Pour les profs

  • Créateur du sujet Créateur du sujet Lamar
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Lamar et Pascal 77 ont parfaitement mis les choses au point. :zen:

En résumé, les profs sont mal payés selon bien des critères : par rapport à la difficulté réelle de leurs tâches ; au regard de la durée de leurs études ; compte-tenu de la réalité de leur temps de travail ; pour ce qui est de leur revenu réel comparé à celui d'autres fonctionnaires (environ 10 % seulement de leur revenu étant constitué par les primes et indemnités diverses, contre le double pour les autres fonctionnaires). Enfin, ils sont plutôt mal rémunérés si l'on prend en compte les comparaisons internationales au sein des pays de l'OCDE. Il ne sont pas non plus privilégiés pour ce qui est du rapport réel professeurs/élèves. Et il n'y a pas de calendrier des profs distribué chez les particuliers... ;)

Cela ne change rien au fait que beaucoup de professions ont des motifs de se plaindre. Parfois plus que les enseignants. Mais parfois moins aussi.
 
Cela ne change rien au fait que beaucoup de professions ont des motifs de se plaindre. Parfois plus que les enseignants. Mais parfois moins aussi.

Cela dit, si je suis prêt à m'engager pour la défense des profs, qui m'ont énormément aidé (et m'aident encore) à assurer un avenir à mes enfants, je le serais moins pour certaines autres professions … au hasard : les contractuel(le)s, par exemple :D
 
Entièrement d'accord avec toi Pascal (avec Cratès aussi, mais comme il dit qu'il est d'accord avec, il est logique que je sois d'accord avec lui). :D

Ça serait bien que les profs communiquent un peu plus sur ce genre de détail (à l'échelon national, s'entend), ça permettrait peut-être à l'opinion publique de réviser ses idées reçues sur "le mammouth" ! :rolleyes:

C'est là qu'est notre problème. Depuis Allègre, nous ne pouvons plus argumenter contre les idées fausses répandues dans la société. Nous avons été, préalablement à toute discussion, discrédités, notre argumentation est considéré comme du corporatisme. Nous faisons grève pour défendre une certaine qualité de l'enseignement (jamais pour nos salaires ou notre temps de travail, nous n'y songeons même pas, il est impossible d'aborder ces sujets), cela est perçu comme une grève supplémentaire de ces nantis qui passent leur temps à se plaindre. Nous sommes dans la situation du type interné dans un hôpital psychiatrique et qui plus il essaie de faire comprendre qu'il n'est pas fou, plus le personnel de l'hôpital le prend pour un dément.
Nous nous sommes aperçu du mal que nous faisait Allègre, mais nous n'avions peut-être pas mesuré à quel point ses idées allaient perdurer et allaient nous mettre au ban de la société pour de très nombreuses années.
Quand on passe en revue, je le fais de mémoire, sans faire de recherche, tous les mensonges d'allègre (j'arrête les majuscules au nom de ce type), on s'aperçoit que la plupart perdurent encore dans la société de nos jours :
l'absentéisme : les profs sont beaucoup plus absents que la moyenne de la société selon allègre, en fait c'est complètement faux et si on retire les congés maternité et les formations, au contraire les profs sont beaucoup moins absents que le reste des employés (la différence allait même du simple au double je crois me souvenir) ;
le corporatisme : on ne peut rien faire bouger dans l'éducation nationale, l'analogie avec le mammouth, quand on voit les réformes bi-annuelles que l'on doit mettre en place, la réforme de fond concernant le socle commun de compétences (dont personne n'a entendu parler en dehors des profs d'ailleurs) et toutes les mesurettes locales qui obligent à se remettre en question régulièrement ;
les salaires : allègre qui évoque le salaire des profs en prépa, je ne commente pas, mais quand on connait la réalité, on rit, jaune, mais on rit.
le temps de travail : les formations pendant les très nombreuses vacances des profs, parce qu'il n'est pas normal que des gens ayant autant de vacances se forme sur leur temps de travail ... en oubliant que nos vacances, comme le rappelait Pascal, sont les mêmes que les autres employés et que les autres nous nous les payons.
Et je suis sûr qu'il y a encore plein d'autres thèmes qu'allègre à mis dans la tête des gens qui ne sont que des mensonges, mais qui y sont tellement bien ancrés qu'il nous sera impossible de porter un message qui ira contre ces idées. C'est bien triste, parce qu'au final, au delà des questions de salaires et de temps de travail, ce sont les enfants qui sont pénalisés par le système éducatif actuel, enfin pas les enfants de ceux qui ont mis ce système en place et qui le détériore chaque jour, mais les enfants de ceux qui ont assimilé le discours d'allègre et qui tape sur les profs à longueur de temps (dans le discours le plus souvent, pas dans la réalité, quoique). A la limite on pourrait se dire bien fait pour eux, mais ce ne serait pas très charitable et surtout pas très juste, parce que ce sont les enfants qui vont payer la bêtise de leurs parents.
 
