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Aaaaaaaahhh Ce que j'aime dans ce type de fil, c'est quand il n'y a que nous qui pouvons y poster
Au moins, la tension de la mauvaise surprise nous quitte, tout est plus léger On va peut-être se prendre une vanne de compèt' au détour du prochain post, mais c'est pas important, vu que c'est un ami qui l'aura balancée Malgré tout, on n'ira pas se coucher avec l'envie d'étrangler la moitié de la planète et tous ceux qui lui ressemblent
Bon… j'avoue que j'aimerais bien élargir le cercle des autorisés mais il paraît que ce genre de permission a déjà fait long feu. Si c'est pour ne pas durer, ça ne sert à rien :heu:
Enfin, l'élitisme, c'est dangereux. On a vite fait quand on a tout pouvoir (érectile, en plus, imaginez ! ) d'être attiré par l'eugénisme. Nietsche aurait été modérateur de forum internet que ça ne m'étonnerait pas, tiens.
Il faut ouvrir les portes de notre tolérance et se ramollir les chakras. En un mot comme en 100, ce qu'il va falloir aimer chez l'autre, c'est qu'il ne nous ressemble pas.
Ouais. :hosto:
Ça calme, je sais.
C'est le challenge de l'année en fait.
Au boulot les jeunes. Et les vieux aussi, tiens.
Maintenant que j'utilise donc ce pouvoir modérateur à des fins personnelles (allez-y plaignez-vous en haut-lieu, boulez cassoulet-like, faites des bouffes du mois pour parler de moi, diffamez par le biais de forums que vous croyez privés j'ai décidé de prendre le risque) je vais répondre à ma façon à la question de départ et vous ne pourrez pas y répondre. A 3 exceptions près
Il y en a un, ce que j'aime chez lui est très étendu. La qualité de sa plume n'est que la partie visible de sa valeur. Pourtant, c'est bien la seule chose qui le rapproche de l'iceberg. Il aime. Et il sait dire qu'il aime. Il aime profondément les autres. Forcément, quand on aime comme il sait aimer, d'amour, ou d'amitié, on souffre. C'est donc une personne qui est belle dans sa façon d'aimer et de souffrir. Plus encore que d'écrire.
Il y en a un autre, ce que j'aime chez lui, outre sa beauté et son charisme, c'est sa façon de faire en sorte que quand vous parlez avec lui, vous paraissez être intelligent. Avec lui, les sujets les plus obscurs, les plus chiants, les plus polémiques s'illuminent, se densifient, s'ouvrent au partage. C'est déroutant. Mais c'est une chouette expérience que lui seul et son intérêt pour la discussion ainsi que son empathie naturelle sont capables de vous faire connaître. Et puis il voit clair. En vous.
Il y en a un autre encore, ce que j'aime chez lui, c'est son phrasé acéré. J'aurais voulu dire sa verve, mais vous n'auriez pas manqué de relever, n'est-ce pas ? Celui-là donc distille les baffes d'une façon royale, c'est entendu ainsi. Son amitié et son soutien indéfectible sont très précieux, et nos rencontres bien trop rares m'ont toujours assuré de sa grande qualité.
Ce que j'aime chez celui-ci est un peu de tout ce que j'ai pu dire des trois précédents. Un amant blessé, un ami de toujours, d'une culture si étendue que ses références vous plongent immanquablement dans la plus grande perplexité Nous partageons beaucoup de choses dont la plus évidente est notre origine géographique et de cœur. Bourru comme je peux l'être moi-même, il me renvoie souvent mon reflet. C'est quelqu'un sur qui j'aime pouvoir compter, et qui je l'espère compte aussi sur moi.
Il y en a un autre aussi. Qu'on ne voit plus guère, malheureusement, mais dont beaucoup d'entre vous se souviennent. Je l'ai rencontré alors qu'il était comme un oisillon tombé du nid. Je l'ai réconforté, accompagné autant que j'ai pu. Aidé à sortir de ses cauchemards. Emmené voir une personne disparue trop tôt. Touchant dans sa tristesse si profonde et indélébile il fait aujourd'hui partie de ma famille de cœur.
Il y en a deux autres, aussi – qui d'ailleurs sont 3 maintenant Souvent, lui, il fait grincer des dents. Quant à elle, les mâles sont transportés par sa façon crue de parler des choses. Ce sont des personnes un peu écorchées vives, ballotées par leurs peurs intérieures et par ce que la vie leur octroie pour l'instant. Mais l'avenir sera rose pour eux aussi. Ils comptent beaucoup pour moi, même si je foire à chaque fois les occasions qu'on a de se voir
Je pourrais sans doute élargir et continuer tout ça pendant des lignes et des lignes. Surtout que je sais que personne ne viendra plus salir ces sentiments livrés en pâture à l'insignifiance chronique dont certains n'arrivent pas à se débarasser. D'autre part, je pense qu'on ne peut pas aimer tout le monde. Ou alors on aime mal. Et aimer mal, c'est une action volontaire qui devrait être sanctionnée. Il y a donc d'autres personnes que j'apprécie, et qui doivent le savoir. J'imagine que ça leur suffira. Pour ma part je ne sais pas si j'aime bien, mais j'aime bien aimer ces gens-là, c'est certain.
Pour finir, il y en a une. Dont je n'ai pas le droit de parler. Ce que j'aime chez elle, je n'ai pas le droit de le dire non plus. Mais elle m'a appris, parfois dans la souffrance, que la vie apportait des surprises magnifiques qu'aucun mot ne peut décrire. Et ça, je vous souhaite de le connaître un jour.