Polices : question de droits

M

Membre supprimé 2

Invité
En voyant plus haut les posts sur les piratages, ça m'a ramenée à une question que je me pose souvent : ai-je le droit d'utiliser telle ou telle police ? Si j'édite moi-même une plaquette ou un livre, j'utilise les polices qui m'appartiennent. Mais quand je sers d'intermédiaire – adaptation pour une coédition étrangère, par exemple – j'utilise les polices fournies par l'éditeur d'origine. Suis-je couverte, juridiquement parlant ? Suffit-il que le flasheur ou l'imprimeur ait la propriété des polices qui serviront ? Évidemment, à chaque travail, je me mets de côté les polices en question si elles me plaisent, si bien que j'ai déjà une biblothèque bien fournie : 6000 polices environ gérées par Font Reserve, plus un peu de stock de fantaisie, dont une minorité a été achetée. Je n'ai pas bien les moyens d'acquérir par exemple le CD complet Adobe… La débrouille est-elle de rigueur ou être-vous plus scrupuleux ?
(je suis décidément d'humeur bien questionneuse en ce moment !)
 
c'est louche toute ces questions !!!
LeLoupPélagnaux ne serait-il pas un envoyé de fontshop et adobe traquant sans relache les pauvres graphiste en mal typographique ??

Normalement, la licence d'une police n'est pas associé a un projet, mais au poste de travail ! selon la loi, tu dois posséder une licence et le flasheur doit posséder une licence et le correcteur doit posséder une licence et la femme de ménage aussi !!

Dans la pratique heureusement tout le monde respecte la loi !!
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pour ma part, je n'ai que l'helvetica et le times ! je n'ai jamais rien sauvegardé ! je suis honnête !!


....

....

et très con !
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moi ch'uis moins con
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....mais pas très honnête
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En fait il y a plein d'équivalent free de pas mal de polices : ça tu peux utiliser.

Concernant l'imprimeur : il ne doit avoir une licence qu'a partir du moment ou il intervient sur un doc : sinon c'est a l'auteur que revient le coup de l'achat d'une police.

C'est atrocement cher et inconcevable de travailler sans commètre qqch d'illégal.

Cependant : c'est comme tout.

ne sont menacé que les société qui ont les moyens de se payer soft et police.

Le p'tit graphiste craind pas grand chose. Heureusement car sinon :

tu pourrais pas prendre une photo dans une ville
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ropriété municipale
Pas écrire un texte

...
etc


Rien faire quoi.


par contre c'est vrai que pour ma revue : j'envisage doucement de crer mes propres polices pour ne plus être dans l'illégalité.

On fait on sera toujours tolérent avec qqun qui met de la bonne volonté.

tu vois j'ai des softs craqué maisje les achètes petit a petit : les polices c'est pareil : mon but n'est pas de voler le travail des autres : c'est soi ça : soit je fais rien.

Donc je fais et après je corrige.

Tout les uindépendant qui débute comme moi font ça : c'est imposssible autrement.

ce qui compte c'est que tu affiches une bonne volonté et si tu es en société ou en contrat que là par contre les règles soit respecté : mais là c'est normal.

Quand on a du fric : on paye les droit d'auteur : c'est logique et loyal
 
Ouais, mais dans la pratique c'est pas si simple. Je fais, par exemple, assez souvent des becquets (si, si, ça existe encore). Eh bien là, je suis mal si je n'ai pas gardé la version exacte de la police utilisée plusieurs années auparavant par l'éditeur (parce que lui, bien sûr, comme ses confrères, il paume tout). La police neuve que j'ai achetée peut être légèrement différente. L'archivage est donc utile.
PS Je ne furète pas pour X ou Y, mais vu la réaction, je me demande du coup si j'ai eu raison de poser la question : tournons sept fois notre langue, etc.
 