[…]Nous sommes dans la situation du type interné dans un hôpital psychiatrique et qui plus il essaie de faire comprendre qu'il n'est pas fou, plus le personnel de l'hôpital le prend pour un dément.
[…]

Voilà qui me rappelle un classique : Samuel Fuller, Shock Corridor, 1963
Un journaliste se fait interner dans un Hôpital psychiatrique pour les besoins d'une enquête. À force d'être traité comme un fou, il le devient...

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Personnellement tout discours du type "l'intérêt des élèves" me donne des boutons, maintenant. Non que je m'en fiche, mais parce qu'il est purement et simplement proscrit dans tous nos syndicats et dans l'enceinte d'un établissement d'oser formuler une récrimination pour "l'intérêt des professeurs". Pourtant tout salarié a droit à une défense de ses conditions de travail ? Eh bien non, pas nous! Il faut faire précéder toute réclamation de l'invocation suivante : "dans l'intérêt des élèves".
Et vous savez quoi ? Je vois que Fatalis s'énerve déjà au fond de la classe parce qu'il a la réponse et que ça le gonfle déjà... Ce sont les égoïstes les plus notoires qui ont ce mot sans cesse à la bouche.
Un prof honnête parle de lui et rappelle que c'est l'intérêt de tous qu'il soit (aussi) bien traité, les autres réclament tout au nom de "l'intérêt des élèves", se font faire des semaines de trois jours "dans l’intérêt des élèves"... ("mettez moi mes ateliers sur 4h parce que sinon on a à peine le temps de tout sortir et de tout ranger", "pas de cours le vendredi après-midi : les élèves sont fatigués"... "il faut absolument faire cours le samedi parce que les élèves sont attentifs... mais, non pas moi, parce que la seule demande que j'ai si ce n'est les autres "dans l'intérêt des élèves", c'est de ne pas bosser le samedi" ...vous en voulez encore ???)

Je vais finir dans un syndicat qui ose des discours du type "mes camarades réclament..." si ça continue...

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Ceci dit, si ça continue comme c'est parti, les ouvriers demandant une amélioration des conditions de travail seront bientôt sommés de prouver que c'est bon pour les actionnaires..
 
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Réactions: Lalis
il est purement et simplement proscrit dans tous nos syndicats et dans l'enceinte d'un établissement d'oser formuler une récrimination pour "l'intérêt des professeurs".
Non.
Faux et archi faux.

Au contraire même !

Depuis l'an dernier, les CHS sont devenus CHSCT, ce qui n'arrange pas les affaires des IA.
Bon, d'un autre côté, 18 mois après leur création, les textes précisant les attributions précises des CHSCT départementaux ne sont pas encore publiés...
Et l'administration traine des pieds pour fournir certains documents, depuis cette année bizarrement. Ainsi, pour la Vendée, le programme annuel de prévention 2011 :eek: et le document statistiques des accidents de travail et maladies professionnelles 2010 :mouais: n'ont pas été diffusés lors du premier CHSCT (= dernier CHSD, en avril dernier, au lieu de décembre habituellement)...
La non prise en compte des maladies de nos élèves (impétigo, gale, tuberculose, ou pédiculose), qu'ils imposent ou non éviction de classe, est un point qui pourra être changé à l'avenir, car objet d'une commission paritaire départementale, donc de compte-rendu, donc de possibilité d'action au TA sur ces pièces.
Siègent à ces CHSCT l'IA (ou son adjoint), des ACMO, le médecin de prévention, les représentant des personnels de direction, les représentants des personnels (pour la FSU en Vendée : un ex-ATOSS, des enseignants du second degré et du premier degré -moi-, et une infirmières scolaires).
Encore faut-il des gens qui s'intéressent à la question (il y a des élections professionnelles dans 1 mois, peut-être les questionner là-dessus), et surtout qui connaissent la problématique.
Un truc tout con : une maîtresse de maternelle qui doit faire un traitement contre la gale, parce qu'un gamin a passé 2 jours avec la maladie à l'école en attendant que ses parents prennent leurs jours pour le garder... qui paye ? Pour le moment, l'instit.
Avec un poil de pression, pourquoi pas obtenir un remboursement via l'IA ?
Idem : les poux. 15 traitements en 9 mois... qui paye ?
Ce ne sont pas des "maladies professionnelles", mais les liens avec la profession sont incontestables. Tout comme l'incurie de certains carabins :mad:

C'est aussi le CHSCT qui traite des PPMS et autres DU...
Là encore, pourquoi pas questionner vos orgas locales pour savoir qui sièges et qui s'y connait sur ces questions ?

Au sein des bahuts, dans le cadre du CA, les CHS sont eux aussi devenus CHSCT.
Je siège d'ailleurs à celui du collège de mon fils.
Ces questions de conditions de travail sont de sa compétence.

Enfin, c'est de la compétence de chacun : il y a deux ans, il faisait 12° dans ma classe.
Ben oui, la Mairie ne met en route le chauffage que s'il y a x jours à moins de x° dans la semaine qui précède (comme les HLM...).
Il avait fait bon la semaine d'avant, puis gelées tout le week-end.
La Mairie refusant de venir mettre en route le chauffage, nous avons menacé de renvoyer les élèves en appelant la presse...
Sachant qu'on avait renvoyé les élèves de 2 classes (dont la mienne) qui étaient dans des préfas (travaux de réhabilitation de l'école) non chauffés deux semaines avant pour la même raison.
A 11h, cette fois-ci, le chauffagiste était là...
 
Il est exact que beaucoup d'agitation se fait sur le statut des profs qu'il faudrait soi-disant réformer au plus vite....
Je m'en ouvre ici et là sur le net, j'en ai parlé dans un de mes billets.

Comme je le crois répondre parfaitement à la problématique (mince, voila que je parle comme à l'IUFM!) abordée, je me permets de le recopier et de le compléter un peu:

SOUS LE STATUT, LE SOCLE

Ces derniers temps, il souffle un vent mauvais sur les terres arides de l’enseignement. Après l’édification du socle des «compétences» qui instaure l’émiettement des savoirs et prépare l’atomisation des disciplines (analyse ici), voici que l’on songe, à droite et à gauche, à édifier sur cette stèle marquant la tombe de la volonté humaniste de l’enseignement quelque nouveaux statuts qui, soyons en sur, n’auront d’autre but de d’assurer «la réussite de tous et de chacun» dans le cadre d’une institution faite «pour chacun et pour tous»...
Ainsi, qu’il serait doux pour quelques beaux esprits de pouvoir enfin forcer les professeurs à ne plus être des intellectuels (donc suspects) de leur discipline mais des «animateurs de groupe classe», «référents adultes», «facilitateurs de croissance» et autres billevesées plus ou moins horticoles.
Pour parvenir à ce but louable, les esprits qui se meuvent dans l’empyrée ont un moyen: remettre en cause (traduction: mettre à bas) l’actuel statut des professeurs.

Quel est-il*?
Les professeurs sont tenus d’assurer 18 heures de cours dans leur établissement s’ils sont certifiés, 15 s’ils sont agrégés. Le reste du temps... d’aucuns voudraient faire croire qu’ils ne font rien. Levons un tabou: cela existe. il y a des profs «a minima» qui, sortis de leur salle de classe, ne font plus rien... jusqu’au prochain cours qu’ils vont «improviser»... ou «animer»... Précisons toutefois qu’il ne sont qu’une minorité. Si j’en juge par mon expérience dans les salles des profs, ils en représentent moins de 1%. Mais ils existent. Chaque métier comporte ses tire au flanc.

Voyons maintenant la réalité de la majorité des profs: les «simples» certifiés. Je viens de recevoir mon emploi du temps. 18 h + 1h sup. soit 19h. Nos belles âmes en déduisent que je passe 19h dans l’établissement. Ben voyons. C’est oublier ce que l’on appelle «l’emploi du temps»: la majorité des profs n’habitent pas à deux pas de leur établissement, et les emplois du temps ne sont pas constitués d’heures toutes consécutives. Ils restent donc, déjà, longtemps dans leur établissement où, n'en doutez pas, ils sont à la disponibilité de l'administration et des élèves.

Ainsi, en tenant compte de ce «détail», je suis dans mon collège de 8h 30 à 17h, 3 jours par semaine, et 4 h le mercredi matin. Cela nous fait 30 h de présence «in situ». Rajoutons ce fameux «travail personnel» à la maison, où j’utilise une pièce (que je paye), un équipement informatique personnel et performant (que je me suis choisi et qui correspond à mes choix et mes besoins) ainsi que la connexion web, l’imprimante... le tout «gratos pro Deo» pour l’État.

Imaginons que dans le but louable d’être, comme les scouts,«toujours prêt», nous devions rajouter 5 h de présence «administrative». Avec fourniture de bureaux, matériel... mais ou est le problème, outre le cout ? (Passons sur de menus détails comme l'architecture des bâtiments existants et leur totale inadaptation à une "bureau-cratisation" des profs, après tout, Algeco fait des merveilles!)

Ajoutons une difficulté supplémentaire: pour le professeur "authentique", il est très difficile de tracer une frontière entre ce qui relève du personnel et du professionnel: je regarde un documentaire sur le séisme de Lisbonne: j'y vois des données et des images aptes à améliorer mon cours sur les séismes, ou à me fournir des idées d'exercices, je prends en note et j'enregistre: suis-je en train de me divertir ou de travailler ? Je traduis Darwin pour mon "plaisir", mais j'y trouve des extraits et des informations qui vont améliorer (j'espère!) mon enseignement. Loisir ou travail ? Je pars en vacances sur les volcans du monde, rapportant force photos et échantillons que j'utilise en cours. N'ai-je fait que 100% de vacances, ou dois-je considérer qu'il y a là un petit % de travail ? Je lis forces traités abscons de biologie, achetés une petite fortune, des revues, des sites.... J'ai maitrisé keynote, le mac, l'ipad maintenant... J'écris des manuels scolaires gratuits que j'utilise en cours, et ce faisant j'améliore aussi mes cours en découvrant de nouvelles infos... où commence le "travail", ou s'arrête le "loisir" ? Comment décompter, séparer l'un de l'autre alors que dans la vie du prof ils ne font qu'un ?

Pourtant, le problème le plus important ne réside pas seulement dans le fait que lire les périodiques et sites scientifiques (plaisir, certes, mais qui fait intégralement parti du métier de prof de Sciences), préparer évaluations, réaliser les corrections, mettre en ligne des documents… nécessite bien plus de 5 h par semaine.

Calcul sur un coin de table: j'ai, cette année, 13 classes représentant 330 élèves. Statistiquement, je dois bien faire un minimum de 2,5 évaluations par trimestre, soit 825 copies à corriger. Par copie, je passe environ 5 minutes (au minimum, cela doit bien faire rire Cratès, qui doit bien multiplier cela par 5, au bas mot!) soit 69 h environ de correction par trimestre. Si je compte 12 semaines par trimestre, on a donc 6 h par semaine rien que pour les corrections en moyenne. Rajouté à mes 30 h de présence in situ, cela nous donne 36h en moyenne par semaine (je dépasse déjà le temps de travail "légal", tiens, je vais demander des RTT!).
Je ne parlerai même pas des premières années où l'on "construit" son cours, mais la simple préparation des documents, des interros, des keynotes, des recherches minimales nous fait exploser le plafond des 40 h...
Pourtant, ce n'est pas le noeud du problème.

Le problème réside davantage dans la négation du professeur en tant qu'individu, ce dernier ne devenant plus qu'un rouage d'un "dispositif d'enseignement". Le problème, il est dans ce que le «je» ne va plus exister. Il n’y aura plus «mon» ordinateur à «mon» bureau avec «mes» logiciels et «mes» horaires, mais un ordinateur partagé, avec des logiciels choisis par l’état, dans un local commun, pour un travail défini en équipe dont la pertinence sera, d’ailleurs, évaluée de façon collégiale et pour l’équipe enseignante entière, le tout dans un quota horaire imposé et à des heures imposées.

Le devoir d'application du socle et l'évaluation par équipes auront raison des appréciations individuelles et des spécificités de chacun: chaque professeur deviendra ainsi interchangeable, adaptable, normalisé comme une pièce manufacturée.
Cela ne vous rappelle rien ? On passe d’une conception relativement «libérale» (au sens professionnel» au collectivisme façon kolkhoze. Et nul n’ignore ce qu’il est advenu de la productivité des susdits kolkhozes...
 
Dernière édition:
[…]Par copie, je passe environ 5 minutes (au minimum, cela doit bien faire rire Cratès, qui doit bien multiplier cela par 5, au bas mot!) soit 69 h environ de correction par trimestre.[…]

Je ne ris pas du tout, car j'ai peu de classes cette année (certaines à 6-7h par semaine, il est vrai). Mes élèves ne sont pas des littéraires ni des historiens-géographes érudits et rédiger est rarement leur point fort, pour rester dans l'euphémisme (je rappelle que j'enseigne le français et l'histoire-géographie, la bivalence étant de règle en lycée professionnel) : leurs copies sont courtes et ne demandent pas plus d'une douzaine de minutes de correction le plus souvent. Sauf si l'écriture est illisible, ce qui est fréquent malheureusement... Produire un texte cohérent et un peu organisé de plus de quarante lignes est une épreuve pour nos élèves et représente le maximum qu'on leur demande à l'examen. Si je dépasse, comme l'immense majorité des professeurs, les quarante heures de travail effectif par semaine, je suis loin d'être particulièrement à plaindre actuellement.


Je suis un peu ému par le texte de notre camarade Fatalis. J'ai juste envie de dire tristement : oui, c'est bien ainsi que cela se passe. Et le futur statut de l'enseignant qu'il brosse dans ses deux derniers paragraphes est prophétique... Comme les mots d'Isaïe sur la musique de Haendel dans Le Messie : "He was despised and rejected of men, a man of sorrows, and acquainted with grief"...
 
Imaginez les gars dans le primaire, où non seulement nous avons 27h de service, mais aussi un bon paquet de réunions qui n'ont pas d'existence administrative, etc, etc, etc.
Et pas d'heures sup...

