Se souvenir des belles choses

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......ça laisse pensif :heu:

"Willie Francis: black 17-year-old boy, condemned in 1946, survived to the first attempt to kill him. An eye witness said: "I saw the executioner switching on and the sentenced's lips swelling, his body tense and strained. I heard the electrician telling to his colleague to send in more juice [electricity] when I saw Willie Francis still alive, and the colleague said he couldn't send more electricity. Then Willie cried: 'Stop it, let me breathe!'. Then he said he had felt his head and his left leg burning, he had jumped against the strings and he had seen blue, pink and grey dots".
He was executed one year later, successfully."

vu ici

...+ l'émission sur Arte hier soir concernant cette jeune femme accusée d'avoir assassiné sa famille et exécutée alors que tout l'innocentait....

....la nature humaine est une chose formidable !:rolleyes: ...pour ses extrêmes
 
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Réactions: rezba
...par exemple qquand je me souviens...

....du premier regard de ma fille, née sans pleurer, dans l'intimité de notre foyer !!!!
:love: :love: :love:
:zen:
 
Et moi de ce coup de téléphone, à 4 h du matin, ce 26 avril 1983, où on m'annonçait que je devais me rendre toutes affaires cessantes à la maternité de l'hôpital Antoine Beclere de Clamart ... Ma femme allait accoucher d'une minute à l'autre de Gaël, mon fils aîné.

Mon fils Gaël, né le 26 avril 1983 à ... Midi et demi, le petit salopiot ! :rateau: :love: :love:

D'ailleurs, encore aujourd'hui, pour le faire lever avant cette heure là* ... :mouais:


(*) Quand il ne travaille pas
 
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Réactions: Lila
Non pas tout à fait, je ne me souviens plus quand les exécutions publiques ont été supprimées, mais c'était avant ma naissance. Guillotine, oui, mais en "petit comité".

Depuis 1939. Le dernier exécuté en public est Alfred Weinmann. On exécutait alors les condamnés au lever du jour, au petit matin, quoi. Mais l'exécuteur en chef de la Troisième république, Anatole Deibler, venait de mourir quelques mois auparavant, après 395 exécutions publiques à son compteur. C'est son premier assistant, devenu chef, Jules-Henri Desfourneaux, qui officie le 17 juin 1939. Et il fait plusieurs erreurs. Tout d'abord, il se trompe d'heure, confondant l'heure légale et l'heure du soleil. L'exécution a lieu non pas à 03h50, mais à 04h35.
Et le soleil brille déja. Les photographes qui couvrent la scène ont, pour la première fois depuis longtemps, l'occasion d'immortaliser la guilotine en fonctionnement en plein jour.
Et ce d'autant plus que Weinmann n'est pas des plus coopératifs. Il y a quelques jours, Albert Lebrun, le président du conseil, a gracié son complice, Million. Mais pas lui, "l'Allemand". Alors Weinmann proteste, rentre la tête dans les épaules, tant et si bien qu'on doit si reprendre à trois fois pour le mettre le cou sur le bois, et que l'exécution s'éternise, à la grande joie des porteurs d'objectifs, dont les clichés feront le tour du monde.
Une semaine plus tard, Albert Lebrun publie le décret-loi interdisant la publicité des exécutions capitales.
Fin de la parenthèse.
 
Depuis 1939. Le dernier exécuté en public est Alfred Weinmann. On exécutait alors les condamnés au lever du jour, au petit matin, quoi. Mais l'exécuteur en chef de la Troisième république, Anatole Deibler, venait de mourir quelques mois auparavant, après 395 exécutions publiques à son compteur. C'est son premier assistant, devenu chef, Jules-Henri Desfourneaux, qui officie le 17 juin 1939. Et il fait plusieurs erreurs. Tout d'abord, il se trompe d'heure, confondant l'heure légale et l'heure du soleil. L'exécution a lieu non pas à 03h50, mais à 04h35.
Et le soleil brille déja. Les photographes qui couvrent la scène ont, pour la première fois depuis longtemps, l'occasion d'immortaliser la guilotine en fonctionnement en plein jour.
Et ce d'autant plus que Weinmann n'est pas des plus coopératifs. Il y a quelques jours, Albert Lebrun, le président du conseil, a gracié son complice, Million. Mais pas lui, "l'Allemand". Alors Weinmann proteste, rentre la tête dans les épaules, tant et si bien qu'on doit si reprendre à trois fois pour le mettre le cou sur le bois, et que l'exécution s'éternise, à la grande joie des porteurs d'objectifs, dont les clichés feront le tour du monde.
Une semaine plus tard, Albert Lebrun publie le décret-loi interdisant la publicité des exécutions capitales.
Fin de la parenthèse.

