Oui, on pourrait dire énormément de choses, et hélas ! il n'est pas facile de simplifier et de faire un topo assez court, tout en disant tout et en expliquant les voies différentes qui ont été suivies, les évolutions, et les raison des évolutions.
Il faut bien comprendre que rien n'est gratuit et que tout à une motivation.
Si l'on a aujourd'hui des téléphones qui ne sont que des ordinateurs très spécialisés, c'est parce que l'électronique a progressé à grands pas. Il y a un peu plus 30 ans, alors que la microélectronique commençait à ressembler un peu à ce qu'elle est devenue aujourd'hui, le téléphone individuel porté dans la poche était encore un rêve dont certains se préoccupaient déjà de réaliser.
Sans la miniaturisation des semi-conducteurs, il n'y aurait pas de téléphone au sens ou le jouet a remplacé l'outil. Il n'y aurait pas eu de progrès en informatique appliquée, puisque les machines n'auraient pas pu devenir plus puissantes. Il n'y aurait que quelques monstres réservées aux administrations comme l'armée, la météo, la recherche scientifique, et sans doute les banques qui ont été longtemps un acteur important des donneurs d'ordre en informatique.
Bien sûr, aujourd'hui, l'iPhone 1 peut sembler être une antiquité à certains. Ce fut pourtant le premier véritable téléphone-ordinateur.
Même en essayant d'élargir le propos à quelques faits simples, cela ne l'arrange pas, car, en réalité, ça le réduit trop à des quelques considérations qui excluent d'autres participations.
Ainsi, si on utilise le terme API, il est amusant de voir ce qu'en dit Wikipédia, qui a tenté d'en trouver les multiples sens. En informatique, l'expression française "interface de programmation" est un sens convenable, qui désigne une méthode, ou un procédé, qui permet aux développeurs d'applications de ne pas réinventer la poudre à chaque occasion, en utilisant des fonctions incluses dans le système d'exploitation. Cela va aussi bien pour déterminer le calcul du sinus d'un angle, ou la façon de présenter des données à l'écran. Il fut même une époque où les multiplications et les divisions étaient réalisés par ces "sous-programmes", appelés aussi des "routines" auxquels les programmes d'applications faisaient appel en utilisant un procédé de présentation des données, par exemple multiplicateur et multiplicande, ou dividende et diviseur, servant aussi à récupérer en retour soit un résultat de multiplication, soit un quotient et un reste. Aujourd'hui, bien sûr, les microprocesseurs à curs multiples qui servent à construire toutes sortes d'ordinateur, sont capables d'exécuter ces opérations à raison en nombre de fois identique à la fréquence d'horloge. Du coup, comme la puissance de ces microprocesseurs est devenue "hénaurme", les fonctions demandées au système d'exploitation sont devenus aussi "hénaurmes". Comme, par exemple, de demander à un appareil photo de déterminer la position et l'altitude de prise de vue d'une photo, selon la procédé GPS, et de visualiser cela sur des cartes grace à des API de Google Maps
Finalement, peu importe ce que font iOS ou OS X. L'important est qu'ils permettent de résoudre des problèmes, qui pourront l'être grâce à une multitudes de scientifiques et d'ingénieurs qui auront étudié, mis au point et décrit des méthodes pour arriver à ce qu'un iPhone puisse prendre une photo, fasse quelques retouches bénignes, et la publie sur l'organisation exhibitionniste qu'est FaceBook.
Une API, c'est le procédé à respecter pour qu'une machine réalise un rêve. :zen: