- Statut
Putain! Muet le fil, Starmac...
Même si je revois une partie de tout ce que tu évoques....
Muet
Putain! Muet le fil, Starmac...
Même si je revois une partie de tout ce que tu évoques....
Muet
Bon, d'accord, la prochaine fois, je ressors mes posters de Kiss.
je commence tout de suite… tiens.
Bon, d'accord, la prochaine fois, je ressors mes posters de Kiss.
je commence tout de suite tiens.
[/centre]
Bof, des petits joueurs, ceux là, ils avaient le choix entre le talent d'Alice Cooper et leur trousse de maquillage, ils ont pris la trousse !
Sinon, pour les balises, t'es pas encore tout à fait au point
SIGLO XX
Parce que le bassiste était retenu, me voilà propulsé sur scène pour faire la balance à sa place. Quelques coups de médiators sur sa basse plus tard, le reste du groupe me rejoint pour Sweet Jane histoire de caler le son global.
J'ai fait ma première partie sur un nuage
SIGLO XX chez Play It Again Sam s'il en reste
A
Anonyme
Invité
Alors oui, le monde s'étend autour de notre table, tout le vaste monde triste et beau qui s'évanouit dans ton regard où brille mon désir, et la chaleur du chocolat contre ma main. Les voitures et les camions passent près de nous sur l'avenue, mais loin, tellement loin pourtant de ton visage dont seul je me souviens. Je ne me rappelle ni de la couleur des murs, ni même de celle des banquettes où nous étions assis. Je ne me rappelle que de tes questions, simples et difficiles, des sourires indulgents que m'arrachait leur innocence, de la saveur du cacao brûlant ma bouche et surtout — surtout — de la joliesse de ton tendre sourire tendu vers moi.
Je me souviens d'avoir lu Le jeune homme, la mort et le temps de Richard Matheson.
Je me souviens d'avoir écouté Mahler.
Je me souviens d'avoir redécouvert que je voulais l'Absolu.
Je me souviens d'avoir écouté Mahler.
Je me souviens d'avoir redécouvert que je voulais l'Absolu.
Aujourd'hui, 23 septembre 2006 ..... 20 ans que mon père s'en est allé .... 20 ans que mon "maître à penser" s'est envolé dans l'azur d'un clair matin de septembre ... 20 ans que sa montre s'est figée pour l'éternité...
Je me souviendrai toujours d'une belle journée de mai où le médecin lui a annoncé qu'il n'en avait plus que pour quelques mois ... j'étais seul avec lui ... il n'avait pas voulu que ma mère nous accompagne.
Quand nous sommes sortis de la clinique, il était serein alors que j'étais effondré ... il m'a regardé avec un sourire et m'a dit textuellement (je m'en souviendrai toute ma vie) : "Savoir à peu près quand on va mourir ... ça c'est du luxe !!!!!! Maintenant, on n'en parle plus !!!!!!" ... et jusqu'à la fin, on n'en a plus jamais parlé ... j'ai passé avec lui les 5 mois les plus denses de toute mon existence et aujourd'hui, je m'en souviens encore ...
Pas de larmes, pas de tristesse ... juste un peu de nostalgie pour l'homme qui m'a appris la vie, l'humour, l'amour des autres, et surtout la dérision de soi ... c'était mon père, mon ami ... à l'instant, je caresse son journal ... il tenait tant à ce journal dans lequel il inscrivait journellement les choses importantes de notre vie ... la dernière page écrite est datée du 15 septembre ... je l'ai lue des centaines de fois, tentant de déchiffrer l'indéchiffrable, tentant de discerner au-delà des mots un message mystérieux ou subliminal sans jamais y parvenir ... il y est écrit tout simplement : "Il faudra que je pense à tailler le lierre ... le mur va s'abîmer ..." - les plus étrange, c'est que nous n'avions jamais eu de lierre dans le jardin... ... ... ...
Le 1er novembre, comme chaque année, je serai au bout de la jetée d'Ostende ... mais ça c'est une autre histoire... ... ...
Je me souviendrai toujours d'une belle journée de mai où le médecin lui a annoncé qu'il n'en avait plus que pour quelques mois ... j'étais seul avec lui ... il n'avait pas voulu que ma mère nous accompagne.
Quand nous sommes sortis de la clinique, il était serein alors que j'étais effondré ... il m'a regardé avec un sourire et m'a dit textuellement (je m'en souviendrai toute ma vie) : "Savoir à peu près quand on va mourir ... ça c'est du luxe !!!!!! Maintenant, on n'en parle plus !!!!!!" ... et jusqu'à la fin, on n'en a plus jamais parlé ... j'ai passé avec lui les 5 mois les plus denses de toute mon existence et aujourd'hui, je m'en souviens encore ...
