sentiment d'être déloyale. C'est moi qui devrais être là pour toi, pour tes chagrins, tes peines et tes soucis d'adulte. Ta vie n'est pas facile, ma jolie. Tu as du mérite et du courage de te débrouiller si bien. Tu es jeune encore (moi ausi d'ailleurs :) ), ne te laisse pas submerger par des soucis de "grands".

Je t'embrasse fort, du plus profond de mon minuscule petit coeur (ça ne se dit pas, je sais...).


Ta Lalilalla qui T'AIME !!! ;)
 
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Réactions: Aurélie85
Chère demoiselle incongrue,

Permettez-moi de vous écrire, malgré la fugacité qui vous caractérise et qui bien vite aura eu raison de votre existence.
Pour une fois, je dois vous le dire : vous ne me dérangez pas du tout.

Vous n'êtes pas aujourd'hui le fruit d'un immense chagrin, vous, toute petite perle brillante et solitaire qui tracez sur ma peau un fin chemin de sel. Vos consoeurs y ont un peu trop creusé de sillons et, certains jours, dessiné de plaintes sombres et sinueuses. Vous m'apparaissez curieuse, discrète. Presque jolie.

Vous n'êtes plus, depuis longtemps, ces comédiennes bruyantes et rusées qui m'ont souvent dispensé d'un jour d'école mais qui jamais n'ont obtenu gain de cause au rayon jouets des magasins.

Vous n'êtes pas, je crois, le débordement d'un trop-plein de joie, et je me demande si vous avez cette rareté émouvante et simplement belle, qui est celle des larmes qui embuent le regard et bouleversent le silence durant ces minutes à fleur de peau.


Vous n'êtes pas née d'un rire comme vous l'avez été souvent, je ne vous essuie pas du revers de la main. Non; j'ai attendu la fin de votre course, quelque part sur ma joue.
Quelques fois pas le passé vous avez surgi de la même manière mais, confuse, je n'ai su vous aborder.

Ce matin vous m'avez intrigué, il fallait que je vous le dise, car je crois que je vais devoir m'accoutumer à vivre avec vous. Surtout restez brève, discrète, occasionnelle comme vous savez l'être; si la pudeur vous empêche d'apparaître, demeurez un simple frisson.

Bien que vous soyez pour moi une inconnue, je crois que vous êtes de celles que l'on n'apprivoise pas.
Je vous aime bien.
 
Cher L,

je passais dans le coin, j'ai sonné mais tu n'étais pas là. Bon, je voulais juste te dire que j'ai cuit mon boeuf, je l'ai avalé d'une traite et je n'ai pas été malade. J'ai même réitéré.
Je voulais juste te remercier d'avoir été si clair et si net dans ta réponse.

À bientôt sur les différents fils

Aurélie