J'en ai une autre...
À quoi sert l'ego ?!...
À avancer; on le remise au vestiaire quand il s'agit de montrer sa production aux autres qui voient, ressentent, appréhendent, apprécient les choses différemment de soi...
Ce qui fait que parfois, ayant fait (produit) quelque chose dans une certaine optique; on s'aperçoit que les gens* le voient d'une autre façon (et en voient les défauts !)... :heu:
Ce devrait être comme un examen de passage, à chaque fois que l'on soumet sa production...
L'ego sert à ne pas se décourager, à persévérer; pas à imposer aux autres, ni à les écraser...
En conclusion; ça s'tripote beaucoup l'ego, ici... :zen:
(tous autant que vous êtes... )
Les images doivent se suffirent à elles même, si ça ne fonctionne pas c'est qu'il y a un problème (et donc ce sont les autres qui vont vous le dire); c'est à ce moment là qu'il faut se poser des questions...
Et une introspection, c'est silencieux, pas la peine d'en mettre partout !
*quidams, amateurs "éclairés", "pros", méchants, gentils, cons, veaux, vaches et cochons...
Maintenant, on en revient aux photos, on poste en toute modestie et on arrête la logorrhée sur tout ça (et plus)...
Ceci était un constat d'ordre général, pour tout les "gentils posteurs"... :zen:
C'est marrant, ce débat.
Je viens de me faire coup sur coup les deux rencontres majeures de la photographie en France, Arles et Perpignan.
À Arles, où règne la photographie d'auteur (j'aurais du mettre un grand A, avec de l'ironie inside), à Arles, donc, il n'y a quasiment pas de légende sur les photos. Un cartouche par expo, et sous les photos, une date, un titre. Un exif, jamais.
À Perpignan, Mecque du photojournalisme, certains clichés sont accompagnés de larges légendes. Et l'organisation le revendique. Il s'agit de remettre la photo dans son contexte informatif. Parce que, aussi belles qu'elles soient, les photos montrées à Perpignan sont d'abord des œuvres de presse, revendiquées comme telles. Il y a d'ailleurs cette année de nombreux débats à Perpignan sur la relation entre l'éthique du photojournalisme et l'utilisation de la technique numérique, et sur cette large tendance à recomposer la prise de vue pour qu'elle ressemble à la réalité telle que le preneur de cliché la voulait. Débats qui, au delà de la profession de journaliste, ouvrent beaucoup de réflexions sur le statut de la photo à l'ère de la "retouche pour tous".
Sur ce, la bise à l'œil.