Perso, le matin j'arrive vers 8h15 et je repars vers 18h... histoire d'alléger le boulot le soir à la maison...
Les jours de classe.
Comme élu du personnel, j'ai une journée de décharge syndicale... souvent plus longue...
J'accompagne aussi régulièrement des collègues convoqués pour l'administration.
Pas qu'ils ont commis une faute.
Ah, si. Demander à travailler à temps partiel pour s'occuper des SES enfants.
Enfer et damnation !
Oser ne pas faire passer ses obligations professionnelles en premier !

Bon, d'un autre côté, comme il faut compter nos heures, depuis 3 ans, je décompte de "l'aide personnalisée " (jusqu'à 60h par an, issues de la suppression de 3 semaines de classes avec le passage à la semaine de 4 jours) les rencontres avec les parents, et autres réunions (genre équipe de suivi pour les enfants handicapés)...
Dans nos horaires, nous avons 18h d'animations pédagogiques (24h de classe, 3h cumulées en conseil d'école, conseil de cycle, animations pédagogiques et aide personnalisée). L'an dernier, je me suis barré au milieu de l'une d'elle (après avoir prévenu en arrivant le matin l'inspecteur qui s'en occupait, quand même) : j'avais fait mes 18h règlementaire. Au revoir.
Cette année, il est précisé dans la note de rentrée qu'il est recommandé de ne pas agir ainsi "par respect envers les animateurs".
Je vais donc choisir une animation exprès avec l'inspecteur et refaire pareil, en précisant que par respect envers moi-même, ayant effectué mes heures de services, j'accepte de rester si je suis payé en heures supplémentaires, à défaut de quoi, je serai dans l'obligation de partir...:D
 
Je suis désolé de vous le dire les amis, mais votre combat est perdu d'avance, parce que vous luttez contre une machinerie (ou une machination, à vous de choisir) plus forte que vous et qui a un coup (au moins d'avance).
C'est trop tard, l'opinion publique a été conditionnée à l'idée que les profs ne travaillent que 18 heures (je dis profs, je devrais dire enseignants, parce que les instits ou pe sont dans le même sac). A partir de là, la 2° étape, au moment de la présidentielle va être de mettre ses fainéants à un niveau de travail proche de celui du reste de la société, 35 ou 40 heures, on verra. Sans augmentation de salaire (ou alors pour les débutants, pour attirer du monde et mentir de nouveau à la population).
Nous ne pouvons rien y faire, pour une raison très simple : la bêtise de notre société.
L'argumentation de Fatalis, bien tournée, précise (je le suppose, je n'ai pas eu le temps de la lire :rose:), ne peut rien contre une idée aussi simple que ça : les profs font 18 heures, ce n'est pas juste alors que nous sommes en crise et que tout le monde fait des efforts.
La messe est dite.
:(:mad::hein:
 
Non.
Faux et archi faux.

Au contraire même !

Depuis l'an dernier, les CHS sont devenus CHSCT, ce qui n'arrange pas les affaires des IA.
Bon, d'un autre côté, 18 mois après leur création, les textes précisant les attributions précises des CHSCT départementaux ne sont pas encore publiés...
Et l'administration traine des pieds pour fournir certains documents, depuis cette année bizarrement. Ainsi, pour la Vendée, le programme annuel de prévention 2011 :eek: et le document statistiques des accidents de travail et maladies professionnelles 2010 :mouais: n'ont pas été diffusés lors du premier CHSCT (= dernier CHSD, en avril dernier, au lieu de décembre habituellement)...
La non prise en compte des maladies de nos élèves (impétigo, gale, tuberculose, ou pédiculose), qu'ils imposent ou non éviction de classe, est un point qui pourra être changé à l'avenir, car objet d'une commission paritaire départementale, donc de compte-rendu, donc de possibilité d'action au TA sur ces pièces.
Siègent à ces CHSCT l'IA (ou son adjoint), des ACMO, le médecin de prévention, les représentant des personnels de direction, les représentants des personnels (pour la FSU en Vendée : un ex-ATOSS, des enseignants du second degré et du premier degré -moi-, et une infirmières scolaires).
Encore faut-il des gens qui s'intéressent à la question (il y a des élections professionnelles dans 1 mois, peut-être les questionner là-dessus), et surtout qui connaissent la problématique.
Un truc tout con : une maîtresse de maternelle qui doit faire un traitement contre la gale, parce qu'un gamin a passé 2 jours avec la maladie à l'école en attendant que ses parents prennent leurs jours pour le garder... qui paye ? Pour le moment, l'instit.
Avec un poil de pression, pourquoi pas obtenir un remboursement via l'IA ?
Idem : les poux. 15 traitements en 9 mois... qui paye ?
Ce ne sont pas des "maladies professionnelles", mais les liens avec la profession sont incontestables. Tout comme l'incurie de certains carabins :mad:

C'est aussi le CHSCT qui traite des PPMS et autres DU...
Là encore, pourquoi pas questionner vos orgas locales pour savoir qui sièges et qui s'y connait sur ces questions ?