<BLOCKQUOTE><font size="1" face="Verdana, Geneva">quote:</font><HR>Posté à l'origine par Le loup Pélagneau:
PS Je ne furète pas pour X ou Y, mais vu la réaction, je me demande du coup si j'ai eu raison de poser la question : tournons sept fois notre langue, etc.<HR></BLOCKQUOTE>

T'en fais pas mon loup !!! même si la paranoïa fait partie de mon caractère, je plaisantais en disant ça !!!
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A priori, je ne pense pas que les grandes fonderies vont remédier au probleme de piratage des polices en espionnant des freelance causer de leur situation !!
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Bonjour Le Loup, effectivement, Yama a raison, une typo, c'est assimilé à un logiciel et protégé par les mêmes droits.
Personnellement nous avons fait un gros effort il y a 8 ans et avons acheté toute la typothèque Linotype d'un seul coup (50000F à l'époque). Nous étions deux à bosser ensemble et ça nous a paru très cher. Tous nos potes se sont foutu de nous. Mais aujourd'hui, nous utilisons toujours ces typos sans problème. Nous avons toujours refusé de les "préter", et à l'époque notre flasheur a pris conscience du problème et a acheté les mêmes typos pour conserver notre clientèle.
Nous avons aussi récupéré des typos libres de droit que nous conservons dans des dossiers à part.
C'est vrai que ça paraît cher au début, mais rassures-toi, tu rentabilises toujours ce genre d'investissement. Surtout que les fondeurs fonta aujourd'hui des prix beaucoup plus attractifs pour les jeunes qui démarrent ou les indépendants.
Faut aller les démarcher dans les salons, on trouve souvent un arrangement.
 
Vraiment … Vraiment …

C'est cornélien tout ça !
On en revient toujours à parler fric !
Morale et fric font bon ménage
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<BLOCKQUOTE><font size="1" face="Verdana, Geneva">quote:</font><HR>Posté à l'origine par Yama:
par contre c'est vrai que pour ma revue : j'envisage doucement de crer mes propres polices pour ne plus être dans l'illégalité.<HR></BLOCKQUOTE>

à voir si le jeu en vaut la chandelle. combien de polices utilises-tu pour ton mag ? le temps que tu vas passer à les créer (et ça en prend pas mal du temps) comparé au prix des licences, est-ce jouable ?

je sais, tu vas me dire que tu es étudiant et que ton mag n'est pas une publication professionnelle, donc dans ton cas, tu n'as pas trop les moyens d'investir quelques centaines d'euros dans des fontes.

par contre, plus généralement, pour un pro, c'est clair que le seul intérêt de la création de typos est... la création de typos !
et pas une considération économique...
 
Passionnant tout ça, mais on ne va relancer le débat sur le piratage lancé – avec beaucoup de logorrhées – sur le forum libre. Merci de vos avis. Je n'ai sans doute pas été assez claire. Il est bien évident que pour un travail perso ou à mon propre compte, j'utilise exclusivement les polices qui m'appartiennent. Mes interrogations portent surtout sur les travaux de rédaction, rewriting, atualisation, adaptation, etc., pour un éditeur, où je livre malgré tout du clé en mains (prêt à imprimer), mais où je suis quand même réglée en droits d'auteur (AGESSA). Là, il me semble normal que ce soit à l'éditeur d'assumer la chose. Dans une coédition en quatre langues, par exemple, on garde la maquette quadri d'origine et on refait en cinquième couleur le texte principal, mais on conserve les folios, certains titres courants, des numéros d'illustration etc. Il faut donc utiliser la police d'origine et c'est ce qui explique l'abondant stockage nécessaire d'auant, comme je le disais plus haut, que les éditeurs perdent tou et comptent sur les autres pour archiver.
 
Soyons un peu clairs. Tu réécris un texte, ton client te fournis les typos nécessaires, pourquoi pas. Crois-tu vraiment que Linotype ou Adobe va venir te chercher des poux pour cela. Il n'y a apparemment pas d'abus dans ton cas. Par contre, si tu profites de ces typos récupérées pour faire d'autres boulôts perso, là je penses qu'il y a effectiivement piratage. C'est tout simple non ?
Et pour Yama, OK, je pense que dessiner des typos (on s'y est essayé par chez nous), c'est tout sauf rentable. A moins d'être un génie (c'est sans doute tons cas
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) ou de te contenter du genre de typos inutilisables parce qu'illisibles que l'on trouve partout sur les CD ou sur le net, le jeu n'en vaut vraiment pas la chandelle.
 
Bon, je ne suis pas toujours d'accord avec Yama (cf. le débat sur les règles typo). Mais je ne changerais pas une ligne à sa réponse ci-dessus. Alors (pour une fois) je serai bref : dès que j'ai les moyens, je paye. C'est simple et logique.
 
Y-a pas d'autres solutions si l'on veut garder un semblant d'intégrité.
C'est pas en refusant les règles qu'on les fera évoluer.