Pas de larmes, pas de tristesse ... juste un peu de nostalgie pour l'homme qui m'a appris la vie, l'humour, l'amour des autres, et surtout la dérision de soi ... c'était mon père, mon ami ... à l'instant, je caresse son journal ... il tenait tant à ce journal dans lequel il inscrivait journellement les choses importantes de notre vie ... la dernière page écrite est datée du 15 septembre ... je l'ai lue des centaines de fois, tentant de déchiffrer l'indéchiffrable, tentant de discerner au-delà des mots un message mystérieux ou subliminal sans jamais y parvenir ... il y est écrit tout simplement : "Il faudra que je pense à tailler le lierre ... le mur va s'abîmer ..." - les plus étrange, c'est que nous n'avions jamais eu de lierre dans le jardin... ... ... ...
Le 1er novembre, comme chaque année, je serai au bout de la jetée d'Ostende ... mais ça c'est une autre histoire... ... ...
Se laisser entrainer dans quelques sombres ruelles... Traverser des jardins, des prés sous un ciel sans lune... Entrer dans une vieille tour restaurée... S'asseoir contre le mur... Admirer cette charpente... Admirer la lueur des bougies, les flammes qui dansent, les ombres sur le mur...
Un musicien... Sa guitare... Quelques vieilles chansons écossaises qui vous prennent aux tripes... Se laisser bercer par les mélodies folk... Dramatiques... Mélancoliques...
Juste une excellente soirée
S'en souvenir... La guarder quelque part dans un coin de la mémoire...
Un musicien... Sa guitare... Quelques vieilles chansons écossaises qui vous prennent aux tripes... Se laisser bercer par les mélodies folk... Dramatiques... Mélancoliques...
Juste une excellente soirée
S'en souvenir... La guarder quelque part dans un coin de la mémoire...
A
Anonyme
Invité
Voilà voilà... 5 ans déjà! j'te fais une bise mon pti fréro... ben oui, maintenant je suis plus grande que toi! héhé!
Je suis partagée entre plusieurs sentiments... je crois que d'un côté je t'en veux, enfin je sais pas si j'en veux à toi, mais en tout cas j'en veux à qqn, Dieu? non, j'y crois pas.
J'en veux à qqn de m'avoir réveillée, tirée de mon enfance tranquille pour me dire que la mort existait, qu'elle était même plus proche que ce que l'on pensait. Tiens tu sais quoi? Tu sais ma première pensée quand j'ai su que tu étais plus là, ben j'ai dit: "pourquoi nous?". Je sais, c'est égoïste, mais je pouvais pas croire que c'était possible, ce genre de choses, ça arrive qu'aux autres non?
Je pleure moins ton absence que la vie qu'on aurait pu encore mener ensemble. Et puis, j'ai peur maintenant. Je vis dans la peur. J'angoisse que les gens que j'aime ou simplement que j'apprécie disparaissent, parce que maintenant, je sais que c'est notre destin.
Desfois, je cherche une explication. Je me dis que de toute façon tu aurais eû un cancer plus tard, et que tu aurais beaucoup plus souffert. Ou je me dis que de toute façon tu étais triste, et qu'il était mieux pour toi de partir. Je sais pas, c'est juste pas normal de mourir à ton âge. Je cherche une raison, mais je trouve pas et je crois que je trouverai jamais. C'était ton heure, comme a dit une amie.
J'ai peur maintenant, j'ai peur de mourir, j'ai peur de souffrir, j'ai peur de ce qu'il y a de l'autre côté. Tiens d'ailleurs, où es-tu maintenant? En fait c'est hyper dur de pas croire au Paradis, j'aurais au moins pu penser que tu étais là-haut avec grand-maman et grand-papa. Mais non, j'y crois pas. ça me rend folle de ne pas savoir où tu es. Je peux pas me résoudre à me dire que tu n'es plus là. Tu dois forcément être encore quelque part. Ah! Ce besoin de tout maîtriser, cela me perdra...
Voilà, je viens d'avoir 21 ans, mais je suis redevenue une enfant qui a besoin de parler à sa peluche pour se rassurer, qui est incapable d'étudier, incapable d'avoir des relations normales avec les gens, peureuse, phobique, malade...