Au sein des bahuts, dans le cadre du CA, les CHS sont eux aussi devenus CHSCT.
Je siège d'ailleurs à celui du collège de mon fils.
Ces questions de conditions de travail sont de sa compétence.

Enfin, c'est de la compétence de chacun : il y a deux ans, il faisait 12° dans ma classe.
Ben oui, la Mairie ne met en route le chauffage que s'il y a x jours à moins de x° dans la semaine qui précède (comme les HLM...).
Il avait fait bon la semaine d'avant, puis gelées tout le week-end.
La Mairie refusant de venir mettre en route le chauffage, nous avons menacé de renvoyer les élèves en appelant la presse...
Sachant qu'on avait renvoyé les élèves de 2 classes (dont la mienne) qui étaient dans des préfas (travaux de réhabilitation de l'école) non chauffés deux semaines avant pour la même raison.
A 11h, cette fois-ci, le chauffagiste était là...

Gnai rien compris (à la première partie) et gne vois pas le rapport (pour la seconde):D
 
Gnai rien compris (à la première partie) et gne vois pas le rapport (pour la seconde):D
Ben dans la première partie, c'est pour dire que t'as une instance qui s'occupe des conditions de travail (CHSCT, au niveau de l'IA mais aussi au niveau des établissements).

La seconde c'est pour dire qu'on peut aussi agir de notre côté (=mettre la pression) pour que nos conditions de travail soient prises en compte un minimum. Encore faut-il dépenser un peu d'énergie pour cela... et là, malheureusement, entre la peur de la hiérarchie et la fatigue d'être obligé de se battre pour quelque chose qui devrait être évident, il reste plus grand monde...



---------- Nouveau message ajouté à 18h50 ---------- Le message précédent a été envoyé à 18h39 ----------

Je suis désolé de vous le dire les amis, mais votre combat est perdu d'avance, parce que vous luttez contre une machinerie (ou une machination, à vous de choisir) plus forte que vous et qui a un coup (au moins d'avance).
C'est trop tard, l'opinion publique a été conditionnée à l'idée que les profs ne travaillent que 18 heures (je dis profs, je devrais dire enseignants, parce que les instits ou pe sont dans le même sac).
Je vais me faire des copains...
Vu la capacité de certains profs de collèges à se rendre disponibles pour rencontrer les parents qui veulent parler de leur gamin (une extrême minorité, mais comme toutes les minorités, ce sont elles qu'on voit avant la majorité silencieuse...), pas étonnant que ça finisse par rentrer dans certains esprits qu'ils ne sont dispo que les jours où ils bossent, et juste avant ou après les heures où ils ont classe... :mouais:
C'est vrai que dans le primaire, on a l'avantage d'être près des lieux d'habitation des parents, qui nous voient arriver quand ils déposent leurs gamins à l'école, encore là quand ils passent les prendre, ou le mercredi ou le week-end alors qu'eux jouent dans le cour...

A partir de là, la 2° étape, au moment de la présidentielle va être de mettre ses fainéants à un niveau de travail proche de celui du reste de la société, 35 ou 40 heures, on verra. Sans augmentation de salaire (ou alors pour les débutants, pour attirer du monde et mentir de nouveau à la population).
Là, je n'y crois pas une seconde.
Même les plus frileux ne se laisseront pas faire... ou alors ils tricheront.
Pour rire, j'avais demandé lors d'une inspection récente si "ils" comptaient mettre des pointeuses pour vérifier le temps passé dans l'école...
Marrant, "on" m'a répondu que j'étais excessif...

Parce que s'il faut faire des heures en plus, il faudra les vérifier... et là, on peut jouer (mais ce sera dans les établissements, plus facile pour le primaire que le secondaire).

Sans oublier qu'il y a des enquêtes réalisées qui montrent que le temps de travail est très largement au-dessus des 35h.
 
Dernière édition:
Puisqu'on en est à "briser des tabous" allons jusqu'au bout (du tas).
Les profs qui ne font rien à la maison sont à bien plus que 1%. Il faut en particulier aller les chercher (quitte à me faire des ennemis) dans des matières "technos" ou "tertiaires " ou encore d'autres matières "pilotes" ou le travail en groupe domine et les récupérations / partages de cours sont devenus traditionnels (je vous laisse deviner). Un prof de tertiaire m'a lui-même dit qu'il ne faisait rien du tout à la maison. Je ne dirais rien si je n'avais pas entendu le même dire que les profs devraient remplacer au pied levé les surveillants en cas de besoin et qu’il espérait plus de présence dans l'établissement. Pourquoi ce "masochisme" ??? Parce qu'il espérait une grosse augmentation dans la foulée depuis qu'il avait vu les salaires de nos camarades britanniques.
Je m'occupe peu des affaires des autres, mais j'ai bien réalisé que si certains pouvaient travailler facilement deux fois moins que d'autres ils ne tarderaient pas à leur imposer un mode de travail invivable à la moindre possibilité d'augmentation. C'est ce qui est en train de se passer. Nous sommes tous sommés de bosser "en groupe" en nous mettant à la disposition des élèves pour des tâches "éducatives" et seuls ceux pour qui ça ne pose pas de problème particulier pourront se le permettre. Les autres iront grossir les questionnaires "psy" prouvant par A+B que décidément, dans certaines matières, ils sont bien fragiles, ma brave dame !