:zen: Dis donc, toi, ton vrai nom, c'est pas Robert PETIT ? :D
 
... j'ai toujours été terrifié par ces histoires d'exécution ... rien que d'en parler me donne le frisson...:(
Quand j'étais au Zaïre, il y avait régulièrement des exécutions publiques dont certaines se déroulaient dans le stade de Kinshasa ... selon la gravité des faits reprochés aux condamnés, ils étaient soit fusillés, soit trucidés à la baïonnette... atroce et indigne !!!!!:(
 
... j'ai toujours été terrifié par ces histoires d'exécution ... rien que d'en parler me donne le frisson...:(
Quand j'étais au Zaïre, il y avait régulièrement des exécutions publiques dont certaines se déroulaient dans le stade de Kinshasa ... selon la gravité des faits reprochés aux condamnés, ils étaient soit fusillés, soit trucidés à la baïonnette... atroce et indigne !!!!!:(

Mobutu a toujours été un grand humaniste ... :siffle: :mouais:
 
... j'ai toujours été terrifié par ces histoires d'exécution ... rien que d'en parler me donne le frisson...:(
Quand j'étais au Zaïre, il y avait régulièrement des exécutions publiques dont certaines se déroulaient dans le stade de Kinshasa ... selon la gravité des faits reprochés aux condamnés, ils étaient soit fusillés, soit trucidés à la baïonnette... atroce et indigne !!!!!:(

Oui mais attention, y en qui parlent mal aussi....
 
Pixie m'a fait penser à l'Irlande, du coup j'ai réussi à remettre la main sur les photos de l'époque.
Celle-ci, je l'ai prise exprès, sur le moment, justement pour me souvenir des belles choses... Docounet, le titre de ton fil ne pouvait décidément pas mieux tomber. ;)



Le Matt Molloy's (le pub du flutiste des chieftains, qui venait parfois dire bonjour) par un bel après-midi de février.
J'y ai passé du temps là-dedans... :D
 
Je decouvre ce fil ou vous dites franchement des trucs passionnants. Moi y'a un truc qui me chatouille de partout, cf mon avatar : ecouter un morceau de musique que l'on ne connait pas, en live. Surtout quand c'est intimiste, ca peut etre a la guitare seche ou au sax : il se passe quelque chose d'incroyable, une communication qui ne passe pas que par l'ouie.
 
Il y a qques jours en me promenant dans un village, j'ai senti une odeur de cuisine... un parfum de "cuisine de grand-maman"! Ca m'a fait un flash...

Souvenirs de cette époque où je m'arrêtais dîner une première fois chez ma grand-maman, une bonne soupe aux légumes qui mijotait depuis 9h00 sur le fourneau à bois, et ensuite j'allais manger chez mes parents...

Souvenirs de ces tartes aux pommes dont je n'ai jamais retrouvé le goût nulle part... De ces salades de dents-de-lion avec des oeufs et des lardons...

Souvenirs des vendredi où il n'était pas question de faire de la viande!

Souvenirs de ces polenta avec du ragoût...

Souvenirs de cette grand-maman qui m'a élevée...

Souvenirs de cette période insouciante qu'a été mon enfance :D
 
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Réactions: al02 et woulf
odeur de cuisine... un parfum de "cuisine de grand-maman"!

Souvenirs de ces tartes aux pommes dont je n'ai jamais retrouvé le goût nulle part... De ces salades de dents-de-lion avec des oeufs et des lardons...

Rappels de la bonne cuisine, mijotée par des proches, qui se soucient de nous... :up: Ça fait du bien, Craquounette. :zen:
 
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Réactions: Human-Fly et Dory
A propos de cuisine : il y a 13 ans, j'etais venu en touriste au Japon sans penser y retourner bosser un jour. Je grimpe le Mont Fuji, 3776 metres, avec une ribambelle de Japonais. Arrive au sommet, je mange pour la premiere fois une soupe de miso et salue comme tout le monde le soleil qui se leve.

13 ans apres, meme si je vis ici depuis plus d'un an, a chaque fois que je reprends de cette soupe, au restaurant comme a la cantine, je revois cette mer de nuage, ces montagnes et le soleil se lever :)
 
Quand j'étais petite, je jouais souvent avec mon frère à imiter notre opel orange quand on était sur la route sur le siège arrière... Genre, dans un virage on faisait le bruit des pneus, on se tombait dessus mutuellement ou on tournait ensemble les mains pour imiter le volant, on faisait semblant de changer les vitesses, on imitait le bruit du signophile (mon préféré...). Pis on imitait les freins, le parcage, les gens qui gueulent au volant, on faisait des grimaces à la voiture arrière sur l'autoroute. Bref, des bons moments.

Je m'en rappelle, parce que ce matin, je l'ai refais dans la voiture. Mais cette fois, j'étais seule sur la banquette arrière...
 
raaah, l'odeur fraîche des feuilles d'eucalyptus et de la rosée qui flottait le matin sur notre piscine lorsque nous habitions en Australie... je me souviens de ces samedis matins passés à barboter agréablement parmi ces senteurs :love:

Et des ptits barbecues-minutes à la bonne franquette sur les temps de midi ;)

...puis les "shrimps on the barbie" :love: :love: :love:

c'est certain que je n'oublierai jamais :) pas un jour ne passe sans que je ne repense à ces 4 années de vie passées de l'autre coté du monde... :cool:
 
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