Salut à tous,
Pour ceux que cela peut éventuellement intéresser, j’ai - enfin - réalisé l’édition complète d’une photo avec Affinity Photo sur mon iPad Pro 12,9 (dernière génération). Pour l’anectode, je suis sous la dernière beta d’iOS 11. J’avais déjà tripatouillé Affinity sans aller bien loin (je n’étais guère convaincu, habitué que je suis par des années d’utilisation de Photoshop).
Le fichier RAW de départ a été développé sous Lightroom puis exporté sur iCloud (en tiff) et enfin importé dans Affinity Photo (fichier d’environ 110 Mo).
Le sujet de la photo étant un portrait, l’édition a consisté à :
- Retoucher la peau via le « split frequency » en utilisant le pinceau de retouche et l’outil de clonage ;
- Appliquer du dodge and burn (la partie la plus longue de la retouche) en utilisant des calques (outils courbe) et masques ;
- Harmoniser les teintes (de peau notamment) : calques de réglages, masques ;
J’ai donc passé pas mal de temps sur mon iPad et Affinity Photo. À part quelques bugs vraiment mineurs j’avoue avoir été bluffé par la parfaite symbiose de cet environnement (l’iPad + le logiciel). Le logiciel est bien conçu (les outils que j’ai utilisé offrent le même niveau de qualité que Photoshop en terme de résultat), latence quasi inexistante (le fichier au format Affinity pèse quand même 1 Go). Aucun plantage. Ah oui, le seul moment où Affinity montre un peu de faiblesse en terme de réactivité c’est lorsqu’il réalise une amélioration des contours : en ce qui me concerne il s’agissait d’isoler tous les petits cheveux... mais une fois que le masque est fait (et plutôt bien fait) n’y a plus à revenir dessus.
J’ai utilisé le pencil pour l’ensemble des retouches.
En travaillant ainsi (iPad carrément posé à plat), je n’ai pas ressenti de fatigue particulière. Par moment, plutôt que d’appliquer une rotation à l’image, j’ai fait tourner l’iPad comme si je travaillais sur une feuille de papier (ouais c’est bête à dire comme ça mais ça fait un peu bizarre sur le coup).
C’est assez étonnant de travailler dans ces conditions surtout si l’on compare cela à mon MacBook Pro 2015 gonflé à bloc (16 Go, SSD 1 To, deux cartes graphiques) et qui fait tourner les ventilos à fond pour le même travail effectué sous Photoshop.
Me reste encore pas mal de choses à tester (intégration dans un Workflow, colorimétrie, retouches plus importantes, outils de fluidité etc.), jusqu’ici tout va bien