Il serait temps vraiment de briser le tabou : les profs ont des quantités de travail extrêmement hétérogènes. Jetez un coup d'œil aux estimations et vous verrez des choses intéressantes : français / philo en tête avec 42 ou 45 h, je ne sais plus et certaines matières qui s'arrêtent (miraculeusement ?) à ... 35 h. Mon esprit mal tourné et mon expérience me laissent penser qu'ils ont donné, pour certains, le chiffre le moins susceptible de choquer le bon peuple. Vient se greffer sur ces différences un détail, juste un détail : cet anachronisme qu'on appelle "la conscience professionnelle" qui fait que certains professeurs, dans quelque matière qu'il soient, estiment qu'ils doivent à leurs élèves une amélioration de leurs propres compétences et s'attachent à leur donner.
Suis-je aigri au point de débiner ces bien plus qu'1% ??? Disons que je me suis trop pris dans la gueule des "pas encore fini de corriger ton bac blanc (feignasse?)" par des énergumènes qui corrigeant leur copie sur un coin de table en une ou deux heures quand je devais me taper (selon eux impérativement) 150 copies de philo en moins d'une semaine (il est arrivé qu'on me les réclame deux jours après)...

@Michio. J'ai parlé récemment à un prof instit (désolé, je suis réfractaire à la novlangue et je persiste à vous honorer de ce nom) qui m'a dit un truc à mon avis tout à fait juste : "nous, on est le laboratoire : on prépare chez nous ce qu'on imposera aux autres niveaux demain"...
Pour ce qui est de la présence en cours qui d'après toi ne passera pas, il faut retenir selon moi la deuxième proposition "ils tricheront". Tout le monde se laissera faire, ceux qui sont à bout s'enfonceront encore un peu plus, les autres leur marcheront dessus et tout le monde tentera de tricher pour rattraper ce qu'il a perdu. Ainsi va la nature humaine...
 
Dernière édition:
J'ignore qui va se coucher. Moi je vais me battre. N'en déplaise à la nature humaine... Et j'encouragerai les autres à le faire. Même si je comprends que même (ou surtout ?) les enseignants les plus consciencieux, les plus exigeants et scrupuleux puissent se sentir découragés. J'ai l'habitude de contester, c'est devenu une seconde nature. :D

Ce que dit Lamar, je le vis bien sûr comme nous tous jour après jour : c'est devenu un lieu commun chez des millions de Français et chez leurs enfants que d'affirmer que nous travaillons peu, pour un salaire de nantis et des vacances princières. Une gamine me l'a jeté à la figure il y a quelques jours. On peut dire que ça n'a pas traîné cette année. Et alors ? Ce n'est pas une raison pour s'incliner.


Je vois des parents d'élèves dans quelques jours. Je ne laisserai pas passer l'occasion de dire, si l'occasion se présente, ce qu'il en est de la réalité de nos conditions de travail, de la réalité de nos rémunérations, de la réalité de nos rapports avec l'administration. Nous avons tort de taire nos difficultés et nos frustrations par pudeur. Toute occasion de dire non, de protester, de faire connaître la vérité est bonne. Et on se sent un peu plus propre après.


Par ailleurs, il ne faut pas non plus décourager ceux qui luttent pied à pied pour défendre les intérêts de leurs collègues. Et les titulaires ont encore un devoir particulier vis-à-vis de leurs camarades non-titulaires à qui il est encore plus difficile de fronder.


Les raisons de mon optimisme ? L'énormité même des mensonges qui ont été proférés durant si longtemps. On touche le fond à cet égard : donc, on ne peut que remonter. Au moins un peu. L'accumulation des manifestations de mécontentement, conjointement au discrédit des bonimenteurs. L'évidence des preuves, comme le rapport de l'OCDE que j'ai cité. Le fait que les gens qui pensent vraiment soient de notre côté.


Et puis on s'en fiche de gagner. Fais ce que dois, advienne que pourra. C'est ce qui compte, non ?
 