Quel coup au ventre... 5 ans, mais j'ai toujours aussi mal. As-tu souffert? J'aimerai tellement savoir. Savoir aussi pourquoi tu es parti. Voilà, notre famille n'est pas plus soudée qu'avant malgré la tristesse et les promesses. Moi, j'ai juste envie de hurler parfois que j'ai mal, mais la Mort chez nous, c'est tabou (même si j'aime pas ce mot).
Je peux pas faire ton deuil parce que je peux pas accepter que la mort laisse une famille dans la tristesse et le désespoir. Je suis tombée un 1er octobre 2001 et je n'arrive pas à me relever...
A plus, Alex...
PS. Bon, ce fil s'appelle se souvenir des belles choses, c'est vrai, c'est la seule chose qui me reste: les souvenirs partagés avec toi. Quand on faisait les débiles par exemple, ou bien quand tu t'amusais avec la mie de pain... ça me manque tout ça.
Je suis partagée entre plusieurs sentiments... je crois que d'un côté je t'en veux, enfin je sais pas si j'en veux à toi, mais en tout cas j'en veux à qqn, Dieu? non, j'y crois pas.
J'en veux à qqn de m'avoir réveillée, tirée de mon enfance tranquille pour me dire que la mort existait, qu'elle était même plus proche que ce que l'on pensait. Tiens tu sais quoi? Tu sais ma première pensée quand j'ai su que tu étais plus là, ben j'ai dit: "pourquoi nous?". Je sais, c'est égoïste, mais je pouvais pas croire que c'était possible, ce genre de choses, ça arrive qu'aux autres non?
Je pleure moins ton absence que la vie qu'on aurait pu encore mener ensemble. Et puis, j'ai peur maintenant. Je vis dans la peur. J'angoisse que les gens que j'aime ou simplement que j'apprécie disparaissent, parce que maintenant, je sais que c'est notre destin.
Desfois, je cherche une explication. Je me dis que de toute façon tu aurais eû un cancer plus tard, et que tu aurais beaucoup plus souffert. Ou je me dis que de toute façon tu étais triste, et qu'il était mieux pour toi de partir. Je sais pas, c'est juste pas normal de mourir à ton âge. Je cherche une raison, mais je trouve pas et je crois que je trouverai jamais. C'était ton heure, comme a dit une amie.
J'ai peur maintenant, j'ai peur de mourir, j'ai peur de souffrir, j'ai peur de ce qu'il y a de l'autre côté. Tiens d'ailleurs, où es-tu maintenant? En fait c'est hyper dur de pas croire au Paradis, j'aurais au moins pu penser que tu étais là-haut avec grand-maman et grand-papa. Mais non, j'y crois pas. ça me rend folle de ne pas savoir où tu es. Je peux pas me résoudre à me dire que tu n'es plus là. Tu dois forcément être encore quelque part. Ah! Ce besoin de tout maîtriser, cela me perdra...
Voilà, je viens d'avoir 21 ans, mais je suis redevenue une enfant qui a besoin de parler à sa peluche pour se rassurer, qui est incapable d'étudier, incapable d'avoir des relations normales avec les gens, peureuse, phobique, malade...
Quel coup au ventre... 5 ans, mais j'ai toujours aussi mal. As-tu souffert? J'aimerai tellement savoir. Savoir aussi pourquoi tu es parti. Voilà, notre famille n'est pas plus soudée qu'avant malgré la tristesse et les promesses. Moi, j'ai juste envie de hurler parfois que j'ai mal, mais la Mort chez nous, c'est tabou (même si j'aime pas ce mot).
Je peux pas faire ton deuil parce que je peux pas accepter que la mort laisse une famille dans la tristesse et le désespoir. Je suis tombée un 1er octobre 2001 et je n'arrive pas à me relever...
A plus, Alex...
PS. Bon, ce fil s'appelle se souvenir des belles choses, c'est vrai, c'est la seule chose qui me reste: les souvenirs partagés avec toi. Quand on faisait les débiles par exemple, ou bien quand tu t'amusais avec la mie de pain... ça me manque tout ça.
1934 Les "jumelles" Dionne
Temps pauvre, temps dur.
Parents sans le sous, avec, déjà, 5 enfants à nourrir.
Puis, maman met au monde des quintuplées. Nées au Nord de lOntario francophone. Cinq fillettes, exactes copies lune de lautre, finalement utilisées à des fins commerciales, pour les poches du gouvernement. Et il a fait beaucoup d'argent.
Enfants mises "sous verre", animaux de cirque, charmantes créatures...
Ça ne sest pas bien terminé.
A
Anonyme
Invité
- Statut