J'ignore qui va se coucher. Moi je vais me battre. N'en déplaise à la nature humaine... Et j'encouragerai les autres à le faire. Même si je comprends que même (ou surtout ?) les enseignants les plus consciencieux, les plus exigeants et scrupuleux puissent se sentir découragés. J'ai l'habitude de contester, c'est devenu une seconde nature. :D
Réactionnaire ! ;)

:up:

Je vois des parents d'élèves dans quelques jours. Je ne laisserai pas passer l'occasion de dire, si l'occasion se présente, ce qu'il en est de la réalité de nos conditions de travail, de la réalité de nos rémunérations, de la réalité de nos rapports avec l'administration. Nous avons tort de taire nos difficultés et nos frustrations par pudeur. Toute occasion de dire non, de protester, de faire connaître la vérité est bonne. Et on se sent un peu plus propre après.
Et en plus ça fait du bien, ça redonne même la patate :up:
Moi, c'était hier soir, de 18h à 20h... et je décompte ces heures :siffle:


Les raisons de mon optimisme ? L'énormité même des mensonges qui ont été proférés durant si longtemps. On touche le fond à cet égard : donc, on ne peut que remonter. Au moins un peu. L'accumulation des manifestations de mécontentement, conjointement au discrédit des bonimenteurs. L'évidence des preuves, comme le rapport de l'OCDE que j'ai cité. Le fait que les gens qui pensent vraiment soient de notre côté.
Et en plus, ça se voit : classes qui ferment, profs non remplacés, enfants handicapés sans prise en charge ou sans accompagnement, RASED démantelés, effectifs surchargés, options indisponibles, etc, etc, etc, ... sans oublier les sondages récents (on en pense ce qu'on veut...) très favorables aux services publics en général, et aux enseignants en particulier (de mémoire, un sondage Harris cet été).
Et pour finir, des médias qui relayent enfin ces informations, comme le rapport de l'OCDE mercredi ou l'avis du HCEN de jeudi...


Et puis on s'en fiche de gagner. Fais ce que dois, advienne que pourra. C'est ce qui compte, non ?
"Nous, au moins, on aura essayé"
:up:
 
Désolé les gars si je vous ai laissé penser que j'allais me coucher, ce ne sera pas le cas, par contre je sais quelle sera l'issue du combat. :(
J'aimerais bien savoir depuis combien de temps vous êtes dans l'e.n. tous les deux (Michio et Cratès), mais je vous admire d'avoir gardé un optimisme de jeunes collègues, c'est admirable. Nous ne sommes pas organisés face à une machinerie médiatique (politique à la base, mais bien relayée par les médias qui vont au plus simple pour être compris de toute la population) et nous avons été discrédités à la base par Allègre, ce qui nous empêchent d'être crédibles lorsque nous nous plaignons. Honnêtement, je ne vois pas comment rattraper la chose, cela me semble franchement impossible. Il faudrait être capable d'opposer un front uni et ne parlant que d'une seule voix sur nos conditions de travail et nos salaires et pas sur autres choses, contrairement à ce que nous faisons d'habitude où les grèves sont l'occasion de mettre en avant des dizaines de revendications, aucune ne concernant directement les profs et leur conditions de vie, qui n'ont aucune portée car non compréhensible par la masse de la population, celle qui vote et qu'il faut flatter pour être élu.
L'avenir n'est pas rose (sans faire de politique :D)
Mais ça ne m'empêche pas d'aimer mon (nouveau) métier et de faire ce que je peux pour les gamins que l'on me confie. Pour ceux que ça intéressent je dis nouveau métier, parce que je me suis tourné vers un poste de faisant fonction de directeur de segpa et que je trouve ça très intéressant (pour l'instant). En plus, maintenant, je suis chef, ce n'est plus la même chose. :D
 
Tu n'as pas à te justifier Lamar. Les pessimistes ont raison d'être pessimistes. Ils sont juste lucides. Mais peut-être la lucidité n'est-elle pas toujours visionnaire. Je pense notamment à un mot du général de Gaulle, dans les Mémoires de guerre, devant le spectacle de la débâcle de 1940 : "La défaite est totale. Donc, la guerre doit continuer". J'aime bien ce "donc"...
Bonne chance dans tes nouvelles fonctions. C'est difficile d'être un bon chef. Mais il y en a. :zen:
 
Dernière édition par un modérateur:
;)T'inquiète Lamar, on a tous notre moteur, le petit truc qui fait avancer

Pour répondre à ta question, je suis titulaire dans la maison depuis 1995, et dans la même école de RRS depuis 2002.
Et je suis un éternel optimiste, en plus d'être un emmer*** patenté :D.
Trouver un truc qui fait avancer mes élèves tout en mettant l'administration en difficulté, c'est que du bonheur :rateau:...

Bon courage pour ton poste : les collègues de SEGPA, vous êtes au collège, sans y être.
Exemple : vous ne siégez pas à la Commission Permanente ou au CHS ou au Fond Social.
Et même pour le CA ou le Conseil de Discipline c'est le mot "adjoint" du directeur de SEGPA qui peut éventuellement lui permettre d'assister aux séances...
Aller hop, tu vois, un nouveau truc à revendiquer ;)
 
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